Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 15 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5q4rj4bb89/
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3me Année - N. 677 - Ed. B CINQ CENTIMES Mardi 15 Août 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger § mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des Abonnements triimesttriels; ceux-ci prennent cours les îjanv. 1 avril 1 juillet 1 octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois on même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois F'-3.00-Mk.2.40 Frl.50-.Mk.1.20 TIRAGE : 75.000 par jour Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.00 Nécrologie T.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 par jour Rédacteur en Chef : Ma.ro de S AI,M' t i i.ii i«n i ■a—ntg—Maa 4 m Journal Quotidien Indépendant « Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Quartier général. Officiel de^ce midi : Au sud-ouest de la route Thiepval-Pozièret, fes Anglais étaient parvenus, hier matin, à pénétrer sur une largeur d'environ 700 mètres de nos tranchées avancées. Cette nuit, par une COntre-attaquf, ils en ont été de nouveau rejetés. Devant Guillemont et la ligne qui y touche au sud, des attaques ennemies en masse ont été repoussées avec les plus lourdes pertes pour l'adversaire. De même, deux très fortes attaques françaises sur le secteur de Maurepas jusqu'à l'est de Rem se sont écroulées. D&s nouvelles complémentaires apprennent que les Français, dans la nuit du 12 au 13 août, ont attaqué le village de Fleury et nos positions qui se trouvent à l'est de celui-ci et 'qu'Us ont été repo tissés. Une attaque ennemie à la grenade a échoué hier au nord-ouest de l'ouvrage de Thiaumont. Sur le canal de La Baissée et au nord du canal, une 'vive activité combative a régné. Souvent les patrouilles ennemies ont manifesté une vivacité assez grande. En particulier des 'détachements d'éckiireurs assez importants, après une copieuse préparation d'artillerie,s'avancèrent au nord-ouest de Reims. Ces opérations n'eurent pas de succès. A l'est de Bapau-me, un avion anglais a été forcé tn combat aérien a l'atterrissement. Théâtre de la guerre à l'Est Armées du feldmaréchal-général von Kindenburg : Dans la région de Skroboua, ainsi qu'au canal d'Ogynsky des poussées ennemies ont été rejetées. Des détachements allemands ont dispersé à l'est du. canal des troupes russes d'avant-gai de en leur infligeant des pertes considérables. jPrès de Zarocze, sur le Stochod, un combat avec l'ennemi qui s'était avancé, s'est terminé tn notre faveur. De fortes attaques ennemies ont été dirigées contre le secteur Luh et GraberJca au sud de Brody; elles ont été re-jetées avec des pertes sanglantes. De nouvelles Attaques y sont encore en cours. Fronl du feldmaréchal archiduc Charles Sur le secteur Zlorow-Eonierchy, des atta- 'fiftmis"qufy'aîfàtenfpeneffé onfétêTêpous'sés' en contre-attaque. Plus de 300 prisonniers ont %té amenés. De même à l'ouest de Monaster-hyska, l'adversaire s'tst avancé vainement. Il a subi de gandes pertes par notre feu. Dans tes Balkans Pas d'événements importants; même les velléités d'actions ennemies se sont attiédies. AUTRICHIENS VIENNE, 13 août : l'héàlre de la guerre russe. Armée du feldmaréchal de cavalerie archiduc Charles : Au sud-est de Worochta, nos troupes ont maintenu, leurs positions contre de nouvelles et 'violentes attaques. L'échec de l'ennemi fut çomplet, A l'ouest et à proximité de Stanislau, deux divisions rueses furent refoulées après des combats acharnés le j'Jur et la nuit. A l'est du Dniester, ce ne sont que des parties de troupes de s<cond ordre qui, à nos cô-téf, ont participé au combat. Armée du général feldmaréchal von Oin-denburg : A l'ouest et nord-est de Zalocze, l'armée Su colonel général von Bohm-Ermolle a refoulé à nouveau des poussées russes à gros contingents.Dans la région de Brody, un aviateur austro-hongrois a mis en feu un avion ennemi du type Albatros, qui s'est abattu. En Wolhynie et sur le Stochod, relâchement du combat. Il a été établi avec certitude que, lors des dernières grandes attaques ennemies (qui ont complètement échoué) contre le front du Stochod, tous les détachements de la garde russe y avaient été ajoutés et ont subi des pertes encore plus lourdes que les attires troupes russes. Théâtre de la guerre tSallec. Les Italiens se sont avancés avec de forts 'cintingent vers notre nouveau front situé entre la mer et le mont San Gabriel. Dans le secteur situé à l'est de la vallée de Valone; nos troupes ont eu plusieurs attaques à repousser. Le combat a repris une grande violence sur les hauteurs à l'est de Giirz, où sept grands assauts de l'ennemi furent refoulés en lui infligeant les plus lourdes pertes. Depuis le commencement de ï'offt nnve italienne, nous avons fait 5,000 prisonniers, parmi lesquels plus de cent officiers. Théâlre de la guerre Sud-Est. En dehors de l'allure accoutumée des com--bats sur la Vojusa inférieure, aucun événement particulier. • Evénements aériens. La nuit du 12 au 13, les hangars à dirigeables de Campalto près Venise ont été complètement détruits par une escadrille d'avions de marine. Dans l'un de ces halls, un dirigeable fit explosion avec un jet de flamme de 500 mitres hauteur; l'autre hall fut incendié tans production d'explosion. En même temps, une autre escadrille d'hydro-avions bombarda, avec de très bojis effets, le hangar aux dirigeables de Gorgo, les installations de Grado, les batteries de l'embouchure de l'Isonzo et les thantiers de l'Adiia, Plusieurs touchés en Weify furent observés au hçtngar des avions et Siïx bases de batteries, ainsi qu'une demi-dou- zaine d'ifleendits. Urne troisième escadr'tUe réussit plusieurs touchés en plein dans les batteries de l'embouchure de l'Isonzo et les engins militaires de Pieris et de San Ca>nzia. Malgré un feu de défense violent en l'iposte à toutes les attaques, tous nos appareils nous sont revenus indemnes. TURCS CONSTANTIN OPE, 13 août. — Du grand quartier général : Bien d'important au front de l'Irak. En Perse, notre armée, continuant sa marche offensive à l'aile droite, chassa les Fusses d'Essabad à l'aube du 9 août, puis continuant à avancer, se mit à attaquer l'ennemi qui s'était retiré dans des positions préalablement fortifiées, au nord de cette localité. Au centre et à l'aile gauche nos troupes ont dans les régions de Sineh, Banc et Sakis, repoussé les Busses vers l'est et le nord après une série de combats heureux. Au front du C'au-case, à l'aile droite,nos troupes ont occupé les hauteurs dominantes au nord de Bitlis et ont passé sur la rive gauche d-e la-rivière Murad. Au centre et à l'aile gauche, intermittences de combats d'artillerie. Environ deux compagnies ennemies furent balayées, et subirent des pertes sous notre canonnade. Dans le secteur du littoral on s'est borné à des escarmouches. Une de nos patrouilles a fait sept prisonniers lors d'un combat. Ait front d'Egypte,rien d'autre que des combats entre patrouilles. On a constaté que, lors la dernière attaque aérienne contre Suez, nos bombes, outre les dégâts mentionnés, ont détruit deux dépôts de pétrole et une remise à avions et ont tué à Ismaïia trois officiers anglais. On ne signale aucun changement des autres parties du front. CONSTANTINOPLE, L/ août. — Le quajr-t er général annonce : Ait front dt l'Irak, le cal me a régné. En perset noire armé', à la swte de plitsieurs de la localité Ramadan et de la plaine d'Ra-madan et Us a forcés à prendre lafuitt■ vers le nord. Dans ces combats, no-us avons fait 315 prisonniers dont 1 officier et nous avons infii-qé à l'ennemi dans un seul combat sur une position fortifiée, une perte d'environ un millier de tués et de blessés. L'ennemi a abandonné 2000 caisses de munitions d'infanterie. On n'avait pas pu emporter avec soi une quantité de fusils, de pièces d'habillement et d objets d'équipement. Nous les avons trouves en partie endommagés et brûlés. Les opérations depuis Essadabad jusqu'à Ramadan se sont déroulées comme suit - le 9 août, nos troupes poursuivant l'ennemi après qu'il fut devenu cet tain que l'ennemi délogé de la localité d'Es-sadabad se disposerait à opposer de la résistance avec toutes ses forces dans les positions fortement établies au nord-est de cette localité, ont attaqué, vers midi, l'ennemi dans ses positions de divers côtés, l'en ont déloge et ont fait une grande