Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 12 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 14 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k06zp0s/
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4rae A^Mé@ N. 1091 Ed. S §181 CfijKTIHES Vendredi 12 Octobre 1917 »iru*hn-TÉfMf,--.3c^ ,«-< mr- i.mn^icyn irrrjr -lJtt»w-laniT.at.BnmrwrtiTwvwT»^-i i ■■ u if ■ ' ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4,50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours Us I Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peuts'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au Prix de : 2 Mois 1 Mo» Fr.3.00-Mk.2,40 Fr.1.50-Mk.1.20 TIRAGE -.IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. Nécrologie. . . Annonces commerciales . » financières. . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TiftÂ&E : JIO^OOO PAR JOUR «Sri™™.. | m Jeeniai iiaifilM Intfépeitâani a ! ?=-\ far —n » r» «y ai-—»t w MMi',»«mai»»tagziaT.iWTrMraraaaw«««iWMtt7g»raKg«pw ^T^^ir* i-^-VyrTiVi'yrff^'f i~~ i~" i~i*-"TTj-rl'i -i l'Tafffrti T~ ' *T ^—"Vi ~ I" W « Mil' ilMli n airi>nrfa^iiH i* b i . . ... Les bureaux «5a « BRUXELLOIS » s© trouverai l^ilE DE LA CÂSElîMEo 33 @1 35, â Bruxelles (ares é& êa pSacs Asisraes-ssons) PROPOS LIBRES ET VARIES Li «irai in i! illi Les intransigeants, s'ils étaient du moins sin. cères et logiques, devraient garder uu( bonne partie de leur haine f'recc po: -d'filtres nations que l'Allemagne, lesquelles, au cour3 de l'histoire foulèrent impitoyable-mont le sol de notre malheureux pays. C'est ainsi qu'une curieuse étude de M. Lon-chaye, parue en 1911, da.ns la lie vue dt Belgique, établissait que la neutralité liégeoise, jusqu'à la t'm du XVIIIe siècle, bien que reconnue par les principaux gouvrnem'nu était cependant soumise au libre pus .ge det armées étr ingères, à charge pour celles-ci de ne ci user aucun dégât. B,v.n plus, Louis XIV, assiégeant Maastricht, ob.ig> ait les pa-yeant liégeois à travailler aux tranchées. Les députés de Liège s'étant hasardés à présenter des observations au nom de la neutralité : « h n y a p^s, leur dit-on, de neutralité quand il s'agit du service du Roi. » Document curieux," certes. Voici d'autms constata lions VI'une absolue vérité historique : En 1865, lord Palmorston disait ne pss attacher grande importance aux arrangements internationaux aur la neutralité de la Suitsse et de la Belgique. En 1870, l'Angleterre, jugeant caducs et ineff cacos les traités de 181S ot de 1830, demanda à la France ot à la Prusse de s'engager, pour cette guerre, au retp et de la neutra.ité belgj. Plus tard, en 18b/, le grand journal anglais, « Standard », déclara .que l'Angleterre ne se croyait pas absolument tenue de faire la guerre en cas de violation dis la neutralité belge. L'Allemagne ayant rappelé réo-'mment cotte déclaration, le cabinet anglais affirma (janvier 1917;, que le « Standard » n'avait pas exprime alurs sa pensée. Or, voici que d-'s archives beiges sort m des documents diplomatic^jifs établissant qu'en c.t. t«s même année 1887, U& ambassadeurs anglais à Bruxelles et à Vienne iir.nt des déclarationc analogues à celles au « Standard ». Ces coïncidences ne peuvent être l'effet d'une régie de conduite transm.se à cette époque par le ministère anglais» à sa diplomatie. Ajoutons que, toujours la même année, ie roi Létjpeî't 1 IjÉtàïSg un'* correspondance avec le bar. n Lambt imont, se montra.t particulièrement inquiet au sujet de notre neutralité. L'Angleterre, alors encore non attachée à 1 Entent® cordiale, était donc moins intransigeante qu en août 1914. e-t l'Allemagne put à cette dernière époque compter avoc quelque raison