Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 17 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r20rr1rc92/
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4m# anaes. - M0 112S - Ed. S DIX CENTIMES Samedi 17 Novembre 1S17 . — ■»-- ' ' ~~ t~ri—i 1 nrwi i i—i ii ■ i ■■ i m nim ■'■■■ ■ ■ AoUNlM CftlLN t Bruxelles - Province ~ Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX D5 POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent lire adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3mois: 2mois: 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.0© TliSACsE : 125,000 par jo^t* Le Bruxellois ANNONCES Faits divers et Ecîios Lalfgne.fr. 5 00 Nécrologie 3C0 Annonces commerciales . 2.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente î BRUXELLES, 33-35, rue de îa Caserne s 12530©0 pas* jour JOUMNAI^ QUOTlDïlSN IKDE^PieNDÂNT Piîiîsi ilsliii» A tout instant, il arrive ■d'entendre soit des laiiilî vid'ualitéa — belles madame;?, cccotes, femmes du peuple et concierges; petits freluquets ou gros profiteurs — soit des organes ides gouverne menti, ou de la presse aussi en-jtentisteg que subsidifs proclamer furieusement: y La, guerre durera longtemps encore. Il faut aller jusqu'au bout! » Quel bout? a demandé «veo sou ironie logique le grand Belge et le haut esprit qu'est M. Edmond Picard. Evidemment, leur bout, c'est l'écrasement complet. d.s Centraux... Coupables qui ne sentent pas l'inhumaine barbarie de leurs vœux sauva, gee! Fous qui ne voient pas, malgré tant de leçons et d'expériences, que ce qu'ils écrasant surtout c'est eux-mêmes ou du moins les peuples et les individus innocents, deveaius les tr .'etes jouets de ces déments et de cas cruels. Los exemples abondent de cetlte intransigeance. Loiu d'ailleurs de s'en cacher, le® coupables s'en glorifient, étalant leur honte et par leurs oris, leurs violences, obligeant à se taire, les voix sensées, justes efc modérées. N'esit-ce pas l'agence Havas, organe officieux du gouvernement français, qui, au moment même où le front italien et la Russie entière s'écroulent de vaut les Austro-Allemands, qui, «es jours-ei, menaçait, insultait ces derniers, éaamérant avec une férocité de Peau-Bouge combien de républiques sud-américaines se préparaient encore à venir ranimer le carnage européen en vue de terrasser enfin l'Allemagne, son peuple et son gouvernement. Impudence bien digne de l'attitude aussi criminelle que follement fanfaronne! que J'agence Ha-vae. n'a cessé d'avoir au couacs de cette abominable guerre. Et comme parlent gouvernements, agences, journaux ententistes, des millions de particuliers, barbares et incompétents, parlent chaque jour dans la rue, en tram, au cabaret, dans tous les salons, même dans certaines églises... Effrayé de cette folie sanguinaire, tant individuelle que sccia'a, on cherche les raisons qui nourrissent riaiitrausigeauce presque générale, maîs la plupart de ces raisons apparaissent d'une faiblesse enfantine, c'est à pe.'ne si l'une wi l'autre contient une part d'e vérité ou du moins offre quelque aspect de vraisemblance. « Nous sommes certains de la victoire ! » La belle raison ! N'est-ce pas plutôt le plus odieux «tes appels à la force, à la force du nombre et des 20 ou 30 nations coalisées contre les Austro-Allemands à, qui tant de fois pourtant on reproche l'emploi, la glorification de la fore© brutale! Il seraib ornai d'insister qu'à cette immoralité s'unit la plus inconcevable des fo-îi-f-fi, car cette victoire, proton dûment certaine, où donc eet-el'e dans le passé, où l'apparence s'en montre-fc-elle dans l'avenir? « Mais, dibon, on veut sa venger, prendre sa revanche. » Ainsi l'a voulu La France depuis 47 ans. Revanche <Je quoi ? Est-ce la fau.o eu vérité à l'Allemagne, si dans la présente guerre, elle alla de victoire en victoire, rendant sans ceisse meilleure sa crte de guerre? Si l'Enta te avait, en décembre 1916, acoep.