quantité de pi'isonniers. Le 9 août, nos soldats ont livré à l'ennemi un combat dans les environs d Essadabad. Malgré itne, marche ininterrompue de 30 kilomètres, elles ont livré des attaques et des assauts réussis contre l ennemi qui s était retranché sur les hauteurs fortifiées et ont donné ainsi la preuve d'une vaillance et d'une ténacité dignes d'éloges. Le 10 août, de bonne heure, nos troupes ont recommencé la poursuite de l'ennemi et ont reiwussé son arrière-garde composée de forts détachements de cavalerie dans des attaques consécutives qui ont duré jusqu'au soir, vers l'est, dans la plaine d'Ramadan et ont pénétré dans Ramadan. Le 10 août au soir nos détachements de, couverture ont* eu des combats avec ca cavalerie ennemie qu'ils ont heurtée dans les enviions d'Ramadan. Ils les mirent en fuite dans la direction du nord-est. Le 11 août, au matin, des troupes ennemies qui se trouvaient dans la partie nord de, la plaine d'Ramadan ont également, été rejetées par une attaque. Cette plaine fut entièrement débarrassée de l'ennemi. Sur le secteur moyen, il ne s'est produit que des engagments entre détachements d é-daireurs. Sur le secteur de l'aile gauche, une force armée ennemie composée de diverses espèces d'armes, a attaque nos 2^°sit>ons près de Sakiz, mais elle a été battue et a dû se retirer vers le soir en subissant des pertes par suite d'une contre-attaque de nos troupes. Front du Caucase : Une partie des troupes de notre aile gauche a refoulé l'ennemi qui se tenait sur les hauteurs au sud de Tatuan vers le nord dans la direction d'Ahklatte, ei s'est emparée de cette localité, ainsi que i,; la colline qui se trouve au nord de celle-ci. Dans la région nord de Bitlis, sur une étendue de 30 km., nous n'avons point vu d'ennemi. La cavalerie ennemie qui ava.it pénétré eu nord d eMusch dans le village de Firavi, a été repoussée vers le nord sur Kumlcun et a abandonné quelques prisonniers entre nos mains. ■ Au centre, de petites attaques inopinées ât l'ennemi ont été répétées. An centre et sur l'aile gauche, par intervalle action, de l'artillerie intermittente. Dans des engagements,noi I troupes ont fait quelques prisonniers et capturé des bombes et des fusils. Sur les autres fronts^ rien de nouveau. BULGARE SOFIA, 13 août. — Rapport de l'Etat-na-jor : Toute la journée du 9, l'artillerie de l'ennemi a bombardé sans interruption nos positions avancées ait sud et ai sud-ouest du lac de Doi-ran, mais nous n'a-vo..s pas vu son- infanterie. Le. bombardement s'est prolongé une jjartie de la nuit; notre artillerie n'y a pas riposté. Le 10, l'ennemi ouvrit, sur les ■.ném's positions, une violente canonnade qui dura de 5 heures à 8 heures et demie du matin; nuit, sous le couvert de Ce feu, ses détachements d assaut s'approchèrent; mais le tir'de barrage de notre artillerie dispersa l'infanterie de l'ennemi en lui infligeant des pertes considérables, puis vos canons, dirigeant leur feu contre l'artillerie ennemie, la réduisit au silence. Vers i heures après-midi, l'ennemi recommença à bombarder nos positions, mais son infanterie ne tenta plus d'autre attaque.-Toutes ces opérations ne furent d'ailleurs que des simulacres. Un détachement ennemi essaya de s'emparer de la hauteur située au nord-ouest du village de Ba-hovo, mais en fut refoulé avec pertes par notre contre-attaque. Sur le restant du front, petit feu d'artillerie, et conibats de détachements de *eannais-s&nce terminés à notre avantage. FRANÇAIS PAB1S, 13 août, 3 h. p. m. : Au nord de la Somme, la nuit a été relativement calme. Nos troupes se sont consolidées sur le terrain conquis. Une contre-attaque venue de Combles, dirigée sur l'église et le cimetière de Maurepas que nous occupons, a été arrêtée par les feux de nos mitrailleuses, qui ont infligé de fortes pertes à l'ennemi ; 80 prisonniers sont restés entre nos mains. Sur la rive droite de la Meuse, nous avons légèrement progressé au sud de Fhury. L'ennemi a tenté quelques petites attaques dans la même région; il a été aisément repoussé. L'artdlerie a été très active de part et d'autre dans tout le secteur.Aviation : L'adjudant Lenoir a abattu, son —^0^'^I''j^}n~cs Ttgîriïà ciiriemtcs. Dans la nuit du 12 au 