Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 22 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dn3zs2mz94/
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4me Année H. mm Ed. E "Cm CpMïIMEi Dimanche 22 Juillet 1917 abonnement postal, éd. 3 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etrangor n'acceptent que ries abonnements trimestriels; ceux-ci prennent cours las IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Pr.3.00-Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.l.20 YlRAGE:nO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Kené A *• ît; h r 1 îï c3 T- SMC >B5M»*^"C^=57)=75q«y$S»iOrSl,': khmH «£li©aSiiiâe&Mi IMieiSpîaMilâkM &J BMKEXMBBnHnnaR?!?' KO&9Kî?S&i'3éiKgE8tt!AHBa&!*3%£fcvfBt£'<9tâ<££i' i Riîrtsc'io fekjniifijstraiion. Publicité, Venté : <j f RRUXfclÇ S, 45, RUfi HENRI MAUS jj ANNONCES — La ligne Faits divers et Fclios . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1.00 TS3ACS£:llO.goo PAR JOUR Derniers Communiques Officiels allemands BERLIN, 21 juillet. — Officiel de midi : Tiieatïe a y la guerre à i'oueat. Groupa d'armés du Md-iaareciial général prince héritier Kupprecàt de Bavière : En Flandre, hier également, la lutte d'artillerie a sévi avec une violence qui n'a diminué d intensité que par moments. Dans l'Artois, l'action d'ailille-rie s'est accrue dans la matinée entre le canal o.e La Bas»:e et Lens; l'après-midi également sur les deux rives de la Scarpe. Les jouis précédents, des poussées d'importants dé tachenvents de reconnaissance contre plusieurs endroits de noire front sont restées mus résultat pour L'ennemi. G-iuupe a aiiaee au j^ronpnuz allemand; L'action n'a été intense que dans la partie moyenne du Chemin-des-Dames. Des attaques françaises ne se sont pas produites jusqu'à présent. Par contre, le soir, des fractions d'un régiment westphahen ont pénétré dans la position ennemie, ont maîtrisé la garnison, ei sont revenues le matin, au complet, de leur hardi coup de main, dans notre position, avec uni' centaine de Français. Près du front de la Pom-pelle (au sud-est de Reims) également, et sur les deux rives de la Meuse, des reconnaissances ont rapporté, par un élan alerte, un nombre assez g 1 and de prisonniers. front a'arméa du leldmaréciial général duc AiDiscàt de Wurtemberg: Pas d'événements particuliers. Xneaue ae la guerre à l'Est. Groupa d'armée du ieid-marêclial général irrince Léopoid de Bavière: Notre' mouvement d'attaque dans la Oalicie orientale a pris le développement projeté. Derrière les effectifs russes se retirant hâtivement, dont de's parties seulement se sont mises en position pour des combats d'arrière garde, nos troupes, dans une poursuite impétueuse, ont franchi la route Zloczoyv. Taraopol, des deux côtés de Jezierna, sur une largeur de 40 kilomètres. La où l'ennemi a fait face, il a été battu, par un assaut rapide. Comme les années précédentes, des localités en flammes et de grandes destructions marquent la voie que les Russes avaient prise. D'autres combats sont attendus. Au nord de Brzezany, les troupes austro-hongroises ont repris, après un rude combat, les positions perdues le 1er juillet. Au nord du Dniester, d*s poussées russes ont échoué devant nos lignes. Au sud du fleuve, l'ennemi a été délogé de Babin; près de Nowica, des régiments allemands et austro-hongrois ont pris d'assaut les positions (tas hauteurs russes, malgré une défense opiniâtre. Depuis le Sloc'nod jusqu'à la mer Baltique, l'action s'est accrue fréquemment, et elle a atteint une intensité particulière entre Krewo et Smorgon et près de Dwus-bouig.Front d'année du général colonel archiduc Joseph: Dans la partie septentrionale des Carpathes boisées, le feu vif a perduré. Groupe d'armée du îeldmaréehal général ven Mackeusen: Sur le Sereth, les Russes et les Roumains sont plus actifs que jusqu'à présent. Notre propre poussée à l'embouchure du Rimnicul nous a rapporté 80 Roumains et plusieurs mitrailleuses. ifront eu ilacedomo: La situation est inchangée. BERLIN, 20 juillet. — Officiel du soir : A l'ouest et en Flandre combat d'artillerie plus Ultease. A l'est nos troupes poursuivent de près l'ennemi qui recuir, entre le Sereth et la Strypa. La guerre sous-marine, BERLIN, 20 juillet. — Officiel ; Nouveaux succès de nos sous-marins dans h ràe-diterranée en chiffres ronds:30,000 tonnes de jauge. Parmi les navires coulés figuraient le vapeur anglais armé, pleinement chargé « Haigh Hael » (4809 tonnes) qui a été torpillé hors d'un convoi; un vapeur italien d'environ 300 tonnes; le vapeur grec pleinement chargé « Ariongo Coulantris » (3191 tonnes); te vapeur japonais chargé « Shin-san Maru » (3312 i.) et Le vapeur jrançais « Cour-bio » (23SS t.). ÂUTRiC^SEN VIENNE, 20 juillet. — Officiel ; Théâtre de la guerre à l'est Provoqués par l'ojjensive ennemie. imposée malgré lui au peuple russe pu.- les Puissances de l'Ouest et pur l'Amér,que, tes armées coalisées ont passé hier à la conire-attaque m Oalicie. A 5 h. 30 du matin, les batteries allemandes et auslro-hon-groises entrèrent violemment en activiié. Au cours de la matinée l'assaut à infanterie allemande appuyée par des détachements impér,aux et royaux, suivit. Les assaillants victorieux percèrent trois lignes fortement organisées. Les Russes s'enjui-rent en débandade cornp ète en abandonnant de nombreux morts et des grièvement blesses sur le champ de bataille. Hier soir on annonçait quelques milliers de prisor.ru. rs. En d'autres secteurs du front galicien, il y eut une série d'opéra,ions de combat de moindre envergure qui se terminèrent par la victoire des armes coalisées. Près de Nowica au sud de Kalusz des attaques russes furent étouffées sous le feu d'arULlciie des défenseurs. Dans les Carpathes te feu d'artillerie ennemi a dépassé far endroits, la limite habituelle d'intensité. Théâtre de la guerre italien. Augmentation réciproque de l'activité d'iirtilt&rie i risonzo. Théâtre de la guerre au Sud-Est, Bien de nouveau. <1 turcs CONSTANT1NOPLE. 20 juillet. — Officiel : i'ïciit au o&ucase ; Un de nos aviateurs a jeté avec succès des bombes sur un hangar d'aviaiion ennemi. En plusieurs endroits du front, activité animée et réciproque d'artillerie. i*roni du Sin&ï: Darani la nuit du 18 juillet et le 19 juillet, léger feu d'ardlleiie. bulgares SOFIA, 19 juillet. — Officiel ; ii'ront en macédoine : Feu d'aridlerie un peu plus animé entre les lacs d'Ochrida et de frespa, à L'est ae la Czerna et sur la rive droite du Vardar. Faible activité combaitive sur le restant du front. Nous avons chassé des détachements de reconnaissance montés des Anglais à la Strouma inférieure. ii'ronii ci- MuuiaiiiiiO • Canonnade isolée près d'isaccea. PARIS, 20 juillet. — Officiel de 3 h. p. m. : Dans la région d Huriebise . Craonne, la lutte d'artillerie a continué très violente. L'ennemi a renouvelé ses attaques jusqu'à une heure avancée de la nuit. Vers 10 heures 30, après une puissante concentration d'artillerie, l'ennemi