Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 11 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 08 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z02z31ps17/
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Pendant longtemps on a cru que l'être vivant renfermait des matières spéciales, dont le6 analogues ne se rencontrent, pas dans la nature inanimée. Et d'autre côté : « La vie, disait-on, est produite par l'âme » ; alors qu'on n'attribuait pas cl'ânie aux plantes ni aux animaux. On imagina ensuite un certain esprit mystérieux conservé jusqu'à la mort et dietinct de J'àmo : « La force de résistance vita.!e », c.-à-d. le fluide vital qui serait comme le fonds de la vie, et qui ferait marcher l'organisme. Telle était l'idée puérile que l'on se faisait do la vie. Mais la Science actuelle n'admet pas cette théorie : cotte force \itale l'ut f*n cit'et toujours introuvable et les naturalistes mode.rnes ont totalement abandonné cette idée. Ils ont démontré qu'il n'existe pas de force vitale dans la vie, non plus que dans une montre une force chronométrique. L'analyse chimique nous a appris que le protoplasme, c'est-à-dire la matière cellulaire fondamentale, ne r-nier me que peu d'éléments, qui 6ont précisément parmi les plus communs et les plus abondants, et qu'aucun ne lui est particulier. Far exemple, le Krypton et le Xénon, le Vanadium, le Qiuctnium e-t autres éléments rares, n'entrent point dans la composition des êtres vivants. Des 55 élé-menti, connus jusqu'à présent, une bonne douzaine entrent dans la constitution du corps humain, ee sont, en les classant par ordre d'importance, le carbone l'oxygène, l'Azote, Flidyrogène, le soufre, le phosphate, le sodium, le calcium, le potassium, le manganèse, le magnésium et le fer. En ajoutant à cette énumération 4 ou 5 corps simples comme le fluor, l'icde, le brome et l'aluminium chez «crains animaux supérieurs; le cuivre, dans le sa.Bg des Mollusques comme l'escargot; la silice dans pas rna.l dL' protozoaires, on a la liste complète de tous '.es organismes vivants. Et, vous le voyez, la matière do'Jce Je vie no contient à l'état de combinaison que les corps simples les plus connus et que l'on péut trouver daine n'importe quel morceau de^terre. Il c&t même permis d aller jusqu'à dire que la matière vivante ci son origine dans ht matière inorganique, car tous les faits d'ordre vital se ramènent à d' s faits physico-chimiques. En résumé : L'organisme vivant est une espèce minérale ou inorganique particulière qui a une organisation chimique propre et une organisation physique, ce qui s'exprime par cebte loi brève : la vie est un phénomène p/rfl/:<? chimique. Le grand physiolgiste français Ricliat 1 a-vait définie : « L'-ensemble d&s réactions ou d"'s phénomènes qui résistent a la mort. » Outre que ces corps simples sont extrêmement répandus, tous ont un poids atomique très faible et forment des 'combinaisons sclu-bles. Les corps simples à poids atomiques élevés formant des combinaisons insolubles. Quel en est l'avantage? Dulowg et Petit nous ont appris qu'il existe une relation inverse entre le poids atomique et la quantité de calories : le-s corps simples a poids atomiques faible^ ont une chaleur spécifique très grande, ce qui signifie que les molécules composées par e"s atomes très légers développant une chaleur moléculaire considérable. Ceci est avantageux pour deux raisons, à savoir : 1° Quand la chaleur spécifique est grande, la quantité d'énergie contenue dans la molécule sera élevée aussi, 2° Pour que la vie puisse s'accomplir régulièrement dans un protoplasme, celui-ci doit rester à une température aussi, rapprochée que possible de celle qui lui est la plus favorable. Je m'explique ; dans l'atmosphère extérieure; le thermomètre monte et descend sans cesse . le jour et la nuit, l'hiver et l'été. L'organisme doit rester à une température constante ou du moins suivre assez lentement ces variations atmosphériques. Or, la température d'un corps chimique s'élève ou s'abaisse d'autant moins que la chaleur spécifique est plus grande. Et voilà pourquoi la chaleur spécifique étant grande, les organismes ont dans leur ensemble une chaleur spécifique considérable et demeurent dans le voisinage de la température convenable malgré les écarts de la température extérieure. D'autre part, on constate encore ceci de curieux : pour qu'un organisme puisse rester indéfiniment, vivant, c.-a-d. pour » que l'hérédité puisse se propager, il est nécessaire que les molécules composant son protoplasme soient très grosses et conservent une structure nettement déterminée. Il faut, par conséquent, que l'organisme soit formé de substances solides. On ne comprendrait pas, à la vérité, un organisme liquide ou gazeux. Il est donc nécessaire que dans chaque molécule il y ait une certaine portion centrale qui persiste invariablement, il faut de très grosses molécules. Le carbone donne les molécules des composés organiques tellement complexes, tellement solides, que la plupart de ces composés demeurent encore inconnus au point de vue de leur composition intime. Peut-on faire des organismes vivants? Non, cela est impossible actuellement. La chimie et la physique ne sont pas suffisamment avancées dans ce domaine. C'est qu'il faut, Cn effet, avant que de résoudre cette énigme, avoir accompli la synthèse du protoplasme, et avant toutes choses, avoir établi sa structure moléculaire intime. Dans ces dernières années, ou a fabriqué plusieurs matières organiques en trant dans la constitution du protoplasme vivant, par exemple, Icg grajssCs et les hydrates de carbones, qui sont des corps comparables à la glucose. Mais il y a tout un groupe de substances organiques et spécialement les matières protcplasmiques, dont, malgré.les efforts obstinés de plusieurs chimistes, on n'a pas réussi à faire l'analyse, dont on n'a pas encore établi la formule et dont 1<% éléments constituants sont dispesés d'une façon si extraordi-nairement incompréhensible, qu'on a été totalement incapable, jusqu'ici, de les dissocier et, par conséquent, de les obtenir avec les forces et les matériaux dont on dispose dans un laboratoire. (Se rappeler l-'-'s expériences d'Hœc-kel, d'Iena et de Stéphane Leduc, de Nantes.) En attendant, le grand problème de la synthèse d'un être vivant ne peut pas encore être attaqué expérimentalement, puisqu'il a été impossible de refaire intégralement par synthèse les substances organiques extrêmement complexes et diversifiées, telles que lœ albuminoïdes, l'amidon, etc., indispensables à la synthèse de la matière vivante. Un temps viendra, peut-être, et bien des choses annoncent qu'il approche, où l'on parviendra à réaliser l'analyse et la reconstitution par voie synthétique de la cellulose, de l'amidon et des matières albuminoïdes. Dee expériences et de l'argumentation des savants, il ressort en effet que la synthèse des albuminoïdes, dans les laboratoires, ne semble pas inaccessible et irréalisable. Mais, actuellement, chercher à faire de la vie, c'est s'attaquer à une question qui n'est point mûre. — En outre, dans le protoplasme vivant, il y a un enchevêtrement de molécules absolument différent de celui qui existe dans le même protoplasme une fo'is mort-. Cette différence est pareille (par analogie) à celle qui existe entre le blanc d'œuf coagulé. Mais jusqu'ici il a cté impossible de la saisir ou de la définir, de dire où et en quoi elle réside. Pour qu'un organisme vivant reste vivant, il tant que le proto- p i a 5i?i c oomscrvc y ne i1 i - Tormmec^ une? c-roajno disposition d^s inoiéou-les.Quand celte dispositicï. est viciée, plus rien ne marche. Il faut l'intégrité de la structure protoplasmique. Le moindre corpuscule du monde des atonies animés de l'atmosphère, du sol ou de l'eau, est plus compliqué que la machine la plus prodigieuse construite par fes hommes. Cela se conçoit aisém~oit quand on songe que l'organisme vivant date de millions de siècles et est le produit d'un développement historique incommensurabîemont long, alors que la- machine date de fort peu de temps. 1 Cette qualité spéciale, à laquelle le protoplasme doit le cachet de son organisation actuelle, a été acquise au cours de l'évolution de ce protoplasme. De plus, la matière vivante obéit à la puissante force de la sélection naturelle ; tous ces facteurs n'intervenant pas dans 1a machine construite*. En vérité, nous ne connaissons jusqu'ici que quelques organismes, les plus rares exceptions qui étaient exceptionnellement bien adaptées à k vie. Tous les autres, des milliards de milliards d'espèces inconnues et insoupçonnées sont mortes, sans laisser de trace. Gordon-Iî. S ire vers. LA GUERRE tatmiitifiMÉs ©filsiais ALL.ïii»iiTU>i i>a BERLIN, 9 octobre. — Officiel de midi : Theàtre de la jjuerre a l'Ouest. Armée du FeldMiaréehal Général Due Albrecfal de Wurtemberg. Près de la côte et au nord d'Y près ainsi qu'au front d'Artois de V Année du Prince iiétUier Rupprechl de Bavière. il a réyné une activité intense de feu et de patrouilles. La formidable, bataille de la Somme ■perdure. Nos ennemis coalisés ont presque encore augmenté leurs efforts, la grave défaite qui leur a été infligée par L'héroïque infanterie et la vigoureuse artillerie de l'armée du général Beloxv ; pas le moindre ttentent de tranchée sur le front large de 25 km. n'a tic perdu. Avec u»e violence particulière à peu d'intervalles, les Anglais et les Français ont assailli entre Gueudecourt et Boucha vesne s sans prendre aucun égard à leurs pertes extraordinaires. Les tropcs des généraux von Bohn et Gartner les ont chaque fois totalement repoussés. A Le Sors, en nettoyant un nid d'Anglais, nous avons fait prisonniers 90 soldats et capturé 7 mitrailleuses. LjCi lutte d'artillerie a atteint vne violence plus intense également au nord d el'Ancre ei dans certains secteurs au sud de la Somme, de même des deux côté de Fermandovillers. Armée du kionprinz allemand. De vastes explosions de mines allemandes en Argoiine uiit détruit les tranchées françaises sur une étendue considérable. A l'est de la Meuse le feu réciproque s'est ranimé par intermittence.La plus citrémc tension de toutes les forces a été également exigée de nos aviateurs par des services extraordinaires dans le service d'observation de l'artillerie et des vols protecteurs, nécessités pour celui-ci. La difficile tâche des aviateurs-obsCrvàteurs est seulement à remplir lorsque les aviateurs de combat leur ï* tiennent l'enneAi éloigné. Les combats aèricns gui par ce fait S sont accrus à un chiffre pas encore atteint (9k été accompagnés de succès pour nous. N ouÊfavOns perdu au mois de septembre 20 avion )av cours de combats aériens, un avion est mrié manquant. Les pertes françaises et fl?>(/fWes, en combats aériens, se chiffrent à 97, destruction par terre 25, par atterrissages volontaires dans nos lignes 7, au total 129 awÊ> 11s. Elles se put agent environ en parties sur nos lignes et celles de l'ennemi. 'A i iiéàlreliBa guerre à l'Esl. Froni nu tcli'Hn\'C£iai général piince Léo-jii ld de BB'tftre : Les liasses oniW'Cntielé hier leurs attaques contre une partie'L/ front dernièrement attaqué à l'ouest de ' :h. En aucun endroit ils n'ont obtenu du suites el ils ont subi à nouveau les plus grandes -portes. Egalement ici une défaite sanglante / ■ i. nos ennemis. Au sud-est de BrzCzany des poussées en avant russes ont été repoussées. f * Front du jjénnal de cavalerie archiduc Charles : Dans les Carpathe <\nous avons porté en avant nos positions par enfoncement de surprise à la BaBa Ludoua^et avons défendu le gain de terrain au cours -J'un violent corps à corps. J iiéàlre de la guerre en I ransylvanie : La marche en an ni en Transylvanie orientale a été poursuivi4 Les Roumains ont été battus dans la bah Vie de Kronstadt (Jiras-soj; leur renforts ar'hvés d unord sont vainement. intervenus dùni le combat au nord-est de Kronstadt. Toeraczrcr (ToCrpbiirgj a été pris. Au nord-ouest de Srtsiou nous avons fait prisonniers 2 ofjtcicrs et 150 hommes et capturé 5 canons. théâtre de la (pierre des Balkans. Front en Macédoine. A Voiiest de la voie ferrée Monastir-Flori-no,les attaqncs ennemies ont été repoussées à l'est du chemin de fe • l'adversaire a réussi « prendre pied sur la ri <" gauche de la Cerna. AUÏiijUuïtltfïS T IENA'E, 10 ort>yf%i-Voiit m un qué d'hier midi : 'Des tf'ùirpcs ic- cff7if))iii>memeyn du général ion Falkvlihayn, ont battu hier l'ennemi à Torczvai (1/orezburgj et débatras-sê de Vennemi, au coùrs de conibais acharnes clans les rues, ta ville )de Brasso. Les renforts de l'ennemi, accouru \dc ilaromszokant, ont de l'ennemi, accourui de Haromszohont, ont été arrêtés'et battus au sud-est de Foeldvai (Marienbnrgj. Les Roumains évacuent partout le champ de bataille. L'ennemi oppose par endroits de la résistance à l'armée du général von Arz, qui a pénétré dans les montagnes de Hargitta et de Georgciiy. A proximité de Svistow, sur le Danube bulgare, des détachements allemands et des troupes du génie austro-hongroises, appuyés par notre flottille du Danube, se sont emparés d'une île occupée par les Roumains. A cette occasion, b canons ont été capturés et 3 officiers et 155 hommes faits prisonniers. Année du général de cavalerie archiduc Charles. Dans la région de Ludoua, des batadlons allemands ont enlevé une hauteur aux Russes. Sur la croupe de Panlyr, une poussée en avant de l'ennemi a été rejoulée. Aroaée du générai ïeWtnaréchai prince Léopold de Bavière. Nos positif tons entré Su'ijniuchi et Kisieltii ont clé de nouveau, hier le point de mire de vigoureuses attaques, russes, qui ont été renouvelées de trot» à quatre reprises successives des deux côtés de Zaturcy, mais qui se sont terminées de nouveau par un échec complet pour l'adversaire, accompagné des plus lourdes pertes pour lui. Théâtre de la guerre italien : L'activité de l'artillerie et de lance-mines ennemies dans ici partie méridionale du litto-. ral continue. L'infanterie italienne, qui a tenté de passer à l'attaque sur le plateau du Karst, au sud de Nova vas et dans le secteur de Gôrz, contre Katarina a été refoulé ■par notre feu de barrage. Dans tes Alpes de Fassan, dans le secteur Cardinal-Go!dose, des corps à corps acharnés, qui ont duTé pendant des heures, eurent heu. Ij'advCrsaire assaillant, fort de plusieurs bataillons, a été complètement reyté. Toutes les positions de -!iav'"nrs ont été maintenues par nos troupes. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Rien de nouveau. Evénsments sur mer. Fendant la nuit du 8 au 9 octobre, vos hydro-avions ont jeté avec succès quantité de bombes sur la, gare et les installations militaires de San Giorgio di Nogaro, de Lattsana, ainsi que contre les batteries de défense de Porto Buso, le port inférieur de Grado et sur les positions de batteries sur l'ison.o inférieur, Tous les avions sont revenus indemnes, malgré un violent bombardement. TURCS CONST A N TINÔ F LE, 8 octobre. — Offi-Clelm — Pas d'événement digne d'être mentionné sur les divers fronts. BULGARES SOFIA, 10 oct. Communiqué officiel du 9 octobre : Fronl macédonien : A l'ouest de la voie ferrée Florina-Bitaha, des deux côtés l'habituai feu d'artillerie. A l'est de la mime ligne de chemin de fer, l'artillerie ennemie a ouvert un feu roulant contre nos positions de Kenali jusqu'à Skotschi- ver, sous la protection duquel quelques bataillons ennemis ont traversé la Cerna. Une contre-attaque a été immédiatement prononcée contre eux. Le combat continue. Dans la vallée de la Moglenitza, des deux côtés jeu cl'artillerie et combats de mines. A l'est et à l'ouest du II ardar, ainsi qu'au pied de la Belisitza Planina, faible activité de l'artillerie. Nous avons dispersé par notre feu quelques compagnies ennemies qui se sont retranchées pris des villages de Skolowo et de Radds. Au front de la Siruma, combats de patrouilles. Sur le littoral de la mer Egée, calme. Front roumain : Sur le Danube, nous avons occupé, par une attaque imprévue, appuyée d'une flottille du Danube, une île située à la sortie orientale du canal de Bélen à l'ouest de Zimnicsa. Nous avons fait prisonniers 2 officiers et 150 hommes et capturé 0 canons. Dans la Dobrudscna, et à la côte de la mer Noire, calme. SOFIA, 9 ocotbre. — Communiqué du 8 , Froni macédonien : Après la défaite sanglante que 12 bataillons ennemis ont subie le 6 octobre au front des villages de Gradesnica et de Kenali, l'ennemi n'a plus renouvelé ses tentatives de marcher en avant. Dans ce secteur, il n'y a eu hier, qu'une faible canonnade. L'infanterie ennemie a essayé de nouveau de traverser la Cerna près de Okocivar. Elle fut rejetée cependant et éprouva des pertes considérables. Dans la vallée de Moglenitza canonnade intense sur toute la ligne. Sur les deux côtés du Wardar et au pied de la Beiasitza Planina faible canonnade. A 11 front de la Struma la situation ne s'est pas modifiée. Nous avons dispersé par notre vue canonnade plusieurs détachements ennemis d'infanterie et de cavalerie, qui a-vaient l'intention d'opérer des reconnaissances et nous avons obligé 2 automobiles bhndées à faire valie-jucC. Au littoral de la mer Egée calme. l'ront roumain : Le long du Danube, calme. Dans le Dobrvd-scha, le jour a été relativement calme. Après une sérjc d evaines attaques qui durèrent ptu-ï'/àv,^ mtun. l'ean c m lai&'u gtld'é* «hv «?*> «-attaque réussie 'qui! hvits avons opérée au nord-Sj est du village de Bcschaul, nous avons rejoule les détachements ennemis qui étaient restés devant les lignes ennemies, et nous leur avons infligé de grandes pertes. Littoral de la mer Noire : Calme. FRANÇAIS PARIS, S octobre, 3 h. p. m. : Nuit jthivieuse et sans événements imjtor-tonts sur la.Somme, l'ennemi a peu réagi. Aviation : Nos avions ont effectué de nombreux réglages et répèré de nombreuses batteries et} action dans la région de la Somme. Ils ont livré six combats et bombardé Mois-lains, le bois de Vaux au nord de Péronne. PARIS, 8 octobre, 11 h. p. m. ; Sur la Somme bombardements intermittents et réciproques. Après une violente préparation d'artillerie l'ennemi a lancé sur nos nouvelles positions à l'ouest de Sailly-Sailliseï une attaque dont les vagues successives ont été brisées par nos tirs de barrage sans qu'aucune art pu atteindre nos'tranchées. En Woëvre notre artillerie lourde ci bombardé des convois et cantonnements ennemis ainsi que la gare de Thiaucourt. Rien à signaler sur le reste m,'du front. RUSSES PETROGRAD, 8 oct. — Du front Ouest, ' il n'y a rtCn de particulier à annoncer. • ROUMAIN BUCAREST, 8 octobre : Au Iront Nord et Nord-Ouest : Dans la région des -mon tagnes CainCni, de Gmrgiui et d'il agit, des combats de pc-ftrouil-les. A Grimbabul, à l'ouest de Kronstadt-( Brasso j, nous avons repoussé plusieurs attaques ennemies. Dans les défilés de l'Ait et du Schiu, ac'ivité d'artillerie. Front méridional : Sur le Danube et dans la Dobrudscha, activité d'artillerie. ITALIENS ROME, 8 oct. — Officiel du 8 octobr<'. — Dans la nuit du 7 octobre, l'ennemi a entrepris de nouvelles attaques interrompues por une violente canonnade, toutre •10s nouvelles positions sur le massif de la B usa Alla fi anoï Cismon). Comme nos cclaireurs ovl pu le :ori-stater, il fut repoussé iliaque fois avzc de grosses pertes pour lui. Violente activité d'artillerie t antre le c l Bricon (vallée de Travignola), mr ie territoire du col di Lana (Iluut-Cordevolej et cor.tr-lu Muiita del Foraine (Haut-Boïtoj. Notre artillerie a riposté avec une vigueur égale. Dans la vallée de Gail, nos canons de gros calibre ont dispersé un fort détachement ennemi qui marchait de Mantken sur Deflach. Au fronl (tes Alpes Juliennes, activité d'artillerie variée. Sur le Karst, elle fut plus violente.En guise de réponse aux coups de canon ennemis sur la localité de Monfulcone, nos batteries ont lancé quelques grenades sur le camp militaire près de Comimano. Au cours de petites escarmouches,nous avons fait environ 30 prisonniers. Des aviateurs ennemis qui fuyaient devant le feu de notre artillerie, jetèrent quelques bombes aux environs de Schlcgen, de G allô et l'onzaso : ni victimes, ni dégâts, ANGLAIS LONDRES, 9 oct. — Communiqué officiel de l'armée, du 8 oct., après-midi. — Hier soir, l'ennemi a entrepris une contre-attaque contre nos nouvelles positions au nord.de Les Bœufs. Il reconquit une jietite partie des tranchées perdues. En d'autres endroits, nom consolidâmes nos positions. Le Sars se trouve* ■maintenant tout à jait entre nos mains. Jusqu'à présent, on annonce 500 prisonniers. Au nord et au nord-est de Courcel.ettes,nous avon avancé considérablement notre front. Communiqué officiel dé l'armée, du S oct., au soir. — Au sud de l'Ancre, notre iront s'est trouvé exposé toute La journée à un violent feu, surtout dans le voisinage de Gucn-décourt et de Le Sars. N.ovs avons avancé r.o ts-e ligne au sud-ouest de Gueudécourt . A u matin, l'ennemi a de nouveau attaque la redoute de Souabe, sans succès toutefois. Au nord du chemin d'' Courcclettes à l'ar-lencourt, un sérieux combat eut heu: A'ou» gagnâmes un peu de terrain. Le total des prisonniers mentionnés ces deux derniers ; airs, s'est élevé à 13 officiers et 806- soldait d'antres grades. Malgré le mauvais temps, nos aviateurs t nf accompli hier de la bonne besogne, if n ,-fc nos appareils est porté manquant. Berœères Dépêchés Les victimes innocentes. Berlin, 10 oct. —- La «Gazette clés Aidftn» nés» annonce que le nombre des victimes de leurs propres compatriotes se chiffrent à pi «a de 20U0, au cours des derniers treize mois, t)'après les publications, avec noms et adi -s-' se, données par la «Gazette des Ardennes», été tués et blessés, respectivement dans La région française et belge occupée,pendant le mois de septembre, parmi la population paisible, par le feu d'artillerie ou les bombes d'aviateurs ennemis : tués : 13 hommes, 11 femmes, 13 enfants; blessés : 43 hommes,39 femmes, 33 en- . -fants. Le chiffre total des victimes innocenta depuis septembre 1915, est monté à 2115. Les Roumains e; i'Fuienie. Berne, ^ octobre. —JLte^ ■ 'h-wr militau'i-s sujet des insuccès des Roumains quoiqu'ils n -soient pas encore informés de la dernière défaite roumaine dans le Geieterwalde. Généralement ils tâchent de détourner l'attention ci 's Roumains et rendent leurs lecteurs heureux en donnant des descriptions détaillées au sujet des petits progrès cle Sarraàl. Néanmoins iilis ne cncihent pas leur mauvaise humeur; seul le « Temps » continue à appliquer l'ancienne méthode en dépréciant l'importance du malheureux passage du Danube j il parie de « quelques bataillons », dont la « démonstration » n'a pas été si inutile qu'on le croit, oar les troupe® qu'on a envoyées à leur rencontre ont- dû être enlevées aux Allemands et Bulgares opérant er. d'autres endroits.Le « Figaro » demande amèrement quel but avait en réalité le passage dw Danube et le « Petit Parisien » avoue qu'on a été inquiet pendant quelques jours au sujet du sort des troxipes roumaines qui avaient franchi Ie fleu. ve • qu'on doit regretter aujourd'hui que l'entreprise a été sans résnltat. Finalement il doit être dit que la Roumanie a été habile en renonçant à une poussée qui pouvait être dangereuse pour elle. Le « Petit Parisien » laisse entrevoir que la soi-disant « démonstration » avait été primitivement qualifiée en haut lieu comme une opération infiniment plus inqiortante. Le lieutenant-colonel Pris blâme les préparatifs insuffisants et Gustave Hervé s/éorie de nouveau : « Sauvons les Roumains !» Il n'attribue au passage du Danube qu'une im-porance limitée. « Iiindenburg sait que si nous som-« mes restés à Salonique et avions désiré « l'intervention cle la Roumanie, nous l'avons « fait pour délivrer la Russie de la pression « des puissances centrales, ce qui aurait- été « pour no-us la plus grande, victoire et pour « l'Allemagne la plus grande défaite. Hin-« denbtirg agit en conséquence, cn peut eu « être certain. Les états-majors alliés venlenfc-« ils maintenant décharger la Russie ou non ? « Oui ou non? Dans l'affirmative, prendiront-« ils leurs mesures à cet- effet? » La situation en Grèce. Genève, 9 oct. — Le «Matin» mande d'Athènes, que la Grèce protestera contre la défense faite par les alliés au gouvernement grec d'échanger des télégrammes chiffrés avec ses ambassadeurs à Sofia, Constantdnople, Vienne et Berlin. La guerre maritime. Nouveaux succès de sous-marins. Paris, 9 oct. (liavas). — Le vapeur-trans-pert «Gallia», jaugeant 14,916 tonnes, qui transportait- environ 2000 soldats français efc serbes, a étt- coulé le 2 octobre par un sous-marin. Le nombre des rescapés s'élève, pour autant qu'il C6t connu, à 1362. Le torpilleur a provoqué une explosion dans la chambre des munitions et détruit la station radiotélégra-pnique, ce qui fit que le navire se vit couper . toute communication. On annonce d'Amsterdam au «Kolnische Volkszeitung» : Le sous-marin «53» a coulé les vapeurs anglais «Westpoint» et '«Straf-htiem». Boston, 9 oct. — Un ma-rconigramme du, vapeur anglais «Vv est-point » egt arrivé ici a la Marine, où l'on annonce que le vapeur a été attaqué par 40'25" de latitude Nord sur G9' de longitude Ouest, par un sous-m-ariu. 3 me Aimée - N. 733 - Ed. M CIM® EHIITlff ES Mardi 10 et Mercredi 11 Octobre 1916

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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