13 août, nos escadrilles de bombardement ont jeté 120 obus de gros calibre sur la gare de Metz-Sablons, les ateliers du chemin de fer et les casernes de Metz. PAE1S, 13 août, 11 h. p. m.: Au nord de la Somme, l'ennemi n'a tenté aucune réaction au cours de la journée. De petits combats partiels nous ont permis de pro-gresser sur les pentes de la croupe 103 aii -sud-. est de 21 entre pas. La lutte d'artillerie continua "aassez violente dans les secteurs de Barlcux et de Chaithies. Sur la rive gauche de la Meuse, hier, en fin de journée, une forte attaqua ennemie sur nos lignes au sud du bois d'A vo-court a été arrêtée par nos tirs de barrage et par nos jets de grenades. Bombardement intermittent sur la rive ■ droite. Sur le reste dit front, journée calme. Cet après-midi, une pièce ennemie à longue portée a tiré J/. obus de gros calbre dans la direction de Nancy. RUSSES PETEOGBAD, 12 août. — Dans la région du cours moyen du Sereth, nos troupes continuent leur marche en avant vers Tezerna et poursuivent l'ennemi, qui se retire de ses positions fortifiées. Dans la direction de Buczacz, nos vaillantes troupes, s'avançant sans cesse, ont, dans la région à l'ouest de cette ville, traversé en différents endroits le cours moyen de Koropiec et se sont emparés des villages de StobovrJca, Tiret, Gotma et Folvarki. Dans la direction de Monasterzyska, nous nous sommes emparés de la voie ferrée Monas-terzyska-Wytsjoerki (1), outre la région située entre la Zlota-Lipa et la Narajowka depuis le village de Krasscjowo jusqu'à celui d'Uscie Zielone. Dans la région de Stanislau, nos troupes continuent à traverser les rivières de Bystri-ca-Nadworjanska et de Bystrica Solotwinska. L'ennemi, qui a évacué Stanislau, a détruit quelques jonction?de voie ferrée. La ville elle-même est indemne; le bon ordre y règne. J ITALIENS f BOME, 13 août. — Sur le iïarst, rts trou-*pes ont dépassé hier Le Valloue, et seront emparées des versants orientaux du Nadlogem (hauteur 212J ainsi que du, smni'.t du Ci ni Rrib âprement défendu par l'ennemi. Aujourd'hui, à l'aube, nos troupes occupèrent 0ppascliiasdlct-, oû elles prirent à l'ennemi 270 prisonniers, 3 canons de campagne et une grande quantité de munitions pour l'artillerie lourde et moyenne. Dans le secteur de Gôrz l'ennemi, qui a reçu des renforts, continue à résister sur la. ceinture de hauteurs située à l'est de la ville, où il est protégé, en outre, par le tir à longue distance de l'artillerie montée sur le plateau élevé de Bairfizzo, Au restant du front, combats d'artillerie, et activité de l'ennemi occupé à édifier des ouvrages de défense. Dans la vallée de Boite supérieure nos troupes se sont emparées d'une nouvelle position sur la seconde Tosana. La nuit dernière, des aviateurs ennemis ont renouvelé leurs attaques sur Grado, sans y causer ni perte humaine ni dégât matériel. ■ ANGLAIS LONDRES, 12 août. -Une tentative ennemie de reconquérir les tranchées au nord de Pozières a été repoussée avec de lourdes pertes. LONDRES, 12 août. — Aucun hangement entre l'Ancre et la Somme. Au sud-est d'Ypres, l'ennemi a tanté de sortir de ses tranchées pour nous attaquer,mais sa tentative a avorté. A l'occasion de la fête de l'ASSOMPTION, "Le Bruxellois„ne paraîtra pas demain. La prochaine Édition A paraîtra Mercredi à 1 heure. Derrières Dépêches Funérailles d'un officier anglais. On mande de Namur. — Au cimetière <le> Belgrade, une solennité funèbre a eu lhu pour l'officier anglais J.-C. Tu mer, tombé lors de l'attaque aérienne contre Namur. Aux sons de l'hymne : « Jésus meine Zuvers.;cM », le ciorpe a été porté dans la chapelle funéraire, où l'aumônier évangéliç[ue Dr. Brticikneir a prononcé une courte allocution sous le bruit ctee salves. Aors le commandant colonel Freih' rr vo-n Leirs-ner, a déposé une couronne sur le corps au nom du gouverneur; un dhsral a-terminé la cérémonie. L'offensive russe. Un jugement neutre. Berne, 14 aût. — Au sujet de la méthode de l'offensive russe, le collaborateur militaire du « Buind » écrit : « Si grands que soient les succès de Brussi-x low, si profondément qu'il ait pénétré dans « le front austro-allemand et si considérable « que soient les pertes qu'il a infligées