a tenté ae nouveau un assaut générai, mené avec des forces importantes sur la ligne de nos plateaux en avant de Craonne et de Vauclerc. Des combats corps-à-corps se sont engagés sur toute l'étendue du front, que nos troupes ont défendu avec une magnifique vaillance. Leur résistance et leur ténacité ont eu raison des plus furieux assauts. Partout nous avons intégralement maintenu nos positions.Mal gré les lourds sair.fices auxquels l'ennemi a consentis, il n'a réussi à prendre pied ni sur le plateau de Californie, ni sur nos positions plus à l'ouest. Le terrain en avant de nos lignes couvert de morts témoigne de la violence de la lutte et de la défaite sanglante de l'adversaire. Entre le plateau de Californie et le plateau des Casemates, les efforts de l'ennemi p-out élargir le léger avantage qu'il avait obtenu hier, ont été également vains. Bien plus, les éneigiques contre-attaques nous ont permis de ressert er la poche où l'ennemi avait pénétré. Nous tenons entièrement la crête du plateau; l'ennemi se giaintient encore sur un espace de 000 mètres environ vers le rebord nord dans nos tranchées de première ligne complètement détruites par le bombardement. Nous avons fait une vingtaine de prisonniers de f,a garde. En Champagne, un coup de main sur nos petits postes entre la ferme Navarin et la rouie Saint-Hilaire - Saint-Souplet a échoué sou s nos jeux. Sur la rive gauche de la feuse, assez glande activité des deux artilleries vers la côte 304. PARIS, 20 juillet. — Officiel de 11 h. p. m. : Au sud-ouest de Saint-Quentin, activité des deux artilleries. Nous avons, au cours de la journée, repris quelques éléments de tranchées dans la région du Moulin-sous-Touvent. La Lutte d'artillerie s'est maintenue, assez vive au nord de l'Aisne. Entre Hurtebise et Craonne, l'ennemi, après de sanglants échecs qu'il a subis dans la journée d'hier et dans la riut, n a pas renouvelé ses tentatives. Bombardements intermittents en Champagne, au sud de Moronviilier's et sur les deux rives de la ' Meuse, sans action d'infanterie. fournée calme partout ailleurs.PARIS, 19 juillet. — Officiel de l'armée d'Orient : L'aviation britannique a bombardé 1 s dépôts ennemis de Pétrick et y a provoqué a es incendies. Combats de patrouilles dans le secteur du Vardar. L'artillerie ennemie a été active dans la région de M^nastir. RUSSE ; PETROGRAD, 19 juillet. — Officiel : Nous avons occupé le village de Novica; les 1 pertes que nous avons subies nous ont forcé a évacuer la partie orientale du village. Mardi nous avons ■ fait 228 prisonniers près ae Novica. ITALIEN ROME, 19 juillet. — Off.cUl : La nuit dernière, des troupes d'assaut ennemies ont attaqué nos positions établies à L'ouest de Ver-sic ; elles ont été repoussées par notre injanterie et ' par notre artillerie. Hier, près du Monte Cu/dua ( ?) (vallée de ftidi-carie), nous avons <epoussé par une conire-attaque j des troupes ennemies qui attaquaient un ae nos postes de campagne. Sur le front des Alpes Juliennes, la canonnade est devenue plus iniense de part et d'aulie. Notre | artillerie a détruit une petite redoute autrichienne établie sur le Potoce (Monte Nero) ; elle a dispersé ' 47i outre des h dupes ennemies sur le Monte Santo et , des colonnes autrichienses sur te plateau de Bain-sizza et sur le liant. L'artiilene ennemie a bombardé nos positions établies à l est de Santa-Cate-rma, sur le b'aui et au sud-est de Versic. L activité aérienne a été importante sur tout le front. Un avion ennemi a tie descendu; il est tomba près d'Asrago. ( awglaas 1 1 LONDRES, 19 iulUet. — OffLiel ; , A l'est de Monchy-le-Prcux, nous avons repris | les avani postes que nos troupes avaient évacués à | la suite de L'attaque prononcée par l'ennemi le , Il courant. ( Au cours d'heureuses attaques exécutées au M/a s et à l'est d'Ypres, nous avons fait des prisonniers. 1 A l'ouest de Cti-risy et à l'est d'Oosliavernet nous c 'A * avons repoussé des détachements d'attaque ennemis. Violent duel d ar.illerie près de Lombarizijiie. Ce matin, à L'aube, protégé par un violent feu d'artillerie auquel nous avons énergiquement répendu, l'ennemi a de nouveau attaqué nos positions établies au sud de Lombat izijtte. Les Allemands n'ont réussi à pénétrer caas nos lignes que sur une partie etroiie du front; Us en ont ete rejetes aussitôt pur uns contre-attaque. Les attaques que l'ennemi a prononcées cette nuit à l ouest de Chérisy ont clé exécutées avec beaucoup de décision et ont été. fortement appuyées par l'artillerie. Accueillies par nos fusillades et par le jeu de nos mitrailleuses, Les troupes ennemies n'ont réussi à atteindre nos lignes sur aucun poi.t. ■■ i, 1 lté noama Chancelier allemand et h Piix Ce qu'il y a à retenir du maiàen-speech, prononcé au Reichstag, jeuai damier, par le nouveau chancelier, le Dr Michaëlis, c'esi la terme, l'inébranlable volonté de toute l'Allemagne de nie conclure la paix, une paix honoruble, que lorsque ses ennemis amont renoncé à leur rêve fou d'anéantir la puissance de la Germanie, désormais indéfeciible-cient unifiée et consciente de son avenir. Là-d^saus, aucune équivoque n'est possible. Dût donc la guerre durer encore un an ou d^ux, l'Allemagne na cédera pas a piemière. Elle ne le peut d'ailleurs sû'Us peine de suicide, car elle n'est vaincue nulle part. Bien au contraire. En eîfct, à l'heure même où le Dr Michaëlis allait es^alaaer la tribune du Parlemi-nt de l'Empire, le télegmphe apportait à Berlin la nouvelle d'une victoiae aliemaint-c. L'enionceinent du front russe en Galicie orientale annihile de nouveau les avantages de l'offensive de Broussi.otf. Aus;i le langage du nouveau chancelier est-il non moins ferme que celui de son prédécesseur : « Nous me pouvons, dit-il, à nouveau offrir la paix ; la main qui s est tendue une fois loyalement et toute prête à la paix, n:a rencontré que le vida. (Approbations réitérées.) Si aous faisons la paix, nous devons en premier lieu aboutir à garantir les frontières de l'Errtpire allemand pour toujours. (Vive^ e—orobc'ion".) Ce qu-2 nous souhaitons, c'est de voir garanties conci» i dons vitales de l'Empire allemand sur le continent et par delà les mers, par la voie de l'entente et de la compensation. (Applaudicsement3 à gauche et au centre.) La paix do;t a.-rvir de basô à uae récon-ïiliaition durable entie les peuples. (Vives approbations.) Elle doit prévenir touie hostilité ultérieure «tre les peuples, qui serait le résultat d'un isolument économique. (Appiaudissïmonts.) Elle icit empêcher que la ligue armée de nos adversaires ne dégénèie en une alliance offensive en madère économique, à notre og^ird. Ces buis, tels que le les conçois, rentrent dans les cadres de votre iécisioo. (Applaudissements.) Si nos ennemis,après ivoir abandonné leurs désirs cb conquête et dé nous leter par terre, souhaitent d'entrer en pourparieis ivec nous, a!ors le peuple allemand, tout entier, st l'année allemande, y compris ses chefs, qui sont l'accord avec nous à ce sujet (Ecoutez ! écoutez ! siu Centre), seront d'accord pour entemdte, d'un îdversaire qui tend la main, ce qu'il a à nous dire. Loyalement et tout disposés à la paix, nous pourrons .alors entrer en pourpexlats. (Approbations.) [u&qtte-là, Messieurs, nous devons résister, calmement, patiemment, et courageusement. » C'est catégorique, et voilà la coalition de l'Entente dûment avertie. L'entré? en lice de l'Améiri-jue n'effiaie pas davantage l'Allemagne. « Nous rainerons, dit le chancelier, ce nouvel adversaire îomme les autres. Au reste, l'aide des Yankees l'est pas pour cette semaine, et les sous-marins font merveille. L'Allemagne c'a point voulu la »uerre ; elle ne voulait point faire de conquêtes pour îtîindire se puissance par la violence, et c est pour x motif également qu'elle ne veut point prolonger a guerre dans le seul but de faire de® conquêtes sar la violence, si elle peut obtenir une poix hono--able. (L.s social-démocrates crienit : Ecoutez! écoutez !) Ce que nous voulons en tout premier ieu, c'est que nous puissions nous-mèmts conclure me paix, que nous aurons conquise av.:c succès. » Ce langage n'est certes pts celui d'un homme l'Etat découragé, ni pessimiste sur l'avenir de sa patrie. En outre, il faut constater que, quoi qu'on dt pu affirmer sur la siitua.ion politique intérieure le l'Allemagne, l'union de la nation y reste com->lète, absolue, et c'est là encore un élément de 'orce morale tout-puissant pour elle devant l'éiraii. ;:r, en ces heures éminemment critiques pour elle. Au fond, l'avènement du nouveau chancelier ne :hange à peu près n'en à I orientation politique ex-érieure de l'Empire. L'autorité y garde plus que amais tout son actuel prestige séculaire. Le Cou-rernement, tout en admet.ait les contingences nouvelles et en acceptant sagement l'évolution de plus ■n plus démociauque de la nation, n'entend pas ibdiquer son rôle de pilote — et il a pleinement ai son. Le Dr Michaëlis pouvait-il parler autrement? Je îe !e crois psa Les chefs qui s'afcant'ornant son* 'aincus d'avance,et ce n'est pas à la colossale puis-iance qu'est 1 Allemagne qu il sied de parler d'a-ermoiements et de renoncements, qu'aucune infé-■iorité ne justifierai:. Plus que jamais, le Parle-nent reste d accord avec le pourvoir exécutif, qui ui reconnaît une part de plus en plus large dans e contrôle de ses act, s et un droit pi us complet encore à y coj laborer et même à les critiquer. D'est, en réalUé, un régime démocratique absolurent conscient de su force et en pleine communion 'idée avec la pensée directrice qui a fait la gi-an-'çm de l'Allemagne încd&rnst Le chancêlicr aciu 1 ccncHira-t-il ta paix? Il sursit prématuré de le prédire'. Par &e bouche, l'Allemagne répète solennellement qu eil® n a jamais voulu la guerre, qui ne lui était pas nécessaire à son expansion continue. Elle déc-laue une îo«s de plus qu elie ne veut pas aceoptor ikji.é'VOiemtnt la posture d'un vuncu suppliant, eilî qu jéaistt» vlo-tori.usemeat depuis trots ans à .a plus formidable coalition d .ntérè.s quï lz monde ait jamais connue. Qui ooctait, tn se plaçant au point de vue allemand, donner toit à son porte-parole? Marc de Sahn. « - ■ - T-.TT-V, ' 1TV « ^ •-* % f 5 Weraieres yepecaes Entrevue de l'Empereur iej chas Ct-Ctâ tlS. Berlin, 20 juillet, (uiiic—i.? — Sa Majesté 1 Empereur s'est rendue ce aoir, a ô neurts, auprès du secietaire d £uii tte 1 ina-rieui, min.—ie i>r rlelixe-lACii, aupiès ae qui était d*-^ct niiive le ci.ûiictiicr Dr M»chfaëiis. Avaient tte invités pour o h.: Us Ci. légués av'-c voix délibérativis ou Conseil d'Empiie, les membres du numsièie piussien, les secrétaires d'Etat, le bureau au Ruichstê^ et les iuâ&is des diverses fractions du Reichsug. Les invites ont séjourné dans ies appartenants sommaire d'Etat jusqu'à près de 9 heures, dans an araeien anim:, auquel Sa Majesté l'Empereur a pris part d'une manière familière. ; - ■ i Uj._j(j -i OU Berne, 20 juillet. — Ls « i->unu », commentant le discours du chancelier, exprime l'opinion qu-l'espoir que de nombreux milieux du peuple allemand avaient fondé sur ce jour de aa démecramation a a peine été réalisé. En ce qui concerne la politique étrangère, le i.t Miohaélis a dit Beaucoup plus que von Bethmann-Holiweg. Mais en tout cas, 11 n'a point dit ce qu'il entena par « as&urer les frontières de l'Empire pour toujours ». Ses déclarations au sujet de la politique intérieure ne sonnent pas très ûemocraùquement. La question est de savoir si cela coucotde avec ie» ji-icsnons prisse par ies partis majoritaires. Toute la nuance d/e Miohaë-lis ne se caractérise d'ailleurs pas nul par ces mots « craignant Dieu » que l'on rencon.re dans son discours, de même que par l'éaumération des pio-prietc-s qui distingueront à l'avenir le peuple allemand. il a parlé te langage d un homme du pasoé. Le « Berner Tageblatt » écrit ■entr'au/tres : « Michaëlis a fait une confession politique ; ses explications sont calmes, déterminées, pétées et matérielles ; elles donnent l'impression d'une sincérité et d'une fermeté indiscutaoles. L'acceptation par le Reichstag d'une conclusion de la paix équivaut au rétablissement du contact entre lui et le chancelier, qtd a d'avance souscrit à cette mamtestation. Comme événement important au 19 juillet, il convient de noter ceci : l'Allemagne est prête à une paix d'entente et de compensation pour laquelle le gouvernement de l'Empire, aiusi bien que le Parlement, entrent en ligne de compte. L'Entente ne pourra passer outre à cette manifestation. » Services' de tiatUiporU p&* m'aoi en S"rr.nce. Genève, 21 juillet. — La Chambre de Commerce de Lyon a 01 ganisé un service de transports ue marchandises vers Paris. Le premier convoi, comprenant six camions automobiles^ quittera Lyon cette semaine ; il emportera 3t>0 tonnes de marchandises. La Chambre de Commerce 4-e Lyon a 1 intention d'organiser des services automobiles vers toutes ies grandes villes françaises, à rawSon des difficultés que rencontrent ies transports par chemin de fer. Chez les socialistes français. La Presse Télégraphique Suits,; appi-end de Paris que .e comité executif du parti socialiste français, ainsi que le groupe pariemcnuiiae socialiste, qui mercredi ont à nouveau examiné l'attitude à prendre vis-à-vis de la Conférerice de Stockholm, convoquée par le Conseil des ouvriers de Pétrograd, ont décidé d'inviter le Conseil d.s ouvriers"à proroger la Conférence. Les délégués du Conseil des ouvriers, qui se trouvent actuellement à Londres, ont été invités à venir à Paris, à l'effet d y conférer avec les socialistes français. D'autie part, il a été décidé d'adresser au président du Conseil une demande à l'effet de savoir si les derniers événements n'ont pas modifié i'opinion du Gouvernement sur 'a question des passeports. tîans la navigation hollandaise. Le Bureau de Correspondance de La Haye annonce que la défense de sortie, pour ies navires destinés à des ports Scandinaves, est maintenue. On éclio des troubles de Lisbonne. Le «Corriers délia Sera» apprend qu'au cours des tioubles qui ont eu lieu dernièrement à Lisbonne, 31 personnes ont été tujes; on a procédé à 1,500 arrestations. La situation en Chine. Le nombre des pattisans de Techang-Shun faits prisonniers s'élève déjà à 6,000. De nombreux officiers monarchistes commandants, ont été exécutés en guir.e d'holocauste pour l'as:aisirat de nombreux républicains, par les troupes de Tschang-Shun.La situation en Bussie. Amsterdam, 20 juillet. — D'apiès l'« Algemoen Handeleblad », on annonce de Pétrograd au «Daily Mail» : La situation de la Russie est désespérée, si Kerenski ne peut pas la sauver. Le « Moming Post » apptend de son correspondant de Pétrog:ai que le chaos règne de nouveau en Russie. Le Gouvernement a protesté contre les manifestations et les a défendues. Mais ehes ont eu lieu malgré cela et il s en est suivi une confusion générale. Des milliers de réunions eurent lieu dans ies rues. On en était arrive au point que les événements à Pétrograd n'intéressèrent finalement plus que ceux qui avaient le malheur de devoir habiter la ville. Leâ Alliés ue peuvent donc plus compter que sur te reste ce 'a Russie, dont la voix n est même plus écoutée à Petiogiad. Ce.te viile a perdu son im-portaace avec la chute ue ia maison soLiveiaine.Le p\.up.e jette s-s regaids sur Moscou et attend la moment où le Uouvernement pto/iSe..e quittera la ville damné; de Pétrc-gtad pour s'établir "a Moscou. réiregrad, 20 juillet. — Le Gouvernement, û ac-coid avec le comité exécutif du Conseil des ouvriers et des soidats, a ordonné l'évacuation de la maison de campagne de la dat.seuse Nefezcnski et d'une partie de la forteresse Pierre et Paul, qui était occupée par la force armée.Des troupes se sont rendues à 'a maison die campagne, qui était déjà évacuée. Elles y ont découvert une grande quantité -d armes et de matières explosives. Les révoltés internés dans la fcrt.rtsse résistèrent, n ais se ren. dirent après l'échange de quelques coups de fusil inoffensifs. Que;eues instants plus tard, des délégués des révoltas qui occupaient le district Wasel-li-Ostrow, au ù ià tie la Neva, se présentèrent à la forteresse et firent leur soumission au Gouvernement.Pétrograd, 20 juillet. — Ou annonce de Tabrla à l'Agence Tel 'grapnique de Pétrograd : Sordou Re. senid, 1 ancien gouverneur-gênésal. d Âserbreid-schan, a été tué à coups de fusil au moment où il quittait sa tnajSon pour d-.scendre à Téliétan. Pétrograd, 20 juillet. (Reuier.) — Des coups da fusil ont été tirés à Piozk sur Korendd, mais ils net l'ont pas touché. mouvement ouvrier en Jî'aaèie centrale. Stockholm, 21 juillet. — D'après le journal moscovite « Secaiciemociate », il s'est tenu à Mes. cou, au commencement de juillet, une conférence de 164 délégués ouvriers di.s fabriques de textiles de la Russie centrale, qui emploient ensemble 200,000 ouvriers. Afin de combattre les lcck-outs que lea fabricants comptent proclamer, les ouvriers ont décidé la formation de commissions d-e contrôle qui seront chargées d'examiner la nécessité de chaque cas de femioture, et de pioeé-aer éventuellement à l'expropriation cù.s faoriques en question au profit des ouvriers. Une iemme miàiiïti'C en Eussie. Copenhague, 21 juiitet. — « Politiiom » apprend de Paris que, d après des nouvelles de Pétrograd, la comtesse Paniua Tchkovskaia pièndra ia succès-sien du ministre du ravitaillement. Elle sera donc ie premier m nistre féminin du monde. Jusqu'à présent, la comtesse était chef de division au départe, ment en question. Dissolution de la Lfcuœa russe. Berne, 20 juillet. — De Pau-o^iad au « Corrienq délia Sera » : Après une longu© séance de nuit, 1e Comité exécutif d; la Douma a décidé de se dis. soudre, afin de pouvoir décliner toute responsabi lité pour les graves complications actuelles. U «é U . ^_L i Jel . Le ministère des Affaires étrangères danois an* nonce : Le vapeur danois « Viste » a été coulé ail cours de son voyage du Jutland en Angleterre. Cinq honnnes de 1 équipage ont péri. Les autres, parmi' lesquels le capitaine, ont éjé sauvés. Le sehooner danois « Emmanuel » et le cotre de pêche islandais a Acorn » ont été coulés. DÉPÊCHES ( Re pi ouui.cù un l Cuiituii ccc^ciite.J Les cOiUii&iis à ^ ô'uesii. Au iront ûe 1 ouest le feu d aie-iwie ennemi a acquis de nouveau ia plus grande violence vers mi. ai. Le feu ennemi était surtout dû 4- centre la région ue Lomûaitzijde et de Bixsc..ote, jusqu'au sua de'Holtebeks. D.s iranchées et des prépeuatifa; eiiitemis fuient piis à diverses re-pfisoa -uous notre? feu desiTUCteur, il en fut de même à 1 e-st d'Yprea' et au nord d'Armcntières. En Champagne un grand incendie a été piovequél dans un dépôt de munitions qui a été éteint en' pl.in; nous avons observe quatre tort.s exp'osions. ju.ej coingais à l'£st. Bertin. 20 juillet. — Nos Ltuu^s ont rspondui le 19 juillet aux attaques provoquantes des Russes enire le Dniester et ies Cai-patiies, par une contre, at.aque au sud ou Sereth imerieur. Après une pré-pai„j-n .xcellente d artillerie de six Heures, ap-pu/ee par 1 artillerie austro-hongroise, au lever du jour et qui provoqua de loua us ravages dans1 tes positions russes, nos troupes d'assaut ont envahi et p-rcé le triple système de défmse russe entre ie Sere*n supérieur et la Strypa, ve^s 10 heu.es du matin, oès 9 h. oU, la hauteur ae Zleta-Gora, haute de 400 tnèires, au nord de i£boiow, eta»t tournée entre nos mains. L'atiaque fut favorisée par un temps clair et ensoleillé. Les tioupes rosses aieperséea s'enfuirent en panique. Leurs peites furent, extra-orcruairemeiit sanglantes, pui suite aes ravaiges1 de notie feu dans les posit.ons détruites et par le feu (ie nos troupes qui les poursuivirent dans lea-terrains situés à 1 arrière au front russe. Quelques heures apiès 1 attaque nous comptions ao,à 3,000 prisonmeis et 10 canons capturés. Des contre-atta-! ques russes prononcées des deux côtés ae la Mala-sjypa et piès de ^aiosze, en vue d endiguer la percée au lient russe lur^-ut î .pjus&e^s avec de lourdes pertes pour ies Kusses. noire ai-e gauche pé-nétia le long du couis sup-mur au Sercu, coupé de 1 âge m s luirceag-uaies, ta-i-is que noue aile droite s avançait des ueux côtés ae la ligne de chee min de f-r Zborow-T&rnopol. Nous avons dé. ossé la ligne Za'osze-Cleiow et percé le frc>nt russe sur une profondeur de 15 kilomètres. Plusieurs de noa fortes troupes d'assaut ont eu à enregistrer des succès considérables près de Syszki et de Koniuchy dans la région de Brzezany et au sud-ouest de Bro-dy. Elles envahirent les positions ennemies et firent partout de nombreux prisonnieis. Près de Smorgon le combat d'artii crie a été anime dans 1 après-midi du 19 et dès 1 aube du 20 juillet. Dans los Carpathes le feu d artnkrie m s'est ravivé que temporaire ment. Notre feu contre lea gares d indépendant et de Lusti a provoqué des incendies.

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