Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 18 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vh5cc0w11p/
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4™* Année - N. 859 - Ed. 1 ST"*! Il Ml II I m n—r-nriT mimn nnnT-r-—-* eus cEHTinis Dimanche 18 Février 1917 ABONNEMENT j>OSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJANV. 1 aVRIL 1 juaurr 1 octob. On peut s'abonner toutefois pour les «eux derniers mois 011 même pour le «eràier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois ït-3.00-Mk.2.40 Fr. 1.50-Mit.1.20 TSEtAGE : HO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. . 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-CO TIRAGE : lîO.OOO FAR JOUR Rédacteur en Chef : Kené Armand lonrnal Qaatldlcn Indépendant * Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ) DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 16 février. — Ojficiel, soir ? Aucun événement particulier à signaler sur aucun front. BERLIN, 17 février, midi, officiel ; Théâtre de la guerre à l'ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal prince héritier Bupprecht de Bavière: Au front d'Artois et dans la région de la Somme, particulièrement sur les deux rives de l'Ancre, hi lutte d'artillerie a atteint une intensité considérable. En plusieurs endroits des détachements d'é-c lai reurs anglais ont été repoussé s, ainsi qu'au sud de Mirauinont une attaque assez importante déclan-ehée après un feu roulant. Groupe d'année du Kronprinz allemand: 1 Sur les bords de l'Aisne, à l'ouest de Berry-au-Bac et en Champagne au sud de Ripont, des poussées françaises ont échoué. Nos escadrilles d'aviateurs ont bombardé copieusement des installations importantes derrière le front ennemi. Sur les bords de la Somme, plusieurs dépôts de munitions de l'adversaire ont fait explosion; le tonnerre et la secousse du terrain pouvaient être perçus jusqu'à Safnt-Quenlin.Théâtre de la guerre à l'est. Front d'armée du feldmaréchal général Prince Léopold de Bavière: A Uluxt-, au sud-ouest de Luzk, à Zborow, au sud tie Brzezany, et au $ull-ouest de Stamslau, des entreprises russes ont échoué. Front d'armée du général colonel archiduc Joseph: Sur les hauteurs au nord de la vallée d'Oitoz, des engagements se sont déroulés depuis la levée du 'four. Groupe d'armée du feldmaréchal général von Mackonsen et au iront en Macédoine: La situation, par suite de l'action minime, ne i'est pas modifiée. nouvelle attaque aérienne contre Saint-Fol. BERLIN, 16 février. — Officiel ; Des hydro-avions allemands ont de nouveau attaqué, avec succès, le 14 février au soir, la station À'aération de St-Pol-lez-Dunkerque au moyen de tombes. Nous avons pu constater que des hangars d'avions ont été atteints, nous avons également ob-serve des incendies. Lors du retour on pouvait voir encore de très loin, un intense foyer d'incen die près de Dunkerque. Tous nos avions sont rentrés indemnes. autrichiens VIENNE, 16 février : Théâtre de la guerre à l'est. Au nord de Dorna-Watra une attaque russe s'est écroulée sous notre tir de barrage. A la Bystzcijca Solotwinska une poussée en avant de patrouilles ennemies a été repoussée. Théâtre de la guerre italien. Rien à signaler. Théâtre de la guerre aù Sud-Est. Un régiment français d'artillerie venant de Ko-rica a attaqué les compagnies de chasseurs de frontières austro-hongroises postées à l'ouest de celte localité ainsi que tes troupes de formation albanaises.Nos troupes se sonL retirées sur leur position de hauteur sans laisser prendre au 'combat. une tournure plus aiguë. BULGARES SOFIA, 17 février. Officiel du 16 février : Front en Macédoine: A u nord de Bitolia, dans la région de Moglena et sur la rive droite du Warâar, feu clairsemé de l'artillerie, des lance-mines, des mitrailleuses et de l'infanterie. Sur le reste du front, action d'artillerie