Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1309 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 18 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7s7hq3tj1c/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

3°" Année N. 649 Ed. B CIHQ CENTIMES Mardi 18 Juillet 1916 ABOHNEMEHT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - /Vlk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mots 1- Mois fr-3.00-Mt-2.48 Fr-J.50-Mki.20 TISSAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : g» fis® essaya# I Rédaction, Administrationfpu'b'lîcité, Vente : do a Hia©iiiiia iraspeiMaitt a j T^xelles, 45, RUE henri mAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 100 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . , 0.50 0 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0. "20 La grande ligue. ..... O. 'iO TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BEBLIN, 17 juillet. Communiqué de midi . Théâtre de la guerre à l'Ouest En -plusieurs endroits, entre la mer et les bords de l'Ancre, les Anglais ont considérablement augmenté la violence de leur feu. Dans la région de la Somme, l'activité ât Vartillerie est restée fort intense, de part et d'autre. L'ennemi a tenté des attaques -partielles, à la suite desquelles les Anglais ont gagné du terrain à l'intérieur d'Ovillers et qui, au sud de Biaches, ont provoqué de violents combats, tandis que, partout ailleurs, nos feux de barrage les ont ou écrasé complètement, ou bkn empêchés de, se développer tout à fait. Le nombre des prisonnier* que nous avons faits dans les combats livrés pour la possession de Biaches, est monté au total de Jf officiers et S66 hommes. A l'est de la Meuse, les attaques que la Français ont entreprises, dès le 15 juillet, avec d'assez gros effectifs, se sont continuées jusqu'à ce matin. Bans cette lutte sanglante, l'ennemi n'a obtenu aucun succès, mais il a, au contraire, perdu du terrain sur plusieurs points. Sur le restant du front, aucun événement d'importance particulière. Au nord d'Oldches, nous avons fait échouer 'une poussée française succédant à une explosion de mine. Sur la hauteur de Combres,nems avons, avec sticcès marqué, fait sauter det 'fourneaux de mines. Près de Lanfroicourt (en Lorraine), une patrouille allemande a amené quelques prisonniers. Le 15 juillet, outre les avions ennemis mentionnts dans notre communiqué d'hier, deux autres ont été mis hors de combat, l'un dans une rencontre aérienne derrière les lignes ennemies au sud de la Somme, l'autre par le feu de notre défense, au-dessus de nos lignes, près de Dreslincourt (Oise). Théâtre de la guerre à l'Est Armées du Feidusaréchal-gésiérai von Hindenburg j A l'ouest et au sud de Biga, ainsi que sur —le front de la Duaa, une nrr.de. Wjjafr. cé< a imu^Sl'ae Twuveues entreprises rïïms. L'ennemi a attaqué, avec des contingents assez importants, près de KatannenJiof ^(au nid de Biga), o-ù un vif combat est engage. Rrniées du feidœaréchal-général psîace Léopoid de Bavière : Pas d'événements essentiels. Armées du général von Linsingen : rÂU sud-oueét de Lucie, l'offensive de l ennemi a été arrêtée par la contre-attaque alternait; ensuite, en vue de raccourcir notre liane de défense, les troupes ont ete rephee» derrière la Lipa, sans que l'adversaire ait entravé leur mouvement. En d autres endioxts, les Busses ont été nettement repousses. firmée du général cosaîe voa Bothmer s La situation n'a pas changé. jj Dans les BaSkaas Bien de nouveau. autrichiens VIENNE, 16 juillet. îhéàtrtt de la guerre russe. En Bukovine, l'ennemi a de nouveau atta oué nos positions sur la hauteur Gaptd pre d uharas