Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 03 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1n7xk86239/
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2» Année. - N° 426 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Ed" B VENDREDI 3 DECEMBRE ISIS Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . . . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. ProTlnce et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 !■■■■■■■■■——MmB—t——a—jgBgga—— Journal Qioottdjîeil XisLcLéifpoxi.cîLsixL't Rêdac'lon, Administration, Publicité: Bureaux de vente ttuur Bruxelles et Banlieue; BRUXELLES : 45. RUE HENRI MAUS Rédacteur en Chef : Ma*?c dh SALM i Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Annonces financières » 0.50 Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » • ... la grande ligne » 0.40 Séance à la .Chambre italienne LE PROBLEME DE GALLIPOLI Derniers Communioués Officiels ALLEMANDS Théâtre d. [a guerre de l'Ouest Berlin, 2 décembre (Communiqué de midi). — Point d'événements notables, sauf en différents endroits du front, des duel* d'artillerie et des combats à l'aide de lance *bombes. Au nord-ouest de Saint-Quentin, un biplan anglais, qu'une vanne de motcui obligeait à atterrir, est tombé entre no* mains; les occupants, deux officiers anglais, ont été faits prisonniers. Théâtre de la guerre de .'Est La s-ituation n'a pus changé. Le récit fait par le haut commandement russe, dans son communiqué du 20 novembre, au sujet di combats qui auraient eu Iwu près d'illuxt Kasirnirski, est inventé de toutes pièces. Sur le front de l'armée du général comte von Bothmer, de faibles déiachements russe.-envoyés en reconnaissance, ont été repoussé: par les avant postes. Dans tes Balkans A Vouest de Lim,les localités de Boljanie Plevlje et Iabuka ont été occupées. Au sud ouest de Mitrovitza, 4,000 Serbes ont ét( faits prisonniers et deux canons capturés. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, l décembre. Pas d'événement* particuliers. Chez les forces coalisées du front nord-est, sous les ordres du comincm^ ttZméîu en chef aulvichiert, Tt d'été anieni pendant le mois de novembre en prisonnier4 et en butin : 78 officiers, 12,000 hommes et 32 mitrailleuses. Théâtre de la guerre italien La journée d'hier s'est passée générale mcnt^plus calme au front de l'isonzo, seule lu tête de pont de Tolmein a été attaquée violemment à plusieurs reprises. Ces poussée: de Vennemi échouèrent dans notre feu. Cette nuit un violent feu d'artillerie a commencé contre la pente septentrionale du Monte San Michele. En même temps les Italiens attaquèrent la cime de cette montagne; il furent repoussés. l)fs tentatives d'attaqui dans la région de San Martino ont égale ment été repouxsées. Theûtre de la guerre Sud-Est Nos troupes avancent vers Plevlje Jan* un mouvement encerclant. Une colonne attaque la hauteur Grodina, au sud est de la crête M et ail; a, une autre a pris d'assaut dans les heures de l'après-midi et après la tombée de la nuit, le bord du haut plat-ean tenaceinent défendu par les Monténégrins, à 10 km. au nord de Plevlje. Prizrend a été pris le 20 novembre à midi par les Bulgares. L'armée du général von Kôvess a fait pri sonniers en novembre 40,800 soldats serbe.-et 26,600 hommes aptes au service militaire et pris 179 car>""<■ «* 12 mitrailleuses. ITALIENS Rome, 30 novembre. — A la frontière du Tyrol, il n'y a eu qu'une vive activité de l'artillerie des ^eurc côtés, abstraction faite d'une tentative d'attaque ennemie contre nus positions au ùe.ciensiein et dans Le territoire des sources du llienz Noïr, Notre artillerie dirigea son feu très précis contre le-casernes et la station de Levico dans la vallée de Sugana. En Cannthie notre feu d'ar-tillei-ie dispersa une colonne ennemie marchant sur le Col Giramonda, dans la vallée haute de Degano, et mit en fuite des forces principales ennemies sur le Monte Lodin, dans la vallée haute de CJUarzo. Dans le secteur du Km, nos troupes ont repoussé des attaques violentes qui se dirigaient spécialement contre nos nouvelles positions sui les pentes du Merzli et du Vodil. Sur la hauteur au nord-ouest de Gôrz, le combat acharné continu; il nous valut encore hier quelques avantages dans la iZgion entre le ruisseau giboyeux de Pumica et la route de Si-Florian-Gôrz. Suj- le Karst nous avons pria encore quelque* tranchées ; de ce fait notre ligne fut eneore rapprochée de quelque* douzaines de mitres de l'ouvrage principal de San Martino. Dans le courant de la iour née nous avons pris à l'ennemi 264 prisonniers, ainsi que 2 mitrailleuses, 3 lance-mines, des fusils et autre matériel de guerre. FRANÇAIS Paris, 30 nov. — (lô heures). — Rien à signaler depuis le dernier communiqué. Paris, 30 novembre. — (23 heures). — Journée de pluie et de brouillard; dégel en Champagne. En dehors de la canonnade habituelle, on ne signale sur l'ensemble du front que des combats à Ja grenade en Ar- A fois dans la région de Loos. En Alsace, de* rirs heureux de notre artillerie qui a bouleversé les tranchées ennemies au nord d( lîûhlbâch dans la vallée de la Fccht. RUSSES Pétrograde, 30 novembre. — Front di l'Ouest. — Du front de Riga on signale pat endroits une activité heureuse de notre artillerie pendant la journée d'hier. Le son ■ lu 28 l'adversaire a attaqué efficacement h ■illage de A 'ornera, ù 2-5 km. au sud-ouest de Pinsk. L'attaque fut arrêtée hier ver* midi. Sur la rive gauche du Styr un de no* détachements a attaqué le 28 au soir la po <ition ennemie à l'ouest du village de Koz-ince. Dans un corps à èorys, une grandi oartie des Autrichiens a été abattue et 3 of-îc-icTs et 8-5 hom mes ont été fait prisonniers. Vos pertes dans cette surprise sont insignifiantes. Elles s'élèvent à 10 tués et blessés. Pour le surplus la journée a été calme à partir de Riga jusqu'à la frontière Tournai ne. BULGARES Sofia, 1er ditembre. — Communiqué de l'ftat-major général oulyare du S'J novembre : .1 midi, nos troupes ont pris après un court combat d'un importance décisive la ville de l'rizren ; c-lles on tait 16 à 17(000 prisonniers et pris W canons dr campagne et obusiers, 20,000 fusils et line quantn, le matériel (le. 'luss-xr- Lr .mml^re di-tccroît constamment. Le roi Pierre et l'ùmbasau-teur russe, le prince Trovbetzkoï, sont partis sans '.scorte pour une destination inconnue le Su novem ire dans l'après-midi. D'après toutes les probabilités, la bataille de l'rixren où nous avons fait prisonnier.-, 1rs derniers restes de l'armée serbe, onstituera la fin de la campagne contre la Serbie. TURCS Constantinople, 1er- déc. — Au front de* Dardanelles, rien d'essentiel; il n'y a eu que quelques combats de reconnaissance, d'artillerie, de mitrailleuses et de grenade* à main par intermittences, sinon rien d'ùn■ Dernières Dépêches Miarnore italienne Rome, 2 décembre. — Dans la séance de la Chambre, 1© ministre des affaires étrangères, Sonnino, a fait la déclaration suivante: Le 23 mai, le gouvernement, a prèles résolutions prises par le Parlement et après d^_ manifestations solennelles du pays, a déclaré, au nom du roi, la guerre à .'Autriche-llongrie.Les raisons qui nous ont .imenés à prendre cette mesure résultent du livre-vert qui a été soumis quelques jours avant au Parlement et d'autres documente publiés dans la suite, ainsi que des discours prononcés pendant ces mois par le chef de cabinet et quelques-uns de ses collègues. A la suite de la situation créée autant par les violations des points essentiels du traité de la Triple-Alliance par l'Autrichc-Hongrie, que par son attaque prémédité.) contre la Serbie, ainsi que par l'échec des négociations que nous avons nouées depuis le moi de décembre jusqu'au mois de mai, avec l'Autriclie-ïïongrio.Les raisons qui nous ont au~ pays, le malheur d'une guerre, il nous s semblé urgent et nécessaire de faire appel aux armes pour la défenso de nos intérêt vitaux, de notre liberté et do notre indépendance. pour la réalisation de nos aspirations fondamentales et nationales. Le 20 août, nous avons déclaré la gueriv à la Turquie. On connaît les violations du traité de Lausanne qui ont été commises par le gouvernement turc, le lendemain même de la signature de es traité, les hostilités commises par les Turcs contre nous en Lybie, l'envoi ininterrompu d'officiers et d'armes dans nos colonies, le refus de renvoyer le.3 prisonniers, les obstacles inadmissibles mis aux départs de nos fonctionnaires des consulats, les actes de violences contre les Italiens qui voulaient rentrer dans leur patrie, les négociations qui ont été conduites jusqu'aux limites de notre dignité ; ce sont là les circonstances qui nous ont décidés à déclarer la guerre à la Turquie (simultanément avec notre désir de procéder d'un commun, accord avec les Alliés sur la presqu'île des Balkans et en Orient). L'Italie poursuit aux Balkans sa politique traditionnelle qu'elle a exercé^ depuis plusieurs lus-trcs et qui était animée du ">rin c.pe des nationalités et de l'indépendance des peuples des Balkans. Cette action fû menée dans cette ligne de direction de commun accord avec les Alliés. L'assistance efficace des armes italiennes est connue du monde entier. Depuis le commencement de a guerre, on éprouva dans les camps ennemis la pression terrible de l'armée italien ni qui se préparait à la conquête de la frontière naturelle de l'Italie. L'efficacité d< notre aide militaire s'est démontrée le nlus clairement lorsqu'on septembre dernier, îe-A.ustro-Hongrois forent obligés d'amener le plus rapidement possible aux Alpes des corps de troupes considérables de Galieie ci lorsque cette circonstance rendit possible, la contre-offensive victorieuse dans ce sec teur. Ces opérations collectives qui furent suivies pendant p'ttsieurs iois aussi bien dans les opérations militaires- que dans le-négociations dip oniatiques, nous ont con .aincus de la nécessité de rendre solennellement et publiquement témo:gnage do la soli-darité existant entre les Alliés au movej d'une déclaration collective de cinq puissances par laquelle l'accord conclu le 5 sep tembre 1914, entre la France, l'Angleterre-et la Russie auquel se joignit le Japon. fut renouvelé. Notre déclaration'd'accord for-aiol fut faite fin.dément à Londres, C'est — qu/*' 1 TTr- y&trx*ci efla-" pur. L'acte formel de notre adhésion avait léjà été signé à Londres. (Suite au prochain numéro.) LE PROBLÈME D GALLIPOLI Milan, 2 decemore. — Le correspondant londonien du Secolo a adressé à son journal un article détaillé sous le titre : « Au sujet du prob.ème de Ua±iipoli n; il y dit entre auties : a Lord Kitchener se verra ob.ige, .ors de sou retour à Londres, de prendre un, des plus graves décisions au cours de lu guerre actuelle. Le mmistèie devra statuei ar ie sort île l'entreprise de (iallipoli, coin uiencée il y a huit mois, notamment en w sens, s'il y a possibilité et si un nouvel effort presque surhumain doit être tente poui briser la résistance des Turcs, ou s'il seraii plutôt plus prudent d'emballer les tentes e| .•henuns de fer et d'abandoi ner le champ dé bataille. En ce faisant on devrait toutefois tenir compte que de cette dern ère démarche dépend le prestige de l'Angleterre dans tout l'Orient maliométan. Après que le correspondant eut affirmé de nouveau que la cam-pagne-de Gallipoli a été entreprise comnu suite aux prières pressantes de la Russie, ij reconnaît que 200,000 hommes se sont vainement entrechoqués pendant de longs mois contre la presqu'île. Les Turcs, qui auraicni pu être battus encore au mois de mars avec 30 ou 40,000 hommes,ont changé au cours d( .a campagne, la presqu'île de Gallipoli en un formidable système de tranchées, par et fait les fautas commises au début par le? Ailiés> dans l'évaluation des difficultés sont devenues irréparables et funestes. Le correspondant exprime ensuite la crainte que les Turcs attaqueront .probablement avec ténacité les troupes de l'Entente lorsque celles-ci quitteront la presqu'île, ce qui rendrait l'exécution de la retraite douteuse. Le Conseil des Ministres doit en décider. La responsabilité dont se charge ce petit cercle d'hommes, vis-à-vis de l'histoire et de l'avenir de l'Etat mondial britannique, est une de celles qui font trembler. Dans les Balkans Berlin, 2 décembre. — Relativement au combat autour de Monastir, o : dit dans une nouvelle du Voss. Ztg. : Des fugitifs de Monastir donnent des nouvelles au sujet des combats très difficiles sur les hauteurs de Monastir. Le colonel Wassitsch tient encore tes derniers ouvrages défeiisifs de la ville et est décidé d'en arriver à d&s combats de rue. La troupe de défense, forte de- 3,000 hommes, a l'intention de se retirer sur Resna. Près de 40 députés serbes sont arrivés à Sa-'onique.Rome, 2 décembre. — Dans un article de fond : « La réalité aux Balkans », la Tribu-na constate que la situation de l'Entente s'est encore empirée. L'armée serbe est dispersée vers l'Albanie où eî'e se trouve dans une situation déplorable, sans subsistances, ni vivres, et où les Alliés ne peuvent lui apporter que difficilement des secours, en raison du danger des sous-marins et de lu proximité du port de Cattaro. Il n'est pt ertain que les Alliés parviendront à se crée i Salonique un point d'ar^ui invulnérabh Ju ne peut plus compter non p us sur J Uoumanie. Le seul espoir est l'armée russ lui doit envahir la Bulgarie. Les Alliés n peuvent compter que sur leurs propres foi ces et, d'après cette base, on peut franche ment reconnaître que la situation des Allie aux Balkans est peu rassurante et ne pei être améliorée que partiellement par l'assis tance russe. La Roumanie et l'Entente Bucarest, 1 décembre, — D'après 1 ' AdU nerul, Bratianu a déclaré que la Roumani ne peut intervenir en faveur de l'Entent pour des raisons qui sont décisives pour 1 sort du pays. La nouvelle que la Roumanie abandonna rait la neutra'ité à la suite d'engagement pris vis-à-vis des Puissances Centrales, H sont pas conformes à la réalité. La Grèce et l'Entente Paris, 2 décembre. — Le Petit Parisic avoue que la note de réponse grecque, a sujet des garanties réclamées, ne satisfai pas autant iju'il eut été à désirer après le succès diplomatiques actuels. Il est toute fois possible dans la pratique de demande anticipativement des déclarations au Cab; net grec avant que les exigences ne soien iccordées par écrit. En tout cas, on devr demander à Skuludis des déclarations plu •omplètes, attendu que la noto de réponse es én gmatique. Londres, 2 décembre. — On annonce d'A KTtràXS&ê'1. Zin icjjrUu»b de la Quadrup'.ice de retirer les troupe; grecques du territoire occupé par les Alliés ,e gouvernement grec déclara qu'il considè re cette opération comme inexécutable, par ce qu'il s'en suivrait d'autres difficu'tés On insiste sur la constitution d'une commis sion de personnes compétentes. Rome, 2 déc. — Le Corriere délia Seri assure d'après des nouvelles d'Athènes, qu la réponse grecque fait des réserves au su jet de l'utilisation des chemins de fer, qu seraient indispensab'es pour le ravitaille m lut de la Macédoine. Une commission d'é ludes devra résoudre cette question. D uiêni© la question de la police maritime de i-ra être examinée par uue commission tech nique, qui établira jusqu'à quel point oi pourrait faire à l'Entente, des concessions qui cependant ne pourraient primer les inté rôts grecs. Le Corriere délia Sera déelan que la situation est grave. Le Times publie également une dépêch assez pessimiste. Il apprend en effet d'Athc nos que le gouvernement grec aurait répon du à la demande de l'Entente de retirer le troupes grecqus tles territoires occupés pa les Alliés, qu'il croit que cela no pourra pa se faire, étant donné que d'autres difficulté en surgiraient. Cette dépêche du Times con firme que le gouvernement grec insiste pou que l'on charge une commission d'homme compétents de cette question. Les débris de l'armée serbe Amsterdam, 2 décembre. — Des nouvel les d'Athènes, qui sont arrivées hier à Lon dres, confirment que la Serbie est mainte nant complètement évacuée par l'armée sei be, qui se retire par trois différents chemin ver» Durazzo, Scutari et l'Albanie méridio nale. Le rude temps d'hiver entrave la re traite. Tous les jeunes gens de 15 à 17 an sont emmenés pour être exercés comme re crues. En cas où les Bulgares poursuirraien immédiatement les Serbes, Li situation r>ou ceux-ci deviendrait extrêmement critique. Les souscriptions anglaises à l'emprunt français Zurich, 2 dée. — La N eue Zurcher Zei tung apprend d'Amsterdam que le gouvei nement anglais autorise les souscriptions l'emprunt français jusqu'à un montant de terminé, probablement 500 millions de fr. à la condition que toutes les souscription restent dans le pays et ne servent qu'au pcrit meiît des fournitures anglaises à la France L'emprunt français Paris, 2 décétnbre. — On annonce de Me drid' au Temps : Au Sénat le marquis Rc zalejo a demandé que la prôpagande oa fc veur do l'emprunt français soit d^api parce qu'il retire le capital espagnoffers d pays. Le ministre des Finances déclar qu'une pareille mesure était impossible < inutile. A la Chambre française Paris, 1 déc. — La Chambre a disent* hier, la riroposition de loi concernant l'ii corporation de la levée de 1917. Le ministre, de la guerre, GalLieni, dé- v- v.AMiv» *i uov vi uvvui u uyc\j i J offre sur la question de la demande . d'incorporation de la levée 1917 ; il ne a s'ag.t que d'uno mesure de précaution, ■e qu'on doit approuver. L'appel ne signif-® e pas que la levée 1917 doit être envoyée •- immédiatement au front, mais il an néces-!- sa ire que cette levée soit instruite soigneu-is sèment et longuement, pour qu'elle so.t it prête à toute éventualité. Gallieni demanda i- à la Chambre de mettre cette levée à sa disposition le plus tôt possible pour qu'e la soit prête au printemps de 1916, époque où, '- d'accord avec les Alliés, les renforts et les e armements de la France la permettront de e faire un effort décisif. Ga'lieni déclara que e toutes les mesures seront prises pour ménager la santé des jeunes gens. Répondant à :- une critique d'un député, Gallieni déclara, s sous l'approbation générale de la Chambre, e qu'il ne connaît ni parents, ni amis, qu'il ne connaît que son devoir. Le ministre don-ta ensuite des déclarations au sujet de la grande mobilisation économique qu'il pré-pare, d'accord avee le ministre de l'agricul-L, ture, pour le printemps prochain. Gallieni termina son discours en priant la Chambre de lui accorder la levée de 1917. La Cham-j bre vota ensuite le projet de loi à mains évées. i Sur mer 3 Mal mi), 2 déc. — D'après le Berlingske b Tidende, le navire Emma, attaché au port 1 l'ïïelsinghorg et chargé de ciment, est signalé manquant depuis son vovage d'Aal-. borg en Amérique. On n'a aucun rensei- baV-ova owi t au' t : Le pessimisme de la presse russe Pétrograd, 2 déc.— La Nowoje Wremija, ' le Rjetsch, les Birshiwija Wjedomosti, le Djeti, le Russkoje Slowo, laissent entendre • que le peuple russe tout entier est dans une * profonde apathie et que le pessimisme,le sentiment de l'impuissanco et de la faiblesse i se retrouvent dans tous les milieux. Ces sentiments sont causés par les insuccès militaires, le sort de la Serbie, l'échec des Dardanelles, la corruption des fonctionnaires et a victoire de la réaction. Les journaux radicaux russes sont d'avis qu'il faut sûrement s'attendre à ce que la dépression actuelle se mue en révolte, si on ne peut pas empêcher les débats à la Douma. 1 Le conseil de guerre à Paris Paris, 2 déc«embrc. — I,e Hamburger Fremdpn-hlatt annonce qu'uno séaac-a d i grand con ej aa > guerre a eu irou te 29 à Parieà à laquelle as^istSifent .o représentant do l'ôïat-raajOT russe uommé pouï 5 la Fra-nce, te généra! Gilinski, ainsi qua la commis - sion militaire russe, composée; d» plusieurs otn-ciers supérieurs, en outre le généralissime Juftre, , plusieurs officiers sujwr ;curs français et ^'ges ets r iord Kitchuncr. Celui-ci déposa d abord un rociS détaillé sur mis impressions des théâtres de ia guerre de la Mer Egéo et sur s©3 entretiens qu'il a eu» avec l'état-major italien. Une décision déf nitivo no fut pas oncoro prise. Lord Kitehener exprima ' quand môme son point de vue, que, d après lui, la continuât,en de l'entreprise en Maoédo.ne epand d'une forte participation de la Russie et de l'Italie, Une escadre anglaise i .ir l'Egypte Vienne, 2 décombre. — Le journal Wic-, " ner Allgem. Zeitung annonce : Des nouvel-' les arrivées de Mudros à Athènes, confir- * ment qu'une escadre anglaise, se composant s de onze un.tés, qui a croisé jusqu'à présent lans la baie de Salonique pour la protec-" tion de ce port, est partie en pleine vitesse. s On suppose qu'elle se rend en Egypte. La retraite dans Les Balkans Milan, 1er déc. — Une correspondance de Rome au Corriere délia Sera, contient la phrase suivante: Une haute personnalité étrangère qui était à Rome ces jours-ci a exprimé l'opinion que les Anglais et Fran-" çais feraient bien de se retirer des Balkans - pour se retrancher à Salonique (Notice: on à veut sensiblement dés'gner Kitehener.) ~ La Grece et la Guadruplice » Londres, 1er déc. — On annonce d'Athè-s nés à lleuter: La déclaration donnée par Skuludis, le 29 novembre, aux ambassa- • deura de la Quadruplice, constitue effectivement la réponse de la Grèce à la dernière :- démarche commune. La base de la réponse i- de la Grèce forme la neutralité qui a pour - la Quadruplioe un caractère bienveillant; », aussi longtemps qu'il n'est pas porté ate u teinte aux droits de souveraineté. Il n'v a a aucun© raison de croire que la Quadruplice it ait l'intention de modifier ses prétentions primitives. Dans les cercles diplomatiques» on espère une solution favorable. ; Aux Balkans i- Salon i nue, 1er déc. — (Agence liavas).— A la suite de l'évacuation du défilé de Katschanik par les Serbes^, la liaison des

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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