Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 01 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6q1sf2nv77/
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Le Bruxellois ^ ABONNEMENT V Bruxelles - Province - Etranger 1 Le ■ abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. ; Les ♦éclainations concernant les abonnements doivent être n< ^ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré ^abonnement. & PRIX DES ABONNEMENTS : > 3 mois • 2 mois • 1 mois : Ff. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TSEAGE : 125.O00 psr jous* JeiiOl 1« Août 1918. - N° 1370 ANNONCES ' Faits divers et Echos La ligne, fr. 5 00 Nécrologie #....300 Annon«es commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour ©rime et Folle Les magistrats, législateurs et avocats, fermant les oreilles aux justes récriminations des citoyens honnêtes, ont donc définitivement quitté le Palais de Justice, abandonnant la place à ieurs collègues allemands. Dans de précédentes chroniques, dont le succès dans les milieux du palais a prouvé la valeur, mes excellents confrères Marc de Salm et Asmodée ont fait icssortir le préjudice énorme causé aux bons contribuables par l'acte de gaminerie — pour ne pas le qualifier autrement •—- dont se sont rendus coupables nos chers maîtres! Une bien lourde responsabilité pèse sur lejjrs épaules ! Mais je laisse ces messieurs à leur examen de conscience et- je veux profiter de ce moment d'accalmie pour passer ei revue quelques-uns des problèmes les plus controverses se rattachant au droit pénal et dont la solution reste en litige depuis des années. Et parmi ces problèmes, l'un des plus inté-re-.--.ants est à coup sûr celui de la contagion du "crime et de la folie. En consultant les diverses législations existantes, les pénalités par elles édictées, l'effet de ces pénalités sur la criminalité générale, on fut, depuis longtemps, frappé de ce résultat que, soit que les peines fussent rendues plus sévères, soit qu'elles se fussent adoucies, suivant le temns ict les lieux, leur influence était nresoue nulle. Le nombre des crimes et des délits n'en était diminué ni augmenté et, cependant, le but essentiel de toute loi pénale est de rendre le crinip moins fréouent, de convertir le criminel, d'atténuer ou de faire disparaître le danger social. On «ut ainsi le pressentiment qu'aux peines .existantes, aux peines proprement dites qui se traduisaient en souffrances inutiles pour le coupable, il fallait substituer d'autres mesures plus efficaces, mieux appropriées, ayant une direction différente. î" La peine ne doit pas avoir uniquement le but qu'on lui attribua durant de longs siècles : elle n'est pas du tout une vengeance exercée par la société. Trop longtemps déjà on a considéré le criminel comme une créature avilie, vouée à la honte et aux tortures, ayant perdu jusqu'au caractère sacré de l'humanité. i. Ainsi que je l'expliquais à cette place/il y a quelques mois, à l'occasion du rétablissement de la peine de mort par le gouvernement du Havre, les lois pénales, toutes plus rigoureuses les unes que les autres, ne semblaient établies que pour faire preuve de la fécondité d'imagination que les législateurs ou les juges pourraient mettre à inventer des supplices nouveaux. Pour la pitié, pour le remords, pour l'amendement du coupable, il n'y avait pas de place dans l'enceinte de la justice. Disons, en passant, quelques mots de cet .étrange principe — trop souvent évoqué — de l'ordre que « trouble une volonté rebelle et que la souffrance seule peut rétablir ». On oublie trop de distinguer ici entre la question sociale et la question morale. L'ordre social a été, en effet, l'origine historique du châtiment et la peine n'était au début Qu'une compensation, une indemnité matérielle ! exigée par la victime ou par ses parents. Ma;s lorsqu'on se place en dehors du point de vue social, la peine peut-elle rien compenser? ^h 5^ra'f tr°Ç^^£&?>0de qu'un crime , pût être pût ' payer le prix d'une mauvaise 'act'ôn avec une certaine dose de souffrance physique. Non, ce qui est fait est fait, le mal morai reste, malgré tout le mal physique qu'on peut y ajouter. Autant donc il est rationnel de poursuivre la guérison du coupable, autant il est irrationnel ne chercher la punition ou la compensation du crime. Il est certain que le droit pénal, dont l'étude a été trop longtemps négligée, s'est déjà noblement vengé en portant un secours efficace aux maladies morales, aux plus horribles fléaux ; on lie croit plus qu'il faille indispensablement anéantir les coupables : on préfère les guérir. Mais il reste encore beaucoup à faire sur ce terrain. Il faut non seulement délivrer la société des malfaiteurs, mais il faut encore et surtout les lui rendre comme convertis, désireux de réparer le tort qu'ils ont causé. J L'homme déchu de sa grandeur primitive et naturelle, l'être dangereux, l'horreur de ses concitoyens, ne doit plus être tenté de s'exaipé-rer, de maudire la justice humaine et la loi Vengeresse doit lui apparaître sous l'égide de la miséricorde. * , * * Une autre question, fort controversée aussi, mais d'une importance non moindre au point de vue de la criminalogie est celle de la contagion du crime et de la folie. Existe-t-elle réellement, au même titre que les épidémies de variole, de fièvre typhoïde, de choléra ou, pour rester dans la note du jour, de grippe espagnole, des épidémies d'hystérie, de [convulsions, d'extase, de chorée, de désordres intellectuels que l'on prétend avoir constatés à certaines époques ? Comment ces épidémies de crimes naissent-elles ? Comment se propagent-elles ? Questions ardues qui sont longtemps restées sans réponse ! Le caractère contagieux du crime ne peut plus etre mis en doute, car, pour le nier, il faudrait commencer par nier la contagion de l'exemple, [c'est-à-dire un fait tellement connu, appuyé sur de si nombreuses observations et si facile à vérifier chaque jour, qu'il en est banal. Cette contagion est d'autant plus active, [d'autant plus virulente, qu'elle s'exerce sur des lindividus plus jeunes, plus inexpérimentés. ■ L'homme sauvage, avec sa cruauté, son goût [pour la destruction, ses tendances à l'imitation, [se retrouve dans les foules ignorantes et surtout dans les rassemblements d'enfants et de ■tout jeunes gens. On sait combien les gamins sont cruels, comment ils sont facilement gagnés par le mauvais exemple ; les jeunes rôdeurs des villes — nous en avons eu des centaines de cas depuis le début de la guerre — se dépravent les uns les autres et. bien que n'étant pas foncièrement méchants, ils deviennent capables à un moment donné, par entraînement imitatif, par émulation malsaine, par gloriole grossière, de commettre les actions les plus criminelles. C'est une •sorte de folie qui s'empare d'eux et il semblerait [qu'ils aspirent à devenir des lauréats d'un concours de dépravation et de cruauté. ' Je citerai à ce sujet l'opinion de M. Ad. Prins, le talentueux auteur de « Criminalité et Répression » et ancien inspecteur général des prisons. — Le type social, dit-il, se forme tous les jours sous nos yeux, il se forme très simplement.Tarde et Colajini l'expliquent: des individus (Soumis à des conditions identiques d'existence prennent une empreinte uniforme ; ils acquièrent par l'imitation, par l'existence d'un même mé-Jtier, par des préoccupations invariables, par la ^répétition des mêmes mouvements, que ce soit dans un salon ou dans une mine, des habitudes oerveuses et musculaires communes. i Leur attitude, leur expression, leur caractère, leur apparence physique même s'en ressentent. |Et si l'on se demande quels sontNles facteurs sociaux qui façonnent ce type, il est aisé de les pommer : ce sont la débauche, l'alcoolisme, la inisère. Ce sont les conditions d'une vie d'aventures, d'expédients, de violences. i Çe sont les passions qui les dominent, la pri-eoû qui leur imprime un stigmate indélébile, les' taudtfi ' troupissent dans une infer nale promiscuité, n'ayant sous les yeux que l'exemple du vice. Ils ont l'insensibilité, la sûreté, le cynisme ; ils forment incontestablement une classe à part. » L'épidémie du crime, ainsi que tçut autre épidémie, reconnaît les causes prédominantes et occasionnelles, un déclin, une terminaison.Comme le choléra, la fièvre jaune, le typhus, la grippe espagnole, elle naît sur le sol ou bien elle est importée. Les tueurs de vieilles rentières, les assassins découpeurs de cadavres, les chourineurs de filles publiques, les vitrioleuses ont fait école. De nombreux médecins ont émis cet avis que, placé dans certaines conditions physiologiques, tout homme est susceptible de folie transitoire, c'est-à-dire de perdre subitement la conscience de lui-même, exactement comme, à la vue d'un autre homme qui bâille ou dont les m-..sciés du visage sont animés de mouvements eoiivulsifs, on ne peut lésister à l'envie de bâiller à son tour ou de faire les mêmes grimaces. Mais tous les genres de folie ne sont pas empreints au même degré du caractère épidémique. I a monomânie homicide se distingue entre toutes les autres espèces de délire par son influence contagieuse. Esquirol en avait donné une foule de preuves, il y a une cinquantaine d'années déjà, et son élève, à la Sa'pètrière, Georget, avait également attiré l'attention sur ce point de pathologie mentale.Aujourd'hui, de nombreux savant? .ccusent ouvertement la presse d'être la cause