Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 29 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7659c6st11/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. ^ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les I Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les oeux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de 2 Mois 1 Mois Fr.a00-Mk2.40 Fr1.50-Mk.1.20 TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : Kene Armand fsmal Quotidien Indépendant I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : g BRUXELLES, ANNONCES — La ligne Faits divers et Eehos . ir. 5.0C Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.0C PETITES ANNONCES La petite ligne ©'50 La grande ligne 1-C0 o TIRAGE rJIO.ÛOO PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se treuveat fttJS DE LA CASERNE, S3 et 35, à Bryxeliss (près de la place Ânne«ss©ns>. APRES L'ORAGE i/ans ie Bureau du Directeur du Théâtre des Galeries Saint-Hubert Otto Dietrich est assis à côté d'Angèle et soupire : « Je vous le dis Ângèle, i1 n'est pas possible que cela continue. La presse commence par trop s'occuper de l'art en général et des artistes en particulier; elle se permet trop, trop, trop. Pense donc ! vouloir s'immiscer dans nos affaires intérieures! Quelle horreur! C'est le retour de la terreur, l'instauration du Comité de salut public! An gèle. — B"h ! on s'en fiche après tout. Je crois pourtant que vous exagérez, mon Toto. Les journalistes ont la révolution en horreur. Ce qui les à révoltés, c'est que tu t'es montré un peu énergique, un peu maimaitre, un peu despote à leur égard. Ot'o. — Des « spottes »! Qu'est-ce que tu dis? Qu'est-ce que c'est que des spottes? Angèle. — Tu ne oompreods pas, mon chéri. Tu peu-mets que je te tutoie, hein? Dooc on nomme « despote » un homme qui veut être le maître absolu, dont 'es moindres désirs sont des ordres, et dont les ordres sont comme des lois non écrites maïs dont ''exécution ne souffre ni délai, ni faiblesse, ni indulgence, ni... Qlio. — Assez, assez avec tes définitions ! Vous avez... Pardon! tu as bîa>u parler, Angèle; mais qiKfid on est directeur de théâtre, on a de® devoir®, des charges, des responsabilités. Moi, comme directeur du plus important théâtre actuel de k place, suivant un mot lapidaire de M. Bonoichon, j'esiime avoir le droit de n'admettre aucune immixtion dans le département de mes affaires intérieures. Si donc un imbécile de journaliste ose se permettre de critiquer en mal quoique ee soit se rap-pouant à mon théâtre ou à ma personne, je prends le droit si ai le devoir de lui retirer le billet de faveur que je lui accorde généreusement contre la critique-réclame que j'ai la bonté de lui permettre dans son journal, à condition, bien entendu, qu'elle scit toujours élogietise tant pour mes artistes que pour ma personne, Angèle. — Oh ! oh ! mon Totto, tu vas un peu loin dans la façon de comprendre la générosité. Penses-tu que ce soit pour ce malheureux billet die faveur — billet qui est généralement donné à l'un ou l'autre employé du-journal — qu'un directeur de journal t'accorde l'hospitalité de ses colonnes, i'esprit et le talent de ses rédacteurs dont tu penses pouvoir restreindre, façonner les idées, les impressions? Otto. — Qu'en sais-tu, toi?... As-tu jamais été directrice de théâtre ou rédacteur de journal. A propos d,ï journal, sais-tu Angèle, que le « Bruxellois » se trouve inscrit depuis deux ans sur la liste noire ; que le jour prochain où les Alliés rentreront triomphalement à Bruxelles, cette feuille se*ia brûlée sur l'une des places publique® de la capitale, son directeur, tous ses rédacteurs, voire même ses collaborateurs et imprimeurs jugés par ■un tribunal patriotique ayant comme président le rédactîud Fidelis de la « Libre Belgique », comme assesseur Ego du même périodique et comme ministère public le prince de Ra/tapoil. Angèle. — Us ont tort, mon brave Totto. Chacun est libre