Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1238 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 13 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 22 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0000000v0w/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

abonnement postal, éd. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50, - Mk. 3.60 i' Les bureau* de poste" en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRîMES'l RiELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr.l «50 - Mk.l .20 • o TIRAGE 3 90.000 par jour Y Rédacteur en Chef : 8 ». tm f Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j Maro cl& SAI^M f ■ lilli'lll l!IÛSPillSlSllt H j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0i0 La grande ligne 0.75 TIRAGE; SO.OOO par jour Chronique des Abus — g Los théâtres font beaucoup parler d'eux au Palais de Justice. Chaque exploitation théâtrale c=t devenue un nid à procès. Il y a toutefois un procès qu'on devrait intenter à certains directeurs de salles de spectacles. L'autorité oomrijjuruale n'y songe naturellement pas. Il s'agit de la sécurité des spectateurs mis en péril, en cas d'incendie, par l'absence de dégagements suffisants. Heureusement que certaines de ces salle» sont souvent peu garnies. « Voyez, nous écrit un habitué ce qui adviendrait dans certains petits théâtres de Bruxelles, par exemple, si une panique se produisait un jour de première où comme l'en sait, les invitations contribuent à faire la « salle comble » traditionnelle, dont se prévalent le lendemain lefc communiqués laudatifs des secrétaires de presse appointés.Quelle grillade mns frères !Ce serait; en miniature, la réédition du désastre fameux du Bazar de la Charité à Paris en 189S. Bien de plus exact. Il nous souvient d'avoir assisté il y a une vingtaine d'années au théâtre du Gymnase, à Liège, à une panique provoquée par un impulsif qui cria : au feu ! au milieu du 3e acte de La Tosca de Victorien Sardou. pn portant venait de prendre feu dans la coulisse; de la fumée envahissait la scène. Le cri d'alarme déolancha instantanément une effroyable bousculade, que l'apparition du pompier de service vint aussitôt aggraver. Des femmes, des enfanft; furent piétines, frappés à coups do poing et à coups de canne par des messieurs chics soudain mués en bêtes fauves par la peur instinctive de la mort. Pourtant ce n'était qu'une alerte. Au signal de son chef l'orchestre couvrit aussitôt le tumulte de la voix discordante de ses cuivres. Les acteurs clamèrent: « Il n'y a rien! rassurez-vous ! «L'eau par torrents inondait les coulisses et la scène. Tout se calmait enfin et, hâtivement, l'on écourtala fin du spectacle. M-»is les blessés ne se comptaient pas, ni les dégâts non plus. Que serait-ce donc si un incendie réellement grave dévorait quelque soir l'un de ces petits théâtres où hs dégagements requis n'existent que sur le papier. On frémit rien que d'y penser. Encore une fois l'autorité communale est. ici en défaut. Car elle devrait les fermer s'ils il" sont pas en règle. Pourquoi nos majeurs de viïlages s'ils ne sont pas complices ou coupables eux-mêmes des exploitations éhomtées, pourquoi ne traquent-ils pas et ne dénoncent-ils pas aux autorités belges, les paysans et cabaretierg ruraux qui ne rougissent de faire payer 0.45 le kilo de pommes de terre, malgré les arrêtés édiotant LA GUERRE SanaHirii Officiels AL.Li^ttiAXi'Dst BERLIN, 11 octobre. — Officiel de midi ; théâtre de l;i guerre a l'Ouest. Sur certains secteurs de l' Armée du Feldmaréehaï Général Duc Aibrccht de Wurtemberg. et sur le front d'Artois du Groupe d'armée du prince héritier * Rupprectit de Haviere. les Anglais ont déployé de nouveau une intense activité de patrouilles. Au front de bataille au nord de la Somme, à la fort ccunonnade de