la plus active des crimes et des suicides dont on est témoin chaque jour. Selon eux, c'est le retentissement que les journaux — et spécialement les grands journaux français d'avant la guerre — donnaient aux faits et gestes des scélérats qui créent les fanfarons de vices et de crimes. On se souvient^ avec quelle avidité ces journaux à fort tirage, illustrés ou non, saisissaient le crime ; l'adresse et l'habileté avec lesquelles elles savaient présenter les détails odieux qui auraient dû rester dans le plus profond mystère, ne respectant rien, ni famille, ni société, ni convenances, du moment que le journal pouvait donner un récit circonstancié des faits avant un confrère. Loin de nous la pensée que ces reporters le faisaient avec le coupable dessein de corrompre les mœurs, mais avouons au moins que notre inconcevable insouciance nous a été funeste, bien funeste. Qui pourrait dire le nombre de crimes dent la première pensée a surgi dans les têtes exaltées des coupables, à la lecture de ces faits si adroitement, racontés ? Le savant criminaliste que je citais plus haut, aussi familiarisé avec les difficultés de la pratique pénitentiaire qu'avec les problèmes du droit pénal, disait à ce sujet, il y a une dizaine d'années déjà : « Enfin, et cette fois il ne s'agit pas de mesures, mais d'un appel au bon sens et à la raisen : je crois qu'il importe de rappeler à la presse, qu'en se livrant au reportage à outrance, aux personnalités, à la reproduction complaisante de tous les événements sensationnels, crimes ou faits de la vie privée, elle apporte un élément impur de plus à l'atmosphère malsaine qui nous entoure. » J'ai peine à croire, malheureusement, que les journaux cesseront un jour d'enregistrer les crimes, pour cette excellente raison qu'ils ne le peuvent pas. Un journal qui aurait été seul à ne "pas parler d'un aVcher, d'un Pranzini, d'une Jau-niaux ou d'un Peltzer, aurait complètement perdu ta-clientèle. Le public veut être renseigné; et puis, si la publicité donnée aux crimes en provoque parfois de nouveaux, elle a l'avantage d'aider l'action de la justice dans la recherche des criminels, d'édifier les honnêtes gens sur la rouerie des scélérats, de les mettre sur leurs gardes et de leur apprendre la défiance si nécessaire dans les grandes agglomérations. II est incontestable que les journaux qui publient des vers stupides évacués par de jeunes escarpes ou qui racontent que tel individu, qui a tué lâchement pour voler, a marché à l'échafaud d'un pied ferme, font une mauvaise besogne et édifient un piédestal sur lequel tous les crapauds du crime ont envie de monter. *** En ce qui concerne plus particulièrement la folie, on peut affirmer qu'elle se gagne comme une autre maladie, en faisant remarquer toutefois que dans la plupart des cas, il y a des prédispositions, une sensibilité nerveuse particulière chez les sujets atteints et qu'il faut largement tenir compte de l'hérédité. Un cerveau malade exerce une influence sur les cerveaux sains qui l'entourent; hâtons-nous d'ajouter que ce n'est pas là une règle absolu" car à ce compte-là les infirmiers, internes et médecins des asiles d'aliénés deviendraient fatalement fous eux-mêmes. Il faut, je le répète, qu'il y ait prédisposition ou bien tempérament faible, quoique l'on puisse citer de nombreux médecins aliénistes devenus déments. A l'appui de la thèse soutenant la contagion de la folie, on peut citer une foule d'exemples. En voici deux bien caractéristiques : C'est d'abord l'histoire d'un facteur des postes dont les facultés s'étaient dérangées et qui en vint, entendant des voix mystérieuses, à croire que Dieu lui demandait de renouveler le sacrifice d'Abraham et de tuer son fils. Sa femme, jusque là, avait été parfaitement raisonnab'e, montrant un esprit lucide et pratique. Cependi it elle ne tarda pas à être gagnée par la folie de son mari, jusqu'au point de consentir au meurtre de l'enfant qu'elle adorait. Elle avait d'abord protesté avec horreur contre cette idée ; peu à peu, elle l'accepta, conçut ce crime comme un acte méritoire et, dans l'état d'extase où était le mari lui-même, elle aida à accomplir l'horrible meurtre. On ne peut uipr qu'elle avait nettement subi la contagion de cettî folie criminelle. Un second exemple nous est fourni par deux frères et une sœur, vivant ensemble dans une ferme isolée de fa "Wallonie. L'aîné s'avisa un jour que le diable avait pris possession de la ferme et qu'il se cachait cans un réservoir de la cour. Sans rien dire à personne, il s'appliqua donc à une tâche considérable, qui consistait à déplacer ce réservoir ; son frère et sa sœur avaient d'abord souri de sa marotte ; mais, quelques jours plus tard, ils