Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 17 Septembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5m6251h66h/
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4*® Année - N. 1066 - Ed. ff. tim SElTINiS Lundi 17 Septembre 1917 4 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prenuont cours les Uanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois p*wrles peux derniers mois ou même pour le jpernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3.00-Mk2.40 Frl.50-Mkl.20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois r 1 ■ tournai Quotidien hHMwndaat c |R Pl'blMfe v"'" | ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. " Nécrologie Annonces commerciales . » financières. . . - PETITES ANNONCES La petite ligne **■ La grande ligne ' TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUS DE LA CASERNE, 33 et 35, à BraxeSÊes (près d@ la place Anneessens). li Mmm nie nul (t il illi La guerre impose de nombreux problèmes juridiques, parmi ls^çucls ceux de la validité des contrats d'assurance onï un intérêt extrême. Plusieurs fois déjà, 'a justice, eu ces trois dernières «nuées, a statué en cette matière. EUe aura, de nombreuses occasions de le faire encore ; aussi nous a-t-il paru intéressant de poser exactement les termes d'une de ces questions très controversées et d'indiquer les solutions contradictoires intervenues jusqu'à présent. Il est hors de doute d'abord qu'un fait de guerre détruisant l'immeuble assuré enlève au propriétaire tout recours contre la société d'assurance. Si même les ponces étaient muettes à cet égard, 1 article 19 de la loi sur les assurances est formel, les risques de guerre sont exolus de droit : « L'assurance ne comprend pas les risques de guerre, sauf Convention contraire. » Encore faut-il} que l'incendie suit directement produit par la guerre. Ainsi, il a tlé jugé que si après 'es hostilités des soldats ennemis ont logé dans la maison et y ont provoqué, par une cause Quelconque, un incendie, 1 assurance-incendie reste valable; l'assuré a droit à son indemnité. Mais que décider si l'immoubte, incendié au cours des hostilités, est rebâti? La destruction par la guerre annule le contrat, faive l'assuré du bénéfice de son assurance. Est-il quand même obligé de retourner chez son précédent assureur pour assurer le nouvel immeuble? Il semble bien que oui, en présence des termes de la p'upart des polices qui prévoient la clause de reconstruction. Ces clauses sont souvent li-bsl'ées comme ceci : « Si, pour une raison quelconque, un ou plusieurs des bâtiments assurés viennent à être démolis en totalité oit en partie, l'assuré sera tenu après leur reconstruction toale ou partielle, pendant le cours de la police (ordinairement 10 rns), dans un rayon de 100 mètres, à les fa:re garantir exclusive, ment par la Compagnie X... et par avenant à la présente police, et ce, d'après les tarifs qu'elle aura mis alors en vigueur. » A prendre les choses littéralement, il semble que, même en cas de destruction par fait de guerre, l'accord des parties s'esit établi sur l'obligation Ûe reprendre une assurance à la même compagnie. Cette décision a é.é adoptée isms un jugement arbitral, très juridiquement appuyé, par Mtre M. Hanssens, le 13 novembre 1916. Il décide que l'obligation de réassurance existe en présence des termes de la précédente assurance, mais que vu l'impossibilité dans laquelle le défendeur s'est mss d'exécuter son obligation puisqu'il avaî£ contracté ailleurs, il est condamné à payer à la société défenderesse une certaine gomme à titre de dommages et intérêts. Le juge de p?Jx de Bruxelles, lui, dans un cas «na'ogue, a décidé de manière diamétralement op posée, interprétant les termes de 'a clause litigieuse citée plus haut, il dit notamment : « Les bâtiments « détruits » par un incendie, en guerre, ne peuvent être considérés comme ayant jété démolis. Ce mot n'esit p>ss synonyme d'incendie ni de détruit. A supposer qu'il puisse y avoir quelque doute, Encore par application de l'article 1162 du Code Civil, l'interprétation devrait se fai.e contre celui f}ui a stipulé et en faveur de. ceJjji qui a^cc racté l'obligation; comme le dit L Ij-uî-J^ae*"tonven-fion d'assurance doit s'interpréter contre l'assureur. Par ces motifs, nous, juf de paix, disons l'action de la société demanderesse non fondée, la déboutons et la condamnons aux dépens. Ici donc, le point de vus au juge du 1 i :ge parait iclair et logique. L'objet du contrat, la mai&cn, a disparu. L'assureur a invoqué son strict droit de ce pas intervenir : l'aiticle 19 de la loi des assurances stipule qu'il ne doit rien: Donc, plus de Contrat. Là où il y avait hier lieu de droi:, i1 ny a plus aujourd'hui que néant. Vous ne pouvez re-reneuer une ebligaion sur ce contrat ancien inepé-jrant, annihilé par la force des choses, par la volonté expresse du législateur. I' y a.ait t n la Clause de reconstruction, mis elle ne pouvait yjr.r que la démolition ordinaire, et non pas le fait d* guerre, une démolition qui aurait été le fait de l'assuré ou le fait de l'incendie, éventualité pré-yue dains le contrat, incendie fortuit à l'exclusion de l'incendie fait de g erre. Il eût été lohiole aux parties de viser une assurance de guerre, une reconstruction après fait de guerre et une résssu-jrance pour rétablissement, mais alors il fanait le Stipuler nettement, car cette convention exceptionnelle est hors du cadre des obligations normales et tordinaires. Nous avons donc une sentence arbitrale bas-ce. sur une interprétation littérale de la convention qui dit b'anc; un jugement qui interprète ]e même texte en en cherchant l'esprit, qui dit noir. Il serai à souhaiter qu'une juridiction supérieure connaisse de ces solutions afin d© fixer la jurisprudence. H ubert. i ilsezL^^ Toujours le mieus ictûfmâB ** | LA GUERRE Ëwniisiiiifls eîideis ÀLL£iySA?£&3 BERLIN, 16 septibre. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du feM-maréchal général piince héritier Eupprecht de Bavière; Au front de Ftandre action d'artillerie favotable en extension et énergie. Principalement à la route Menin-Y près, de violentes rafales de feu ont été dii'gées contre notre zone de combat. Plusieurs bataillons anglais ont attaqué, dont l'assaut s'est écroulé presque généralement avec des pet les élevées. Au nord de la route, l'ennemi a pénétré dans nos tranchées les plus avancées sur une largeur d'une compagnie. Au sud-est d'Arras, le feu de l'ennemi s'est élevé dans l'après-midi par bonds jusqu'à l'action la plus intense. Les Anglais, se dérobant derrière un brouillard artificiel, se sont élancés immédiatement après, sur une Largeur de 1,500 mètres, près de Chcrisy. Les lance-flammes et les automobiles blindées devaient frayer la voie aux ironies d'assaut. Notre énergique défense intervenant par l'artillerie "et les mitrailleuses a infligé un échec à l'attaque ennemie. Là où l'adversaire atteignit nos tranchées, il a été repoussé par l'infanterie en corps-à-corps. Au même endroit, '■ ennemi a renouvelé ses attaques peu de temps avant la tombée de la nuit. Cette fois encore, son assaut a subi un échec avec des perles élevées■ Groupe d'armée du prince impérial allemand : A l'exception d'engagements de reconnaissance et d'un vif feu d'entrave passager dans quelques secteurs, l'action a été minime. Théâtre de la guerre à l'Est. et Front en Macédoine: Pas d'opérations de quelque enveigure. authich^ËN VIENNE, 15 septembre : Sur le théâtre de la guerre à l'est et en Albanie, il n'y a pas d'événements particuliers. Au front de l'Isonzo l'activité combaliive s'est ranimée par endroits. Au sud de Selo à l'Isonzo, p'usiems poissées italiennes ont échoué. Le Monte San Qa-briele est soumis à une lourde canonnade. Des attaques partielles italiennes ont été repoussées.Le nombre des avions italiens abiiitus dans le courant du mois d'août au front sud-ouest s'élève à 32. Durant le même laps de temps nous avons perdu II avions. TURCS» CONSTANTINOPLE, 16 septembre. — Officiel du 15 septembre : A l'ouest de Revanduz, nos troupes ont attaqué deux positions ennemies et s'en sont emparées. CONSTANTINOPLE, 14 septembre.- Front de la Diala : Près de Scherben et en face de Deli Abas activité d'éclaireurs ennemis. Le 12 septembre un avion ennuni a été forcé d'atterrir au nord-est de liisil Rcbai. L'avion fut brûlé. Nous avons capturé une mitrailleuse. A l'est de Suleinvmieh, d'assez faibles tentatives d'alfaqae des Iius&e$. ont été reimissées à l'est du pont de Gazctn. Smyrne a de nouveau été attaquée par des avions ennemis.Deux personnes ont été iut.es, 4 maisons privées et un magasin ont été détruiis. BULGARES SOFIA, 16 septembre. — Officiel du 15 ; Front en Macédoine : Feu destructeur sur certains secteurs du front. Au Dobropo'fe, iùi à'lâchement de reconnaissance ennemi a cherché à s'avancer. Il fut toutefois décimé par notre canonnade. Sur la rive droite du Vardar, p'ès d'Altsrfvok Mahle, vif duel d'artillerie entre les unités avancées. A la Strouma inférieure, un détachement d'infanterie anglais a été repoussé au pont d'Orlioka, en corps-à-corps. Il a subi des perles sanglantes. Front ea Roumanie : Depuis Mahmudia jusqu'à Tulce-z, .canonnade dispersée. SOFIA, 14 septembre: Front en Macédoine : Faible feu d'entrave sut tout le front. Un détachement de reconnaissance anglais qui cherchait à s'avancer à l'ouest du tac de Doiran, piès du viilage de KrechteU, a été dispersé par notre feu. Un vaisseau ennemi a canonné du golfe d'Qrfano nos positions à l'embouchure de la Strouma. Activité d'aru'lerie en divers secteurs du fiont. Front en Sonmanie : Feu uarliltcrie près de Mahmudia et de Tul-cea.FRA&ÇAI& PARIS, 15 septembre. — Ojficiel de 11 h. p. m. : Actions d'artillerie assez violentes dans le secteur du Moulin de Lai faux et sur la rive droite de la Meuse. En Champagne, nous avons exécuté avec succès un coup de main sur Us tranchées ennemies de la rég'on du Mont-Haut. Nous avons détruit un obseivatoire et de nombreux abris et ramené une dizaine de prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation. — Dans les fournées des 13 et 14 septembre, quatre avions ennemis ont été abattus par nos pilotes en combat aérien. Armée d'Orient. — Officiel du 14 septembre : Rien à signaler sur le front de Macédoine. Foi- j ble activité de l'artillerie^ ITALIEN t ROME, 14 septembre. — Officiel : t Sur tout le front, des averses ont considérable- 0 ment restreint l'activié combaitive. v Dernières Dépêckes Les combats à l'Isonzo. o Vienne^ 15 sept. — A l'asle nord du front de a l'Isonzo, nous avons exécuté une opération pour d améliorer nos positions. Les Italiens ont vainement P essayé d'arrêter, par un violent feu d'artillerie, no- r tre heureuse poussée. Ils prononcèrent encore des ' at:aqucs partielles contre nos lignes, mais qui lu c rent toutes repoussées jusqu'à 2 h. de l'après-midi. n La région du Monte San Gabriele a éftî prise hier a égalemeni sous le feu violent de l'artillerie de 4 gros caiibre. L'ennemi a essayé, dans plusieurs attaques, de reprendre les positions qui lui ont été s enlevées dans les derniers combats. I' fut chaque ^ fois culbuté, partiellement dans des poussées éner- r giques de nos troupes. Sur le haut-plateau du Ca-rso, on ne signale qu'un tl feu d'artillerie normal. s Sur tout le front de l'Isonzo et aux auties fronts du théâtre de 'a guerre sud-ouest, les aviateurs ont été très actifs des deux côtés. Au front de l'Isonzo, n deux avions ennemis ont été descendus. S r L8s combats à l'est. Vienne, 15 sept. — Sur tous les fronts de l'ar- ,j rnée, on ne signale qu'un faible feu destructeiw q et éparpillé. a La situation à la Vojusa et près de Bcrat est in- R changée. A l'Osum, i'airttllerite etomemie s'est j( montrée un pau active. La iiautaur de Groix-de-Vaux reconquise par les troupes badoises. Berlin, 15 sept. — L'honneur de la journée ap c' partient de nouveau à une division qui se trouve depuis le début de l'année dans l'angle d'assaut de a Verdun et qui a bravé tous 'es assauts cse l'adver- d satre avec cette opiniâtreté muette et cette endu- c ranee inébranlable qui caractérisent les troupes r' badoises. Fréquemment eUe a contrecarré au der. ° nier moment les plans de l'ennemi par son al ta- ^ que impétueuse ou soudainement anéanti ses mini n mes progrès réalisés au prix de fin- de sang. Il y 11 a quelques jours, les Français s'étaient emparés n après un feu d'artilleri; des plus lourds, des débris qui constituent, la hauteur de Croix-de-Vaux. La r( v^Ra:? ue soutenir i'effort de ! p' usie-urs journées de combat, a mis son point d'honneur à la lui reprendre en fin de compte. La tentative lui a brillamment réussi. Les préparatifs s'effectuèrent à la faveur de la nuit calme du tt! 14 septembre, sa:.s bruit et ans trouble. A 6 h. moins 4 minui-ïs, l'artillerie a"emande c? les lan- Ç1 ce-mines vomissaient la mort et la destruction par 0 100 bouches à feu sur les lignes françaises, et avant que l'ennemi fût rev-nir de sa surpris»;, les assaillants se trouvaient déjà dans leurs 'ignés et s'emparaient des tranchées à l'aide de grenades à r„ main. Les Français furent pris à l'improviste et j. toute la position fut déblayée sur 2 kilomètres de ~ largeur et 500 mètres d; profondeur. Le but commandé é ait atteint et les fiers vainqueurs ramené- ,, rent 6 officiers, dont 1 major et 2 capitaines, et l( plus de 300 soldats appa;tenant à trois divisions différentes. On n'annonce pas d'autre butin jus-qu'ici. Le système de tranchées reconquis a été |c maintenu complètement en dépit de plusieurs con-tre-atteques. La preuve de la surprise des Français est fournie par le fait qu'ils n'engagèrent leur, feu j, de barrage que très faible et très défectueux. La division badeise peut se réjouir d'un nouveau beau succès et ajouter une nouvel]© page à l'histoire ^ glorieuse des combats devant Verdun. Une grosse affaire d'espionnage. ^ Stockholm, 15 sept. — De Maiinoë au « Journal gt de Stockho'm » : Is police allemande de frontières ■ a découvert une vaste organisation d'espionnage en q faveur dj l'Entente, qui fonctionnait déjà depuis ^ 1915, et dont les ramifications s'étendent en Hol- el lande, en Suisse et dans lea pays Scandinaves. On c{ dit que plusieurs délégués des gouvernements de cj l'Entente en Suède, au Danemark et en Ho1 lande, j, sont compromis. La police allemande a réussi no- c> taMn.nt à mettre la main sur des personnes qui n dirigeront une organisation d'espionnage en règif n dans les pays Scandinaves. Il s'agit d'espionnage commis an Allemagne, non seulement au point de jr vue militaire, mais également au point de vue com- n; rnerciai et agacole. Pour trensm-ettre le§ réussi-gaements k. 1 étranger, l'on se servait soit d'une écriture invisible, soit de certaines annonces d'af. j' fàires, innocentes à première vue, qui paraissaient d' dans les journaux allemands à l'étranger. L'euquê- r. te est presque terminés. Le journal en question fr promet des révélation® sensationnelles. B1 La guerre sous-marine. et Amsterdam, 15 sept. (Ag. Tél. Néeri.) — Le vapeur hollandais « Groningen » est porté manquent. < On croit qu'il a été capturé. ^ . ■. ^ ^ ■ . DÉPÊCHES l cl (Reproduites (Se l e.diuon pi éteaenie.) n: oi Les combats à l'Ouest. Ber'.in, 15 septembre. — Au front de Flandre, les Anglais ont prononcé le 14 septembre de bonne heur® une attaque partielle près de St-Julien, qui ne « leur a apporté aucun gain. A l'ouest de V/oumen é. vess 2 heures du matin, nous avons chassé une a* patrouille de canons, qui cherchait à s'approcher au ci moyen de 5 canots. Au -sud-ouest de Dixrfiude une e: patrouille allemand:: a enlevé un poste de sous-offi- te ciers belges au sud-ouest de Bixmude et a fait pri- 1 soriniea-s le restant de la garnison. ol En Artois et dans la région de St-Quentin, les ci laalais ont dû s'abstenir de même qu'en Flandre de p< oute opération importante de combat. Le feu d'ar. illerie a faibli également. Seules le9 patrouilles ,'avant-postes ont déployé une vive activité. D«s aids exccutés au nourd de Neuvechapelle,aou9 ont alu la capture de quelques Portugais. Au uo>rd de ioursies, des Anglais furent faits priosnniers dang euis propres tranchées. Des patrouilles anglaises ni été chassées par le feu de défense allemand au ud de Hulluche, à l'est de Gouzeaucourt et au sud-uest de Vendiville. Vis-à-vis des Français noua vons également remporté des avairages au cours e combats d'avant-postes et d'entreï>rises de troues spéciales d'assaut. La poussée allemande cou-snnée de succès, au Yv'iiuarberg a réussi après une urève prépar'ation d'artillarie, par une surprise empiète des Français qui furent culbv es tout en ayaut nous-mêmes que des pertes minimes. Nous vons fait d'importantes reconnaissances et ramené B hommes prisonniers. En Champagne, les Français ont de nouveau as-ailli vainement sur la route de Somme-Py-Souain. nU'e 6 et 7 heures du matin, ils tentèrent à deux éprises de s'emparer par surprise et sans prépara-on d'artillerie, de la position allemande. Cette intative a complètement échoué : les vagues d'as. aut françaises se sont écroulées aous le feu de dense des Allemands. En deux endroits seulement, s parvinrent à pénétrer mais furent immédiaite-tent repoussés en nous laissant des prisonniers, ur la rive est d& la Meuse, les Allemands ont importé un beau succès d'offensive. Plusieurs anchées françaises ont été prises d'assaut sur plus 'un kilomètre de largeur à l'est de la forêt de ihaume eL maintenues en dépit de plusieurs contre-ttaques. Il se confirme qu'autre les 300 prisco-iers laissas entre nos mains, l'ennemi a subi de >urde pertes sanglantes. La propagande paciiiate de l'Sntente. Berne, 15 septembre. — La réunion en masse j mvoquée pour le 8 septembre à Manchester, par i fédération internationale des femmes pacifistes, été défendue immédiatement ap<rès l'ouverture s la séance. D'après une lettre adressée à « Man-lester Guarctian », ia résolution à proposer à la Sunion était conçue comme suit; « La réunion >tîseille au peuple de ce pays et aux démocraties î toutes nations, de demander à ieurs gouverne-tents le commencement de négociations de paix nmédiates, d'après les bases russes: « Pas d an-;xions, pas d'indemnité ». Des réunions de femmes semblables ont eu lieu icvnrment à L'-eds, York, Birmingham, Glasgow, lackbinri'," Néïsùra et dans d'au ires Vtties. Lors d'une réunion à Biadford, le 9 s ctembre, y a eu des rixes. L'orateur principale, Mme aowdoci, a été conspuée quand elle recommanda î tendre une main réconcl'iante à l'Allemagne. Une réunion en faveur de la Paix, convoquée )ur le 9 septembre, à Burdett Road, Londres, a .é troublée par des soldats congédiés. LA SITtTATXON OSiïIQlïS EN 2USSIB. Arrestation de Korniioll, Pétrograd, 15 septembre (R«uter). — Le geuver-;ment a été avisé de l'arrestation de Korniloîf et : ses principaux complices. tes syiDpatnies de l'entente pour Komjloii. Genève, 15 septembre. — Du «Prc, rès de Lyon»; erenski a brutalement refusé l'offre de médiation : l'Entente, tandis que Kotidlofl l'a acceptée.D'a-ès ce journal, l'Entente a mené une pc itique peu >propriée. Elle a manifestement favorisé Korni-ff. C'est pourquoi Kerenski fait à présent cause >mmune avec les maximalistes. Berlîn, 15 septembre. — 0e la frontière russe à « Achtuhrabendblatt : Mai.uenant que les nouilles reviennent peu à peu de Pétiograd, il appa. it sans cesse plus clairement que la rébellion de ornilotf était fomentée par les ambassadeurs de Entente. Le 11 septembre une conférence des am-isaadeurs de l'Entente eut Heu à Pétrograd. Ils ; rendirent ensuite chez Terestechenko avec lequel la s'entretinrent longtemps. La « Rabotseh'ia azeta » annonce que les ambassadeurs anglais et néricain se sont prononcés en faveur de Korniloff icore qu'ils aient caché leur sympathie sors le ivvert diplomatique. L'ambassadeur français n.e calait ras davantage s-.s sympathies pour Korniloff. î journal en question craint que le pouvoir sans Ksoe grandissant des ambassadeurs de l'Entente exerce une influence décisive sur la po'itique isse. Le bu; des Etats-Unis et du Japon, serait de isser Ja Russie immoler jusqu'à son demie? hom-e sur les champs de bataille. La tentative de Kor. loff de s'emparer du pouvoir, ne resterait pas sans flue'.ce sur la politique extérieure de Kerenski. Amsterdam, 15 septembre. — De Londres à « A'gemeen Handelsblad » : Le « Ti^ie^, » est avis qu'une réconciliation entre Korniloff et Ke. :nski est possible actuellement. Si Kerenski of-ait sous peu la llbeité au général, et libérait l'ar. ée des influences polit>ques, la Russie pourrai-icore être sauvée. , Un complot po^r la ûélivrsœce de l'sx-tsar. Stockholm, 15 septembre. — De la « Birsch>-vija 'jedomosti » : Un complot de grande envergure a é découvert d'après lequel toute la garnis<?n de Dbolsk était déjà acquis, au plan d'aider le Tsar s'enfuir, ainsi que l'a avoué une femme apparte lut à la conjuration. De nombreuses arrestati'-'rs it été opérées. Un attentat contre lo gouvernement provisoire. Amsterdam, 15 septembre. — De . jtre-grad au Daily News » : Un grand nombre d'officiers aient arrivés du quartier général à Pétrograd et •aient rris des mesures pour perpétrer un attentat mtre le gouvernement provisoire et les comités cécutifs, et pour assassiner Kerenski. L'hôtel As-ria où logeaient les conspirateurs fut occupé à improviste par des marins commandés par 12 liciers et par quelques membres du Comité exé-ttif. 14 arrestations ont été opérées ainsi qu'une irquisition dans 'es locaux de l'hôtel. S>jmonstrations pacifict-es en Itaiie. Ber'in, 13 septembre. — On annonce de la froir. tière suisse: D'après des nouvelles dignes de foi, arrivées ici, il y a eu des troubles graves à Turin. Une foule, évaluée à 12,000 personnes,a manifesté en faveur de la paix ; il y a eu de graves rencontres entre les carabiniers et les manifestants. Finalement on dut requérir l'infanterie qui tira avec des mitrailleuses. Des canons légers sont osablis dans les rues principales. Le nombre de tués et blessés serait de 1,100. Les nationalistes essayèrent de rendre les Giolittiste responsables de ces événements. La situation en Italie. L'« Aigemcen Handelsblad » apprend de Stockholm que, d'après les dires de M. Sasonoff, un de* délégués du Soviet russe qui vient de reïitrer d'Italie, la situation en Italie est très critique. Le pain y ferait défaut ; il est cher et de mauvaise qualité; il coûte 00 centimes le ki!o. D'autre part, la Gouvernement paie aux boulangers un subside de même import, de sorte que le coût d'un kilo de pain s'élève à 1.20 lire. Ds plus, le manque da charbon est tel que partout 'es entreprises industrielles en souffrent. Une conférence des pays neutres à Stockholm. Les journaux parisiens apprennent de Madrid qu® le ministre d'Espagne à Stockholm a transmis au Roi, qui se trouve actuellement à St-Sébastien, u&e note du gouvernement suédois, invitant l'Espagne à participer à la Conférence des pays neutres qui; se tiandia à Stockholm. Le conseil des ministres espagnol examinera la suite à donner à cette invitation.LA GUE3EH SOUS-MAEÎBE. Rotterdam, 15 septembre. — Du « Maasbode » Le vapeur anglais « City of Nagpur », jaugeant net 5340 tonnes, s'est échoué à l'état d'épave complète. Le vapeur anglais « Hockwold », Jaugeant brut 1472 tonnes, a sombré, de même que le vapeur danois « Eisa », jaugeant brut 1236 tonnes, le vapeur norvégien « Piuton » 1449 tonnes de jauge brute ; le vapeur portugais « Setubal » jaugeant brut 1201 tonnes; le voilier « Vtsffieid » jaugnnt | brut 1920 tonnes et le vapeur « Ftkîioimen » jau-1 gsant brut 474 tonnes. Le, « Daily Mail » annonce que 1 Allemagne cher. ' che des voies nouvelles dans la guerre sous-marine. Au commencement de la guerre, les sous-marins furent engagés séparément, mais on se sera sans doute rendu compte des désavantages que comportait cette guerre d® guérilla et c'est ainsi qu'ea engage maintenant simultanément deux, trois et quatre sous-marins. On a remarqué rs de l'atta. : que des navires américains que les soua-marins opèrent maintenant par flottilles entières, de sorte que la guerre sous-marine allemande est entrée dans un stade tout nouveau, dont l'évolution pourrait avoir les pires consco- -r.>-s pour l'Entente. » - ——. ETRANGER CHINE. — Inondations. — Shanghai, 13 sept. A ta suite d'inondations, trois millions d'habitants sont sans abri dans la province ae Tschlii. Il est imposable d'évaluer le nombre de noyés. La haute marée à causé de grandes dévastations dans les provinces de Monan, Hupeh et Hunan. RUSSIE. — Le contrôle dfs tmponut.ons, — Le « journal de Genève » apprend de La Chaux-de-Fcnds, que ks fabricants montres ont reçu de Pétrograd la nouvelle alarmante que les autorités russes aurai.nt l'intention de rr».t.re sinus séquestre les valeurs étrangères investies dans des entreprises russes.Les fabricants suisses ont pris àss mesures pour faire arrêter tous les envois qui étaient en route pour la frontière russe, P, écoutions contre les attaquas aériennes à Pé-Irograd. — Stockholm, 15 sept. — Ou télégraphie de Pétrograd, que l'autorité m,.nijpale ordonné l'arrêt de tout l'éclairage publie, d'après l'exemple de Paris et de Londres, comme mesure de défense contre les attaques aériennes. ESPAGNE. — Remaniement du.cabin-t. —Les journaux parisiens apprenti.nt ce Madrid que le gouvernement espagnol a 1 intention de précéder à un remaniement partiel du cabinet, lorsque le calme aura é.L entièrcni.ut rétabli. Les socialistes con re Pab'-o Ig'-s'.as. — Les so-eialis.es espagnols o.:t i évoque Pablo Iglesias de de ses fonctions de chel du parti, pour avoir réprouve le dernier mouvement ré\ jlui;ûiiiiaife. FRANCE. — Le piix des pommes di i rre et haricots. — Le ministre du ravitaillement contrôle le prix des denrées de première nécessité, et spécialement des pommes de terre et c s haricots. Les prix une fois -établis, sont revisés tous les deux mois, les cours affichés dans les mairies. Aucun acte de commerce ne peut être conclu à des prix supérieurs à la cotation oft cielle. Le transport de ces denrcvs par quantités supérieures à 300 kilos pour les pommes de terre et à 50 kilos pour les haricots ne peut être effectué que sur présen-taion d'un certificat du maie. A défaut de charbon... — On s'occupe active-» m .fit de retrouver dans ia région pyrénéenne 'es vieilles mines de lignite- abandonnées, pour les remettre en exploitation. Quelqt.-s chantiers sons ouverts dans la Haute-Ariège et dans le départe, ment des Hautes-Pyrénées; ceux d'Oiignac occupent plus de soixante ouvriers. SUISSE. — La vie chère. — Les manifestations contre la vie chère ont continué à Berne. Des collisions se sont produites entre la gendarmerie et les manifestants. Soixante-dix manifestants, dcciifi dix étrangers, ont été arrêtés. ALLEMAGNE. — Du Rhin au Danube. — On ' mande de Munich qu'au cour d'un discours prononcé à Nuremberg, à l'occasion du 25e anniversaire de la Ligue bavaroise des canaux, le roi de * Bavière a annoncé que la construction du canal du* Rhin au Danube était décidée. Les navires, d'un, tonnage de 1,200 tonnes, pourront naviguer "-m- ce'1 canal, v

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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