l'ennemi, g'étendant loin au-delà de l'Ancre vers le 'nord, ont suivi le soir et la nuit de nombreuses attaques partielles, qui, venant de la ligne Morval-BouchavCsnCs ont été renouvelées à plusieurs reprises avec une vigueur particulière. Ici, l'adversaire a réussi à s'installer au sud-est de Sailly sur un front restreint de notre première ligne, tandis que sur le restant il a été repousse par noire feu ou en corps à corps'. Au nord-est de Thiepval, le combat n'est pas encore terminé autour d'un petit' point d'appui.Au sud de la Somme, les "Français, après plusieurs jours de canonnade préparatoire continuelle, ont réussi à pénétrer dans notre position dans l'arc, faisant saillie vers Verman-dovillers et à faire replier nos troupes sur la ligne préparée, faisant corde avec l'arc.Dans la position cédée sont situées les fermes Gener. mont et Bovent. Nos aviateurs ont abattu Jf avions derrière le front ennemi et derrière le notre. Groupe d'armée du Kronprinz allemand. A Prunay (au sud-est de lieimsJ, un détachement de reconnaissance allemand s'est élance jusque dans la troisième tranchée française et a fait des jjrisonnicrs. La canonnade qui s'était accrue en intensité déjà dans ces derniers jours dans la région de la Meuse, a augmenté encore d'intensité par intervalles surtout à l'est du fleuve.Le soir,de courts combats à coups de grenades à main ont eu lieu. Dans le secteur Thiaumont-l'leury, à l'est de Fleu-ry,une poussée en avant française a été rejetée. lliéâîre de la guerre à l'Est. Des deux fronts d'armée, rien de nouveau. Théâtre de la guerre en Transylvanie : Dans la vallée de Maros, l'ennemi oppose encore une résistance tenace. Dans la vallée de Gorgeny 'et au norcl-est de Farajd il a fléchi de nouveau. A l'est de Csik-Uzeredo et plus an sud dans la vallée de l'Ait il fut battu. La ■poursuite de la 2me armée roumaine, battue à Kronstadt (BrassoJ fut continuée « i un tarif officiel dans l'intérêt de .tous? La fraude d'ailleurs se donne libre carrière. On peut voir tous les jours les trams qui arrivent 1 de la banlieue, notamment de Weimmel et Grimberghe débarquer surtout des douzaines des chômeurs de tout âge, nantis de sacs de ' pommes de terre. Beaucoup de ces trafiquants 5 Ifs revendent à 0.60. N'a-t-on pas conté ces 1 j ours-ci l'arrestation, en pleine avenue Louise, i d'un corbillard dont le drap noir recouvrait ' des s^cs de patates ! Certains roublards importent ces tubercules daus des armoires, des gar-de-robes, dans les meubles les plus variés t qu'une tapissière véhicule toute la semaine du- t rant de Lenukk ou d'ailleurs jusqu'à Bruxel- < les. j Et dirè que nos campagnards laisseront pour- i rir malgré tout (comme l'an dernier -u pays J d'Alost, où on déterra pour plus de quatre cent mille francs de parmentières), des '' quantités énormes de pommes de terre qui ■ n'auront, pas été déclarées dans l'espoir de les vendre plus cher clandestinement. Ah! l'esprit ' patriotique, la philanthropie, le devoir civique, comme tout cela reste étranger à la mau- < talité de tous ces gens pour qui la guerre ccsfc ' une bénédiction inavouée! j Les boucheries communales ont fait enfin 1 baisser le prix de la viande; ce qui prouve une fois de plus que seule la mauvaise volonté des ' gros bouchers qui font, la loi sur le marché avait jusqu'ici retardé cette diminution des ' prix. Pour se rattraper les bouchers qui ont 1 du réduire quelque peu leurs prétentions se ' sont mis à enlever jusqu'à la dernière parcelle de graisse de la- viande qu'ils débitent et -revendent cette graisse jusqu'à 10 et 12 fr. le kilo à des savonniers plus ou moins autorisés. ■ Voilà ce qui explique un peu les enquêtes menées ces jours-ci au sujet de la continuation de la fabrication clandestine du savon. Il faut ou une dénonciation catégorique ou une plainte en règle d'un commerçant