d'agir, de penser comme cela lui plaît, pourvu qu'il ne fasse rietn qui soit contraire aux lois du pays où il se trouve. Si le « Bruxellois » se permet de dire la vérité toute nue à un tas de geins ignorants, fanatiques ou bêtes, c'est que la Providence a sans doute réservé au peuple beige ce journal comme contre-poison de la haine'" ' et de la calomnie que distillent dans son cœur, des êtres souterrains et odieux dont l'existence est une honte peur l'humanité et un danger pour la 60ciété. A ces mots,M. Otto Dietrich sursaute comme un diable à ressort dans une boîte; il tousse, il crache, il froisse le « Bruxellois » qu'il tient dans ses mains; sans prononcer une parole, il arpente la chaimbre dans tous les sens, tousse et crache encore, tousse toujours, par devant et par derrière, sans égard pour son interlocutrice; il revient finalement s'asseoir an face d'Angèle qu'il regarde fixement dans les yeux, puis s'écrie: — C'est toi, Angèle, qui oses me parler ainsi d'un journal sur lequel pèse la malédiction de cette Providence dont tu te réclames pour appuyer ton opîUkwi! Serais-tu, parfois, vendue à cette feuille dont chaque colonne cèle autant de blasphèmes qu'elle contient de lignes, de mots, de syllabes, de caractères! aurais-tu, par hasard, épousé les idées d'une feuille plus dangereuse que le maure.nillier dont l'ombre seule est mortelle, d'une feuille qui a eu l'audace inouïe de nous critiquer, de... (On frappe à la porte.) — Entrez! s'éerie Otto en essuyant son frent. (Entre un professeur de littérature.) — Bonjour- Monsieur le directeur. Bonjour Madame. Il n'y a pas de dérangement? O'to. — Du tout. Prenez place, Monsieur professeur. Nous parlions justement d'art, de critique, de droit. N'est-ce pas Angèle? Le professeur. — Beau sujet de conversation. Et où en étiez-vous arrivés? O'to. •— Nous disions que depuis qus l'on a inventé cette maudite mode permettant au premier venu de vous critiquer dan® 1rs journaux dès l'instant que l'on s'occupe d'art lyrique, plastique ou philosophique, plus rien ne marche, ni peinture, ni sculpture, ni littérature, ni théâtre — théâtre surtout. La critique a toui gâté. Quelle désolation, m. s frères ! Le pu,fisseur. — Vous voulez plaisanter, Monsieur le directeur. IJn critique est un homme qui , juge en .... ^Oito interrompant). — Un homme qui juge? Al lons donc ! Un imbécile, un infatué de soi-même, un mécréant qui dénigre systématiquement et décourage les plus courageux. Depuis que la critique est à ia mode, et principalement depuis que je suis directeur de théâtre, rien n'est plus assez sacre pour ces monstres de critiques. Le professeur. — La critique existait déjà dan® l'antiquité; lisez Aristote et Epifcutre;elle était, particulièrement en honneur dans l'école pyrrhonieruie comme nous l'apprennent les travaux déjà fort érudits de S'xtus Empiricus. Oiio. — Vous plaisantez à votre tour, Monsieur le pro-fes-seur ! Des Arisso et des épioe-cures je n'ai jamais entendu parler. Quant à ' vo;re école « pyrrlonicianne » (sic) et votre Sixtus Empire en cuisse, ce sont des mots imaginaires faits pour nous tirer en bouteille. Et puis, tous ces critiques, passés, présents ou futurs, sont-ils infaillibles? sont-ils capables d.ï peindre un tableau ou même une façade de bâtiment, de monter une pièee de théâtre? Non, ils ne ie sauraient. Dès lors, de quoi se mêlent-ils? La professeur. — Un critique n'est pas infaillible, c'est vrai; car l'esprit humain a des bornes qui l'empêchent de toujours distinguer les purs rayons de la vérité qu'aucune logique n'est capable de faire saisir intégralement sens confusion eit sans erreur; Dieu seul peut y préaendre. Olto. — Vous l'avez dit: Dieu seul est capable de nous critiquer, nous les directeurs de théâtre; et je ne comprends pas comment Dieu n'ait pas depuis longtemps foudroyé tous les critiques ignares qui lui font une concurrence aussi déloyale que déplacée. Au fait, je me demande: que