assez faible. Un convoi d'infanterie ennemie, gui tentait de s'avancer contre nos positions à l'ouest de Gewgheli, a été repoussé par la fusillade et les bombes de nos troupes. Au front de la mer Egée, des vaisseaux ennemis ont canonné séparément et sans résultat la côte ouest et la côte est du golfe de Kawalla. Front en Roumanie : Un détachement d'infanterie russe a tenté de s'approcher de nos postes en traversant le bras de St Georges pris de glace. Il a été toutefois chassé à coups de bombes à main et par le feu d'infanterie en abandonnant plusieurs morts et blessés. FRANÇAIS PARIS, 16 février, 3 h. p. m., officiel : Au nord de l'Avre, un coup de main ennemi sur un de nos postes vers Fouquescourt a complètement échoué. En Champagne, le bombardement dirigé hier par l'ennemi sur notre front Buits-dn-Mesnil-Maisons-de-Champagne a pris dans l'après-midi une intensité extrême. Vers 4 heures, à la faveur d'une explosion de plusieurs mines, l'ennemi a réussi à pénétrer dans iui saillant situé à l'est de Maisons-de-Champagne, au nord de la roule qui va de ce point à la Bulte-du-Mesnil. Nos tirs de barrage et nos feux de flanc partis de la région au nord de Damain de Massiges ont infligé aux assaillants des perles élevées. La lutte d'artillerie a repris ce matin avec violence dans celte région. Grande activité de patrouilles en Woëvre, an cours de la nuit. Aviation. — Dans la journée dit 15, noire aviation de chasse a livré de nombreux combats au cours desquels S avions ont été abattus, dont 1 par l'adjudant Maden, qui a descendu par ce fait son 7me appareil. Dans la nuit du 15 au 16, nos escadrilles ont bombardé la gare de Voyonne, les voies ferrées de la légion de Si-Quentin, les bivouacs de la gare de Spincouit, les hauts fourneaux d'Uckin-gen, de Lombach et de Maisières-lez-Metz,le champ. d'aviation et les casernes de Dieuze et un parc au nord de Vie. PARIS, 16 février, 11 h. p. m., officiel : Nous avons réussi plusieurs coups de main dans la région de Berry-au-Bac et en Argonne. Nous avons ramené une trentaine de prisonniers. A l'ouest de Maisons-de-Champagne, ta lutte d'artillerie s'est poursuivie assez active sans actions d'infanterie. Un tir de batterie lourde a provoqué l'explosion d'un dépôt de munitions à Hanra (nord de Tahure). En Lorraine près de Romény, une reconnaissance ennemie surprise par notre feu, s'est dispersé en abandonnant plusieurs morts sur le terrain. Lutte d'artillerie dans la région de Louvemont et dans les Vosges au sud du Col de Sainte-Marie. Dans imyiatinée une pièce ennemie à longue portée a tiré plusieurs obus dans la direction de Nancy. RUSSES PETROGRAD, 13 février. — Officiel : Après une préparation d'artillerie qui a duré deux heures, l'ennemi a attaqué nos troupes dans les environs du village de Kabarofste, à 25 verstes au sud-est de Zloczow. Suivant les dernières informations, un violent combat se poursuit à cet endroit. Dans les Carpathes, tempête de neige à certains endroits. Sur le front en Roumanie, la situation est inchangée.ITALIENS ROME, 15 févriep, — Ojficiel : Sur le front du Trentin, activité habituelle de l'artillerie. Au nord de Tonezza, une batterie enne-/ * mie a été touchée en plein par notre feu. Nos détachements ont effectué de brusques opérations qui les ont conduits aans les positions ennemies établies près de Forella, de Coldose et de Valmaggiore (Vanoy supérieur), ainsi que sur le cours supérieur du torrent de Felîzoh (Boîte); nous avons fait quelques prisonniers. Sur le front des Alpes Juliennes, Vartillerie autrichienne a de nouveau violemment bombardé certains peints de nos lignes établies à l'est de GSrz et sur le Karst. L'ennemi a tenté de nous attaquer dans la région de Sober; il a été nettement repoussé. Grâce à un tir efficace, nous avons dispersé un détachement d'infanterie ennemi qui se massait sur