partageaient ses craintes, ses anxiétés, ne parlaient plus que de la présence menaçante du diable, et ils aidaient leur aîné dans son travail. Il ne s'agissait évidemment pas pour eux d'une hallucination passagère, puisque le travail auquel ils se livrèrent jusqu'à complet épuisement dura plus de deux mois. La folie de l'aîné s'était tout simplement communiquée aux cadets qui, désormais, n'étaient pas moins possédés que lui de la même hantise. Les faits que je viens de citer sont indéniables et la contagion de la folie est aujourd'hui aussi clairement démontrée que celle du crime et de l'exemple. La pauvre machine humaine I Avec quelle lamentable facilité elle se détraque parfois 1 En résumé, les discussions au sujet de la criminalité, de la contagion du crime sont à l'ordre du jour; en cette période troublée surtout, les documents pleuvent relativement aux accusés et aux prévenus atteints d'aliénation mentale et reconnus irresponsables ; les sociétés de médecine mentale réclament, avec tous les hommes de science qui font de la psychiatrie leur étude — la séparation des aliénés et des criminels.Souhaitons que les travaux auxquels continuent à se livrer — malgré la guerre — les hommes de science, les criminalistes, nous donnent bientôt la solution de tous ces terribles problèmes- Et peut-être verrons-nous se réaliser un joui ce beau rêve d'Enrico Ferri: la discipline remplacée par un traitement médical et le travail à l'air libre — le seul qui ait une puissance régénératrice incontestable — devenu l'unique châtiment des criminels. Gin. Miio. La GUERRE Communiqués Officiels BERLIN, 31 juillet. — Officiel de midi: Théâtre de la gusrra à l'Ouest Croupe a'armées du prince héritier Rupprecht Très vive activité de reconnaissance en Flan dre. Au cours d'une attaque renouvelée de l'enne mi contre Merris, cette localité resta aux main, de l'ennemi. Au nord d'Albert et au sud de h Somme, violent combat d'artillerie au lever di jour. La journée s'est écoulée dans le calme. Croupe d'armée® du Krorgrinz allemand Sur le champ de combat principal du 20 juillet entre H ariennes et l'ouest de Fère-en-Tardenoi. l'infanterie ennemie est restée inactive après si défaite du 20 juillet. Nous avons repoussé uni violente attaque ■partielle de l*ennemi devant Sa ponay. Entre Fère-en-Tardenois et la forêt dt Meunières les Français et les Américains se son de nouveau rués à l'assaut en masses compacte, vers midi. Leurs attaques se sont écroulées dan. le sang. Au cours de l'assaut même, l'attaque'' dt l'enne r-ti réitérée jusqu'à six fois s'écroula, No tre infanterie a fréquemment .poursuivi l'ennem. et a pria, pied dans l'avant-terrain de ses lignes A l'est de Fère-en-T ardenois l'adversaire renouvela le soir et la nuit sans succès ses attaques qu lui valurent des pertes considérables. Des attaque, partielles échouèrent égaiement près de Romi gny. Au cours des combats de ces derniers jows nous avons fait plus de 4,000 prisonniers.Le nom bre des prisonniers faits de pu s le 15 juillet s'élève ainsi à plus de 24,000. Hier nous avons abattu en combat aérien H avions ennemis. L.e tieutenafi Loewennarat i. remporté sa i7me et sa 48 victoire aérienne, l, lieutenant Belle sa 27me. -f Message de S. M. l'empereur BERLIN. 31 juillet. — Officiel: Au peuple allemand, i Quatre années de rules combats ont passé, qua tre années de faits mémorables. On a pour lou jours l'exemple de ce que peu\ produire une nation Qui combat pour la juste cause et pour main tenir son existence. Tout en remerciant l'aide dt Dieu, nous pouvons dire avec fierté que nous fû mes à la hauteur de la formidable tâche que U Providence nous a confiée. S\il a été donné < noire peuple des chefs capables des plus haute, performances, il a, journellement, prouvé qici méritait de tels chefs. Et co,>\inent l'armée, ai dehors, eût-elle pu accomplir sot fails prodigieux si. dans le pays, on n'avait pcMé an summum l. rendemnt personnel du travailI de la nation? I sied de remercier tous ceux qw, dans les candi tions les plus pénibles, ont cochéré à ces devoirs incombant à l'Etat et aux Commune s,particulière ment nos fidèles et infatigable) fonctionnaires ainsi que les agriculteurs et qi\e les femmes su. qui, en celte époque, pèse une : lourde charge. La cinquième année de gueire qui débute n, ménagera pas au peuple allemum de nouvelle, privations et de nouvelles ept uves, mais, quo -, tt'fl advienne J ^ s jo,i et accompli. Ce que nos armes ont réalisé à l'Est, et garant par la conclusion de la paix, ainsi que ce qu s'exécute en ce moment à l'Ouest, nous donne li ferme assurance que l'Allemagne sortira vigoureu se et puissante de cet assaut international oi mainte souche robuste a été détruite. En cette journée commémorative, nous pen sons doulov.reusement aux lourds sacrifices que lt patrie a dû s'imposer ; de grands vides ont ét. faits dans nos familles, et les souffrances de cett terrible guerre n'ont épargné aucune tête alleman de. Ceux qui, garçonnets, voyaient leurs parent partis dans l'enthousiasme du début, vont main tenant eux-mêmes combattre aux côtés de leur pères et frères au front. Un saint devoir non commande de tout mettre en œuvre pour éviter l, perte inutile de ce sang précieux. Rien n'est né gligé par nous pour amener la paix dans le mon de bouleversé ; seulement, la voix de l'kumnait n'est toujours pas écoutée dans le camp ennemi Chaque fois que nous avons prononcé des parole de réconciliation on nous a répondu par le sarcas me et la haine. Les ennemis ne veulent pas encor de la paix; comme toujours, ils persistent, éhon tés, à souiller la pureté du nom allemand; leur porte-paroles répètent toujours que l'Allemagn doit être détruite; c'est pourquoi il s'agit de lut ter encore et de travailler jusqu'à ce que les en nemis se déclarent prêts à nous reconnaître l droit d'exister tel que nous l'avons pu obteni grâce à de victorieux combats contre des assail lants en supériorité numérique. Dieu est avec nous! Au front, 31-7-1918. (s.) GUILLAUME, I. R BERLIN, 30 juillet. — Officiel du soir: Après sa défaite essuyée hier, l'ennemi s'est te nu calme aujourd'hui. La guerre sous-marine. BERLIN, SI juillet. — Officiel: Cinq vapeurs jaugeant ensemble environ 10,00 tonnes de jauge brute ont été coulés dans la Mè diterranée. AUTRICHIEN VIENNE, 30 juillet. — Officiel de ce midi: Sur le théâtre de la guerre en Italie, vaines ai laques de l'artillerie ennemie et feu de diversio: contre des secteurs situés à l'arrière. Le premier lieutenant Linhe-Crawford a rem porté sa 27e victoire aérienne. Stir le front en Albanie, l'ennemi a continué attaquer violemment nos positions établies sur l rive méridionale du Sémeni et sur la crête de Mo li-Siloveo. Soit par une résistance acharnée, $o, par de vigoureuses contre-attaques, «os troupe ont brisé tous les efforts de l'ennemi; le bataù Ion du landsturm de Budapest n. 320 et le balait Ion des chasseurs de frontière de la Haute-Hor. grie (Kassa ) n. 3 méritent une mention spéciale. BULGARE SOFIA, 20 juillet. — Officiel: Sur le front en Macédoine, entre le lac d'Ochr, da et le lac de Prespa, nos avant-postes ont di. persé par leur feu un important détackemer, français. L'artillerie ennemie a violemment bon. bardé nos positions établies au sud d'Huma. Pri de Siran canonnade réciproque plus violente certains moments. Dans l'avant-terrain de nos pi sitions établies au nord du lac de Tahino, noti infanterie a exterminé un détachement de recoi naissance grec. Dans la région de Bitolia, un i vion ennemi a été descendu au cours d'un con bat aérien; il est tombé en flammes derrière ne lignes. TURC CONST ANT IN O F LE, 28 juitllet: Front de Palestine: La journée d'hier a été marquée par une rt crudescence d'activité sur tout le front. Dans i secteur des côtes les Anglais ont attaqué ne avant-postes après une volente préparaton d'aï tillerie, mais ils furent repoussés partout ave des pertes sanglantes. Des fractions ennemies qi avaient pénétré passagèrement dans nos ligne eurent leur compte réglé en corps à corps. Ne positions se trouvent inchangées entre nos main. Des deux côtés de la route ]érusalem-Nablus de combats d'artillerie d'intensité variée se sont dt veloppés. A l'est de la route jusqu'au JourdUii nos patrouilles ont pénétré dans les positions et nemies et en ont ramené des prisonniers. Sur la rive orientale du Jourdain nous avor canonné efficacement des troupes adversaires r, tranchées et avons dispersé, un escadron d'écla reurs ennemis. Une de nos patrouilles d'officiers a soutenu un long combat couronné de succès avec de forts détachements de reconnaissance ennemis et a ramené du butin. Sur les autres fronts, la situation est inchangée. ITALIEN ROME, 20 juillet. — Officiel: Duels d'artillerie assez violents dans la Valte-lina, dans la vallée de la Brenta et sur le Piave, en amont de San-Dona. Dans le secteur du monte Grappa, nos patrouilles ont fait des prisonniers au cours d'une opération de reconnaissance. Deux avions ennemis ont'été descendus au cours de combats aériens et un troisième a été abattu par le feu de nos canons spéciaux. En Albanie, sur le Semeni, près du pont de Kuci, nous avons enrayé hier les nouvelles tentatives faites par l'ennemi pour progresser. ; français 1 PA1US, SO iuillet. — OHicicl, 3 h. p. m. 1 Au cours rie la nuit aucun événement important à signaler sur M iront ci ncr-i :le La Marne. PARIS, 30 juillet. — Ojflelel, il h. p. m. , Sur la rive droite de l'Ourcq, des combats locaux ' nous ont permis de progresser sur la hauteur au i nord-est de Fère-en-T ardenois. Dans la région de * Sergy, nous avons maintenu nos gains contre plusieurs réactions de l'ennemi. Au sud-cuost da Reims, > l'ennemi a contre-altaqué de part et d'autre de Ste-! Euphraise. Toutes ses tentatives pour enlever Ste-! Euphraise ont échoué, en dépit, d'une légère avance : réalisée par lui à l'ouest de ce village. Aucun évé-' nement important à signaler sur le reste du {ront. ANGLAIS LONDRES, 20 juillet. — Officiel: Des deux côtés de la route Bray-Corbie, nous avons attaqué sur un front de 2 milles et pris ' deux lignes de tranchées ennemies. Une centaine de prisonniers et un certain nombre de mitrail-, leuses sont tombés entre nos mains. Les pertes de l'ennemi sont élevées, les nôtres minimes. Près de Gravelle, nous avons exécuté deux heureux coups de main. ' Nous avons fait 143 prisonniers et pris 36 (?) mitrailleuses au cours d'une heureuse opération '■ locale exécutée dans la soirée du 28. Nous avons atteint tous nos objectifs, repoussé trois contre-attaques et infligé des pertes à l'ennemi. DERNIERES DÉPÊCHÉS LES EVENEMENTS EN RUSSIE Attentat msurtrisr contre !e feid-isarêchal ' von Eickliorn î Kiew, 30 juillet. — Cet après-midi vers deux 1 heures, un attentat à coups de bombes a été r perpétré contre le fe!d-maréchal von Eickhorn ^ et son aide-de-camp personnel, le capitaine von 1 Dressler, par un homme qui les a croisés en voiture sur la route du Casino ; tous deux ont ' été très grièvement blessés. L'auteur de l'atten- - tat et le cocher ont été arrêtés. Il résulte des constatations faites jusqu'ici que l'attentat doit . être imputé au parti so-ciaïiste-révolutionnaire, - derrière lequel se trouve, comme on le sait pa<- > expérience, l'Entente. Un télégramme dg s. m. l'Empereur , Berlin, 30 juillet. — S. M. l'Empereur a en-[ voyé aussitôt le télégramme suivant au général , feld-maréchal von Eickhorn : l n Mon cher gx-néral feid-maréclial. C'est avec indignation et avec un profond re-i gret que j'apprends l'horrible crime commis i contre votre personne et celle de votre aide-de-i camp. Soyez assuré de la part cordiale et sincère que je prends à votre cas. J'espère et je i souhaite que Dieu vous accorde un prompt rétablissement et qu'il vous conserve pour nous et pour la patrie. 1 Je vous salue cordialement. - Votre roi dévoué, ? (s.) GUILLAUME. Mort du feld-maréchal von EiskSiorn Kiew, 30 juillet. — Le feld-maréchal von J Eickhorn est mort à lp heures des suites de s ses blessures. Son aide-de-camp, le capitaine von 2 Dressler, est également décédé à la suite de ses blessures. Le meurtrier » Kiew, 29 juillet. — L'auteur de l'attentat est âgé de 23 ans. Au cours de son interrogatoire, s il a déclaré être originaire du gouvernement de - Rjasan en Russie et être arrivé hier de Mos-» cou à Kiew_, sur l'ordre du comité communiste, . pour assassiner le feld-maréchal. s - La Tripoiitaine en révolta ouverte contre l'Italie Milan, 31 juillet. — Du «Corriere délia Sera» : " Samedi dernier, le gouvernement a fait aux dé-5 légués de la presse des déclarations concernant r la situation en Libye et en Tripoiitaine. On ne " cache pas que la situation est grave et que la colonie est en révolte ouverte contre l'Italie. Le gouvernement fait des préparatifs militaires • contre la Libye et la Tripoiitaine, en vue de rétablir la situation antérieure. Une pilule a:nère Berne, 30 juillet. -— Le correspondant londonien du «New-York Times» a été si frappé des ravages que l'appel des hommes valides jusqu'à 9 90 ans a causés dans la vie civile qu'il prie le gouvernement de Washington dè ne pas permettre que l'Angleterre ébranle les^ fondements de sa vie économique pour se créer des soldats qui pourraient être fournis de meilleure manière et en plus grand nombre par l'Amé-" rique. 4 Les efforts du gouvernement anglais, de fournir les soldats qui prendraient ies plSces des -Américains provisoirement encadrés par M. Wil-son dans les groupements anglais, rencontraient 2 de telles difficultés que la question se pose si 3 Washington ne proposerait pas une a-utre so-lution de la question. 1 La levée des classes de gens âgés, renvoi de ,s jeunes gars au front, l'enlèvement de milliers d'hommes aux industries indispensables et à - l'agriculture étaient du gaspillage, de forces, et démontraient que l'accord économique parmi les Alliés était aussi (nécessaire q«e l'entente militaire. . Le correspondant de la « Morning Post»_ a : Washington câble en retour cette pilule amère 7 à son journal, mais ajoute que l'Angleterre ne 7 devait pas s'exposer au reproche de cacher des gens en âge de servir à l'armée dans ses bureaux de fonctionnaires. î C'est, hélas, un fait, que beaucoup d'Améri-, cains ne comprenaient pas, pourquoi tant d'An-" glais valides en âge de devoir servir à l'armée se trouvaient à Washington et non au front. Cela faisait une mauvaise impression. ,'s Les combats à l'Ouest Berlin, 30 juillet. — Les Anglais qui_ depuis le diébiSt de l'offensive de Foch ont journellement entrepris en de nombreux endroits des attaques partielles et des poussées de moindre envergure, qui leur ont causé des pertes con-sidérables, ont continué également à déployei e cette activité le 29 juillet sans remporter le j moindre avantage. Ils ne font ainsi qu'augmen-•- ter leurs pertes sanglantes du premier semeS-c tre. C'est ainsi nue des attaques ennemies près tt de Merris, Ablainville et la ferme de Signy ain-s si que des deux côtés d'Ayette ont été nettement 5 repoussées avec de lourdes pertes pour l'ennem: t. en nous laissant fréquemment des prisonniers, s Berlin, 30 juillet. — L'ennemi s'est de nou •- veau rué le 29 iuillet à l'assaut du front al leman-d, avec des forces considérables et s'es t- de nouveau attiré un échec sanglant. De mcm< que l'ont fait jadis le maréchal Haig en Flan ts dre et le général Nivelle à l'Aisne, Foch con tinue l'ancienne méthode obstinée de combat i- entre Soissons et Reims, qui n'aboutit à riei d'autre au'à augmenter d'une façon inouïe se: pertes sanglantes déjà considérables. Après ur.e préparation d artillerie de cinq heures commencée l'après-midi, l'ennemi attaqua en vagues compactes et au moyen de forces considérables au sud ^d'Hartennes. Ses attaques en cet endroit s'ecroulèrent complètement avec de lourdes pertes. L'après-midi, il renouvela son attaque à l'aide de forces fraîches, mais elle fut fut tout aussi vainc. Des attaques anglaises simultanées au nord-est d'Oulchy-le-Château furent nettement repoussées. Vers 10 heures du soir, l'infanterie ennemie qin^ attaqua de nouveau fut obligée de reculer déjà devant notre feu de mitrailleuses. Au cours des vaines entreprises ennemies des deux côtés " Ardenois qui se sont répétées jusque dans la soirée, nous avons fait prisonniers, en contre-attaque, 2 officiers et 70 soldats. Berlin, 30 juillet. — L'attaque ennemie en-treprise le 29 juillet, après une préparation d'artillerie d u>ne heure, à la lisière orientale de la forêt de Meunières, s'est terminée avec un plein succès pour nos troupes combattant en cet en-9,1.?,u- £ i'.est jusque dans la région da V itle-en- f ardenois, les Français et les Anglais passèrent à l'attaque, vers 7 heures du soir. Cet, te attaque s'écroula également en partie déià sous notre feu de destruction et en partie en contre-attaque, avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Au cours de la poussée' au sud du Fich-î telberg qui nous valut la possession des positions qu occupait encore l'adversaire, le 27 juillet,_ plus de 150 prisonniers sont tombés aux mains des Allemands. i Stockholm, 29 juillet. — Le « Stcckholms Dag-Dlacl » uit que les tentatives allemandes acharnées . pour maintenir le coude de la-Marne, avaient manifestement pour but d'arrêter l'ennemi aussi' longtemps que la majeure partie des troupes et des approvisionnements ait pu être retirée du cul-de-C'est ce qui a eu lieu en effet maintenant. Maints symptômes paraissent démontrer que ce plan a réussi aux Allemands. Les chiffres de prisonniers des bulletins français et surtout la plainte que peu de matériel et de canons a été capturé ont une même signification.Dans la joie victorieuse de l'Entente se mêle beaucoup de déception et les discussions des plans futurs des Allemands sont poursuivies d'un ton qui permet de deviner qu'on ne se trouve pas en présence d'un adversaire battu et atterré,mais a'un ennemi prêt à recourir à nouveau à l'offensive à tout moment propice. Les portes des Alliés tfspi;ï2 is 18 juillet Zurich 31 juillet. — De la «Gazette du Matin de Zurich» : D après des estimations prudentes, ies pertes des Alliés depuis le 18 juillet équivalent au quadruple de celles des Allemands et dépassent même ce nombre. Lorsqu'on considère que le plan de guerre allemand avait pour premier objectif de détruire la force des armées ennemies, il faut reconnaître que malgré le terrain cédé par les Allemands, ceux-ci ont atteint largement leur but. Nouveau bombardement de Douai Berlin, 30 juillet. —■ De nouveaux jets de bombes ennemis ont provoqué de nouveau des pertes élevées parmi la population française. La guerre sotis-marine et ses eUsis Londres, 30 juillet. — De New-York au «Daily Cnronicle » : Une séance particulière du Sénat s'est^ ciccupée des torpillages au large de la-côte américaine. Les autorités ont pris des mesures extraordinaires contre les sous-marins. Les journaux critiquent (le fe>H c -'or; nr r ] .s combien dé transports de troupes ont péri, du fait des torpillages allemands. La Haye, 30 juillet. — On peut juger combien les difficultés de l'approvisionnement français ont augmenté par une notice de l'«Informatiani de Paris, d'où il résulte qu'en présence des pro*. visions insuffisantes d'avoine, ie minisire Iran-;' çais de l'agriculture a ordonné aux propriétaires de chevaux d'abattre tous les chevaux qui ne seraient pas absolument nécessaires. D'après le député Brousse, la même mesure aurait été également ordonnée chez certains corps d'armée irançais. Londres, 30 juillet (Reuter). — Cette semaine aura lieu la clôture de la conférence des contrôleurs des vivres d'Angleterre, d'Amérique, de1 France et d'Italie. Le conseil des vivres interallié est devenu actuellement un fait. Une décision du conseil qui démontre la nécessité de se montrer économe avec les vivres, se termine par ces mots : « Mous ne pouvons traiter le problème des vivres sur la base d'une guerre d'un an; nous devons nous préparer à une longue durée si nous voulons nous assurer la victoire absolue ». Stockholm, 30 juillet. — Le «Stockholm Tid-ningen» annonce que le vapeur «Orindon», de 1,102 tonnes, a été coulé devant la côte anglaise; il appartenait à des armateurs de Stock-, holm et faisait le service des marchandises en-'! tre l'Angleterre et la France. Ce que la 4o année de guerre a rapporté aux Allemands Berlin, 30 juillet. — Les performances accom plies par l'armée allemande durant la 4e année de guerre, peuvent s'exprimer par les chiiffres suivants : Les troupes allemandes ont arraché à l'ennemi <e(: ont occupé en Russie ÎOS^SG km. carrés ; en Italie, 14,423 km. carrés ; au front de l'Ouest, 5,323 km. carrés, déduction faite du territoire -évacué à la Marne, soit en tout 218,002 km. carrés. Nos troupes ont en outre occupé 373,602 km. carrés en Finlande, en purifiant celle-ci d'ennemis, notamment de bandes de pillards ; en Oukraine, 452,033 km. carrés; en Crimée, 25,727 km. carrés. En fait de butin, nous avons capturé 7,000 canons, 26,000 mitrailleuses, 751,972 fusils, 2,807,500 projectiles d'artillerie, 102,250,9W) projectiles d'infanterie, 2,000 avions, 200 ballons captifs, 1,705 cui- ■ sines de campagne, 300 tanks, 3,000 locomoti-,' ves, 28,000 wagons de chemin de fer, 65,000; véhicules. Le nombre de prisonniers signalés' au cours de la quatrième année de guerre s'élève à 838,500, ce qui porte à environ 3 1/2 millions'ie total des prisonniers faits par nos ar-, mées. La pénurie d'hommes en France Paris, 30 juillet. — Le gouvernement a ordonné l'incorporation pressée des 450,000 hommes réclamés par l'industrie française du 1er au 10 août. Samedi dernier, Clemenceau a développé devant la commission militaire de la Chambre française le projet de loi concernant la levée de la classe de 1920. Il se place à ce point de vue-ci, que des préparatifs immédiats s'imposent d'urgence ; la situation militaire de la France exige qu'on utilise jusqu'aux dernières ressources auxiliaires. Le projet de loi a été unanimement adopté par la commission. Les sanctions contre les chefs d'armée français Paris, 30 juillet. — Aussitôt après les délibérations concernant la loi supplémentaire prévoyant la sanction des chefs d'armée responsables d'erreurs graves, les débats du procès en. gagé par le ministre de la gnerre contre les chefs de troupes françaises responsables de la, défaite au Chemin des Dames, ont commencé, sur l'ordre exprès de Clemenceau. Les membres de la commission militaire de la Chambre et du Sénat, ainsi que le gouverneur militaire dj; Paris ont été priés de déposer les actes relatifs à ce cas. Entretemps, il se manifeste déià une nouvelle agitation en faveur de sanctions' plus prononcées à l'égard des généraux, coupables. Un grand nombre d'hommes politiques et de parlementaires exigent ni plus ni moins que' la «Lex des champs» au lieu du projet de loi proposé. Cette loi des champs ne demande ni plus ni moins que la peine de mort pour les généraux qui ont causé la perte inutile de cen-• taines d'hommes. A la tête de ce groupe se trouve le «Journal» qui demande entre autres : l'extension des tribunaux militaires dont de- - vraient faire partie un député et un sénateur, - membres de la commission. Il exige en outre , un conseil d'Etat particulier à élire par les mem'-' i tares de la cour, ainsi que l'élection de 3 gé-s ruéraux au lieu da 2 prévus par le projet de loi JOURNAL QUOTIDIBST IKTDBPBHD ANT • No DIX CENTIMES

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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