sur la neutralité anglaise, vu surtout qu'elL promettait de respecter l'i dép ndav.ee b.lge et ne demandait que le passage. Or, c'est la premier-.' se-u.e de ces choses que l'Angleterre a toujours maintenue avec decis.on, dans son intérêt d ailleurs autant et plus que dans le nôtre. Notre conclusion sera que l'Angleterre eût mieux servi nos intérêts en se tenant à l'écart du conflit decAiaiaé pair la m bi sation russe. C'est d'ailleurs ce que i'Allemagne proposa à l'Angleterre, garantissant alors de ra>-pecL.r notre neutralité. Mais 1 Angleterre, ou. tre ses engagements, « d Entente cordiale », ciut l'occasion bonne, d'écraser son rivai maritime et commercial. Voilà ce que l'impartiale histoire devra r.;Connaîtfê, Elle proclamera de plus qu'il n'appartenait jpta à ia nation qui assassina le peuple berr et sou indépendance, cie faire à oe pont .a e-oand..liaae et d aitcet r d paraître justidèro implacable de la neutralité belge. — Il mu inus. Un $éros " fpançais », : Gambetta Il y eut un tempè où à »ir?tsbwtrg,j»our passer Btti' le pont.oti payait une redevance; le tarif ment onnait dwêrses catégories . aunant pua/ une p rsoiine, autant peur uni- charrette, autant pour un bœui, auta.m pwur un parc (!>►• mêmes sales bêtes dont le laid so venu aujour d'hut 25 francs... qu,,:,d on en trouv ) et, au bas du tarif, le manie prix pour un Juii. A cette ép que, les Israélite; n'avaiunt pas d état civil; s' uls quCiqu''6 uns avanit d s ^briquets sous lesquels ils éiaient coiina.-. L'autorité d© i'épaqu. ordonna que tous i s Juifs eussent à se choisir un nom; c'e&t d'alors qu ' d* tent ces nom ede Goldb lrg, Goicisoeœ, s>nb"rs stem, Goldz eber, Iîos-.'nberg, Ratisboi n ,Snael Berlin, etc. Mais ceux qui eurent un so-bt'iqai n'eurent pas à se torturer le cerveau pour trouver uu nom; iU gardèrent leur surnom. Parmi eux se trouvait uu Israélite ayant de p tites jambes et qui u était oo. nu que soia» ie no n.de Beinchen («u allemand . pat i te jambe); à Bruxelles on aurait dit : pcetje. Le cette ir bu des Ë îmh-ri, qu'lques membrej, émigrèrent <;n ita! c, y prospérèrent et naturei-lement devinrent d ardent.-, patriotes. S"aie. meut, ce nom d. Bemchen était trop alle)n«nii; Le Juif ne fut pas embarrasse p./ur si ptu , îi -se baptisa alors Oaifnba. qui en itclien veut dire ; jambe; Gambetta, petiu- jambe. A parti, J aujourd'hui, il n'y aura plus de Beinchen; t l'Italie aura quelques Ital eus .Ade plu-». Et c'est de cette famille, en partie établie à Cên s, que desc ndait le « grand » Français G aib-'tta, c'ts -à-dire un vulgaire youtre.dout li s ancêtre^ allemand» payaient le tarif d'un coeili >n p-.ur pas&er sur le pont de Strasbourg. Feu Edouard Drumond (l'es la-iac Lortmund), a écrit que l'aïeul Be.nefien se lit appeler d'abord Cam-beitr.;, puis Ga m botta (voir ia « France Juive »). P. S. — En Frencft cela s* pratique cncora de nos jour» sema la ga-rMitie de M. Poiociaré. Ea effet, si voua vouies couisulter l'îsitin-TW»Ei adi»«»i»br«fc8f de 191#, tous verra® parmi !o« f«ac»M>a4r(3 4s l'iastruotoin publique, Moï^e Klein, et deux ou trois ans après oe Mois' Klein, par arrêt pré&identi i, est devenu Kdouard Petit. Sa nommer Kleai quand oi est patriote I Mai- Edouard Petit ! Ce n'est plu j du boche ça ! Isaac LevailLant, n'a-t-il p;w ! éciit cette pensée lapidaire: quaaid je m'étudie je sens et j'ai l'intima conviction que j'appartiens à la première aristocrat.