les hauteurs s'élevant à l'est dp. Vartniba. Le feu de nos canons de défense et nos escadrilles aériennes ont mis en fuite des avions ennemis qui effectuaient des vols de reconnaissance. Dernières Dépêches A propos de l'attaque aérienne contre Bruges. Berlin, 16 iév. — De La Haye au «Berliner Lo-kal Anzeiger» : La nouvelle officielle que Bruges a été bombardée copieusement provoque une sensation énorme en Hollande. On se demande quelle différence il y a entre ia destruction de9 documents historiques et œuvres de civilisation d'Y-pres et de Louvain et autres localités et le bombardement de la vieille ville flamande de Bruges, où l'on ne saurait jeter une bombe sans endommager des monuments historiques irremplaçables. Les dégâts militaires n'ont d'un autre côté aucun rapport avec les dégâts artistiques et historiques. L'ex-ambassadeur Gérard. Berne, 16 tév. — Des collaborateurs de plusieurs journaux parisiens, tels que le «Temps» et le «Petit Parisien», ont essayé d'avoir un entretien avec l'ambassadeur Gérard lors de son arrivée. Celui-ci se refusa toutefois à tout entretien ayant un caractère politique, avant d'avoir causé au président Wiison. Il ne faut donc accueillir que sous réserves la soi-disante interview de Gérard avec un reporter du «Matin». Berlin, 17 fév. — De Rotterdam au «Beriiner Lo-kal Anzeiger» : D'après une information de Londres au «Manchester Guardian», l'Amérique enverra un navire de guerre à Barcelone pour ramener l'ambassadeur Gérard et les Américains de distinction qui l'accompagnent. Les combats de l'armée du Sronprinz près de Kipont. Les combats au sud de Ripont se .sont déroulés dans la même région où dans l'automne de 1915 Jcffre a sacrifié par milliers ses soldats en attaques inutiles. Par leur vaillant assaut du 15 février contre la hauteur 185, les troupes allemandes ont chassé les Français hors d'un large système de tranchées, de 1000 mètres de profondeur sur 2 1/2 kilomètres de large, que les Français occupaient depuis le 25 septembre 1915 et avaient fortifié ex-traerdinairement d'après toutes lc\; expériences de la fortification de campagne et par toutes les ressources. Outre un grand nombre de prisonnière, de morts et de blessés, et la capture de plusieurs mitrailleuses, les Français perdirent des postes d'observation très importants. Au jour naissant, î?s canons allemands ouvrirent le feu, tandis qu'un temps clair et magnifique favorisait -nos escadrilles d'aviateurs et les observations d'artillerie et de lance-mines, favorisant le fpu allemand qui, préparé dans ses moindres détails, détruisit en peu de temps la position ennemie de fond en comble et abattit avec sucçès l'artillerie française. Les obstacles français en fil de fer barbelé furent balayés, les abris furent enfoncés à coups de grenades et de mines et des éléments de tranchées tout entiers furent réduits en bouillie. En moins de temps qu'il ne faut pour le décrire, les vagues allemandes dévalèrent des tranchées et balayèrent, dans un assaut irrésistible1, quatre lignes de la position française. En quelques points isolés, on se battit àprement à coups de grenades à main, de baïonnettes et de crosses, mais, coupés de leur ceritre, décimés par le feu allemand, chassés de leurs tranchées et abris, les Français durent se> 1 rendre par groupes. En présence du plein succès obtenu et de l'exacte préparation du feu, les pertes allemandes sont minimes. Des contre-attaques françaises exécutées le matin suivant, en vue de reconquérir la hauteur perdue, s'écroulèrent avec les plus lourdes pertes pour l'ennemi. La misère eu Finlande. Copenhague, 10 févriei — On mande de Hapa randa au « Ber'ingske Ti tende » : La disette sensible en céréales et en wres d'autre nature, qui règne depuis longtemps en Finlande, prend actuel, lement des allures de catastrophe. L'Union finlandaise des importateurs de vivres communique qu'on n'a pas réussi à se procurer assez de vivres. Les provisions disponibles suffiront à peine pour deux mois. Pour faire face au danger menaçant, on a préconisé une série de n.esures, entre autres les piix maxima existants seront notablement augmentés.Condamnation d'un général roumain. Bâle, 16 février. — Oa mande de Jassy à la « Nouvelle Gazette de Zurich », que la condamnation, déjà mentionnée, du général Socecu à cinq années de réclusion, a produit une sensation énorme. On reproche au général de ne pas avoir attaqué les troupes allemandes, alors qu'il commandait une division dans la vallée de l'Arges, et de s'être retiré sur la capitale, ce qui a réduit à néant les avantages remportés peu de jours auparavant par l'aile gauche roumaine sur le gioupe von Mackensen. Au Parlement russe. Paris, 17 fév. — Le «Petit Parisien» apprend de Pétrograd que le cabinet Galitzine n'entend pa9 donner à la Douma l'occasion d'ouvrir un grand débat politique. Le ministre de l'intérieur Pokrowski s? bornera à faire un exposé général de la situation politique, avec quelques indications sur les résultats de la conférence de Pétrograd. Le gouvernement ne songe pas pour l'instant à faire procéder à de nouvelles élections. L'enquête sur les spéculations à la Bourse \ de New-l'oric. New-York, 17 fév. — L'enquête faite par le chancelier sur l'affaire de i Bourse de New-York, a démontré que des memfc ;s du Congrès ont été impliqués dans les spicuM^ns incriminées, La guerre iV^ritime. ' Londres, lû lévrier vapeur anglais «i,cng- scar», jaugeant brut 2777\onaes, b navire de pêche «Mary Bell» et le voiler aurais «Percy Roy» ont été coulés. PL | Londres, 16 fév. (Reuter,\. — Le vapeur anglais «Greenland» a été coulé, ^'équipage a été sauvé. Christiania, 16 fév. — Ljambass; s norvégienne à Londres a télégraphié au! ministère des affaires étrangères: Le vapeur «Dali]riato» a été coulé le 11 février dans la matinée. L'équipage a été sauvé.Un homme est mort d'épuisement par la suite. Après avoir passé 72 heures dans un canot ouvert, l'équipage a été recueilli par le schooner «Ellen Benzon» qui les a débarqués le 15 février à Queenstown. Berne, 16 fév. — On mande de Santander à 1' «Intransigeant» : Un trols-mâts a été coulé devant la côte par un sous-marin allemand. De la côte une fouis compacte assistait anxieusement à l'événement. Berne, 16 fév. — D'Almeria aux journaux lyonnais : Le vapeur anglais «Meteor» a échoué près de Punta-Arenas. Les travaux de sauvetage ont été exécutés sous le contrôle de deux croiseurs anglais. " 1 ,v Copenhague, 16 fév. — De Christiania au «Na- -tional Tidende» : D'après le «Morgenbladet» les négociations au sujet de l'achat de vaisseaux norvégiens continuent lentement, vu que les relations postales avec l'Angleterre sont complètement coupées et que le télégraphe fonctionne excessivement lentement. En présence du mauvais vouloir croissant des marins norvégiens de prendre la mer, on fait à Bergen un accueil plutôt froid au plan d'exporter les vivres danois pour l'Angleterre par Bergen. En tout cas, l\s navires norvégiens ne seront pas disponibles à cet effet. Si le plan est mis à exécution, ce sera par l'intermédiaire de vapeurs danois.Berne, 15 fév. — Des transports de troupes partis le 31 janvier du Portugal vers la France, cinq ou six bataillons d'infanterie seulement sont arrivés à destination, s'il faut en croire une information espagnole. Les autres navires sont rentrés à Lisbonne pour un motif inconnu. On suppose qu'une mutinerie a éclaté à bord. Les troupes de ce navire et notamment un régiment de cavalerie, d'artillerie et d'infanterie seront dirigés encore cette semaine sur la colonie de Mozambique. Londres, 15 fév. (Renier.) — Le vapeur «Ini-chowen Head» a été coulé. Londres, 15 fév. — Les vapeurs < Cecilia»<- et «Ferga» ent été coulés. Les équipages ont été sauvés. DEPECHES Reproduites de l'édition précédente.) La Commission américaine eo Belgkpe Le Ëavitaillement Assuré Amsterdam, 17 février. Le ministre allemand k La Haye annonce : Contrairement à la nouvelle du 13 courant répandue par J'agence Reu-ter, la continuation de l'activité des représentants américains du Comité américain en Belgique et . dans le nord de la France a été permise par les autorités allemandes. Une note officielle, conformément à cet effet, a déjà été remise le 10 février au chef diolomatiaue de la « Commission for rdief of Belgium ». D'autre part, on a laissé le choix à l'ambassadeur américain à Bruxelles de participer à la direction centrale de l'œuvre. Au reste les autorités allemandes ont déclaré qu'elles accorderaient à l'avenir comme au passé tout appui au Comité national américain en Belgique. Les stocks en Espagne. Berlin, 16 février. — On mande de Genève au « Berliner Tagebiatt » : D'après un télégramme de Madrid à l'« Echo de Paris », il y a actuellement à Valence 250,000 caisses d'oranges, 800,000 bouteilles de via et 400,000 barils d'huile, qu'il est provisoirement impossible de charger. Les quantités de riz disponibles seraient expédiées à Cuba et eu Argentine. Conflit américano-américain. Paroles adressées par le Premier Bouigmestre de Philadelphie, fin mai 1912, à l'ancien Président des Etats-Unis, Taft, lors d'une grande réception organisée par la ville de Philadelphie en l'honneur des participants du Congrès international de navigation: S'il est vrai que le gouvernement du pays a l'intention de conclure une entente avec l'Angleterre, dirigée contre l'Allemagne, je préviens le gouvernement I Les 20 mitions d'Allemands de ce pays m toléreront pas une entente semblable et ils suu-ront l'empêcher. Le boycottage français de ia science allemande. Genève, 12 février. — Le « Bonnet Kouge » s'en prend, dans un 'ong article, à tous les Français et Alliés qui condamnent 1 art et la science allemande et les proscrivent.Le journal écrit : « L'auteur italien Eugenio Rignano a élaboré un projet vraiment singulier pour châtier les savants allemands en les excluant de la communauté scientifique. La science est internationale, comme on le sait pertinément. Un savant français fait une découverte; un Allemand en tire une application pratique, un Danois ou un Américain la perfectionnera et la modifiera demain. Les savants, pour autant qu'ils veuillent faire un travail utile, doivent travailler collectivement. La publicité internationale, les congrès dans lesquels se rencontrent les savants de tous les pays, sont autant de conditions inéluctables du progrès scientifique. » Rignano veut maintenant exclure les savants al-"Tcnnmuu J» scientifique. ï,es pays de l'Entente travailleront maintenant entre eux et ne toléreront plus des collaborateurs allemands dans les journaux scientifiques internationaux ni des membres allemands dans nos académies. Les savants des Alliés refuseront de collaborer encore à des périodiques allemands et d'assister à des congrès allemands. Le projet de Rignano n'est pas étonnant, si on sait que Rignano dirige un périodique international et voudrait volontiers s'attirer les clients qui renonceront aux périodiques allemands. Mais que d'autres personnes, comme par exemple un rédacteur du « Temps », approuvent le projet de cet Italien, voilà qui est plus lamentable. Si on cessait de travailler avec les savants allemands et si on les excluait de l'Internationale scientifique, ce n'est pas l'Allemagne qui en souffrirait le plus, mais plutôt la science. La science n'a pas de patrie, mais les savants en ont une, et chaque savant possède un ensemble de traditions émanant de sa patrie. Mais il n'existe pas de savant qui possède tous ces dons; ils sont tous essentiellement nécessaires au progrès de la science. Si on excluait donc un groupe de savants, par exemple les Allemands, oh condamnerait la science à ne pas se développer, à la longue, sur un point ou l'autre. La grande -part des savants allemands dans les progrés réalisés au dernier siècle, est clairement démontrée dans l'enquête entreprise par le « Mercure de France », dans lequel le grand chimiste Armand Gautier écrit : « La profondeur et la clarté des conceptions ne sont pas les seuls facteurs du progrès scientifique, ©n doit généraliser, améliorer ces conceptions, grâce à des essais méthodiques d'un examen incessant qui permette de vérifier point par point la précision de chaque conséquence théorique et de ne pas s'écarter du domaine d'appréciations définitives et pratiques. Sur ce point, c'est l'Allemagne qui dépasse toute l'Europe civilisée par ses qualités innées ou acquises. Un autre savant français, le Dr. Grand, était encore plus clair, en disant : « je considère l'influence allemande au point de vue scienlijique encore considérable et tiès considérable au point de vue utile. Pourquoi le blocus allemand menace-t-il subitement l'honneur de l'Amérique? Le « Socialdemokraten » de Copenhague du 10 février écrit : L'Amérique croit devoir menacer l'Allemagne de la guerre pour raisons d'honneur et les prescriptions du blocus sont considérées comme l'acte le plus criminel qui soit. Ceci serait exact si au cours de la guerre, la liberté des mers eût été maintenue. Mais l'Angleterre a sépare dès les premiers jours de la guerre l'Amérique de l'Allemagne. Tout trafic commercial a été interrompu, • malgré que de gros intérêts fussent en jeu, mais les Etats-Unis n'ont eu garde de protester. En tout cas, l'Angleterre a usé d'autres moyens, que ne le fait actuellement l'Allemagne, c'était d'ailleurs conforme à la nature des faits. Si l'Amérique a laissé agir l'Angleterre tranquillement à sa guise, il faut en voir le motif dans l'absorption par le marché anglais, de n'importe quelle production. Des quantités énormes de munitions furent notamment livrées. Voici maintenant que ce commerce se trouve menacé par le blocus allemand et menace subitement l'honneur américain. l.e trafic nm^rïmin svpc l'Angleterre, était pourtant déjà troublé par deux faits : tout d'abord par l'obstruction du crédit, vu que l'Angleterre devait constamment envoyer de l'or et absorber des emprunts au Japon et aux Indes; ensuite par la fabrication croissante des munitions en Angleterre même, de manière à restreindre la vente des articles de fabrication américaine. Il fallait toutefois un débouché pour ces derniers ; si cela ne réussissait pas en Europe, il fallait que l'Amérique elle-même fasse la guerre. Le roi des poudres américain Dupont, qui occupe 62,000 ouvriers et fabrique journellement pour un million de dollars d'explosifs, dispose naturellement d'une presse belliqueuse. D'autres branches industrielles exigent également des préparatifs de guerre, afin de pouvori continuer les grosses fournitures. Ceci explique l'humeur belliqueuse des journaux américains; mais des voix pacifistes se font également entendre. Existe-t-il un traité secret entre l'Angleterre et les Etats-Unis? Le « Nya Dagligt Allelianda » publie un article confidentiel d'un correspondant occasionnel retour d'Amérique, d'où nous extrayons le passage suivant : Depuis que le Japon a commencé à violenter la Chine, les Etats-Unis ont conclu avec l'Angleterre un traité secret qui les lie réciproquement, et d'où il appert que tous deux s'occuperont de résoudre la question asiatique après la guerre. En revanche les Etats-Unis ont fait des promesses positives importantes à l'Angleterre. La résolution caractéristique de Wilson peut ainsi se justifier dans une certaine mesure, si on la considère du peint de vue américain. La marche d'iaées du président est notamment celle-ci : grouper l'ensemble des Etats européens pour attaquer n importe quel trouble-fête de ia paix. Le but ae cette proposition est de voir l'Europe liée par traité, lors du prochain conflit anglo-japonais, pour aider l'Amérique à résoudre cette question vitale pour elle. On peut voir que les intérêts des neutres ne concordent pas du tout. Le journal suédois, transmet cette assertion sous toutes réserves, tout en considérant cette opinion comme plausible. Si l'on lient compte de la signification énorme du territoire chinois en tant que dé--bniiché peurTAmériaue et si l'on sait d'autre part, que l'Amérique ne peut espérer qu'avec l'aide de l'Angleterre d'arracher au Japon, ce que ce dernier est en train de réaliser, on comprend que c'est une question vitale pour l'Amérique, de pouvoir compter sur l'appui futur de l'Angleterre. C'est pour ces intérêts américains, que les magnats de l'industrie américaine considèrent sans doute poulies intérêts de l'humanité, que l'idéaliste Wilson a exhorté les petits Etats neutres de l'Europe à risquer leur vie et leur sang. Les restrictions des boissons alcooliques en Angleterre. Londres, 15 février. — Hier à la Chambre des Communes, plusieurs députés se sont prononcés en faveur- de mesures rigoureuses à prendre contre la fabrication et l'importation des boissons aleoo .iques, de manière à économiser du tonnage et à être en mesure d'importer une plue grande quantité de froment. Sir John Garve a promis de faire toutes les réductions nécessaires pour assurer l'approvisionnement du pays en vivres et il a déclaré que la fabrication de la bière sera diminuée de 40 p. c. comparativement à celle de 1915 et de 30 p. c. comparatlvs- ' ment à celle de 1916. Ces mesures entreront en vigueur le 1 mars. Incendie d'une usine à poudre. Paris, 15 février. — Un incendie, suivi de trois explosions, a détruit l'usine à poudre de Neuville-sur-Saône. Quatre personnes ont été tuées, trois sont portées manquantes; une autre a été trouvée, carbonisée. Il y a en outre 52 blessés, dont 40 peu grièvement. Incendie d'une fabrique de munitions. Londres, 15 février. — D'après une information officielle, le feu s'est déclaré hier dans une fabrique de munitions du Heresfordshire. Les dégâts sont minimes. Deux ouvriers ont été tués. Arrêt de la navigation danoise. Copenhague, 16 février. — Des négociations entre armateurs et gens de mer, quant aux subsides de guerre et assurances sur la vie, n'ont pas abouti ; cela signifie l'arrêt complet de la navigation danoise.Un nouvel emprunt chinois. Stockhoim, 16 février. — L'Agence télégraphique de Pétrograd apprend de Pékin que le conseil des ministres a adopté le projet élaboré par le ministre des communications, en vue de l'émission d'un emprunt de 200 millions, pour le développement de l'industrie c-t des voies ferrées. Cet emprunt serait assuré par des firmes japonaises et américaines. Les prochaines élections législatives au Japon. Stockholm, 16 février. — On mande de Tokio que, dans toute l'é'endue du Japon, la campagne pour les prochaines élections législatives a déjà commencé. Le politicien Ogino, qui réside à Vladi-vostock, a été porté candidat à Tokio. La révolte cubaine et les Etats-Unis. Londres, 16 février. — Le « Times » apprend de Washington, que la situation à Cuba et au Mexique a suscité aux Etats-Unis la plus vive inquiétude. A Cuba, une sérieuse révolution a éclaté sous la direction de Gomez, l'ancien président conservateur, qui, en collaboration avec le candidat con- ' servatcur Zayan, dispute la présidence au libéral Monocal, qui a les sympathies du gouvernement américain. Dans le cas où le gouvernement cubain serait incapable de rétablir l'ordre, les Etats-Unis i infArirîpti/îrotàrif

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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