d'Inszina. Il a été rejeté après « corps à corps. . Le nombre des prisonniers fait a Jablonic, t'est élevé à 3 officiers et SIG hommes. Dans le secteur de Novo-Poszejew, un assau nocturne russe contre nos avant-postes a echovt Au sud-ouest de Luck, des combats asst forts sont de nouveau engagés. A l'est de Toremyl, nos troupes ont repous; une attaque russe livrée après une violente pr, parution d'artillerie. Théâtre de la guerre Italien. Feu de l'artillerie lourde contre nos position <dans le secteur du défilé de Borcola. Des aviateurs ennemis ont jeté, sans resu tat, des bombes sur Vielgei-euth. Dans le territoire de Tovana, des attaqu italiennes répétées se tont écroulées. Théâtre de la guerre buU-bsl. Combats d'artillerie et escarmouches sur Vojusa inférieure. TURCS CONSTANT1N0PLE, 17 juillet. — Quartier-aénéraî annonce : Pas de changemt sur les fronts de l'Irak et en Perse. Sur front du Caucase, nos troupes d'avant-gai ont commencé sur quelques secteurs rois du centre des combats qui se sont derov-Us a succès p-wr noua. Au centre, la bataille a j la forme d'un combat d'artillerie avec mi ruptions temporaires. Des combats c°ntl"u en quelques endroits. Au nord de fschor 'sur l'aile gauche, nous avons fait échouer t tes les attaques ennemies entreprises en v ses serrées. Les Busses ont subi des pertes c sidérables.Un bataillon ennemi, au cours d contre-attaque, a été encerclé et total en, anéanti. Sinon pas d'autres nouvel, es. C0NSTANT1NOPLE, 17- juillet. — quartier général annonce .' Pas de changea au front de l'Irak. i Sur le front persan,à l'est de Eermandsci aucun événement à signaler. Lorsque les j ses ont apris que nos détachements, seeo bris nos volontaires opérant dans le secteu ' Ba*4th, approchaient de Sinch, ils ont ev Sineh et se sont retirés, avec la force pr pale, vers le sud, dans la direction de Hamm-dar, en laissant seulement une partie de leurt troupes. Nos troupes on-t chassé, le 11 juillet, des éclaircurs ennemis et se sont avancés au delà de Sineh. Elles ont poursuivi l'ennemi 15 km. plus vers l'est. Sur l'aile droite, escarmouches. Au centre, les nouvelles positions occupées par nous contribuent au développement des combats à notre avantage. Sur l'aile gauche, det combats localisés de tirailleurs sans importance. Sinon rien de nouveau. ANGLAIS LONDBES, 15 juillet. — Tout va bien cm front britannique. En un endroit, nous avons refoulé l'ennemi vers son troisième système de défense qui se trouve à plus de quatre milles derrière la première ligne de tranchées à Fri-court et à Mamctz. Au cours des dernières vingt-quatre heures, nous avons fait plus de 2,000 prisonniers, parmi lesquels un chef de régiment de la Se division de la garde. Les Anglais ont avancé contre Pozières et Martin-puich. Les troupes sud-africaines o-nt pris la foret de Delville. La cavalerie a attaqué pour la première fois depuis le commencement de la guerre. Des détachements des dragons de la garde et de cavalerie du De khan ont attaqué l'ennemi, lui ont tué 16 hommes et lui ont pris prisonniers. FRANÇAIS PABIS, 16 juillet, S h. p. m. Officiel : Au sud de la Somme, hier dans la soitée, l'ennemi, profitant du brouillard, s'est glissé le long du canal et a lancé des attaques violentes contre la Maisonnette et le village de Biaches, qu'il a enlevé par surprise, mais nos troupes ayant contre-attaqué avec vigueur se sont de nouveau, rendues maîtres de Biaches et de la Maisonnette, ainsi que d-u petit bois au nord où quelques ennemis résistent encore. Dans la région de Chaulnes, après un violent bombardement, un détachement ennemi a réussi à pénétrer dans une de nos tranchées de première ligne au nord de Chilly. Il en a été rejeté peu après par nos contre-attaques. anéfii T-rès d'Quiches. ,nous c.hée adverse que n<rus avons nettoyee. Sur la rive droite de la Meuse, de fortes reconnaissances ennemies qui tentaient d'aborder nos tranchées dans le bois situé entre ta rivière et la côte du Poivre, ont été rejetées 7tar notre feu et notre tir de barrage. Dans le secteur de Fleur y, notre infanterie a marqué de sensibles progrès à l'ouest et au sud du village; l'artillerie demeure très grande de part et d'autre dans cette région, ainsi que dans celles du C'henois et de La La-ufée. PABIS, 16 juillet, 11 h. p. m. : Sur le front de Champagne, grande activité de nos patrouilles. Sur la rive gauche de la Meuse, bombardement assez vif de la région de Chatiancourt. A l'est de la cô'e .504, nous avons enleve quelques éléments de tranchée ennemie. Sur la rive droits, nos troupes ont, poursuivi leurs progrès à l'ouest de Fleury et fait des prv sonniers. La lutte d'artillerie continue ave< une certaine intensité dans cette région. Journée relativement calme sur le reste ai Aviation : Dans la matinée du 16, dtti: 1 avions ennemis ont été abattus dans la ré qion de la Somme, dont un par le sous-lieu 3 tenant Guynemer. C'est le dixième avion abat , tu wr cet officier. Dans la journée du lo, set géant de Bochefort a abattu son cmquiem avion ennemi. z RUSSES ■é PETBOGBAD, 16 juillet. Au sud-est de Riga, une attaque a II émane or.érée contre le secteur de Spyanza (lu km au nord-ouest de PiUkam, fut arrêtée par s feu de notre artillerie, de notre infanterie ' le jet de grenades à main- l La nuit du 1S au U, Us Allemands, prot nés par leur puissant feu d'artillerie, marcn rs rent contre nos obstacles dans la région au v larje de Ljubanitschi (à 9 km. au nord de i nn) sur le SerweUch,affluent du Aiemen.Le la attaque s'écroula sous le feu de notre ariitlei et de notre infanterie. Le llf, l'artillerie allemande bombarda v r, lemm-nt toute la journée nos positions « V• ,, de Gorodischtsche, au nord-est de Baronne V schi, puis les Allemands opérèrent,à Surobov t Une attaque qui fut repoussée par notre j • avec de lourdes pertes pour eux. In peu p .... tard l'ennemi, sous le couvert de son feu a V ■ titterie incessant, avança en colonnes assailli tes compactes plus au nord de Skrobov-a, égalent-.nt il dut se retirer sous notre feu.Aj. ! avoir comblé les vides dans ses troupes ass " tantes l'ennemi recommença l'attaque au : Z me endroit. Nos troupes les repoussèrent Z. la fusillade et le feu des mitrailleuses, j elles installèrent immédiatement leur posit. ' , f Des tentalvves localisées rtitérées par l enn pour avancer au sud du village de Skrob échouèren tégedement sous notre feu. t J'€ ITALIENS "'lt BOUE 15 jiullet. — Dans la vaille de )ah dige, activité intense de J'artillerie et c 1 us- sions entre détachements d'infanterie, bu liés Posina supérieure, nos troupes ont reuss r de soir du 13 juillet, après avoir surmonte le wué sUtance acharnée de l'ennemi et les diffic-inei- l du terrain, à s'emparer de positions très f au sud du. Corno del Coaston et à l'est du co Borcola. Dans la nuit, l'ennemi opéra une suc cession de contre-attaques violentes, mais fu chaque fois repoussé avec de lourdes pertes. Dans la région de Tofana, continuation di nos brillants- succès. Ilier, nous avons atta qui par surprise des détachements d'alpins ennemis qui s'étaient retranchés dans le roisinagi de Castelletto et avaient pénétré dans la vallét de Travenanzi; nous le s avons dispersés, leut capturant 86 prisonniers (dont deux Officiers), 2 canons, 2 mitrailleuses, un lance-bombes et d'abondantes armes et munitions. L'artillerie ennemie ayant tiré quelques obut sur Cortina d'Ampezzo, nous avons, en représailles, fait bombarder la gare de Toblach par nos pièces de gros calibre et y avons prtroqui des écroulements et des incendies. Sur les autres parties du front, pas d'action d'artillerie. Dernières Dépêches Comment on renseigne le public en Fiance. La a Gazstte populaire die Cologna » pubE-e, sous la signature du magistrat L. Scfomita, d'Aix-la-Chapelle, ex-combattant d« 1870, la relation -de quelques événements d'octobre 1870, alors que, en suite à la bataille de Sedan, le transfert de l'armée française faite prisonnière était à peine terminé : « Le 8 octobre a>u soir, nous arrivions à Marre. Le 11 octobre, Thierville, Belteville et Regret étaient pris d'assaut. A Thi-erville, ayant eu à me rendre chez le maire, j'y trouvai un© proclamation imprimée et destinée à l'affichage et conçue ainsi qu'il suit, sous la signature de Jules Favre : « Après les désastres du prince royal, les batteries du fort Ivry ont fait cesser celles des Prussiens. Fritz, prince royal tué avec 130,000 hommes. Jeudi, 60,008hommes tués par le général Troeihu à Versailles, avec 80 pièces die canon. L'armée du Midi passant par Belfocrt, va rejoindre Bazaine. Oanrobert marchant à petites journées sur Saint-Dizier, prend les hommes valides et Jçut-di^ibae des armes. Le j O-n voit, par ce qui précède, que les chefs j français ne reculent- pavant rien lorsqu'il s'a-] git de forger des d^uments pour illusionner 1 leur public. " ( Récoltes roçsaaip.ps cîétruiles. j Bucarest, 17 juillet — L'orage et la grêle j qui est tombée la nuit lernière, après quinze j jours de chaleur anorroafc, ont gravement en-j dommage de nombrten* cultures de maïs et j d'avoine en Valacliie. 1» froment était heu-| reusement déjà rentré pat ou,t. On évalue offi-I cieusement à lo hecto!itre|le rendement moyen ! d© ïa récolte par hec-tare. L'Empereur d'Atl&nigne à la Somme, j Berlin, 16 juillet. — 6 M. l'Empereur €st ! retourné au champ de batiJIe de la Somme et | a reçu du haut commanduent le rapport sur 1 les opérations ayant eu li*, puis a eu un en-| tretien avec le chef de l'ét-major généraj de ( l'armée. Il a ensuite visitefea lazarets et dis-i tribué les croix de fer ai militaires grave-t I ment blessés; De même qu-ors de ses derniè-1 res visites aux champs de baille de la Mense, c I il a exprimé ses remercîmei|aux combattants J de la Somme. 1 L'incendie de Taloi» Grèce. I Berlin, 17 juillet. — On ,rtde au « Bes-li-e I r.er Tagéblatt » que l'incer» de Taloi s'est e J encore étendu, à tel point 'Athènes serait 1 menacé. En tout cas, le ciiemie fer Atliènes-1 La-rissa. est détruit sur 7 kiètres de voie. | Sept Grecs qui s'étaient enî de Ja Turquie >e ! ont été arrêtés goas l'inculpé d'avoir pro-j j voqué l'incendie. U 1 Amsterdam, 17 juillet. — près un jour-51 ! nal de cette ville, le «Times» épris d'Athè-I nés que les troupes ont étejffiinœndie du é- ! Bois "de Ta toi ; au cours dee t_ux d'extinc-l- S tien, 3 officiers et 8 soldai éperdu la vie il- I efc plus de 20 personnes on^^â-ms les flam-',i- S ro-ea. A Kephissia auSiSi, un i'die a éclaté ur j produisant une panique, mais été éteint. ■ie ' L'Angleterre et la navign neulre. j Copenhague, 17 juillet. — Oi^raphie de i0- j Christiania aux « National Tid que leg ■ st | Anglais s'opoeent à présent au porfcations it- | de farine d'Amérique en Kor\ L'ambas-;a, | Sade anglaise à Washington a'ur.;t conmaî-r«w J tre à la ligne de vapeurs d'AméiNo^sg^ '■us j que l'autorisation d'exporter desnes amé-ar- ricaines dans 00 dernier pays ne pl..os être m- j accordés,vu la quantité d s^âtope-î^ qu'on là ç-xi importait en dernier beu. La, ^ ya_ rès peurs en a immédiatement^ pcri;nte'~au 7il- aouvernement norvégien, qui, à sfe-, s'est ni- mie en rapport avec l'amhassadejorvège ■par à 'Londres, pour un échange dV^L*». rais L'exportation germaiw-ianéi' on■ Londres, 16 juillet. — La «. Mopoafc » emi reproduit une information publiée} jujn )wa par je journal de commerde de î\rk et certifiant qu'aux. Etats-Un», l'o&l-ofera de diminuer la charge du Woeuo a c<m, l'A- cernant l'exportation allesiarae. fidèle ollv- ajoute que le gouvernement ani^pr£. r la pare une campagne énergique pour j'0é-le rer tout au moins l'exportation desp^. ■ ré- die©3 achetées avant la proelam at: osa cua iltês anglais et restées en souffrance daBSVfe irtes neutres. Trois peraonalités représenta^. I tére-sso3 américains à l'exportation, partiel) liexs et officiels, seraient parties de St-Loui ! pour New-York. M. Monton Nydelle a ét chargé, par le ministère, de négocier avec 1 ' département des affaires étrangères à Londres ; étant donné que les pourparlers avec l'ambas &ade britannique à Washington n'ont pas abon ti. La mission de ces messieurs n'est pas consi dérée comme officielle, vu gue le gouverne ment américain n'a pas reconnu la légalité di blocus commercial, et que, au sens des Améri caina, l'exportation des Etats-Unis est auto risée à faire venir d'Allemagne toutes les mar chandises ne constituant pas de la contrebande Le « Journal de Commerce » dit, en outre, qru l'attitude du ministère devrait être plus éner gique dans cette question. Le ministère se se^ rait décidé à envoyer M. Nydell à Londres. Lf question des matières colorantes, pour laquelle l'Angleterre n'a pas jusqu'à présent donné soi accord aux Etats-Unis, y est intimement liée, On suppose que la question sera discutée è Londres prochainement. Au Parlement anglais. Londres, 16 juillet. — A la Chambre dee Communes, le ministre Samuel parle des collisions entre la police et la foule da,n3 le comté irlandais de Roscommon survenues lors d« l'enlèvement du bétail; 17 policiers seraient tilessés; il n'y aurait pas encore d'arrestations, mai® bien des poursuites judiciaires. MM. Dalziel et Garson demandant au premier ministre quand on s'expliquera sur la situation en Mésopotamie. M. Bonar Law dit qu'il faut en parler à M. Asquith, qui consentira sûrement à la discussion si tel est le vœu de la Chambre. M. Churchill demande si les dépêches serotit sûrement publiées, et demande pourquoi le premier ministre n'est pas à sa place. Bonar Law répond qu'il a d'autres affaires importantes à traiter. M. Giîiell crie : « Il est parti pour les Dardanelles ! » M. O'Brien demande quand le Bill irlandais paraîtra, le peuple d'Irlande étant extrêmement embarrassé au sujet de sa teneur. Le seul moyen d'y remédier est d'en accélérer la publication. Bonar Law répond ne pouvoir, à —— «-■ tJ J.J.--xr-xTCTp-ut) prévoir cette date et de publier tout au moins La teneur des dispositions proposées par Gax-son et? Redmond. - Les sous-marins marchands. jBearlin, 17 juillet. — Suivant un télégramme d© l'Exciiange Telegraph Co., de Baltimore, reproduit par plusieurs journaux du matin, la construction de sous-marins jaugeant 5000 tonnes serait projetée. Le représentant de la firme Krupp et celui de la Lake Torpédo Co. seraient déjà arrivés dans le but de fonder, à cet objet, une société au capital de 100 millions de dollars. La France et la neutralité hollandaise. La Haye, 17 juillet. — Le «Vaderland» a répondu en ces termes au sénateur français Bé-rard,qui avait- blâmé la Hollande de rester neutre alors que la France versait son sang pour la libération du monde entier : « Tout en respectant la bravoure des Français, n'oublions pas qu'ils défendent leur liberté, non pas la notre. Si le sénateur Bérard lisait quelques journaux holland.ais, il y verrait que chez nous nombreux sont ceux qui doutent qu'une victoire des Français soit avantageuse pour les Hollandais. A vrai dire, l'impérialisme allemand pourrait devenir un danger pour la Hollande; mais l'histoire de ce dernier pays est là pour qu'on se souvienne d'un impérialisme français qu'on a appris à connaître à ses dépens. Les sans-culottes de la Révolution française venaient eux aussi aux petites nations au nom de la liberté des peuples. Us croyaient noua procurer le bien-être, mais leur domination n'était basée que sur la contrainte et l'oppression. Sous les paroles du sénateur Bérard nous retrouvons le plus grand impérialisme masqué sous une promesse de la liberté dont nous n'avons pas besoin. Si c'est la liberté accordée à la Grèce qu'on réserve à la Hollande, nous y renonçons plutôt. Situation des blessés anglais de France et d'Orient. Hambourg, 17-juillet. — On télégraphie de Copenhague à la «Fremdenblatt» : « Je viens de parler à une personnalité qui se trouvait au Havre le 7 juillet et y a vu des scènes indescriptibles. Les trains remplis de blessés anglais arrivaient sans interruption; toutes les places et établissements publics en étaient comblés et la plupart de ces soldats n'étaient pas abrités. Constamment les bateaux chargés de blessés partaient vers l'Angleterre. Une partie de ceux arrivés au Havre étaient encore san3 bandages et complètement maculés de boue et de sang. Afin de ne pas divulguer ces conditions défectueuses, les autorités anglaises ont interdit tout rapport entre la population du Havre et les équipages des navires se trouvant au port. • Londres, 17 juillet. — A la Cbanibre des Lords, Lord Middleton déplore le manque de navires-transports et d'installations sanitaires suffisantes pour les hôpitaux, etc. ,destinée aux troupes de Mésopotamie. Il espère que l'en ne va pas surseoir davantage aux mesures à prendre. Le Parlement tient à pouvoir vérifier que les troupes disposent réellement die 'tout ce à quoi ©lies ont droit; il y a des preuves d'un état d® choses dont tout Anglais serait bon- teux, étant donné les difficultés climatériqnes s et autres dont les troupes ont à souffrir. Le é Gouvernement devrait tout au nsesà» décider s une enquête immédiate. , Le duc de Somerset dit qu'il vient de lire des lettres d'officiers du front de Mésopotamie, dont les souffrances, causées par l'incurie des autorités d'Inde et d'Angleterre, ont été atroces. Ainsi, par exemple, il a vu embarquer un i joui 1,000 soidata blessés à bord d'un navire oîi il n y avait qu'un medecin et sou adjoint, qui no disposaient ni de morphine ni de chloroforme. Un officier blessé à dû faire le tra^ jet jusqu à Bombay avant de recevoir 1© i>re-) rnier bandage. Lord Crewe dit que M. Asquith fera mardi une déclaration à la Chambre des Communes.-. Lord Salisbury dit que la déclaration du pre-s mier ministre ne pourra plus empêcher un débat en public, l'opinion étant surexcitée chez la nation. Ainsi 1 un des faits relatés par la duc de Somerset a eu lieu 1© 7 mai; ce n'esifc doinc pas de 1 histoire- ancienne. Un canard. Berlin, 17 juillet. — La nouvelle de l'Ex-change Telegraph Company, de Baltimore,que la Lake Torpédo Company ©t un délégué de Krupp auraient convenu de fonder en Amérique une compagnie au capital de 100 millions de dollars dans le but d'entreprendre les tiansporte par sous-marin, est, d'après nos i enseignements, inventée de toutes pièces. Officiers grecs punis. Berne,. 17 juillet. — Le «Petit Journal» a-n. nonco d Athènes qu'un accord est survenu entre général Sarrail et les autorités militaires grecques, d'après lequel, par suite de leur agression contre un journaliste, les officiera grecs arrêtés à Salonique seraient mis en disponibilité et punis diseiplinairement, Exploit d'Avion. Berne, 17 juillet. — D'après l'Agence Sto-fani, un avion autrichien, dans une entrepris» contre La Spezzia, le 10 juillet, a jeté 5 bombes. Quatre personnes ont été tuées et 20 ont Jsié blessées. Liajzi&n J['ar_ L un après l'autre. Bàle, 17 juillet. — Parmi les nb^bre^., opinions suisses qui oondamnemt avec indignation l'attitude de la quadruplioe vis-à-vis d<s la Grèce^ celle du «Basler Anzeiger» mérita 1 attention spéciale, parce qu'elle en tire une leçon pour la Suisse. Les journaux démocrates socialistes commentent a 1 occasion l'attitude de la quadruplioe de la même façon. L'article termine ainsi : Il est certain que le procédé vis-à-vis de la Grèce constitue une violât-ion préparée de longue main et exécutée avec ruse et finesse contre la neutralité d'un pays qui avait déclaré à plusieurs reprises vouloir rester neutre. Vis-à-vis de ce procédé, la violation de la neutralité de la Belgique par l'Allemagne diffère encore agréablement. En Belgique, un envahissement brusque, sans lôri^Ue fc'fïcxîou ci s<W' biais'dTplomSff^i^. obéissant. rii, parce que le cœur ds l'Allemagne pou- ' vait être atteint à travers la Belgique; ici, un procédé méthodique sans nécessité, attendu qu'une Grèce neutre aurait protégé positivement les intérêts de l'Alliance dans la Méditerranée, une violation de neutralité qui n'émane pas du péril, mais de la spéculation, espérant de ce fait porter peut-être à l'adversaire un préjudice quelconque. Déjà en raison de ce « peut-être », on procède à une pression; sans égards, allant jusqu'à la famine, vis-à-vis d'un peuple pacifique. Nous, les autres neutres, qui n'avons pu jusqu'ici nous élever con-6re un procédé si menaçant, nous ferons b'on de nous rappeler qu'il y avait autrefois un système très simple, volontiers appliqué par Napoléon pour atteindre ses buts, c'est-à-dire Iq système « l'un après l'autre ». Les gens avant (tes scrupules de conscience. ' Rotterdam, 17 juillet. — On annonce que tout's les promesses faites par le gouvernement i anglais au sujet des gens ayant des scrupules de conscience, sont rompues par les autorités militaires. Ces gens n'auraient pas dû être envoyés dans les territoires de combat, mais aprtg plusieurs semaines on les y a néanmoins . envoyés. La moitié de ceux-ci étaient des Quaker, dont des générations c-ntières de souverain^ même des Anglais, n'ont pas porté atteinte à leur foi. Ces hommes ont conservé une attitude décidée jusqu'au moment de la mort (34 ont été condamnés à être fusillés). La loi' les avait formellement exemptés du véritable service militaire. Même la commutation des condamnations à mort en emprisonnement sont contraire» à l'esprit de la loi. En attendant, des gens ayant des scrupules de conscience sont tourmentés et maltraités dans l'armée. : Les journaux anglais se sont occupés ces jours-ci du cas d'un -collaborateur du « Labour Leader», nommé Korman, qui, d'après le témoignage de l'auteur Bernard Shaw, est considéré comme un adversaire loyal convaincu du service militaire. Il fut néanmoins .incorpore et lorsqu'il refusa d'obéir, il fut cruellement maltraité. Il existe dans l'armée anglaise unns. peine, qualifiée de «cruciiication». L'homme puni est lié cemme un crucifié et doit rjeetef 'Vtn-Y 1 .-A. A-.L,k

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes