Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 21 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 21 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bz6154gb6q/
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*'DEUIIÏMI ONEE. - n* m. " JU®f m$ 81 @00 EXIMKAIRN CINQ G1NTIM11 _EDÏTI©K B_ _ M'EBOBEDI 81 JUILLET 1815, LE BRUXELLOIS ABOiwxrHHUŒavrs s I S2ts 12 femcs. — 6 assois, 7 francs» — S mois, 4 taaffiï 1 mo!sc % fraise® Journal Quotidien IndLêp©3i.â,â^t REQAGTiûNj A0M1MÎSTOAT1®1MP PUBLîûîTi -S.S, Mue lEtassSLX3!!. ^SC»'aa®s ŒX^SKCBIUI®® ^S,]VN03VCKS r Mis-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 &SSC Petites annonces, la ligne 20 centimes Tribune Libre Le Tout-Puissant Dollar, — Adjuration à l'Europe La Croisade des mères Voici que des Etats-Unis arrivent des nouvelles étranges et bien propres à réjouir les partisans de l'amitié entre tous les peuples. Des correspondants écrivent à des journaux neutres qu'un mouvement se dessine pour une rapide médiation de Washington, La Haye, Berne, Copenhague ou tout autre gouvernement encore, sans parler du Vatican. On annonce aussi que l'opinion américaine salue avec admiration la décision qu'a prise M. Lewis Stevenson, un des plus grands fabricants de fer et d'acier, de ne pas mettre ses usines au service des munitions de guerre, mais uniquement au service d'objectifs de paix. D'autres industriels se montrent moins humains et vont, dans leur désir de gain, jusqu'à attirer les ouvriers les plus capables dont la présence est presque indispensable ailleurs. De cette façon, la défense nationale des Etats-Unis eux-mêmes est mise en péril. Aussi la conduite de ces industriels rapaces excite-t-elle l'indignation de leurs compatriotes. D'autres oppositions encore se montrent et sur un terrain où le dollar semblait régner sans conteste. Au lieu, en effet, des gains espérés, on constate des pertes. Voici comment la chose s'est produite. Après que des milliers d'obus eurent été fabriqués d'après le modèle donné, vinrent des inspecteurs français, anglais et russes. Ils se montrèrent à ce point difficile que nombre de fournitures furent refusées par eux. Il paraîtrait, d'après une publication technique américaine, que 30 millions de projectiles attendent en vain d'être agréés. Ajoutez à cela les gros profits que se sont réservés les intermédiaires, car les guerres furent toujours JCUr certains individus une bonne nu-naine et l'occasion de n'enrichir aux dépens des {Jetiplés qui Versent leur sang. Ces tripotages sont (le toutes les époques et, même dans la vie normale, ils ne disparaîtront qu'à la suite d'une sérieuse culture morale des individus. Au début, on ne craignit pas, spécialement en Pensylvanie, dans l'Etat de New-York et dans le Massachusetts, de construire de nouvelles usines pour les fournitures de guerre. Les industriels et les capitalistes, en effet, escomptaient que les gains énormes les couvriraient et au delà de leurs dépenses également énormes. Mais leurs prévisions ont parfois été trompées et les bénéfices léonins sont restés dans les mains des intermédiaires.Toutes ces circonstances ont ému le monde industriel et l'opinion. Celle-ci ne compte pas que des voix intéressées ou partiales soit envers l'Allemagne soit envers les Alliés. Les Américains se rendent de mieux en mieux compte des grands devoirs qui s'imposent à eux s'ils veulent rester les dignes fils d'un Washington ou d'un Franklin. De là un effort pacifique qui pourrait bien avoir des résultats inespérés grâce à la collaboration des neutres d'Europe, Ceux-ci, presque toutes de petites nations, n'ont vraiment aucun intérêt à la victoire trop complète de l'un des adversaires et à l'écrasement de l'autre. Enfin, les Etats-Unis et les belligérants euiopéens eux-mêmes ne peuvent fermer les yeux sur le danger toujours grandissant que les ambitions nipponnes constituent pour la Chine, l'Indo-Chine française, les Indes anglaises et hollandaises et les colonies de la République Etoilée. Souhaitons de tout cœur que l'Europe et 1« mondé-reviennent-à la sagesse et à la modération avant qu'il soit trop tard. TONY. • Une de nos lectrices, une dai'e hollandaise, nous adresse d'autre part la let. Vante : « Un peu flattée de l'hommage ~ r votre collaborateur Tony veut bien nous ad- -y. à savoir que « dans l'actuelle confusion de ' ' nces, de » haines et de préjugés, les femmes, is que les '» hommes, ont fait preuve de sang-froid, de dé-"» cîsion et de clairvoyance », je me permets d'ajouter un mot à ce qu'ont dit ici même deux antres femmes, deux autres mères. » Je suis fière également d'entendre dire que mon pays, la Hollande, a tout fait pour remplir un rôle humanitaire et d'intervention à l'avantage égal des belligérants, » Seulement, M. le rédacteur, mon pays ne peut rien sans la bonne volonté des peuples en guerre et sans la collaboration des autres puissances neutres. Oui, celles-ci devraient s'unir pour exprimer leurs désirs qui ne pourraient manquer de s'accorder avec la justice. » A mon avis, il y a quatre questions principales qu'il faudrait oser soulever afin de mieux essayer de les résoudre : ce sont les questions de la Belgique, de la Pologne, de la Finlande et de la Macédoine. Le moment semble favorable, alors que tout le monde appréhende la nécessité horrible d'une nouvelle campagne d'hiver, laquelle d'ailleurs pourrait être suivie d'une ou de plusieurs autres encore, car il n'est point probable que l'une des parties sera jamais tout à fait réduite. Cela d'ailleurs serait un malheur, car vu les circonstances il y aurait certainement abus de la victoire et peut-être aussi lutte entre les anciens alliés, comme cela s'est vu chez les Etats balkaniques après la défaite de la Turquie. » Mais, diront les uns, nous tenons à rendre à notre adversaire ce qu'il a fait chez nous; nous voulons détruire des villes, des monuments, des villages, faire souffrir la population civile, massacrer des innocents. Oh! M. le rédacteur, on n'ose pas toujours parler avec tant de clarté, mais tel est bien le fond de la pensée et le but visé, je rë~ pondrai donc que c'est là de la cruauté et que d'ailleurs il n'est pas bien sûr que ce but puisse être atteint. De plus, est-ce que la Prusse orientale et la Galicie n'ont pas souffert des horreurs de la guerre autant que n'importe cj-tiet -tuit-re théâtre des hostilités? La coupable, ce n'est pas telle ou telle armée; c'est la guerre en général. b Chacun des belligérants dit aussi que tant de sacrifices d'argent et de vies humaines ne peuvent pas avoir été faits en vain. Mauvais raisonnement encore, car il ne tend à rien moins qu'à augmenter encore les sacrifices d'argent, de pertes matérielles et de sacrifices humains. On perd aussi de vue que chacun des peuples belligérants a vu tomber des milliers et des milliers de ses enfants. Au lieu de la vengeance, n'est-ce pas plutôt une pitié réciproque qui devrait naître et grandir dans tous les cœurs? J'oserai encore noter cette contradiction. On prétend Souvent que les pertes allemandes ont été beaucoup plus grandes que celles des autres belligérants. Je ne sais ce qu'il en est. Mais dans l'hypothèse admise par les Belges, Français et Anglais, ceux-ci ne devraient-ils pas alors se proclamer satisfaits, si inhumaine que soit cette satisfaction? i Je m'excuse, M. le rédacteur, de laisser parler si longuement mon cœur et ma raison. J'éprouve une grande tristesse que ces idées humanitaires et si simples ne soient pas proclamées par une voix capable d'être écoutée de tous les belligérants. Cette voix pourrait être la voix de toute l'Europe, de tous les neutres, de M. le président Wilson et surtout du Pape Benoît XV? A ceux-ci d'offrir et jusqu'à un certain point d'imposer s'ils le peuvent leur médiation. » Recevez, M. le rédacteur en chef, mes félicitations pour le courage et la persévérance avec lesquels vous défendez les idées de conciliation nullement opposées au vrai patriotisme. » Une Hollandaise. » Madame, le monde vit sous l'impression d'un cauchemar d'horreur qui dure depuis presqu'un an. Toutefois Iious avons confiance, pour notre part, que, si toutes les femmes de cœur, comme vous, si toutes les mères se levaient courageusement pour crier aux belligérant! : <r Assez de sang versé! Assez de victimes! Ce n'est- point pour de telles boucheries oue nous avons enduré les affres de la maternité! » la honte de tant de massacres monterait aux fronts des criminels qui, pour écraser un concurrent commercial, ont déchaîné l'ère de la morï sur la Terre... TONY. I - i.,1 / ... ' -1 Usez era TROISIÈME PAGE les télé- grammes anrâvé§ pgnsdainit Im nuit. DÉPÊCHES LE BLOCUS Londres, 18 juillet. — Dans la semaine finissant le 17 juillet, 4 navires d'un tonnage global de 10,016 tonnes ont été coulés, notamment 3 pai des sous-marins et 1 par une mine; 6 vapeurs d< pffélte ont on oiitr© coulé;5 Amsterdam, 10 juillet. — Les navire* anglaii LA GUERRE C2©aaauoa"ïUBL:l€iru.é>si ©:S0.oi@]L» AUTRICHIEN» Théâtre de la guerre russe Vienne, 19 juillet. — (Hier.) — La bataille entre la Vistulé et le Bug est en "plein cours. Les Russes offrent une résistance extraordinairement tenace ; ils en vinrent sur plusieurs points à des mêlées avec Vassaillant, avant d'abandonner leur position. Au Bug, dans la région de Sokal, nos troupes chassèrent Vennemi d'une série de localités opiniâtrement dlfendues. La ville de Kras-nostaw et les hauteurs au nord de Zolkiewka ont été prises par des forces allemandes. A l'ouest de la Vistule, les armées coalisées procèdent également à Vattaque. Au nord-est de Sienno, le front russe a été débordé. Sous cette pression, V ennemi évacue ses positions entre la Vistule et le chemin de fer Kielce-Radom. En Galicie orientale, la situation n'a pas changé. Théâtre de la guerre italien Le feu d'art/ïllerie continue sur tous les fronts. Plusieurs faibles attaques contre le Col di Lina ont été repousseés. L'ennemi a subi des pertes considérables.Un de nos torpilleurs a' torpillé et coulé ce midi, au sud de Raguse, le croiseur Giuseppe Ga-ribaldi. Le croiseur sombra en 15 minutes. (Le croiseur avait une longueur de 105 mètres, une largeur de 18.2 m. et un tirant d'eau de 7.3 mètres, un déplacement d'eau de 7,400 tonnes. Il avait 1 canon de 25.4 cm., 2 canons de 20.3 cm., 14 canons de 15 cm. et 10 canons de 7.6 cm. ITALIENS S " - ï. Home, 18 juillet. — L&17 juillet, trois aéroplanes austro-hongrois ont y 'rvolê Bari et y ont jeté 8 bombes qui ne caufè ? t aucun dégât ma-io/'iot) niais qui l lie i'(y/1 u O f~' • rent quelques-unes. La population resta calme. Rome, 18 juillet. — Communiqué de samedi. — Au Cordevale supérieur (Cadore), nos troupes qui poursuivent V offensive commencée il y a quelques jours contre les groupes des forts à Falzarego et à Livinallongo, tentent maintenant de s'emparer de la zone difficile et très élevée entre ces deux positions. Après avoir surmonté les difficultés graves du terrain ainsi que la résistance opiniât/re de l"ennemi, nous avons atteint hier, une ligne qui s'étend du défilé de Bois et le sommet du Falza-rego au-dessus de la partie supérieure de la val- ! lée de la Franza et qui se termine sur les pentes du défilé de Lana. Sous un feu meurtrier de l'ennemi, nous avons pris les tranchées avancées de l'adversaire, dans lesquelles nous nous sommes retranchés. Dans le secteur de l'Isonzo, on annonce une activité progressive auteur de Flitsch. Au cours de la soirée du 15, l'ennemi a prononcé quelques attaques contre nos positions à la tête du pont de F lava et sur les hauteurs environnantes. Fendant la nuit du 17, deux de nos dirigeables ont bombardé les ouvrages ennemis autour de Gôrz et les campements ennemis sur les pentes septentrionales du Monte San Michele avec un résultat satisfaisant pour nous. Les dirigeables qui furent rendus visibles v^r l'ennemi au moyen des fusées lumineuses, furent bomba/rdés awee violence par l'artillerie ennemie ; ils sont revenus au lever du jour, dans nos lignes, sains et saufs. RUSSES Pétrograde, 17 juillet. — Après un combat contre notre avant-garde, l'ennemi a occupé le 15 juillet la rive droite de la Windau et de la Wenta et a continué dans quelques secteurs son mouvement dans la direction de l'Est.. Au front du Narew, nos troupes se sont retirées cuté, dans la nuit du 15 juillet, une attaque au nord-est de la ville de Suwalki, près du village de Glubokiroff, oû il s'empara d'une partie de nos retranchements. Une contre-attaque de nos troupes l'a toutefois refoulé. Au front du Narew, nos troupes se sont retirées dans la nuit du 16 juiliet entre les rivières Pissa et Orzyc, pour occuper une position plus concentrée à la rîive droite du Narew. Dans ce secteur l'ennemi exécuta des attaques locales entre la Pissa et la Schkwa. A l'ouest de VOrzyc (dans la région de Przas-nysz), de forts détachements de l'ennemi ont attaqué le front entre les village de Podossie (ou Podos, à 15 kilomètres au sud-ouest de Przasnysz, -M La rive droite de VOrzyc) et Liechaw)"" jQry ! •w ;4 la Lydy- nia). Dans la mdtinée du 15 juillet^aeux violentes attaques des Allemands contre l'aile droite de ce secteur, près du village de Ploniavy et Bremoura Aviiachohennaia ont été repoussées avec de grandes pertes pour l'ennemi. Au centre, dans la région du village de Zbiki, l'ennemi a progressé un peu, mais son mouvement progressif a été arrêté. Sur Vaile gauche, l'attaque des Allemands, qui avaient vainement attaqué la nuit précédente dans •le secteur Grabivo-Opinagura, a été repoussée à 400 pas de notre front. Entre Ciechanow et Vychgorod, des combats d'avant-garde. A la rive gauche de la Vistule, au nord de la Pilica, feu d'infanterie. Au sud de la Pilica, l'en nemi a tenté le 15 juillet une offensive sur les deux routes qui conduisent vers Radom du nord-ouest et de l'ouest. Il fut toutefois repoussé par des contre-attaques. Dans d'autres secteurs, combats d'avant-poste. Entre la Vistule et île Wieprz (dans la région de Lublin), pas.de changement. Entre le Wiemrz et le Bug (dans la région de Cholm) et dans le secteur du Bug, en aval de Krystynopel (au sud de Sokal), de violents combats d'avant-gardes. Dans la région du village de Grabo wice (au nord-est de Zaxnose). et. au sud de Grubieszow (tout près de là rive gauche du Bug, à l'est du village précité) et au Bug, en avçl de Sokail, un combat est en cours. Au cours inférieur de la Zlota-Lipa, violent feu d'artillerie et d'infanterie. A l'embouchure de ce fleuve (dans le Dnjetr, près de Nizniew), nous avons repoussé une attaque de l'ennemi. Nos troupes attaquent les deux groupes de l'ennemi qui ont passé le Dnjetr, près de Ivanjopa et Grodek. TURCS Constantinople, 18 juillet. — Au front des Dardanelles, il y a eu le 16 juillet, un feu faible sur l'aile droite et des jets de bombes dans les intervalles. Près de Sedd-ul-Bahr, l'ennemi entretint un feu d'infanterie et de imtraille^ises violent, jusqu'au matin, devant notre aile droite, à l'aide de pistolets à balles lumineuses. Nos batteries de l'Anatolie ont bom bardé dans la nuit du 15 au 16 juillet les camps ennemis près de Sedd-ul-Bahr, Teke Bumu et Mortilima. Le bombardement provoqua près de Teke Burnu un incendie qui dura jusqu'au matin et des explosions.Ces batteries bombardèrent de nouveau le 16 juillet le camp ennemi dans les environs de Sedd-ul-Bahr et provoquèrent un grand désordre. A lrak,l'en-vrjui. avrès 1" ^i/n la bataille du "*w/let, te/via b\iiibi> ••w' - - w-i .v, ^ j v - . pa'Hie de ses forces, une attaque contre notre aile '<fàv(>heK attaqué que nous avons repoussée avec succès. D'après des nouvelles récentes, l'ennemi a perdu, au cours de la bataille du 5 juillet, un lieutenant colonel de l'artillerie. Pendant la ba-taille du 14 juillet, quatre chaloupes ennemies, avec des vivres et des munitions, se sont échouées sur notre aile droite. Devant une hauteur défendue par une de nos compagnies, les Anglais perdirent 200 morts. Rien d'important des autres fronts. Constantinople, 19 juillet. — Le quartier général publie que rien d'important ne s'est vassê sur tous les fronts. Purple, Heasin, Speedwell et Woodbine ont été coulés par des sous-marins. Les équipages ont été sauvés. GUERRE SOUS-MARINE Paris, 19 juillet. — On annonce de New-York à Havas : La malle-poste Orduna ayant deux Américains à bord, est arrivée à New-York. Les passagers ont déclaré que l'Orduna a été attaqué le 9 juillet par un sous-marin allemand. Une torpille et six obus auraient manqué leur but. Le rapport du capitaine dit que l'attaque a eu lien à 37 milles au sud de Kingston. Les passagers auraient déclaré qu'ils ont été éveillés et réunis sur le pont. Chacun d'eux avait reçu une ceintuTe de sauvetage. Les obus auraient passé au-dessus de leur tête. Le capitaine aurait finalement demandé des secours par télégraphie sans fil. Le nombre de passagers était de 227. (Cette histoire paraît très aventureuse.) Amsterdam, 18 juillet. — On annonce de Washington à Renter : Le gouvernement allemand a déclaré au gouvernement américain que le vapeur américain NebrasTca a été attaqué par erreur le 25 mai par un sous-marin allemand. Le gouvernement allemand déclara que ce torpillage est dû à un hasard malheureux et il offre une indemnité. GUERRE AERIENNE Stookholm, 18 juillet. — Les aviateurs militaires suédois, le lieutenant Malquist et le comte Hamilton, ont fait une chute ce matin tôt. Les deux aviateurs ont été tués. FRANCE. — Un kilomètre important Christiania, 18 juillet. — L'expert militaire bien connu du Morgenbladet, le commandant d e-tat-major général Noerregaard, écrit au sujet des succès de l'armée du prince impérial, que ce dernier succès doit être hautement apprécie, attendu que le kilomètre gagné est un des 7 ou 8 kilomè-très dont la prise est importante pour les Allemands. La conquête de Saint-Ménehould et de Mermont est notamment importante, attendu i g qu'en coupant le chemin de fer de l'intérieur de la France vers Verdun, cette forteresse, dont la communication par chemin de fer avec Toul est depuis longtemps occupée par les Allemands près de Saint-Mihiel, est sans communication avec le restant de la France et peut être facilement encerclée par les Allemands. Il n'y aurait donc plus obstacle à la marche en avant des Allemands dans la direction de Paris. Il n'est donc pas étonnant que le prince impérial ait fait célébrer un service d'action de grâce sur le champ de bataille, car ce kilomètre forme un fragment important de la distance qui sépare le prince impérial de son but. FRANCE. — Séquestration au Maroc Cologne, 18 juillet. — Les firmes et personnes marocaines suivantes ont été également mises sous séquestre, selon la Deutsch-Franzôsische Wert-schaffsverein : Mannesmann frères, Albert Man-nesmann, Krake, Dorbert, Karl Fieke, Lieb et Plister, Woebert-, Barcho et Tonnies, Brandt et Woell, Kini, Paul Mohn. Il s'agit principalement de domaines et d'immeubles. ANGLETERRE. — Les filets protecteurs des ports Christiania, 17 juillet. — On annonce de Bergen au Morgenblad, que 4 hommes de l'équipage du voilier norvégien Superia racontent que le navire, en entrant dans le port de Liverpool, s'est empêtré dans un immense filet- d'acier, ce qui provoqua l'allumage de 4 bouées lumineuses de signalement. Des navires anglais ont- délivré le Supérior de ce filet qui a été endommagé. ITALIE. — Vis-à-vis des tchèques et des ruthènes Lausanne, 18 juillet. — On annonce de Home à la Gazette de Lausanne, que le gouvernement italien a l'intention de ne pas interner les prisonniers de guerre de nationalités tchèque et ruthè-ne, mais de leur permettre même leur retour en Suisse. ITALIE. — Les Hollandais et les communiqués de Cadorna La Haye, 17 juillet. — Le Vadcrland du 14 juillet, plaisante dans un article de fond « avec une cordiale joie de neutre î, au sujet des communiqués officiels de Cadorna : « La seule puissance de l'Entente qui gagna l'une victoire après l'autre est l'Italie. Ce ne sont plus des' lauriers qu'elle récolte; le mot est trop faible. Elle fait du foin de lauriers et elle les conduit par charges dans ses hangars. » RUSSIE. — Russki l'espoir suprême Zurich, 17 juillet. — Dans les cercles politiques russes, on parle de la nomination imminente, à un poste élevé, du général Russki. Celui-ci s'est distingué comme commandant en chef des armées du front nord-ouest. Il s'est retiré il y a quel: ques mois pour des prétendus motifs de santé. Son rappel produit une grande satisfaction dans les cercles des députés de la Douma. Des journaux russes disent, que de nombieui nobles des provinces baltiques ont été bannie eii Sibérie dans ces derniers temps sur des dilations de la Nowoje Wremja. Un membre du conseil d'Etat russe, von Ekesparre, a été envoyé récemment en Sibérie à la suite d'un « malentendu, i. ROUMANIE. — La flotte russe surveille Constantza Budapest, 16 juillet. ■— D'après une nouvelle, de Constanza à la Moldava de Bucarest, des torpilleurs russes circulent dans la direction des phares de Tuzlaer et de Gablau, d'où on conclut, que la flotté russe surveille les navires sortant de -Constanza. SUISSE. Une opinion «uus« Bâle, 17 juillet. ■— Dans un commentaire au sujet de la situation générale, le collaljorateur militaire du Basler NachricMen arrive au résultat suivant : Si on considère les facteurs principaux de la situation militaire actuelle : progrès des opérations des armées des puissances centrales à l'Est, cession des tentatives de débordement franco-anglaises à l'Ouest et arrêt de l'attaque italienne au Sud, on arrive à la conclusion que peu à peu un déplacement de la supéjiorjté des farces allemandes et austro-hongroises ssur le» armées de l'Entente devient seninhle.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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