aux' « adversaires, il n'est pas parvenu à débor-« der complètement- ni à mettre l'adversaire « en déroute. Il semble que l'état-major ruœe « se presse toujours plus fiévreusement et sans « en lieu sûr. Ces attaquas de front n'épar-« gnant inlassablement kucun sacrifice humain, « u'atteignant, ici et là qu'un encerclement tao-« tique, se comprendrait si on suppose que « Brussilow veut empêcher l'adversaire, par « une pression constante, à procéder à de nou-« veaux groupements en vue d'un contre-coup. « Ce procédé est de grande envergure, mais non « pas sans danger, car il affaiblit la force comte battâve de l'assaillant plus que celle du dé-« fenseur et il engage l'ennemi à continuer « une entreprise qu'il a conduite jusqu'ici si « brillamment, mais qui, dans le cas d'une « avance ultérieure, rend plus difficile soin « propre nouveau groupement, dans le cas où « l'adversaire, disposant de réserves et de la « liberté d'action sur la ligne intérieure, a-« vance tout à coup activement et rénove le « problème atatégique. C'est là qu'il se dé-« montrera si les armé s de Brussalow s'étien-« dantdu Pripet jusqu'à la Moldawa,miaintien. « dront le dessus. » Le « Bund » estime qu'un j ligament positif au sujet de la Bituation militaire actuelle ne sera possible que d'ici quelques s mai nés,quand il sera constaté si les puissances centrales se tiendront 6ur la défensive, à défaut de forces assaillantes suffisantes contre la pression persistante et' creusante, ou si elles essaient de. fatiguer l'ennemi et de rentrer kur récolte pour passer ensiiite de nouveau à l'offensive au moment propice. Les combats aux ailes du îront de l'offensive russe. Nous lisons dans le «Borliner Tag*-blatt» : Quartier de la presse de guerre I. et H., 12 août. — Vendredi, nos troupes ont fait die nouveaux progrès aux deux ailes du front de l'offensive russe. Au chemin de fer Kowel-Saray et au nord de celui-ci, toutes les attaques russes ont échoué et non loin de 1 endroit où la voie ferrée franchit le Stochod, un retran-ctbrareîit russe a été pris. Une attaque imprévue austro-hongroise contre les poehtions avancées dans la courbe du Stochod réussit égale-œeait à l'ouest de Kaskowka. En Galicie, le combat continue avec violence, sans que les Russes pussent avancer. Près de Monas-terzys-ka, l'armée Bothmea- continue à se battre avec acharn-ment. Le déplacement du frosit dans la région de la Zlota-Lipa inférieure, qui a été jugé nécessaire, a pu être execute, sans que l'ennemi, "épuisé par ses pertes, put s'y* opjgosEr. Baïïà les Carpath;s, les troupes I.~et R. ont gagné un terrain appréciable. Au nord de Capul, dans la vallée du Caere m œz Blano, à l'ouest de la chaîne de montagnes de Tou-matek et près de Bystraec, localités situées au siud de Za.bec au Caeremosz Noir, des positions importantes ont été prises. Opinion française sur la bataille de la Somme. Paris, 12 août. — Bans 1' « Homme Enchaîné », Clemenceau après avoir affirmé que la bataille de la Somme change d'allure, mais sans diminuer d'acharnement, continue en ces termes : « Les Allemands se défendent au maximum de vigueur, ils se rend-nt parfaitememt compte de ce que valent leurs positions et des conséquences qu'entraînerait leur perte. Si les alliés parvenaient même à s'emparer des hau teurs de Péronne et de Bapaume, il leur resterait encore une lourde tâche, car l'ennemi esb passé maître en fait de terrassements, et il n'eafc pas douteux qu'il se sera encore livré à un gigantesque travail de taupes derrière ses lignes actuelles. La situation jugée en Suède. Gothembourg (Suède), 13 août. — Du « Goteborgs Aftonbladet » : Il ne faut pas se ranger à l'avis des journaux qui prétendent qu'il n'y a encore aucune perspective de pouvoir conclure la paix; au contraire, la décision étant proche, la guerre doit finir. Ii'Entente à jeté son dernier a~Smt ; sTTa"présente offensive est enrayée, il n'y a plus d'appoint de force importante à attendre. La Roumanie ne suffirait pas, d'ailleurs son intervention est douteuse. Les Etats-Unis ne peuvent pas non. plus influer sur le résultat des batailles en Europe, l'Angleterre a produit son maximum, et sa puissance économique^ est même déjà é-branlée, à preuve l'exportation de valeurs-papier ainsi que la confiscation fiévreuse dies denrées et autres marchandises auxquelles elle se livre. A la rjg"ueur, on pourrait expliquer son obstination par le fait de vouloir gagner par la guerre le plus d'argent possible; mais ses confiscations de cargaisons de pêcihe hollandaises sont là pour témoigner de sa pénurie de vivras ou d'un renchérissement opprimant. L'Angleterre ne peut donc faire davantage, les autres alliés non plus ; le but de leur guerre, la défaite des puissances centrales, ne peut être atteint; dès lors, tous les Anglais raisonnant de sang-froid seront bientôt d'accord pour en finir d'un coup, et on n'a pas besoin d'envisager l'éventualité d'une troisième campagne d'hiver. ~ T~~ ■ Le dernier raid des Zeppelins en Angleterre. Christiania, 13 août. — Des voyageurs arrivés d'Angleterre à bord du vapeur norvégien « Iris » racontent ceci : « Mardi, à 11 h. du soir, les Zeppelins ayant été signalés, o-n éteignit toutes les lumières à l'embouchure de la Tune. Ces Zeppelins venaient du nord d: cti rlpij y gffji.jipii nui la aê- mie du matin, le second à quatre heures du matin. Us jetèrent des bombes sur Whitly Bay, Collingent et d'autres localités; de nombreuses bâtisses furent détruites. Le bombardement était d'une violence telle que les navires st-a-tionnnant à Northfields en étaient rudement secoués. Lors de son retour en Norvège, 1' « I-ris » ne rencontra-, en fait de navire de guerre, qu'un seul sous-marin. » Pertes anglaises. Londres, 14 août. — La dernière liste mentionne les noms de 225 officiers et 4,220 soldats.La « Gazette générale de l'Allemagne du Nord » du 21 juillet, écrit : « D'après toutes les nouvelles arrivées ici, les pertes des Anglais dans les premiers jours de l'offensive ont été extraordinairement considérables. Des lettres découvertes sur des soldats prisonniers du XVI et XVII régiment de Manchester le confirment également. Nous reproduisons ici quelques passages : « ... Je pense que tu auras entendu parler « de notre attaque glorieuse contre les lignes « allemandes, du 1 au 2 juillet; c'était un» « opération brillante mais nous avons dû la « paye? cher. J'en suis revenu indemne; mais « c'est un véritable miracle, qu'un seul de « nous en ait échappé. Jamais de ma vie je « ne me suis trouvé dans un enfer pareil... » Nous sertîmes des tranchées le samedi à 8 h.30 du soir et nous n'arrivâmes pas très loin, car nos hommes étaient semés de droite à gauche comme des quilles; les survivants prirent la position. Nous nous enterrâmes, mais à peine était-ce fait que les Allemands commencèrent à nous canarder de telle façon que nous devions nous déterrer réciproquement tous les quart3 a'heure.Nous étions complètement épuisés, quand nous fûmes finalement relevés le soir. Jamais de ma vie je ne verrai plus rien de pareil; je dois à ma bonne étoile d'être en-- core en vie. ... Nous avançâmes d'environ 2 milles sur un terrain découvert sous une gTêle d'obus; les camarades tombaient à droite et à gauche, atteints mortellement ou blessés grièvement. Je peux m'estimer heureux que j'en suis revenu vivant; je suis d'avis que, d'autant plus vite l'affaire sera terminée, d'autant mieux cela vaudra. Je ne peux plus participer à aucune bataille...... Vous «lirez lu les journaux anglais au sujet de l'offensive anglaise. Je ne l'oublierai pas jusqu'à ma dernière heure. Vendredi nous marchâmes dans les tranchées et attendions le moment où le commandement de l'assaut serait donné. On riait et- on plaisantait sur la façon dont nous irions à l'assaut en sortant des tranchées; mais de nombreux pauvres soldats ne pensaient pas que ce serait leur mort. Nous parvînmes jusqu'au delà des premières tranchées allemandes, tandis que leurs canons nous jetaient dans un enfer. Nous y restâmes peu de temps, attendu que le feu d'artillerk dieivint trop désastreux. Mais nous avions l'or, dre d-e prendre le village en la circonstance;^ nous y parvînmes, mais au prix de quelles pertes ! Je ne ferai plus cette expérience; ceux qui , parlent autrement, sont dee vantards ou deè fous... ».

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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