© du menae. David. LA GUERRE BgMMBBBftiBte EÏKtifilS AiLSMÂ^DS B mil LIN, il oef-ûbre. — Midi : xneaira ne i<* guerre « l ouest. Groupe a &iiua* av. ïclà-ciBïôcaai général oiiaee Kôi'î«er Suppléent ce Aeviere : Vans le secteur du littoral flamand et entrt h' tac Mankarrt et l'oèlcapellôt la lutte d'ar iilh'ris a revêtu t'après-midi une yranae intensité. Frès de JJraçibank, tes Français ont renouvelé leur attaqué, salis rêal.scr de succès. Sur le eMmp de combat à l'est d'i près, la canonnftde a atteint une vigueur variable. Lot Anglais n'ont pqs attaque. Dans une bataille utrienne qui s est déroulée le son■ au-dessus dt Zo-nnebehu-Zandvoorae, à laquelle so aviom environ ont pris part, tros avions ennemis ont été abattus. t-roupe d'armee du prince impérial allemand : Sur la rive Oriemale de la Meuse, clés bataillons bas-rhénan,» et uestpha-ie-ns, après une préparation d'artillerie pleinement cfficacet ont arraché aux Français, par un assaut énergique un territoire important au bo,s dt Chaume. L ennemi a HécUmotiè quatre vigoureuseï contre-attaques, qui routes ont échoué avec det pertes élevées. Plus de 100 prisonniers et quelques mitrail eitses sont tombés entre nos mains, J u sud,-ouest de Beaumont et 'près di B^zini-vau'x, quelques p.mtes dans les listes françaises ont également ré-disé un ple.n succès. neatre u? ia ({«erre a i est -Le vif feu d'entrave en plusieurs endroits (fat front a augmenté d'inteusoiti de temps a autre dans la plaine roumaine et près de Bra,la, qui fut canunnée par les Russes, lin g.-a.-e ac i pi ésa h --'S - batteries <ï ti i pris soint te u-r i eu la viUe de Gataïz où des incendies se sont dc-c'arés.Fror^t en E?aceric»ii» : Vive activité d'ariïl re dans la lande d'-ti rraM entre les lacs d (jchrida et de t'respa, dans la boucle de la Cerna et entre le Vardai et te lac ae Doiran Des détàch mena de reconnaissance de l'a-dv rsairr attaquant a diverses reprhet, furent- refoulés. Aviation ; Le.s pertes des forces aériennes ennemies an front allemand, s'élèvent- pour le mois de septembre à 22 ballons captifs et à 374 avions dont Ib7 se sont abattus manifestement derrière nos ligras, les autres v siolement au-delà des positions de l'adversaire. A u cours des combati nous avons perdu 82 avions et 5 ballons captifs. BERLIN, 10 octobre. (Officiel.j Âciiv-ié d art liene d intensité variée en Flandre. .-1 la foi et de Chaumet à l'est de la Meuse, combats d'infanterie locaux terminée en noire laveur. A l Est, rien d'intéressant. Sur me;. BÏÏ&LiA', 9 octobre. — Officiel ; Un de not sous-marins a coulé dans la Manche, 4 vapeurs à charge compl'tei tous armes. Bli'liLl \, 10 octobre. — Officiel ; S os sous-t/utrlhs ont de nouveau causé av trafic ennemi de lourds pertes dans toutes les partie g dt la Mediterranee; 12 vapeurs et Si voilier!' jaugeant un total ae 40,000 towtHs, o»1 été co tu es lu lepn du trafic maritime fortement amo.nari. l'arml ces derniers u g avait deux transporteurs, ayant probablement toui deux des troupes à bord, en-suite ie vapeur anglais a Gibraltar n jaugeant 3,803 tonnes chargé de 5,C00 tonnes de ceréal s a destination du M ai de la Frait, e, et le valeur grec a Akk-yon » jaugeant 2,464 tonnes, chargé de 3,51:0 tonnes de chuf'uon pour II alie. VILS7SE. 10 octobre. (Officiel.) A ulle part d événements particuliers. i SJSS.Ï-:- C'OXùTANTF\ OFLE, 9 octobre. — Officiel. our ce .iccitui to noire a.le droite aes combat de p i.roiiilii s se sont terminés en notre /aveur. Ln V rse une troupe ae S tsstorns-ns et d'Ar-/nenlérif tummaniée par des officiers riitssSs a fruu in noue ttonîiere au nord de Itewanduz. Lite iiir'pnt et y,l'a aun» te voisinage de la frontière des habitait-.* et dea localités paisibles. y os IroUjtrs ont, nus les pillards en fuite, tas d ■ vendue m s jxirt.cullers sur le reste du front. SOFIA, 9 octobre. Officiel: £ i j , -, cil . -■ .i o in — . Feu d ■xrt.ller e d'intensité croissante à l'ouest dr Ijitoiia, dans la boucle de ta Czerna et sut te Vobrôpol,e. .-i u sua de la ville de Don-an l'act vite d artillerie de i ennemi a dé asscs animée. . <n B'jumanie ; Vrè.s de Tulcea et d Issaceea, feu de dlver non moaert, un peu plus animé à l'e-st de Ga latz. ffmAWCASS PAlîlS, 10 octobre. — Off'tfl, 3 h. p. m. . En Belgique, accentuant notre progression <■ l'ouest de Draaihank, nous nous sommes em-j;* rés de la ferme. Papegoed et av*a.« fsst une T"** ranta/tne de pruvsnn.ers. Sur notre nouvtm front simples actions de pcrhoniHcs ennemies, i Ai; nord de l'Aisne l'artillerie ennemie a rnotre une pailicuHii e aet-eùê dans la région < " Laffaïu. Aoin avons exécuté avec succès i > coup de main au noul-ouest de la ferme C lombe. Sur la rive dro'te de la Meuse dans ' région du bols de Chcnaie activité des du art.llenes sans action d'pfantci ie. Rien à ■ i gu d r sur le re.te du frmt, ' PARIS, 10 octobre. —l Officiel, il h. p. m hn Belgique, aucune action d'infanterie.N ' troupes organisent les positions conquises, j ■nombre des prisonniers ,aiti par elles depu hier mutin dépasse '100. Activité des deux art le ne s sur le front au de l'Aisne. Sur rive droite de la Siémé a 'la sui-fc d'un inteii bombardement l'ennemilancé une forte a taque sur nés positions au nord du bois i Chaume, Au cours dv combat dont la violeh s est man tenue -pendant toute la journée, l'e. ne mi a réussi en quelques po nts à 'prendre ptt dans les cléments avancés de notre prévue, ligne Le feu de notre urtillcri lut a inte dit toute progression. Rien à signaler sur reste du p ont. E0S3E ' , P ET IlOGRA D, 8 octobre. ( Officiel. ) Au front sej.'ie-iitrionat^au nord de ia rou de Pslcof, près du viUagefjçie Faus'ce, après ut pré para.ion d'artillerie, des detacnemcnts t reconnaissait ce ennemis ornt pris l'offens.vc.l ont été repousse* pat te fjf-u de notre artdleri Au cours de la journée, "e-nnCm-t a bomban a plusieurs reprises, a t a, je ae tance-mines,n ■■posatons rétablies uu nor'i de la prine a'angt n.urw Dans la région d'L.ktx, nos détàchemcn ae reconnaissance ont fait- des prisonniers (• court, d une utl- que. - > r Au front à t Ouest, datii la région du lac t Wlsj 'wskoje, ainsi qu au inord-est de baran vitschi, fus llades et voients duets d'ui itileri Aux fronts du Sud Ouest en en iiou-mani fusillades, l'rès de CzHadredine, te 5 octuor nos avuite-urs ont bombaMé tes gatct, de Mi loch et de Pulànko, us ou' incenuié une s.:i rie. et des entreyii.s et uni provoque -des e^cpl susnt, d-.ns des dépôts de Jintuitions ennemis. Au front du Caucase, t^t/i d*important, à -l gn iler. IT'ALiâS] ROME 9 oe'obre : Au soir au 1 htobre.'i l'ennemi, après h violent bomoard.-ment a< renouvelé t uttaqi contre nos positio/li axamee6 AUr te massa c Costa-Be la. ÀLuiyré cent l attaque a eie eioa fce pur noire uttuter.e ai» te i.eout. 1, enae,, a ct,é rejouié, e.n tauis* nl^ties pertes Pendu: la journée a hier t'ai tiôn de l artilierie 'a 'V assez intense sur tout te front au plateau i Jjiiiftsuiu. t,n quelques e taire ts des opérât*» locales d infanterie ont eu lieu, au cours dr quelles nous avons ;a,i une éeruatu de -prisai nie ri et cop ure â mi.ru lieu;, es. sur te Car. violents combat.< d'an'aleric', plus intenses 'Mu ta t ég n de Cos njt > ca. LOJ Dît ES, 9 octobre, fOfficiel.) A 5 h. 2o du mat n, nous avons attaqué si un large tront au nora-est et tï l est U l pre en collaboration avec not, alites, sur nos ttyin Les communiques annoncent que des pro/r 'satisfaisants se réalisent sur toutes l£s p-arii du front. Le temps reste 'i la tempetc. ■—muni —- Dersûeres Dépèckes L ' t e.! e ,'-'i,.'îi d -1. e.- e- ci ,e att Ope-iio.i i us ia [Xea&é hoiiandaise. Cologne, 9 s p^embre. — A ia suite des d batiî qui Ont eu uni ces jouiii*Cl au Le eusi'a< ie on..ne.lier de .'i-jmpu-e t-L le haut çomuwj dément d. l'armée ont. d'après la « Gazette e L-uiog.ue », reussi-à ConeicUe un comprom.s s s"in ae ia Commission principale du lte«cii tag. Après une cliacu^-ion qui a duré jusqi ion tard .dans la soiiée, elle a approuve r créditt demandes pour les travaux de l'cnquê à taire a l'arme, et voté ie buu>^ t, compiéme] taire, metitaut fin de .a sorte à 1j caxupugt menée contre ie sécréta,re d'Eta-t JEielfxeriel beuls les socia.îsies ont vote contre. On p i dire dans un certain sens que c'est une victw'i; pour le gouvernem ni M.von Kuhlmann,avait ensuite prononcé u discours sur ia politique étranger dont 1" pa oage saillant se rapportait a i Aisace-Lon-aii au su j t de laquelle U s exprimait ojmme sui « L'Angleverii. 6-est engagée vis-àvis de France à ^xiger av c la dernière oàergte ia r tiOCiL, on de l'Alsac-e-Lorrame auss lo.igtenîj que ia France elle-même en maintiendra la pr tcntion. Quant a ia quas-to-n de savoir si l'Ail magne p-'ut f<'ir, une cône L.sion cjueieonqu la Frauce en Au.«ace-Lorraine, nc-us n'avons qt cette seule répouee a y faire : J tnunst Ce j\ nuits! est le symbole d^' l'un té allemands.Noi ne nous battons pas pour des conquêt s de h. s rd, mais pour l'intégrité de 1 Empire ail œsnd. Tant que la b'rar.ee prétendra reprent; l'A sa ce-Lorraine, nous n'offr roué pas la pâi: l.es conditions de p-,;x de l'Entente coiistiiucn d^.ns leur forme de programme maximum < conquêtes, une utopie qui ne j/i-a réahsab 'qu'après que PA:1 magne ©t ses alliées auroi été réduites à merci. » Ce passage du d scoatrs de M. von Ktihlmar est apprécié comme euit., par la priasse holla: daise : Anifrterdam, 10 octobre. — L' « Al<J»emO( ilandelsblad » ne trouve pas di.ns le tliscou du chancelier et dans celui de M. von Kul) mann une coudamnaton ouverte ot nette d-ïepiMtions pan-german stt's, bien qu'ils aiei pu r marquer assez clairement l'avei-sion. c gouvernement aliema-nd potir c''s aspiration l.-a qu wtion bf'lgc n'est pas un obstacle à paix; l'Allemagne ne fait point dépendre question de paix d exh naions territoriales n'es., déedée fermement qu à mi'' chose . s surer l'intégritéd« l'Empiie. Comme von Kul: mann s'est assoc.é aux déclarations de Czerni 1 on sait à pr sent — au noms rn c® qui tonte ne les grands traits — à quoi s'en tenir quai ïïc~.~jS.: acr :zt'*-f . n'y.v.«^c,; 'i- eux buts de guerre du gouvei-noment a.lle-1e mand. » '» Le la « Gazette de Vc.-.s » : « I/is débats sur 0- la politique étrangère au Heichsfcag ont nwn-la tre que lu nouveau secrétaire d'Etat aux af-ix fa.res étrangères a rencontré de tous côtés l'ro- cord pour ses démarches en vue de c-roer une at-moe-phèro favorable à deis négociation^ de paix. Manifesccmcnt on n'a puint voulu aggraver son o' travaj futur et il s.inble que ta renoimmée de .* son habitude a fixé les yeux du Reicli&tag tout entier. » La. « Gftrmania » dit : « Déjà lors de son " premier discours, Ivl. von Ktihlmann s'est mon-ia. tré politicien expénuienté. Il paraît vra.ment être ki personnalité dont a b-'soin la pa-trit allemande, Le toutes les questions de politique B étrangère, o est colle d'AlsacC-Lorraiue, qu'il ; a le plus souligné. » j La fcituasion iiutttaire jugée era Eotaaanie. ,.e Bucarest, 11 octobre. — La journal « Lumi-na » formule, au sujet de la situation innitai-le re, les réflexions suivantes : « Des miracles ne peuvent pas s'accomplir. La Russie du Tsarisme s'est effondrée et le colosse se débat d.ais les dernières convulsions. Le « rouleau compresseur » et-t devc-u,u de la vieille ferraille. Le te rôle que l'Entente avait assgné à la Russie ne te pc-ut ctre assumé par personne d'autre et la ie s, tuai ton créée par je retrait do la Russie, de ls' la lutte, ne peut plus être changée. La rôvo-e. lution a mis fin à toutes les espérances. L'rn-ié corrigible optimiste s'écrie : « Mais i Amérique .'s et le Japon ! » Que l'Amérique envoie au front t- ouest autant de troupe., qu'elle voudra, cela ts ac compensera nullement l'eif end/rem. en t du u front lusse. Mais même si l'Amérique ou le Japon sui déedaient à l'entreprise inseiasée le d'envoyer des armées de miil.ous de soidate à j. travers l'immensité dos dés rtJ moscovites, cela £.. n'influencerait en rien La situation intérieure de la Knsis,ie redevenue la proie de l'anarchie. Cete action se trouverait paralysée et une pa. £ r" lie armée serait exposée à l'anéinti^sement. One expédition de ce genre prendrait rap.de. nient. 1 s allures d'une répression du mouvement anarchiste dans lequel se trouve englobé un peuple d- 180 milliona d'âmes Qt l'effondrc-nu-nt militaire n'en serait que plus terrible. » ij» jnipeKSiOiiiMSj u lui i.-O^ éc&oi&iqus dm Foiisaitces centrales. Berlin, Il octobre. — Depuis quelque temps, cl'i's voix autorisées &j sont élevées dans les mi-jjieux compétents de Ru.s e, d'Italie et même «'Angleterre, pour prendre p.-sillon contre les projets d'un boycottage écoiiio.uique d.s Puis-* s u-ocs Centrales, apiès la guerre, préconisé par 1 t -<s-on.éi-"r.o" d: .Paris, eia faisant K'iaOiUr i'impo.w.b iîté de l'appliquer pr-atiquement.Ce n st qu ou France qu'on avait tenu bon jus-4 qu'à présent à cette idée d'une cc&roïion oep-s" non ique à exercer surtout v s-à-vis de l'Al.C-1 magne. Vcilà maintenant que Al. Charles Gide, pro-18 feseenr a l'Univ rîité d » Par s et d' ect 'ur de l'importante « Revue d'Economie Politique », expose à son tour,-dams cet organe, l'impossibilité qu'il y aura ap;èa la guerre d'appliquer lr à l'Ai eme.gne le bjyoodtag éoesnomiqùe pro-» jeté. M. Gide fait tout d'abord ressortir qu'au s' peint d<' vue ptircxu ut politique, boycottage in serait- injuato, attendu qu't, frapperait plus ou mc.ir.3 d:re.ctcmen.t d-;s nationalités jouierant d s sympathies françaises, telles que les tchèques, les Seiiies, las Rouma ns, les Italiens, les Polonais, les A La,et en s-L-or tains, qui sont sujets des Puissances Centrales. Ce serait la p.;us grat.de d s injustices que d ' ruiner é onomi-quement ces nations-là Cette réflexion a c ci de remarquable, c'est qu'elle semble indiquer, de la part de M. G .fie S. l'abandon des idées de ia « libérât ou » cle ces nat ona!it:s là, du « joug » de l'Allemagne ou de l'Autriche Hongrie. i0 D'autre .part, l'exclusion absolue des roar-u eh mdises allemandes des marchés de l'Entente ^ ne pourait être appliquée de façon effective, ic car les produits allemands y pénétreraient tou_ ^ jours et malgré tout, par le canal des pays neu-e res, auxquels ils est imposable d'imposer des déclarations prouvées d'origine. [0 De plus, un boycottage effectif ne pourrait t être, organisé s tous les pays actuellement al-,t !iés, sans exc"pUon, y participaient-. La Fran-.e ce subirait du fa.t io -a tupt.ure des relations commerciales avec les Puissances Centrales d'é. n normes préjudices, car ses exportariou3 dans s_ ces pays étaient quinze fois aussi importantes ,e qu« ses .x;ortat on; vers la Russie. La situation de ia Russie et de l'Itaù® Serait encore la î)ilS- X.'îtalte à la veii'e rie la révoiutica. ,s Berlin, 10 octobre. — Voie: a- *ue nous an-^ rienoe use lettre privée de Zurich du 29 se-p-tembre 1917, au sujet de la situation eu Italie : ^ « On peut prudemment affirmer qti'.n Italie iL, on s'j trouve devant un changement de système i. à la russe. Pour oomm'Ucer on a l'ait sauter la ts Sare P1' ucipale de Turin et ino ndié les hôte.s 3, environnante, à l'exception d'un seul, celui ou B. habitait G olitti; on a incendié la i>ort. do Gê-ro nés, etc. L 's désertions n,e se compt nt plus et. s_ plus de iOOOOO hommes sont retranchés dans t los montagnes avec des mitrailleuses. Les trou-[n pu s somt envoyer^ 6^hg arm^s au iro-nt et on le prévoit pour l'automne une foule d'autres cho. it ses que je ne puis vous écrire. * CtaKifaœ» *;ncen.. i*a&* en Stalie. n Lngrno 11 oc!v bte. — L® tribun' ! militai 1- re de Berne a condamné t.iuis. personne** à la peine capitale et deux autres aux travaux for- 511 ces à perpétuité; ehes aval nt été reconnues rs coupable,; d avoir allumé un inct'ndi-" d ns le i- port de Gènes et à la poudrerie de Ceuglio. ^ Gri&t K.v>i3t«r «r. XtaLe. Le « MfGsagero » a-nnonee que la démis 'on de M. Canepa a été acceptée; * -n portefeuille a été confié au r-énéral Alferieri, la la Grô?e ae ùSatx&exea. à Amsterdam, et Amsterdam, 11 octobre. — Lee déb i d'airs, .s ocoupés au déciharge-m nt <ls bateaux chargea 1 de pommes de terri? destinées à ta capitale, crut n, subitement abandonné le trav-"i,I de eortc quo r- ia capitale se trouva tc-mj-oralressent sans po;n-ît ut.e de terre It&miGe de ia coBi'éreace des Aliié3. Le « Corriere délia Sera » apprend de Rome que la Conférante des Alliés, qui devait se réunir dans la première moitié d'octobre, a été remise et.aura probab.ement li3u on novembre. La fin a& ia grève des cheminots russes. L'agence iienter apprend de Pétrograd qu'étant doiuné l'imminence de la publication d'un décret gouvernemental, donnant s tiefacjon aux exigences diis cheminots, lo Comité exécutif de la ligue des cheminots a décidé mercredi de reprendre le travail. DEPECHES (Reproduites de l'tauton précédente.) combats a, l'Ouest. L'assaut en masse ang o-français. Berlin, lu cet. — p.U' mvi^ons françaises, l>-6 Anglais oui, tente de nouveau, le 9 octobre, pur t engagement en masse de i<--ur n.t,téri-i iiumciin, Oe .car art.iierie et ue leurs mailitiKS d a.ia^ue, ci * gagner la dec.s.ou au Iront, ae 1'-Ouest, qu ils u avaient pu ewoLemr Jjiax leur {jomptuse « victoire » uu 4 oeuoore. Auœt l'ail .rmauwu au«l»w«, d aptes iaqu-i e us cumpt nt pouvoir entamer d un jour a i au-tre Ja j,uerr-' cte mitiœu.vics co^u'e t ariuee ai-iemauuo en l^'taniure, ost-ejte njiuuje uu no peut p.us ctau-ement par l.ur no-uv-iie attaque contre i s ternies p^s.uous aiiemanaus. xA Ull if-'u -Oiti CiC^Ui- Ltcl-iOli tj al -u m a uL'S ]uurs entiers, uu ieu roulant d>s plus v.olcn-tv. so etecha-ina ie mat,n eiu tctoci'-. v ert, i n. tut mauji, les m^esea compactes et pruiona^a de piiit-i' urs rangt,, des i''r^nçai»et ct'-'s Cieyaioient contre n.s ii^Uls e.i.t.c a>ni.^nui>e et uneiuvciu, s-ur ]<ree d_ M kiiomeirts ut tar-g-eur. Notre fe'u d'Sti'ucteur ue "er.a,-e eL ae Ci et e u„e rut lui. i. oeti a t'.'intînio pointe sur ie^ cu-letinea ci'at'i«que &_rrevs et lit de t.trges troue, s s.vL^ <uu<-t3 ie<i raii^fs cits Lan- dio tjU€ <1 iDinoinbi'ôiD.c'ij ni i tra ii içî Û£pts aii-nidu.-dt» iauchai.nt lea ooionuej tt uijuU.. Tout on c..nt.inu. n: s.iits e. ^ un ieu d artillerie des p.u- vio-iejits, . (klversau-c lança su-ns ee^^o oo nouvelles reserves dans le comoat, qu'il taisiod ail. r à l'assaut justjue six fois contire net) puca-tiui!,-. Le comoat acnarno eiura, toute la. j ur-nce jusque tard dans la nuit. Par de lones contre-attaques et <-u coure de corpu-a ixrp» ti.cii-.meo, les miu^es ' assaillants.s ennemies tu-îeni. nettement repousseç» s^r la u.n^ qui va de Pooic t pelle jusqu'au sud de Gheiuveto. Au c-.urï- de ces attaques auss. vaines que rej.éréeb, contre ce iront ae 15 ki.omèa'ts, l'aavtnbaa-o sub. t le» ptu» I ' » t <i s (.«t.-s gaugl iuu,b. c« il est qu «nue Liaa bank et i'octcapeile que 1 cnue-im asstv.liauL, supérieur en nombre, gagna eu vin. u 1,500 u.è.res de profondeur dans i'.'o champs q enwjutu>rt> ravmeo par ie l^u roulant. Mi,s line c-outre-attaque engagée &ur-it>-cJi m.p empêcha toute ext.nsaon utierieute du auccèj ennemi de début. Ce n'est que tard oaug ia nuit que le leu cnneani diminua quenquu peu, mais uu feu d- cl.v rsion énergique n eu continua p s moins a pe^er sur tou.e la zone de combat. Ce nouveau jour do grauoe bataille dés masses anglo-françaises ses. encore L... r-m.né par un insuccoà; complet, et a de nouveau prouve, comme au cu-urs d<'s neuf jouruees oo grande bataille précédentes, que meme ta plus grande sup.rinr.té e.. hommes et en matériel u" peuvent rien contre la force de resisuance de l'héroïque ar. ô3 allemaude en Flandre. Tout succès stratégique est rccte interuu à chacun de<j dix assauts au tront de t'iaudre. Lj. tactique d'écrasenie-nt de 1 la n tente atteint plus gravement les Anglais et les Français que les Allemands. Le soir ou même jour, le feu ennemi s'est également fortement accentué contre nos positions de La Motte jusqu'au fort de M.dm.i-sou; une forte attaque fr nça se de plusieurs c, mp gui ts- s'ensuivit conLrt nos lignes, mais 1 ennemi fat nettem nt repou^e avec les p.^--t s les pius sang'a. tes peur ia majeure partie par notre ion de mitrailleuses et par notre teu de gr uades à rn-aiu, et cri certains endroits par contre-attaque. .■jca combats à l'Ssi. Vi.n'ne, 10 oot. — Par suite du temps couvât et pluvieux qui a régné sur ia plupart des par.itè du fraint, d'n'y a pas eu de granuet> opération» ae combat. Ln Bueovine, une entre, p» iso oe patrou.iies a abouti a un sauces eom-p.et. aj.ii Suti-Est, teu d arii.tene ri-c.^ruque a la Vejusa. En MK-caouif, une attaque p_j> tielle anglaise a écitoué après une violente préparation d'a-rfcilient contre l'-s poeitioik! oui-o„res au sud de Doiran. Vienne, 10 ^et. — Au cnttrs des opérations da déblaiement ctti onainp d- bataiLc, ou se dé-rouieient les combatu du 0 <ig ce mois ae YVachkoutz a St-Onutry, nos troupes ont reie. vt, entr'autrtè les cadavres d un colonel, d un capitaine e-. r eu illi un grand nombre de blesses îuss^-s. Sur tout i-e iront, il y eut hier re-etlide.x-Ltice ces opérations Oe patioutties, et de part et d'autre, l'activité de l'artillerie 6'est ; cci ue. .... ..héâtre des opérations du Sud-Est, un det..cfieme-nt ital en, qui avait fr_n^hi la Vo jtisa, à l'est de Valons, fut a taque avec suo cès et. forcé à se retirer préoipitamm nt. Lai combats a l'usonzo. Vienne, 10 oct. — La journée d'hier fut mai-quée par un combat d'une certaine envergure sur ie plate.'.u de B.tins.zt'.a, au sud du village de Kal, où l'ennemi entrrpr t une att-ique cou. tre nc-s positions, après une forte piéparatioa. d'artiih r.?. L'août des italiens fut on parti© repoussé; 1 enn nu téuss t à ponetrer pa. tiel-lemeni et temporairement d .us nos i>o.jt:ons. Mais il on fut presque àussitôt r-'jeté par une violente attaque de nos Iro-pes. Nous avons fait pr sonmers, a cettj occasion, 2 officiers et 120 hommes et oonqu.s 7 m tr a. lieu s De même au Mont'- San Gabnele les Italiens avaaeDt entrepris line attaque nocturne contre l'aile sud de ce s"c*eur. Cette attaque échoua sous tes effets de- noti-e feu. Près de Costanjevica, nos troupes entreprirent avec sac.ès une opération de consolidation de nos positions oi oap-t aèrent 1G0 pifeonniers.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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