sait un critique d'art? A-t-iî jamais existé un vrai sar vant se permettant de critiquer les arts la littérature? Non. Seul un îgnorantin a pu se le permettre.Le professeur. — Pardon, Monsieur le directeur. Diderot, Winkelmann, Leasing, ont été savants littérateurs et critiques d'art fort érudits; tanfis que La Harpe, Marmontel, Fréron, Bayle, Sam, Schle-gel et une foule d'autres ont été des critique® de la littérature et de la philosophie très réputés. Tous les critiques ne sont pas des savants ou des philosophes. Cependant je prétends qu'en général, ce sont des gens instruits et intelligents. Otto. — Savant, passe enoore. Intelligent, non. Si le critique du « Bruxellois » a>vaih été intelligent, il aurait compris qu'en faisant une critique peu élogieuse pour mon théâtre, la rédaction allait être privée du billet de faveur... Cela, il a été trop bête pour le saisir. Tant pis pour lui ! Angèle. — Tant pis pour lui et pour nous ! Mais je m'en bats l'oeil... Le professeur. — Je comprends que l'esprit critique est, comme on dit, l'avant -coureur de l'e<sh prit de révolution. Je comprend® qu'en émettant sur votre théâtre une critique qui ne répond pas à votre entière satisfaction, vous soyez irrité. Cependant sachez, Monsieur, que le principe de la critique est d'ëLre indépendante, libre de toute ru'âe préconçue, de toute sensation, d,e toute amitié et de toute satisfaction personnelle; par conséquent, le critique ne doit rechercher que les défauts tout en faisant valoir les qualités essentielles des- produits de l'imagination; qtselies impressions ces défauts ou ces qualité® causent à notre âme, si leurs auteurs ont mis en jeu trop ou trop peu de ressorts du cœur humain pour atteindre le plus haut degré de perfectionnement. Le beau est pour le critique ce qui plaît universellement, comme dit Kant. En cherchant et en désignant les taches qui obscurcissent la contemplation indépendante du ' Beau et du Vrai, le critique ne fait que rendre à l'art un service que nul ne saurait assez payer. M. Otto Dietrich (se levant furieux.) — Monsieur le professeur, je vous retire mon billet de faveur. Jos. L. LA GUERRE Ciitinineniiias mïmm ALLÏr,M4kM'ù& BERLIN, 27 août. — Officiel du soir : En Flandre une foi te attaque anglaise a échoué te matin à l'est d'Ypres. L'apres-miui violent combat d'artillerie au nord-est de la ville. Devant Verdun, Beaumont est resté entre nos mains lors des combats à la première heure du jour. A l'Est une attaque nous a valu, des positions importantes au sud de Czernowitz. Jusqu'ici on annonce plus de 1,000 prisonniers et 6 canons. BERLIN, 27 août. —- Midi ; i'iieaae uo ia guerre a l'ouest, u-ïoupa d'armée du ïeid-inaïéehai géaéraj prince côritier Happrecbt de Bavière : En Flandre, la lutte d'artillerie s'est considérablement renforcée à la côte ainsi qu'entre t'Yser et la Lys, vers le sou. Elle a perduré également la nuit. Ce matin, d'importants détachements anglais de reconnaissance se sont avancés plusieurs fois contre nos lignes, lis ont été généralement te-poussés. Depuis le canal de La Bassée jusqu 'à Lens, une intense action d'artillerie a précédé ae violentes poussées anglaises, declanchées au nord-ouest de Lens immédiatement avant l'arrivée de la nuit; j elles ont échoué sous des pertes "élevées. Les engagements sur le terrain précédant nos positions à \ l'ouest de Le Catelet, ont duré toute la journée avec des succès variables. Près des fermes Mala-koff et Cologne, l'ennemi a obtenu des succès localisés. Des tentatives pour élargir lé gain, ont échoué soks des pertes élevées. Groupe d'armee du pnnee impérial allemand : Au Chemin dès Dames et dans la Champagne oc cidentale, par moments, vives luttes et'artillerie. Air sud d'Ailles, des attaques partielles françaises il'on; pu approcher de nos obstacles par suiie de notre feu de défense. Devant Verdun, à l'ouest de la Meuse, en général, la situation est restée calme. Sur la rive orientale, le .ombat acharné a dure jusque dans la nuit. Les. attaques françaises dé-tlanchées après un feu roulant, près de Beau-mont, dans le bois des Fosses et de Chaune, nous ont délogés au début de Beaumont et des coins boisés.Par contre-attaque nous avons repris le village et les bois et ramené quelques centaines de prisonniers. Vers le soir de s effectifs français s'élancèrent de nouveau a l'attaque qui aboutit à des combats qui durent encore autour de Beaumont. Entre la vallée de la Meuse et la route Beaumont-Vache-rauville, toutes les attaquejs des Français ont été repoussées. Aviation : Le capitaine baron von Ricltihofen a abattu son 59e adversaire. 'iûéâtïe de la guerre à l'Est. Groupe d'année du ieid-maréeliai général ir rince Léopold de Bavière; Au nord-ouest de Jacobstcuit, les Russes ont abandonné quelques positions sur la rive méridionale de la Duna, elles ont été occupées par nous. Près de Baranowitschi et au sud-ouest de Luck, le feu s'est ranimé à la suite de nos propres poussées fructueuses de reconnaissance ; près de Husiatyn une tentative d'attaque russe a été étouffée, sous l'action de notre artillerie. Frent d'armée du général colons! arciiidue Josogii : Au cours d'une attaque des troupes allemandes ont arraché aux Roumains, quelques positions de hauteur au nord-ouest de Sovefa; de violentes con-' ire-attaques de l'ennemi, se sont écroulées avec des pertes considérables. Près du U-ïcape d'armé3 du feldmaréchal génésal voa Mackensoa : et Front en Macédoine: pas d'événements d'importance, Succès aériens à la côte de Couriande. BERLIN, 27 août. ■- Officiel ; Nos escadrilles d'avions de la côte de Courtaude, ont exécuté en ces derniers temps de nombreux vols d'attaque, couronnés de, succès contre les fortifications, les stations d'aviation, et les installations militaires de l'île Oesel. Nous avons égale-raenî. jeté avec succès d^-c l:o:nbes sur des forces de combat maritimes russes que nous avions aperçues dans le golfe de R'ga. Au cours de ces attaques un destroyer de la classe du «Nowik» a été coulé au moyen d'une bombe qui d'après nos observations a atteint son but en allumant une haute flamme incendiaire derrière la cheminée ; en outre un navire-atelier a été tellement gravement endommage que les occupants sautèrent par-dessus bord. Tous nos avions sont rentrés indemnes de pertes ou d'avaries, à leurs stations respectives. La guerre sous-marine. BERLIN, 27 août. — Officiel ; Par nos sous-marins om été coulées de nouveau 24,500 tonnes dans la zone barrée autour de l'Angleterre. Parmi les navires torpillés figuraient un vapeur-tank anglais armé du type du « Hyrcania » (5222 t.), torpillé hors d'un convoi de protection; ' le vapeur italien armé « Trente » avec 4,500 tonnes de charbon en route de Cardijj à Gênes, son capitaine et le canon se trouvant à bord ont été capturés; en outre un grand vapeur inconnu qui navi-guai&tfn tête d'un important convoi. AUTRiCHMN VIENNE, 27 août ; i'iieatre de la guerre à l'Est, Près de Soveja des troupes allemandes du front d'aimée du colonel général archiduc fospeh ont pris d'assaut une position ennemie qu'elles ont maintenue en dépit de violentes attaques. Tbe&lxe de ia guerre iiaiisa. La lie bataille de l'isonzo continue. Les attaques de l'ennei se sont de nouveau dirigées contre nos lignes sur le haut plateau de Baiisizza-Heiligen-geist et au nord de Gorizia. Le combat a été particulièrement acharné à l'est d'Auzzi, où des Syriens du régiment 47, des Malmaies du 37e gardes et d'autres troupes ont combattu l'ennemi avec succès, ainsi que sur le Moîite-San-Gabriele chaudement disputé.Les vaillants défenseurs se sont maintenus en dépit de toutes les attaques. Sur, le haut plateau du Carso simple feu de tirailleurs entre sentinelles de campagne. De terre, nous avons a-batiu, 3 aviateurs italiens. ' xneatre oe ta guerre daa Balkans : Rien de nouveau. ruiscs» CONSTANTINOPLE, 27 août'. — Officiel du 2ô août ; ïront de Djaia: L'artillerie ennemie a bombardé le matin du 23 août nos positions sur te Djebel Kamrin. Front du Caucase : Sur le secteur de l'aile gaucfif, nous avons repoussé en plusieurs endroits des tentatives ennemies d'attaque. Front de Binai: Le 23 août, violent feu d'artillerie au front de Gaza. BULGARES SOFIA, 26 août ; i'ront en Macédoine : Dans la boucie de la Czema et à l'ouest du Var-dar, feu d'artillerie animé Sur le restant du front, feu. de destruction. Deux compagnies anglaises, qui cherchaient à attaquer nos détachements avancés, ont été dispersées pat notre jeu.Dans la vallée de la Strouma, canonnades isolées et combats de patrouilles.front en Roumanie ; Faible échange de fusillades et de feu d'artillerie en certains parties du front. PARIS, 26 août. — Ofjkiel de 3 h. p. m. : Au nord de Verdun la nuit a été truirquée par une grande activité d'artillerie sur ia rive dioite de la Meuse entre Satncgneux et le bois Le Chaume. Sur la rive gauche nous avons légèrement progresse au sud de Béthincourt ; nos avant-postes sont aux aboids du village et bordent ta rive sud du ruisseau de Forges. Sur les hauts de Meuse, deux coups de mam tentes par l'ennemi lui ont coûté des pertes sensibles sans aucun résultat. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 26 août. — Officiel de 11 h. p. m. : En Champagne notre artillerie poursuivant ses tiis de destruction a provoqué dans les lignes enne. mies l explosion de réservoirs à gaz au nord de la ferme Navarin. Sur la rive droite de la Meuse nos troupes ont attaqué ce malin avec vigueur la ferme Mormont et le bois Le Chaume; notre attaque a parfaitement réussi et nous a mis en possession de tous nos objectifs. En dépit de la résistance acharnée de l'ennemi nous avons enlevé ses lignes de défense sur un front de quatre kilomètres et sur ur.c profondeur d'un kilomètre environ. La totalité du bois des Fosses, le bois de Beaumont situé plus au nord sont en notre pouvoir.Poussan tplus avant nos troupes ont atteint les lisières sud du village de Beaumont. Une violente contre-attaque ennemie débouchant du bais de la Wavrille a été prise sous les feux de notre artillerie et repoussée avec de lourdes perles. Nous avons fait de nombreux prisonniers qui n'ont pas encore été dénombrés. Sur la rive gauche la lutte d'arillerie a pris par moments une grande violence dans la région au nord de la côte 304. Rien à signaler sur le reste du front. PM&S& PETROGRAD, 25 août : front a l'Ouest: Dans la direction de Baranowitschi, l'ennemi a violemment cationné nos tranchées surtout près au village de Labuza. Au canal d'Ogin l'ennemi fort d'un bataillon environ, attaqua nos tranchées dans la région de Martynoiva, après un tourbillon de feu, et s'empara de quelques unes de celles-ci. Nous avons ensuite rétabli la situation primitive par con-lie-attaque. Dans 6-i région de l'embouchure du Zbrncz nos éclairent s ont fait une reconnaissance et ont fait prisonniers 10 Autrichiens. Près de Smor-gon, notre artillerie a abattu un avion ennemi, qui tomba dans nos lignes. front en .Roumanie : Dans la direction d'Ocna les Roumains ont repoussé de faibles attaques ennemies. Sur le restant du front, la situation est inchangée. ANGLAIS LONDRES. 26 août : Hier soir nous avons attaqué et chassé l'ennemi d'un élément lie ttaruchée au nord-est de la ferme de Guillemcni, qu'il avait repris hier matin. Nous avons ainsi rétabli nos positions primitives. La nuit l'ennemi entreprit une contre-attaque, mais il fut repoussv. Durant la nuit des troupes portugaises ont repoussé une poussée allemande au sud-est de LavenHe. L'artillerie ennemie s'est montrée très active la nuit à l'est de (illisible) dans la région de Lombartzijde. Nous nous sommes emparés des positions ennemies à l'est de Hargicourt, sur un front de plus d'un mille de longueur sut une profondeur de 1/2 mille (1 mille = 1.6 ki'omèire). L s Allemands ont réussi un instant à occuper la lisière nord-ouest de la ferme sur la route Ypres-Menin, ils furent immédiatement repoussés. Dernières Dépêches Les combats à l'ouest. Berlin, 27 août. — Eu Flandre, les Anglais ont tenté le matin du 26 août, vers 7 h. 1/2, une atia-que précédée d'un feu d'au"tii!erie pn'éparatoire au moyen de 3 compagnies escorté?® de 3 tanks, à l'Est d'Ypres. Après que l'un des tanks eût été mis hors de combat, les Anglais renoncèrent à leur poussée. Durant toute la journée et durant la nuit du 27 te feu d artillerie resta extrêmement violent. Le fe-u tie défense allemand produisit de nombreuses explosions, au sein des i:i<ls de batteries autour de Boesinghe. Le reste d.s nids d'Anglais près de St-Juli&n fut déblayé vers le soir. Le matin du 27 août des combats précédés d'un feu roulant violent se déchaînèreait tout près de la routa d'Ypres à Me-nin ainsi qu'à l'est d'Oosttaverne. Les poussées de reconnaissance prononcées par de forts détachements anglais furent toutes repoussées. Au front d'Arras, une nouvelle attaque canadien, ne fut repoussée avec des partes sanglantes au cours d'un corps à corps, le soir du 26 août entre la colonie de St-Auguste et Lens. Deux tentatives d'attaque ultérieures furent étouffées sous ie (eu de destruction allemand. Dans les combats au nord de St-Quentin, les Anglais réussirent le matin du 26 août à pénétrer dans la zone de premier plan aille mande, au eours d'une attaque prononcée, sur une largeur de division contre nos positions. Au nord et à L'ouest de la ferme de Malakoff, près de la ferme de Cologne et- au sud de cette dernière. Au cours d'après combats qui ont duré toute la journée, nous avons regagné une partie dès terrains perdus. Des a.taques anglaises, ultérieures au sud de la ferme de Cologne, prononcées après 9 et 4 heures de l'après-midi, ont- échoué arec des pertes considérables.Au front de l'Aisne, l'activité cojnbatiive a été plus animée. Une attaque française, au sud d'Aillés, un pïu après 2 heures de l'après-midi a échoué. Par suite du feu de destruction efficace des Allemands stvr les positions de dépsn bondées de troupes d'assaut françaises, les Français n'ont su faire sortir des tranchées qu'une partie de leur infanterie, dont l'attaque s'écroula de suite sous le feu dç défense allemand. Une attaque française, prononcée le soir contre la ferme d'Hurtebfse subit le même sort. Depuis le lever du jour un violant feu sévit dans la direction du fort de Malmaison. Près de Cerny, «ne de nos patrouilles a ramené plusieurs prisonniers. Au front de Verdun, apiès des succès de débuts consécutifs à une nouvelle at forte attaque engagée le 26 août vers 5 h. d urnatia, après une recrudescence d'artillerie des plus forte®, depuis Beaumont jusqu'à la forêt de Chaumes, les Français se virera enlever au cours de combats acharnés de contre-attaque, la majeure partie de leurs avantages. L'adversaire se défendit avec l'énergie du désespoir, mais nos troupes qui combattirent vaillamment le refoulèrent pas à pas sous leur attaque impétueuse. Les pertes françaises du 26 août sont de nouveau très élevées. Le soir, les Français tentèrent une nouvelle attaque qui fut repoussée aveo des pertes sanglantes pour l'ennemi, depuis Samo-gnetix jusqu'à la hauteur 344. On se bat encore pour le village de Beaumont. Bu-lin, 27 août. — Les pertes sanglantes des Canadiens, du 15 au 18 août lors des attaques contre Lsns, sont évaluées de 8 à 9,000 hommes. Les Canadiens perdirent environ 150 hommes faits prisonniers. Le nombre minime des prisonniers doit être attribué au grand acharnement avec lequel on s'est battu de part et d'autre. La lie brigade ca-nadiejme, subit des pertes particulièrement élevée® le 15 août. Au dire de® prisonniers et d'après des informations recueillies sur le champ de bataille, les 75e ut 87e bataillons canadiens de la lie brigade ont été pour ainsi dire balayées. Le 44e bataillon canadien subit également de fortes pertes, le 23 août. Les combats à l'Est. B:rHn, 27 août. — A l'est des poussées ennemies ont été repoussées à l'ouest de Suczawa, près-de Burna et d'Arbera. A la Susita les positions rou-maittîs de la hauteur 441 au nord de Sovefa, ont été prises d'assaut. Outre de lourdes pertes sanglantes, les Roumains ont perdu pius de 100 prisonniers, 4 mitrailleuses et de nombreuses arme® de tranchées. Une attaque roumaine, contre la hauteur 985 au nord-est de Soveja, s'est écrouée avec des pertes considérables, <■< raonvfcsaemt pacifiste anx State-Uais. L'agence Radio apprend de Washington que l'agitation pacifiste à Neù-York a pris u®e telle ampleur, à la suite de la note pacifiste du Pape, que le lord-major Mifcheli a dû prendre les mesures de police les plus sévères, pour éviter les manifestations dangereuses sur la voie publique. i-a réouverture de la se^ioa parlementaire ea Italie. Le « Corriere délia Sera » annonce que la réouverture de la Chambre italienne aura lieu dans la seconde moitié du mois d'octobre, malgré les socialistes qui désirent la reprise immédiate de la session parlementaire. iiss irais de guerre de l'Italie. Les journaux suisses annoncent que le® frais de i guerre de l'Italie se sont élevés pour le mois de ' juin à 1 2/3 milliard de lires; depuis le commence-m.nt de l'entrée en guerre jusqu'à fin juin, les frais ; de guerre de l'Italie ont atteint le total de 22 1/2 milijirds dd lires. - -v l'jixdemia de typïius à Giiiistiainia. Christiania, 27 août. — Une épidémie de typhus a éclaté dans cette ville. En quelqws jours, plus de cent cas ont. été enregistrés. ùin directoire russe. Vienne, 27 août. — D'après le « Rjetch », on a discuté au Palais de Taurus, le bruit qu'un directoire, composé de cinq membres du gouvernement provisoire, se mettra à la tête du pays, avant l'ouverture solennelle de la Conférrnc de l'Etat à Moscou; ce directoire représenterait la souveraine:'-jusqu'à l'époque de la réunion de la Constituante et pour ia fixation de la réforme politique. Ont été nommés membres du Directoire : Kereinski, Zere-telli, Skobeleff, Tschernow, Nekrasow ou le Princei Lwow. agitation contïe-revoiuuciuiaiio à jûaM. Le Conseil des ouvriers et des soldats de Kieff, a télégraphié à Pétregrad qu'en présence des manifestations contre révolutionnaires qui ont eu lieu à Kietf, des mesures exceptionnelles ont été prises. Rapprochée de cate nouvelle, une dtclaration de M. Kerenski, faite d'une voix éclatante, dans une séance du Soviet, fait ss«isatioa dans le pays. M. Ker&nskj a dit en elfat : « Au nom du gouvernement, je déclare que toutes les tentatives qui ont en vue de rétablir la monarchie, seront réprimée® avec la toute dernière rigueur. » Ouverture du Congrès naùoaal à Moscou. Stockholm, 27 août. — Samedi le Congrès na'io-nal s'est ouvert à Moscou, devant une assistance considérable. Une foule compacte entourait le théâtre. Le bâtiment était gardé militairement afin d'empêcher des démonstrations. MM. Kerenski, Nekra-soff, Tchernofl et Pleckanoff se. sont rendus à l'ouverture du Congres. M. Kerenski a prononce le discours inaugurai. La situation eu Finlande, Stockholm, 27 août. — On s'attend en Finlande à la proclamation de l'état de siège dans le Grand-Duché.LA DUSSES SOUS-MA1USE. B;rne, 27 août. — Le professionnel maritime Thirkûll écrit dans îe « Daily Mail », au sujet de la guerre sous marine : Los déclarations de Lloyd George relativement aux pertes de fa flotte marchande anglaise, depuis le mois d'avril jusqu'en juin, consta'aknt en effet une diminution de 43 p.c., mais on ne peut pas oublier que les pertes depuis le mois de mais jusqu'en avril ont augmenté de 54 p. c. ; une nouvelle augmentation n'est pas exclue; on a très remarqué la déclaration de LFbyd' George, que le nombre des sous-mari,n® allemands Année - N. 1047 - EcL A CltlQ SEHT1HËS Mercredi 29 Août 1917

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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