é de négocier, son adversaire n'eût remporté de nouveaux succès ni en Russie, Cc>urlande, Li-Chuanie, Livonie, îles d'Oesel, ni en Itale, ni ailleurs. Votre orgueil a cruellement souffert et vous aspirez à la vengeance? Mais de cette souffrance même, l'Allemagne n'est point responsable : Vous l'avez voulue. Autre abomination : On en appelle aux pauvres morts, victimes de la guerre et surtout de l'intrar.s g sauce de ceux qui osent plaindre les morts et parler de les vengCp siur îes vivante, ennemis ou amis. Folie barbare aussi, car quel peuple belligérant n'a- à pleures- ses morts trop nombreux et également ebers? Si vengeance il pouvait y avoir, ne serait-elle pas putôt légit me de la part de ceux que l'intransigeance adverse força à poursui ■yre le carnage, à voir immoler les meilleurs de ses fils? Autre raison, et mieux, sot prétexte : L'Entente lutte, soi-disant pour l'avenir, pour empêcher à jamais le retour de semblables horreurs, en un- mot, pour tuer la guerre... No-Vks paroles et beau projet. Je ne suis pag de ceux qui raillent la possibilité du pacifisene, mais, grand I) eu ! n'est-il pas d'autres moyens que la guerre et que la haine pour tarer et la guerre et la haine? Si votre volonté est pure et ne cache pas sous des phrase hypocrites le désir de terrassjr votre frère, de le s ligner — Barthou. l'actuel ministre français des aff .ires étrangères, n'a t-il pas dit un jour, parlant de l'Allemagne : « II faut écraser la bête malfaisante » et oomb en d'autre® ciit repris ce citi infâme ! — si donc votre humanitarisme est loyal et universel, acceptez de causer, de négocier, d'établir la société des nations et la fra-terai-é humaine sur le droit et non sur îa force d© votre victoire, laquelle ne vaudrait pas phis et peut-être moins que la victoire de votre adversaire. « Nous luttons pour la civilisation, contre la barbarie allemande, etc. » Phraseurs et Pharisiens! Enlevez donc la poutre de votre œil et vous aurez alors le droit de dénoncer la paille ou la poutre qui se trouve dans l'œil de votre voisin. «Mais niez-vous les excès allemands en Belgique? » — Je ne suis n.-; un rieur professionnel, ni an calomniateur de parti-pris. Je déplore tous les excès non pour le plaisir d'accuser, mais par sincère humanité. Je sais ce que firent les révolutionnaires français che.z eux et chez nous, ce qu'ont fait les Anglais au Traaisvaal et dans les Indes. Pourquoi les Allemands seraient-ils indemnes do toute fauje? 31 est déplorable qu'on affirme eu qu'on nie en masso selon que le drapeau cet noir, jaune et rouge, ou bien noir, blanc et rouge. Avocat pour, avocat contre : non pas, mais juge impartial ne se prononçant qu'après un examen mûr et attentif et de plus qui tient compte de toutes les circonstances. En tout cas, il est absurde et méchant d'exagérer les torts, de les généraliser, d'imputer à tout un peuple les fautes de quelques-uns, eu encore de ne pas vouloir reconnaître, s'il y a lieu, ses propres erreurs, ses propres fautes, afin de mieux charger l'adversaire. Résultat : cm aboutit à l'invraisemblable qui ruine toute créance mêin© . fondée. Et puis faut-il exterminer le peuple français parce qu'il fit monter à l'échafaud et même massacra plus cruellement encore des milliers do femmes, de religieuses, da prêtres, de nobles, de simples paysans? A l'ombre de la cathédrale de MaLnes, av-z-veus vu la croix qui commémore le meurtre, en 1796, de nos paysans patriotes ? Et quand donc avOs-vous lu dans l'histoire le récit d'une guerre sans excès de part ou d'autre et souvent de part et d'autre ? Je ne justifie rien à l'avance, mais je veux examiner et- surtout je me refuse à accuser les uns pour innocenter les autres. Tel est le vrai droit, égal pour tous, juste mais non implacable.On excuse enfin l'intransigeance ententiato en disant qu'elle lutte pour le droit de® petites nationalités. — Principe excellent, certes, maig encore qui demande à être appliqué avec tact et modération. E&t-c:: que l'Autriche n'a pa« depuis longtemps conféré une Large autonomie aux nationalités diverses qui la composent? Est-il nécessaire de briser en morceaux ce com-p! exus, œuvre des gdècle3 Si vous invoquez la rac© et la langue, vous justifiez alors La division de la Belgique. Or,, d'autres éléments encore font une nation. Par ailleurs, n'est-ce pas l'Allemagne qui, dans oette guerre, a contribué à libérer la Pologne, l'Ukraine, la Cour-Landie, la Lithuanie, etc. ? Par contre, es>t-ii indiscret de demander à la France, à l'Angleterre, ce qu'elles comptent faire de l'Algérie, du Tonkin, des Indes, de l'Egypte, « Il y a, dites>-vous, la Pologne prussianne... » Mais avez-vous fait Le compte des Allemands mêlés aux Polonais, comme d'ailleurs à toutes les nationalités de l'Autriche? Quant à l'ALsace-Lorraine, il a été établi à suffisance que La revendications françaises ne sont fondées ni en droit, ni en fait. Petites nationalités! Voilà que je songe à mon pays, à la Belg'quo, victime non seulement die l'invasion aOem-aaide, mais auasi d:e toutes Lee intrigues aragLo-franco-i-ass^s qas préparèrent le déchaînement de la gu ne actuelle, la Belgique victime plus tard de l'intransigeance entent iste, comme de calle de beaucoup de ees propares enfants. Je puiB avoir l'air de plaider i.J pour l'Allemagriie... Je jurie que je ne pla-ide que pour l'humanité et pour ma patrie. Le jour vient où ks Belges qui fo-reniL justes, modérés, impartiaux auront le droit de mainteu r le droit de leur pays <^t d'être écoutés du vainqueur. Pu:îsc-t-i} ne pis être trop taid et puisse le vaisqutuir, jadis mo. d:ré, ne pas à son tour faire preuve d'im a«n-sigeance I Hum nus. P. S. — Un dernier prétexte — il y en a tant! — est de dire... Il faut demoenat estr l'Allemagne. Comme si cette dation n'c:a-t assez grande personne pour faire elle-même ses propres affaires! Ceux qui émettent une nem-b'able prétentio î n'ont donc par lu Tacite — De mwribus Germanorum — ni les Histoires de 1'Europj et de }a Belgique? S non, ls sauraient que nos institutions consti utio nelies ©t démocratiques ont ua-e origine gormianique. De la démocratie, certains peuples ont la forme, les apparences; l'Allemagne, elle, a La ré>-lité, les nsItutions sociales, l'égalité dan3 l'instruction, la culture, etc. Mais en Al'emagtne, comme en Autriche, démocratie ne signifie po.j clésordr , incompétence, agitation politdcieune et démagog que. H. LA GUERRE ftoaMiA tSfieMs ALLEMANDS BERLIN, 16 novembre (Midi) : Théâtre cia la guene à l'Ouest. Le duel d'artillerie avait gagné en recrudescence le matin de bonne heure dans la région de combat en Flandre, le long de L'Ailette et sur la r.ve orientale de la Meuse. Des détachements français qui, à la faveur dv brouillard du in.j tin, 'pénétrèrent wu delà de l'Ailette dans nos lignes de poste, furent re-pvussés en contre-attaques. Toute la journée, l'action combattive a été miiume auprès de toutes les armées. Le soir, elle s'est ranimée près de TJ xniudd et aud su de S'i-QtWntin. Aviation : Depuis le 9 novembre, nos adversaires ont perdu 24 avions en combat aérien et 'g tr le fn-u de défende. Le vice-feldwebet BucJder a réalisé sa 26e, le lieuterui-ru. Bougartz sa 23e vieloire aérienne. Théâtre ce La guori'e ù l'Est. Bien de ■particulier liront en Kacédolno. A l'ovegt du lac d'Ochrvla, nous avons vc-cupé des éléments des positions évacuées par les Français. Théâtre de la guerre italien. Progressant au nord-est de Ga lio et des deux iôtés de la vallée de la Brenta, nos troupes ont evXtvé aux Itatiens plusieurs positions de hau feurs. .Cicmon est en notre pouvoir. Sur le Piave inférieur, le feu d'arti lerie s est renforcé. Près de la mer. des détachements hongrois de honoeds, attaquant sur la rive occi-dentalei ont fait prisonniers 1,000 Italiens. BERLIN, 15 novembre (Offic.elj : A l'owîsi et à l'est, rien de particulier. Dans les montagnes, des deux côtés de la vallée de la Brenta, nos troupes avancent en combattant,,Sur mer. BERLIN, 15 novembre (Officiel) : Nouveaux succès sous-manns : 13,000 bonnes de jauge brute sur le théâtre de la guerre septentrional. Parmi les navires coulés figurait un grand vapeur chargé de minerai, qui fut torpillé au sein d'une escorte AUTRICHIEN i' VIENNE, 15 novembre : Le groupe d'armées du feld-maréchal von Conrad a fait de nouveaux 'progrès dans la ■vallée de la Sugana. ■ VIENNE, 15 novembre : Théâtre dee la gaerre italien. Sur la plateau des Sept-Communes, des bataillons austro-hongrois on>t pris d'assaut hier le Monts Gastel Gomberto. Dans la vallée de la Sugana, nous avons rejeté l'ennemi au-delà de Primotano; au sud-est de Felta, nos attaquas ont gagné du terrain. Sur le Piave, pas d'événements particuliers. Théâtre de la guene à l'est. Bien de nouveau. En Albanie; A l'ouest du lac d'Ochrïda, les Français ont évacué leurs positions avancées, TURCS GONSTANTINOPLE, 14 novembre (Offi-cielj : Front du Sinaï : Les combats d'arUlleno cfc d'infanterie continuent. Sur les autres fronts, pas d'événement important à signaler. GONSTA NT IN OPLE, 16 novembre : Communiqué du 15 n-ovembre : Au front du Sitiaï, le 14 novembre, pas d'opérations de quelque envergure. De. même, $ur les autres fronts, pus d'événements. BULGARES SOFIA, 14 novembre (Officiel. ; Sur tout le front en Maccdo.ne, feu de diversion. Dans la partie supérieure de la vailee de la Skunibi, un détachement de reconnaissance ausiro-hongro.s a dispersé une importante patrouille ennemie. Front de la Dobroudscha ; Rien d'important à mgna'-er. SOFIA, 16 novembre : Communiqué du 15 novembre : Front de Macédoine : Dans la vallée du Skumbi supérieur, l ennemi a évacué une partie de ses positions, laquelle fut occultée pas nus unités. 4' PARIS, 15 non. (3 h. q>. m.) : No„ reconnaissances opérant dans la récf.on de l'Ail, tte ont fait des prisonniers. NuK calme, sauf dans la région ues Carrières, où- le bombardement s'est maintenu assez vif. Aviation : Dans la journée du 13 novembre, 4 av.o-ns ciment*» ont été abat us par les pilotes , t quatre autres sont tombés désemparés dans leurs lignes. Aotre aviation de bombarde. view„ a effectué plusieurs opérations et arrosé de projectiles dîners dépôts et cantonnements ennemi-g dans la région de Mulhouse Des avions etutemis 07il bombardé violemment la reg on de C'aUtis du.ns ca nuit du 13 no-vemorc. Un signait' un < erCain nombre de vidâmes dans ta population civile. PARIS, 16 nnv. f Officiel) il h. p. m. ; Rien à signale/ en dehors d une iiXte d'ar-t.Uer.e ass^z violence d.ins la rig^on au nord de Braye-en-Laminais et sur la i\ue drode de 'a Meuse. Armée d Or.ent, 14 novembre : Activité moyenne d artillerie sur l'ensemble du front. Rencontres de patrouillas dans la région des lacs. ITALIEN ROUE, 14 novembre (Offciel-; Hiert au te ter au jour, ap/\s une courte mais v olen e pr<p ration d'ar.ilter.e, l'ennemi a atrigé une a.taque acharnée contre nos positions établies dit lac de Leu.ro jusqu au lac ae Garde. Grâce a la va.liante résistance de nos troupes, cette attaque a échoue et l'enneml a été forcé de se re.lrer. Sur le haut p'-at au d'Asiago, la nuit du 13, cel.es ae nos troupes qui occupaient les positions avun ée^ établies sur le Monte Lortgara ont repoussé la quatrième et p. us dangereuse attaque ennemie. Elles se sont ensuite reptUes sur une Itgn.. de rts stance ê.abhe plus à l'arrière.Hier midi, l'ennemi a tenté de descendre des hauteurs qui se dressent au sud de Gallio Vers le monte Stsenonl, il a été forcé de renoncer à son projet. Depuis le secteur d'Asiago jusqu'à la vallée de la Sugana, nos avant-postes on, livré de violents combats à l'ennem•, qui avait réussi à avancer du front piano di Marcesina-mmite délia Farcellina-monte Lisser. Entre la Brenta et le Piave, l'ennemi occupe ta ligne 'fezze-Laman-Fonzaso-Arr*cn-FLliie, J Tezze et dans les anciens forts Gima di Campo et Cm ta di Lano, nos troupes de couverture ont offert une résistance énfirg.que au courf de combats partiels. Le long du Piave, les opérations ont gagne en importance. Les deux artilleries ont été très actives. L ennemi a tenté a différentes reprises de passer le fleuve entre Queroa eti Fener, ainsi que près de San Duna di F-ane et d ln-destadurra; ses tentatives ont échoué et il a subi de fortes perles. De violents combats se sont livrés à proximité de Grari di l'apadopoh et de Tenson, ou notre contre-offensive contenue sans qu'elle ait réussi jusqu'à présent à repousser entièrement l'ennemi. Près de Gnsolera, des détachements ennemis ont réussi à progresser dans le terrain marécageux qui s'étend entre le Piave et Vccchia-J'iave; nous avons enragé leur ■marche en avant. Aujourd'hui, nous avons fait 121 prisonniers et atrons capturé quelques mitrailleuses. Nos aviateurs ont de nouveau exécuté des bombardements efficaces. ANGLAIS LONDRES, 13 novembre : Le 13 novembre, une attaque d'infanterie se déclancha le long de la route de JVest-Roo-sebeke. Notre feu d'artillerie et d'vnfanterie firent complètement échouer l'attaque. Notre ligne est indemne. Nous avons amélioré quelque peu notre ligne durant la nuit au nord-ouest de Passchendaele. Dernières Dépêches La Crise ministérielle en France Bâle, 15 n'ov.(Havas). — M. Poincarê a reçu mercredi matin : Pa.nievé, Duboet, Deachianel, Bourgeois, Barthou, Doit mer et Pei-et. L'après-midi, il eut des entrevues successives avec Clemenceau, Rend Reinouit, Georges Leygues, Vi-viani, Briand, Ribot, Albert Thomas et Sem-bat. Il continuera ses pourparlers aujourd'hui. Le groupe socialiste-radical de la Chambre a. décidé d'appuyer un Cabinet basé sur Les groupes de gauche de la Chambre et sur les forc.s démocratiques du pays. Le groupe a exigé une sévère répression de tous mouvements antipatriotiquee. Des représentants des "radicaux socialistes, des radicaux républicains et des radicaux unifiés ont eu ensemble des pourparlers mercredi soir. L3 évitai!!Ê-m&at do la Frsaca Le service de presse suisse annonce que l'Angleterre a diminué à 1.5 million, de tannas le tonnage qui avait été tenu à la disposition pour le ravitaillement de la France, et qui s'élevait à 2.5 millions de tonn s. lïn Empruat anglais La Haye, 14 nov. — M. Boniar La,w a dit à la Chambre des Communes qu'il serait nommé une commission qui f ra les préparatifs en vue de l'émission d'un emprunt anglais. Eaax brtîiïs Berne, 14- nov. — Aussi bien en Suisse que dans les pays belligérants en vue, il circule deg bruits p-A-sistante d'après lesquels La Sutfj# . aurait écé invitée récemment à autoriser le passage de troupes et de matériel de guerre à travers sou territoire. Le département politique déo-are que de telles aifirmations man-- quent de tout fondement, le gouvernenn-ait suisse n'ayant &é pressenti d'aucun côté à ce sujet. LA CUEPuEE CIVILS EH EUSSId Stockholm, 15 nov. — Les dernières nouvelles reçues de Ruts;® annonçant cîe nouveau une victoire dea Bolsche'wiki à Pétregivd. Il ressort d'un té égramine de Haparanda que le lieratcnant-eclonei Mouravieff, chaf de la zo o de défense de Pétrogicd, a publié un manifeste dans lequel il déJa-ria que le bruit d'après lequel d s troupes de Pé^rograd seraient passas du côté die KereeisM éjaii un mensonge et qu.: les troupes de ta libre Russie n'avaient évacué G-a.tee.hm que pour eviter une effue:on de sang inutile. Le même manifeste annonce l'arrivée dos croiseurs « Aurcra ». « Say.i », a Swobcla » et le navire école « Afriko n. D'un autre côté, le « Dj&io Narcda » annonce que Kiew <.e trouve au pouvoir des cosaques. Un Lélégramm. d'IIa.pi&randa au « Journal de Su&ae » annonce que le général des co-aaquea KaiedaB.- est déjà arrivé près die Khar. khot'f et a proclamé l'ctat de siège dans tout le baesin du Don. U s côtés les plus divers du p ys, en b gn_.ie de violents c&mba s. Rien q ,'à Mobcou, an a compté mardi dernier 2,000 morte, qL-o.qu'cii fin de compta on soit tombé d'accord en cette de constituer un ministère d» coalition compo-é de tous les parus sccaa-lisfees. Oa rn_nque toujours de nouvelles a.u-th maques, le& commun.cations téiégraph.qu.es de et vers Pétro-grad étant jusqu'ici complèue-menii iuLerrompues. Iî-8 s.CiôEB et lss Ambassades Berlan, 16 nov. — Les journaux anglais annoncent que L texte d® irai tés s orets entre la Russie ot les Alliâ- se trouvait déjà depuis iunda dans l'imprimerie de l'Etat, occupée par les Bokehewiki. A la suite de ceci, lie ambas-siud urs de l'Entente ont de nouveau rompu leurs relations à peine ébauchées avec le nouveau gouvernement et se sont apprêtés à quitter Petrcgr.d. D'aprèu des nouvelles arrivé s à Copenhague, les télégraphistes omit tenu^nardi une réunion à Pétrogr-d pour décider la grève générale des emp-oyés du télégraphe. La L.guc des oluniencts ruas., s a invité les grévistes à s'Cate-dii-e, sous menace d'arrêter tout le trafic par chemin de fer. D'après une autre neuve, le, lia. grève aurait déjà "éclaté. Gop.nhague, 15 nov. — On mande d'IIapa-raiidj, au « Beriingi.ke Tidende » que que:qu<-s Anglais et Russes à peine sont arrivés à Hapa-randa, venant de P&trograd. Un de ces dei nier a déc-aré que lundi Kercnski n'était toujours pis à Pébrograd et que l'opinion générale é^ait qu'il n'y reviendrait plus, n'étant plus populaire à Pétrograd, où chacun n'avait plus qu'une seule préoccupation : On y voudrait notamment se p'aceir sous la dom.natdcwi de Lénine et de ses partisans, à condition que ceux-ci réussissent à établir réellement des pro jets de paix, car si l'on avait pu mettre sur pied un ministère de coalition eociai.6ite, celui-ci aurait pu compter, saut contre-ordre, sur l'appui de la population. Toutefois, pareil g.,u vernement serait impo.sible, car tous les par i,. veulent prédominer. C'est pourquoi il faut s'a;tendre à ce que le grand imbroglio ne s'étende en général et ne fini se par dégénérer en une guerre civile générale. L® « Berlingske Tid>'nde » apprend d'Ha-paranda que les socialistea finlandais ont demandé que les partis bourgeois reconnussent la forma de gouvernement pour la Finlande, qui a été adoptée le 18 juillet par les socialistes. Les par.is bourgeois s'y étant refusés, les Bccialisites ont proclamé jeudi la grève générale dans le pays. Elle a déjà commencé jeudi seir à Heteingfors et "on s'attend à ce qu'elle s'étende au pays entier. Les cheminots chôment également, de sorte que seuls les trains militaires circulent. D'après une autre nouvelle, le Conseil des matelots et des ouvriers d'Helsing-fors a déclaré au Sénat qu'il considérait le gouverneur-général Nekraeoff comme déjiu. Stockholm, 15 nov. — Lo préfet do Péfi(ro< grad a déclaré à la Douma municipale que plui. sieurs cadets qui avaient été arrêtés dans le îw lais d'Hiver, ont été fusillés dans la forteresea de Pierre-et-Paul. L'un d'eux serait devenu fou par suit© des tortures qui lui ont été infli. géesi. Stockholm, 15 ii.ov. — D'après la « Pravdia », le centre des combats qui se sont livrés dimanche enta-e les troupes de Lénine etfc de Kerenski était situé à Tulkowa; à cet endroit, une attaque de cosaques a été étouffés par le feu des mitnailileusesi. Keremaki aurait eu 1,500 tué?, tandis que les maximalisifccs n'en, auraient eu que 200. Stockholm, 15 nov. — La population pénè-te dans les maisons particulières. Un véritable pogrom se déroulerait dans la ville. D'après la « Novoijo Dschissi », l'anarchie est complète à Woronesob. LA GUEBEE EAUÏE-ITALIS. L'Impression en Frai!ce Berne, 15 nov. — Les événements en Italie paraissent êtr© passes au second plan par ceux qui se déroulent ©n Russîie. Lds journaux, et spécialement le « Matin » attirent rat-tentiota sur les opérations menaçantes de Iïôkendovff. Hervé déclare dans la « Victoire » que La retraite actuelle des Italiens ne peut en aucun© façon être comparée à celle des Français après la bataille de Charleroi. Matériellement, moralement et numériquement, l'armée italifiniio a été beaucoup plus lourdement atteinte que l'armée française au mois d'août 1914. Hervé critique les mesures prises jusqu'ici par l'Entente. Une offensive de diversion au Créait français ne suffit pas pour écarter la calamité ds l'Italie, la grande bataille doit être livras sur place en Italie. Hervé n'est pas satisfait davantage des conseils de guerre interalliée. On a institué un « Soviet » de généraux an lieu de placer un général responsable à la tête des armées, depuis la mer du Noird jusqu'à l'Adriatique. C'est là tout le secret des victoires ale_ mandes. Quelle nouvelle catastropha, doman-de-t-il, faudrait-il donc pour faire conupreŒdre cette vérité aux gouvernements de l'Entente ? » Le Papa et l'Invasion en Itaiio LuganO', 15 nov. — Le Pape a fondé un comité d'assistance pour les réfug:é; italiens. L'ïtaiis et l'Amérique Amsterdam, 15 nov. — Le gcuvernem nit rta. lien a. demandé à M. Wiison de venir rap.do-ment en aide à 1a situation économique de l'Italie. Le colonel Rouée ira d© Londres à Rome, afin de se rendre compte « de visu » de la situation en Italie et d'en faire rapport à M. Wilscii. Lee événements sur mer, Berne, 15 nov. — De Valence au « P^tit Pa* risisn » : « Deux vapeurs anglais faisant partie d'un transport de 7 vapsurB à desbniA.ian de la France se sont échoués cL-is le voisinage de Piuq et sont perdus. » Rotterdam, 15 nov. — Du « Maasbcde » : « L'ancien vap.ur allemand « Feldm r-hial » de la « Ost Afrika Line » naviguera désoaTa. ia pour 1' « Union Castle Line ». Le «hsemer américain « Annie H. Smith » jaugeant brut 1,488 tonnes, a sombré. Le voili ar « Uno ». jaugeant 145 tonnes, est passé à l'éat d'éipa.vt>; le vapeur améiic-.in « Penoast Nicholl », jaugeant brut 4,63ô tonnes, et le vapeur « S-x»-nia », jaugeant brut 7,416 ton,a; s, c«n sombre à a suite d'une collision; le voilier français « Pérouse », jaugeant brut 2,180 tonn s, a s»m. bré; le voilier « Marie-Thérèse », jaugeant brut 170 tonnes, est passé à l'état d'épave, de m-3im que le vo.lier anglais « Mark A Tomin », jau. géant brut 128 tonnes. Le voilier auérfoi» « Gusfctf », jaugeant brut 483 toarnes, et le voi lier suédois « Johanna » sont signalés ma» quant&. Les voiliers et vapeurs suivants sent pendus . Anglais : Le vapeur m Anna,polis », jaugeant brut 4,567 tonnes; le vapeur « British Sun » jaugeant brut 5,565 tonn s; Le vapeur « Brod-inount », jaugeapnt brut 5,715 tonnes; le vapeui « Calchas », jaugeant brut 6,748 ionn s; le vapeur « Gec-rgian », jaugeant brut 5,C88 tonnes; le vapeur « Ho'wt.h Had », jaugeant brut 4,440 tonnes; le vapeur « Manch ster CSitizeu », jau. geanit brut 4,251 tonnes; le va.p„ur « San-CJr-bano », jaugeant brut 6,458 tonnes; le vapeur « Str'dacoua », jaugeant brut 6,01A tonnes: le vapeur « Winnebage », jaugeant bruit 4,666 ;onme, et le voiii r « United », jaugeant brut 100 toames. Suédois : le vapeur « Aep n », jatu géant brut 3,103 tonnes, et les voiliers « Ida ». jaugeant brut 302 tonne»; « Sir.us », jaugeant brut 163 tonnes ; « Teolindo », jaugeant brut 119 tonnes, et « V'ôniJrn », jaugeant bruit 127 tonnes. Français : les vapeurs « Ferdinand », jaugeant brui 2,062 tonnes; « Meuse », jaugeant brut 4,075 bonnes ; 1 s voiliers « Mario-Louise », jaugeant "brut 291 tonnes; « M zly », jaugeant brut 1>515 tonnes; « St-Michiel ». jaugeant brut 174 tonnes. Américains : le va peur « Hiloniau », jaugeant brut 2,921 tonneSj et Le voilier « Woodward Abraham », jaugeant 754 tonnes; Grecs: le vapeur « Parthcs » jaugeant brut 2,934 tonnes, et le voilier norvégien « Victoria », jaugeant brut 710 tonnes. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) La crise ministériellg en France. Berlin, 16 nov. — On mande de Genève au « Berîiner Tagebl. » : M-rcred; après-midi, le prés dent Poincaré a reçu Clemenceau en au-d.ence. Ce fait semble caractéristique pour la crise intérieure en France. Dans les couloirs da La Chambre, la nouvelle de l'entrevue das deux personnages a été discutée avec passion. LE NOUVEAU P^ESIBEI^T BIS CGNSESL Paris, 15 nov. (Havas). — Clemenceau a accepté l<x mission de former le nouveau Cabinet.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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