roulé pour que nos autorités se décident à s'occuper de ces questions. Or, comme le lait de dénoncer de tels abus entraîne pour un honnête homme qui l'ose, toute une série de vexations policières et administratives, sans parler des listes noires, de suspects, ni des menaces anonymes de représailles, la plupart des victimes étrillées se taisent, le public reste coi, et les fraudeurs continuent à s'enrichir en criant avec une eon-viction farouche : « A bas les Boches qui nous ruinent et nous pillent ! » Ces larrons répètent le petit jeu du pick-pocket qui vient de ' faire le porte monnaie à un badaud dans la foule et qui s'enfuit en criant vertueusement « au voleur! ». Marc de Salin. c Tui-.es C'ONSTA NTINOFLL, 11 octobre. — OJfi- • ciel du 10 octobre , - i Aux fronts de Pirse, sur le Tigre et §u^jjî2uphrale il n'y a pas eu ïents fl'importance. i iù'OHi du Caucase : . A l'aile dioiie, nous avons canonné efficace-ment^des positions et dt.s campements de l'ennemi et nous lui avons infligé de nombreuses pertes. Les soldats de service à quelques mi- . trailleuscs ont été l'ob/t de notre tir et ont été dispersés en désordre. BULGARES SOFIA, 11 oct. — A" front de Macédoine, du lac Prespa jusqu'à la Cerna, faible activité d'artillerie. Dans le çow« de la Cerna, feu habituel de l'artillerie,dever: u, de temps en temps plus intense. Au nord du village de Skotschivir, nous avoiK repris le village de lirod et y avons repoussé plusieurs attaques nocturnes. Sur les versants de la Nidee l'iani-na, nous avons dispersé deux compagnies ennemies, qui ont tenté d avancer à l'ouest de Dobropolje. Dans la valiée de la Moglenitza, ' l'habituelle activité d'artillerie et de mines. A l'ouest du IVardar, faible feu dartillerie et combats entre détachements avancés. Av village de Hadjibayrimahlc, nous avons anéanti par notre feu et par des attaques à la baïonnette deux compagnies ç nennet. A l'est du Wardar et au pied cie la Belaiitza Flanina,des 1 coups de canons isolés par endroits. A la Stru-ma, faibles combats de patrouilles. A la côte 1 de la mer Egée, un croiseur ennemi a bombardé sans succès la hauteur au nord de Ka-icalla.Front roumain : Sur le Danube, à Widdm, faible activité de l'artillerie. Nos batterieg ont réduit au silen- i ce celles de l'ennemi. Dans la Dobrudscha, à l'ouest de la v,nie ferrée Dobridsch-Medschi- : dtje, calme. A l'est de cette ligne! faible feu d artillerie. Sur le littoral de la mer Noire, un contre-torpilleur a bombardé lu ville de Mangalia. SOFIA, 11 octobre. —iOfficiel du 10 oct. . Front macédonien : Five action d'artillerie '■entre le lac de Prespa et la Cerna. Au front '{ ■' coude cie la Cerna, \ nous avons repoussé Jout-n les attaques ennemies par noire c-,iom <, .r~ ?.t en certains endroits par cohtrb-àïtaijt' g 'la vaille de ta Moglenitza, faible canonnlule. Sur les deux côtés du Wardar, saline. A tt .pied de la Belasitza> f faible canonnade. Au front de la Struma, en- ' gagements de patrouilles. Au littoral de la * mer Egée, croisière activé. i Froni roumain : Zc long du Danube et dans la Dobrudscha, 1 calme. Au littoral de la mer Noire, 5 vaisseaux 1 de guerre russes ont canonné le port d'Imdia. 1 De même les hauteurs aux environs de Tat- ] ladschalcôj ont été canonnées par la flotte en- t ne'mic. 1 FRANÇAIS PARIS, 10 oct. — Officiel, S li., p. m. : '' Au sud de la Somme activité réciproque de ! Vartillerie. Au début de la nuit l'ennemi a ] déclenché des tirs de barrage sur le secteur de ' Deniécourt et bombardé por obus lacrimogè-nés les abords de L'hons. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation : Nos avions se sont montrés particulièrement actifs dans la région de Remire-mont et celle de la Somme. Ils ont livré six combats, bombardé le bois Saint-Pierre-Vaast et exécuté de nombreuses reconnaissances. PARIS, 10 oct. — Officiel, 11 h., p. m. : 1 Au nord de la Somme grande activité d'artil- j lerie de part et d autre. Un coup de main au sud de Sailly-Sailhsel nous a valu cinquante ' prisonniers dont deux officiers. Au sud de la Somme nous avons attaqué sur 1 un front de 5 kilomètres entre Bermj-en-San-terre et Chaulnes. Notre infanterie a vigoureusement enlevé la position ennemie qui consti- * t liait son objectif et l'a sensiblement dépassé 1 en certains points. Ze hameau de Bovent, les ( Lsières nord et ouest d'Ablaincourt, la majeu. ' ie partie du bois de Chaulnes ont été conquis. L'ennemi a subi des pertes considérables, notamment autour d'Ablaincourt. Douze cents 'prisonniers ont été dès à présent dénombrés. Aviation : Dans la nuit du 0 au 10 octobre, l'adjudant pilote Baron et l'adjudant Dîvizad j ont bombardé Stuttgart, la fabrique de ma- ] gnète Bosch. Une grosse fumée a été vue s'élevant de cette usine à la suite du bomborde- , ment. PARIS, 10 octobre. — Officiel : | Armée d'Orient. Sur la Strouma les Bulgares ont évacué Ca- 1 vardanmah, Ormanlt, llazriatar. Sur le centre rencontres de patrouilles et activité moyenne , d'artillerie. A l'aile gauche l'offensive des alliés se poursuit avec succès. Des combats particulièrement vifs ont eu lieu dans la boucle , de la Czerna entre Serbes et Bulgares. Au j cours de ces actions les Serbes ont fait cent Q seize 2>risonniers dont cinq officiers. Monastir -et Prilep ont été bombardé par nos avions. j RUSîifcS j RETROGRADE, 10 — Rien d'inipor- c tant à annoncer du .front occidental. | ITALIENS c ROME, lu octobre. — Çur le L'asupio,après <■ une vigoureuse préparation d'artillerie, nos c troupes ont attaqué et' y/i-s d'assaut des tran- c cl'.éCs ennemies dans la région Cosmagnon et c de Sotte Croci. Nous avons fait prisonniers 17G Kaiserjaeg'cr dont 0 officiers et nous avons capturé 1 mit raille u e. Dans la vallée 'l'ravi- ~1 glone, après une action démonstrative sur les g •pente» du Cima Bocche, l'adversaire a alla- c. s qué avec de gros effectifs nos positions sur le second sommet du Col Bricon. Il fut repoussé avec de lourdes pertes causées par le feu efficace de nos batteries. Sur les pentes ouest du, mont Sief, vne tentative ennemie contre nos lignes avancées fut également arrêtée net. Le long du front des Alpes Juliennes, activité croissante de l'artillerie de part et d'autre. L'artillerie ennemie a bombardé Gorizia (GôrzJ. Il y a eu quelques victimes et quelques dccjâts. Au cours de petites rencontres sur le Karst, nous avons fait ly3 prisonniers. Le& avions ennemis ont renouvelé hier soir leurs raids au-dessus du bas Iscmzo. Ils ont lancé de nombreuses bombes sur la lagune de Grado et sur d'autres localités en arrière de nos lignes. Il y a eu 3 morts, quelques blessés et quelques dégâts. Une de nos escadrilles a bombardé les positions ennemies sur le col Santo au nord du Pasubio. Aros appareils sont revenus à leur champ d'aviation, après avoir repoussé de vives attaques aériennes. En Albanie, un de nos détachements a occupé hier Kalisura, au gud-est de Télépéni, sur la Vojusa. pendant la nuit du 9 octobre, des avions ennemis ont survolé à plusieurs reprises Valona et ont jeté des bombes. Il n'y a eu ni victimes ni dégâts. ANGLA2S LONDRES, 10 octobre (après-midi). Au lever du jour, l'infanterie ennemie est tombée, dans la région de Rancourt, en rase campagne, dans notre feu d'artillerie. Au sud-ouest de Givenchy, au cours de la nuit dernière, un coup de main rétssi contre des tranchées ennemies a été effectué, quoique celles-ci eussent été assez fortement occupées. Nous avons infligé des 'pertes à l'ennemi. LONDRES, 10 octobre (soir). —• Nous avons ramené 268 nouveaux prisonniers, dont 5 officiers. Un avion ennemi a été abattu au nord de Neuville-St-Vaast. Nos avions ont été très actifs; un appareil est porté manquant. Dernières Dépêchés La mort du roi (Mo de Bavière. Munich, 11 oct. — La Correspondance Hoffmann annonce officiellement : S. M. le roi Otto de Bavière est décidé ce soir à 8 h. 50. La bataille d'arfiilerie à l'Isonzo. ITotiô lisons dans la « Gazette de Cologne » ; Stationnement d'un commandement de division au Karst, 9 octobre. — La préparation d'artillerie italienne contre les hauts plateaux 1 du Karst dure déjà maintenant depuis tant de jours et augmente journellement da.na des proportions si violentes, qu'elle a depuis longtemps dépasse la notion d'une préparation d'artillerie. Elle forme déjà à elle seule une bataille, une bataille de nouveau genre. La i préparation de l'artillerie dégénéra en une bataille d'artilerie. Depuis le lever du jc.ur, les batteries italiennes martèlent et hurlent' aujourd'hui également, comme depuis une semaine déjà, contre nos positions, en renforçant systématiquement leur feu vers les heu- : res de midi. Vers midi et dans les premières heures de l'après-midi, les Italiens ont de nou- ' veau passé au feu roulant. Les commandants d'un secteur très étroit de 1 1/2 km., viennent de signaler que Iejirs hommes ontdû laisser pas- ; ser au-dessus de leui-s têtes, à partir du lever du jour jusqu'à 1 heure de l'après-midi, 15,000 obus. Immédiatment après, un commandant de compagnie annonce que sa compagnie avait * été couverte de 2,000 obus en deux heures. Du reste, si on veut établir une ébauche de la répartition sans méthode et hésitante du feu italien, on peut constater que l'artillerie ennemie prend sous son feu violent des portions du front toujours plus étendues et, qu'elle inonde d'obus dans des proportions inouïes, de petits secteurs dans une zone restreinte. Le caractère prédominant de La huitième bataille de l'Isonzo constitue provisoirement ceci, c'est que notre artillerie a pu enrayer jus-qu ici, dès le début, toute tentative d'opération de l'infanterie — ,abstraction faite de l'incident d'Oppachiasella, où se déroulent alt°r- ] nativement une attaque d'infanterie italienne et une contre-attaque de notre côté. Le grandes masses d'infanterie italienne n'ont pas paru jusque derrière leur couverture. Sur quelques portions du front, de petits groupes, des bataillons isolés, se sont disperses en tirail- 1 leurs en vue d'une attaque, mais la vigilance ' de notre artillerie les força à se retirer dans leurs tranchées, sans qu'ils aient pu commencer l'assaut. Vers midi, l'infanterie italienne ' tenta de s'a.vancer de cette façon vers la tran- < cliée 208, située au nord de la route de Tami- < nano à Beoeti, mais elle ne trouva aucun ac- f ces à travers notre muraille d'obus. Notie ar- i tillerie ne lui permit mênïe pas une seule fois i de sortir de sCs tranchées. Plus loin, vers la 1 mer, dans le secteur méridional du haut pU-teau du Karst, près de nos positions au iac de Doberdo, — une partie du lac de DobCrclo est située entre les deux fronts — quelques batail- < ions.italiens ont essayé également de se met- 5 tre en mouvement, mais ils ne parvinrent pas j au delà des broussailles qu'ils avaient devant < eux. Dans lé secteur actuel de la huitième ba- ^ taille de l'Isonzo, l'artillerie a donc le rôle pré- ( dominant, mais l'équilibre dépend néanmoins j dé la puissance de persévérance de l'infanterie t qui est sans précédent ici. "Dans cHte bataille ( d'artilk'rie, ce ne sent pas des hommes qui se ] combattent, mais le$ machines et les hommes. t Les alliés el la Roumanie. s Londres, 11 octobre. — L'Angleterre et la France demanderont à la Roumanie de s'engager comme tous les autres alliés à ne pas conclure une paix séparée. Le conseil de la couronne roumaine prendra une décision à ce sujet dans sa prochaine réunion. Dans rentre-temps, l'Angleterre remettrait la solution de la question de son appuie financier à la Roumanie.La révolulion à Salonique. L'Agence Havas apprend que le Comité pour la défense nationale a annoncé officiellement l'arrivée du gouvernement provisoire à Salonique .Le débarquement a eu lieu en grande cérémonie. Vénizélos, l'amiral Conclourio-tis et le général Danglis ent été reçus par le Comité. La situation inquiétante de la Roumanie. Berne, 11 octobre. —• L'inquiétude générale en France au sujet d© la situation en Roumanie, que la presse française cherche à enjoliver par l'annonce de soi-disant progrès russo-roumains dans la Dobrudscha., ressort clairement de l'exigence formulée par 1' « Echo de Paris», qui réclame que les alliés prennent toutes les mCeures qui sont en leur pouvoir, pour faire t'ace dans un laps de temps très bref, aux manœuvres de Falkenhayn dans le nord et à celles de Mackensen, dans le sud, mais il dit que seule la Russie serait capable de soutenir la Roumanie, par des renfortB de troupes considérables. La Russie seule pourrait égalise* la situation, de façon à faire s'écrouler le plan cLe Hindenburg en Orient. De M. BernslorH à M. YYilson. Long Branch, 9 octobre. — (Router.) — Le comte Bern&tcrff s'est entretenu aujourd'hui avec le président Wiison, et lui a remis une lettre de l'Empereur. La lettre était une réponse à la lettre personnelle de Wilson au sujet de la question de l'aide américaine en faveur de la population nécessiteuse de la Pologne.Avant de recevoir Bernstorff, le Président a déclaré à divers représentants de la près®" que l'Amérique exigerait une . complète exécution de ses promesses. Il ajouta qu'il n'avait, pas le droit de douter de la disposition de l'Allemagne à remplir ses promesses. Long Branch, 9 octobre (Rcuter). — Comme Buitfi à la. visite du comte Bernstorff au président Wilson, il a été déclaré qu'il n'a pas été question de la paix, que le Président a causé de l'attaque des sous-marins d'hier, sur le littoral de l'Atlantique, Bernstorff a déclaré à i\I. Wilson, qu'il n'avait pas d'informations d Allemagne, mais qu'il avait la conviction, que le3 promesses faites antérieurement par son gouvernement seraient tenues. La Suède et l'Angleterre. Copenhague, 10 octobre. — On annonce de Stockholm au « Berlingske Tidende » : L'ambassadeur anglais à Stockholm a fait savoir que les nouveaux certificats exigés par l'Angleterre ne s'appliquent qu'à la Grande-Bretagne et ses colonies et non pas aux pays neutres. L'exportation de bois et de boiseries continue sans inconvénient. La situation militaire générale. Berne, 11 octobre. — Le « Temps » écrit au sujet de situation militaire générale : Nous devons rendre justice àu commandement en chef de nos ennemis qu'il tient tête énergiquement ajoutes les attaques : en France, aux efforts communs des Français et des Anglais dans le secteur de la Somme; en Russie, gur un front d'une longueur de 200 km. à l'offensive de Brussilow ; et le commandement en chef trouve encore les moyens de mettre à la disposition de von Falkenhayn et de Mackensen. milliers d'hommes nécessaires à la défense de la Hongrie et de la Bulgarie, pour délivrer la Transylvanie et pour occuper le Dobrudscha. Le critique militaire du journal' fait remarquer spécialement que les Autrichiens et le3 Allemands, qui combattent Brussilow, ont été renforcés et offrent une résistance {Les plus opiniâtres à partir du Pripet jusqu'aux Carpa-thes dans la direction Wladimir-Wolyusk-Lfimberg-Halicz. Relativement à la situation en Roumanie^ on déclare que les Roumains ont, pour leurs contingents, un front beaucoup} trop étendu et ne sont pas à même, à aucun point de vue, de résister à une armée, j>ar la-quelle ils ont été défaits. Le « Temps » dit à un autre endroit : La Roumanie a non seulement besoin de renforts de troupes, mais aussi de matériel de g-uerre moderne, d'une lourde artillerie, d'aéroplanes et d'automobiles blindées, pour pouvoir mener la lutte à a.rme6 égales. Le nouveau cabinet grec. Londres, 11 oct. — Le «Times» mande d'Athènes que le nouveau Cabinet est composé comme suit : Présidence et instruction publique, Lambris; affaires étrangères, Zalocas-tios; intérieur, Tséic6; guerre, Drakis; mari-nej Damiauès; finances, Tsanotouleas • chemins de fer, justice et commerce, Argyropou-los.Réponse négative du Danemark i la note anglaise au sujet des sous-marins. Paris, 11 oct. — D'après un message télégraphique de Copenhague au «Temps», le ministre danois de® affaires étrangères a répondu négativement à l'Entente au sujet de la note contre l'autorisation des sous-marins dans lps ports et eaux neutres. La réponse fait valoir qu'il n'existe pas de règlement particulier pour les scus-marins, qui doivent être traités comme les autres navires. Il considère qu'il est du devoir dfi6 neutres de ne rien changer à leur ligne de conduite, au cours de la guerre. Dans tous les cas, ou manque de l'expérience nécessaire pour légitimer un changement d'avis. La réponse termine avPc l'assurance que le gouvernement danois est guidé par le désir ra maintenir une véritable et impartiale aoutra»' lité. Théâtre de la guerre des lïalkans. Groupe d'armée du [eldniarécitai général von Mackensen. Sur le Danube et dans la Dobrudscha, jyas d'événements. Nos escadrilles d'avions ont bombardé avec succès des transports de troupès à Gonstantza. Front en Macédoine. A côté de combats d'artillerie par endroits plus intenses, il s'est produit sur la Cerna, sur la NidzC Planina et dans la région de Ljum-nica, à l'ouest dit Wardar, des poussées en avant ennemies infructueuses. AUTRICHIENS I IFA NE, 11 octobre ; Théâtre de la guerre à l'Es). Au front méridional en Transylvanie, pas d'événements particuliers. A Brasso (Kronstadt), la région frontière est débarrassée de l'ennemi. Gzik-Szereda est rcoccupée. Dans les montagnes de Georgyny, la résistance de l'ennemi continue. Au nord de Kili Baba, une poussée en avant russe a été refoulée. Théâtre de la guerre italien : La bataille sur l'aile méridionale du front du littoral s'est poursuivie pendant la journée et au cours de la nuit. Elle s'est également étendue sur la région au nord de lu Wippach jusqu'à St-Pierre. Au front entier, entre cette localité et la mer, de très forts contingents italiens ont attaqué. L'ennemi a réussi à pénétrer Cn plusieurs endroits dans leg premières tranchées. Au sud de J\ ova 1 as, il a même gagné, au début un peu de terrain contre Jamiamo. Nos contre-poussées ont de nouveau partout repoussé les Italiens. Autour de certains éléments de tranchés, restés en possession de l'ennemi on combat encore; 1J/J0 prisonniers sont restés entre les mains de nos troupes.L'activité combattive au front de la vallée du Fleim a diminué. Les Italiens n'ont rien atteint ici au cours des derniers combats. Le combat au l'asuvio n'est pas encore terminé. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Rien de particulier chez les troupes impériales et royales. Evénements sur mer. .4 u soir du 10 octobre, une de nos escadrilles d'hydro-avions a jeté avec succès quantité de bombes sur les objectifs militaires de Morfal-cone et de Staramano. Au cours de la nuit du 10 at 11 octobre, nos escadrilles d'hydro-avions ont attaqué, avec le meilleur succès, les établissements du port, le hangar et les batteries de Vlora, ainsi que les navires ennemis qui s'y trouvaient. De fo/ts incendies dans la ville,encore longtemps visibles et l'incendie d'un tanlc à huile ont été constatés. Tous les avions sont revenus indemnes des entreprises à leur sta-tion de base, malgré le violent feu de défense. 3 me Ansîée - N. 735 - Ed. H EUHIl CHU Tiff ES Jeudi 12 et Vendredi 13 Octobre 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes