Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 26 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p843r0r08n/
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LE BRUXELLOIS \ ■■ ■ ■ •—— Berlin, 24 oct. — Le plan de l'Entenfce con-eu une opération oommune alternative «n «mga^»a<Dit Unit Leur colossal matériel de combat, on vue d'obtenir un succès définitif en. oare avant l'iixver. L'armée allemande devait êtru écrasée pan- les grandes et colossales attaques anglo-françaises te poursuivait en .Flandre, sauf de courtes interruptions. Ces attaques devaient amener un succès absolument décisif. Après l'écroulement des attaques anglaises en riancke, <m septembre et octobre, le jour de» actions franco-anglaises de gramae en. veigure paraît être arrivé. Le temps prenait, e^ c'est avec un jour d'avance que les Anglais ont engagé en Plaindre, le 22 octobre, icui nouvelle attaque de grand style, qui se termina par... une nouvelle ©t complet- défaite sanglante. La ba<nde étroite de maure zone de défense, ruinée par le feu roulant ot s'étendtnt de la lisière méridionale de la i'or't d'iiout. hulst, qui était- i^efée aux mains des Anglais le 22 octobre, a été presque complètement re. conquise par de fortes contre-attaques. De nouvelles et lourdes pertes sont venues s'ajoute* aux sacrifices sanglante inouïs des Anglais ._t nous ont permis d'enlever à l'assaillant quelques oenca.nes de prisonniers et un grand nombre de mitrailleuses au cours des dernières attaques.Tandis qu'après c.et ecii-c complet d' c> <»pé-KUices anglaises, les violenta combats d'artule. lie aooompagnés de chocs et un teu intense persistaient en Flandre, les Français se ruèrent à l'assaut contre nos lignes le matin du Zà octobre, après un feu routant de» plus iourds de six jours, sur une largeur de 25 kilomètres, de. puis Vauxaiilon juequ au uaui-piateau au nord de Paisey, avec des masses colossales. L^ur espoir de pouvoir atteindre clans un endroit du front allemand, faiblement défendu, liurs oD-jectila situés au loin, a été cruellement deçu. Sur tout le front depuis Vauxahlon jusqu'au haut-plateau au nord de Paissy, l'attaque a été repoussée. C'est à peine s'ils remporter, nt un succès looai. Au oours du lour-d^coruba-t qui se déroula le matin Ontre Ailette et les hauteurs d'Ostei, les Français net purent, plus avancer davantage par suite de leurs pertes colossales de la résistance opiniâtre qui leur tut opposée. Malgré cela, 1 adversaire qui cherchait a obtenir la décision, n'abandonna pas ses efforts désespérés. Après une nouvelle préparation d'aitiilerie des plus lourdes, il lança de nouveau sans merci cie nouveilts forces 1 raidies et de nombreux escadrons dans le combat, à l'ouest contre Aliemant et au sud con tre Chavignon. C'est à la suite de cette seconde attaque seulement, et au prix des plus lourdes pertes, qu'il parvint à pénéi^®. crans nos ligne» et à atteindre ies villages mentionnés ci-dessus. Tandis que l'ennemi remportait en cet endroit un succès d'importance pure-ment locale, des attaques réitérées de plusieurs divisions françaises échouaient simultanément giur le plateau de» deux côtés de la ferme de La .Royère, au prix des plus lourdes pertes. l)^s attaques françaises en masses compactes réitérée» par deux fois et précédées par un ieu rou. lant de plusieurs heures, échouèrent également entre Braye et Ailles avec des pertes sanglantes pour l'ennemi, sous notre feu ou en corps-à-corps. Des attaques isolées se poursuivirent jusque fort avant clans la nuit. Le 24 octobre, la bataille ne fut point reprise. L'héroïsme et la vaillante résistance de nos troup s de l'Ouest ont de nouveau complètement anéanti les es>-pérances die nos ennemis, aussi bien en Flandre qu'à l'Aisne. On peut juger corn b. on fausse était l'idée des Anglais et des Français de pouvoir juguler complètement les forces allemandes en Flandre par le fait que pendant ces jours de grande bataille en Flandre et à l'Aisne, des troupes allemandes appuyées de troupes auetro-hongroise3 se sont emparees le matin du 24 octobre, des premières positions italiennes} près de Fritsch, Toimino et à la partie septentrionale du plateau de Bainsizza. L'olïeuisive allemande et austio-nongroise au iront cie l'isonzo. Vienne, 24 oct. — Le prince de Wmdisch- 1 grahz,, président du Sénat autrichien, a fait part de La dépêche suivante du général baron ron Waldstatten : « Ce matin, uc bonne heure, dus troupes austro-hongroises et allemandes ont pris I'olfensive à l'isonzo supérieur. Four autant que nous possédions d'informations à l'heure actuelle, 1 les opérations prennent une tournure favorable. Jusqu'ici, nous avons fait t>,000 prisonniers. » Lugano, 24 Oct. — Du quartier-général au «iSeeoiiO» : Le feu des batteries allemandes et- ' austro-hongroises au front de l'isonzo, s'éten. dant depuis Plezzo jusqu'au Carsc, est d'une ' violenoo inouie depuis lie 21 et se poursuit d'à- ! près un plan ex tr «ordinairement, méthodique. Lee positions e-t communications ennemies si- ' buées à l'arrière du front ennemi, ont notam- 1 ment été prises sous un feu d'artillerie qui dure ' jouir et nuit avec une violence croissante, < Luga-no, 24 oct. — Des informations de Mi- c lan oonaidèrent l'apparition de troupes aile- 1 mandes au front italien comme le signe précur-Beur d'une offensive de grand style des Puissances Centrales contre l'Italie. Le « Oorrie-re délia Sera"» dit qu en réalité des troupes bavaroises ont combattu dès le dlébut dans les rangs autrichiens, contre l'Italie. Plus tard, les broupeB italiennes se sont heurtées aux troupes allemandes en Macédoine. S Rome, 24 oct. (Stefa.ni.) Le ministre de v l'Intérieur a prononcé hier un discours à la l Chambre, où il exprime l'opinion que i'enne. c tni n'espère plus remporter une victoire mili- v iaire, et a abandonné l'espoir de forcer l'admi- 1' table peuple italien à capituler par la faim. Il ^ sompte eamplement aur cette folle utopie de v ic.mer la diecordo dans nos rangs. F (Vu les informations qui précèdent, les ro- e 1 canon tades de M. le mmiotre paraissent tout 1 iu moins inopportunes. — N. D. L. R,) g «écoutes gismiques iv Anodine. I Luga.no, 25 oct. — La ville d'Ancône a res-ientà dimanche une série de secousses aismiqueg l' locompagnées de violents grondements souter- f ■ains, qui se sont répétée à quelque 10 ou 15 mi- . lûtes d'intervalle. Le même phénomène s'est ' reproduit, avec moins do violence toutefois, 1 laâas le courant de l'après-midi, ainsi que le endemain matin. Il se peut qu'il se soit agi de ©rmidables explosions. Les dégât» matériels ont considérables. P Les eHeis de la guerre sous-marine. ^ Berlin, 23 oot. — De la « Gazette de Vosa » : p !>u côté allemand, on a calculé que la diminu- d ion du tonnage mondial devait suivre une mar- l: ibe parallèle aivec ta. diminution du butin men. n U©1 des sous-marins. C'est ainsi que les 672,000 d raine» coulées en septembre, représentent pour ci % première fois un total inférieur aux résultats d le ffevner. Le motif en est facilement visible: si êb océans se dépeuplent. Rares sont le» navires o< qui ae rendent; pair m«r en Anjjieterre.Lea l v vaisseaux s'accumulent dans les ports neutre^. Les escortes exigent un temps considérable et deviennent quand même la proie des sous-marins. En Australie, l'on est forcé de construire des hangars pour céréales, parce qu'on ne sait pas transporter la récolte de l'année. G-unémin déclare en outre dans le «Rappel», que tes sta* tistiques de ces dernières semaines accusent uno augmentation notable d'attaques réuss.es de emie-marins. A aucun moment de la guerre, hs Allemands n'ont pussédé de si nombreux et de si parfaits sous-marins qu'au début de cet hiver et surtout qu'ils n'en auront au printemps de 1918. D'après la «Stampa», le nombre des navires charbonniers à destination de l'Italie, cculés par les sous marius dans la prem ère quinzaine d'octobre, établit un record. De 14 vapeurs à destination de Gènes, signa.és manquants, 3 à peine sont rentrés au port. Le butin sous-marin minime des Allemands ne re, présente donc pour l'Entente autre chose qu'une diminution de leur note de ravitaillement. PROPOS LIBRES ET VARIES La Foule Odi yrojanum, vulyas. (lioraoe.) Associe-toi à la minorité. (Gœthe.) L'un de* plu» hauts esprits du XIXe siècle, Charles Baudelaire dit de nous ; « Las pensent en bandas » en il a ajouté à celle-là le nombre d'autres critiques ao. rbes que nous méritions assez aux environs de 1860, mais moins depuis quelques années. Malheureusement, la guerre est venue et les naufrages intellectuels ei moraux se sont multipliés. Comoieni rares les esprits, justes, impartiaux, s'étant refusés à fa.re de la violence un syeteme et de l'ignorance une pose, à tout admirer et excuser ici et à tout condamner là. Combien y on eut-il, même clans la soi-disant élite, quj aient appris à juger saine, ment, humainement, reconnaissant les faits pour ce qu'ils sont.au lieu de déformer a réo-iité sous leg passions et les préjugés? Plus qu© jamais, chacun aujourd'hui pense et juge en bande, l'esprit trop peu pénétrant, le cœur trop peu courageux pour se faire une opunon personnelle et ensuite pour la détendre sans jactance, mais avec la fermeté que l'on doit à la vérité et à la justice. Cela est vrai des Belges et tout autant des compatriotes du grand poète français, Baudelaire. Oui, la foule a b.en rarement raison, surtout aux époques de crise. Bien plus que la voix de Dieu, elle est le plus souvent voix du diable, c'est-à-dire de l'erreur, des préjugés, de la haine et de la peur, en un mot de toutes les passions basses et sottes. C'cei pourquoi l'olympien Goethe nous donna ce fier précepte . a Atuocie-toi à la minorité. » Hélas ! cette minorité est réduite souvent- à l'une ou l'autre individualité. Tel le savant Ga. lilée, opprimé par les gens d église et les gens de science d'alors et qui pour ainsi dire forcé de proférer l'erreur que la terre ne tourne pao, soudain, impatienté, lança c®t hommage a la vérité : E pur si muovè. » « Et pourtant elle te'uni ! » Seul oontre tous ou presque tous : ce fut le sort glorieux mais douloureux et dramatique de Soerate, de Jésus, à qui la foule préféra Barrabas, de tous les martyrs, des grands inventeurs et, plus modestement, des quelques-uns qui, dans lès ouragans de passions, d'erreurs et de violences déchaînées, demeurent fermement attachés au roede 1a vérité, de 1 humanité et de la modération. Impavidu-m feriCnt ruinait... Même les ruines les soutiendraient sans peur... Actuellement, contre t Allemagne, une conjurât ion terrible s'esi levée,des journaux,des politiciens,des orateurs de cabaret et de carreleur, des concierges enfin, qui parlent beaucoup,mais savent peu et réfléchissent moins encore. On méconnaît tout de l'Allemagne : sa civilisation, ïa morale, sa religion, sa modération égale à sa force, ses multiples offres d'une paix honorable et conciliatrice entre tous les peuples.Nui presque n'ose élever la voix pour eclairer l'opinion. Par son silence, l'élite se rend complice de& mensonges les plus pervers comme les plus ridicules. On exige que le patriotisme cou fi-e les pires erreurs et les pires calomnies, somme si le fier adage n'était de tous les :emps et de tous les pays : « Amicim !'■ atoj sed m<iyis amtca vCritas. » (Le patriotisme, l'ami-.ié, mais non moins la vérité et l'humanité!) La vérité 1 à laquelle la foule péniblement se îausse par elle-même, majs tiu'olle atteint ce-Dendant qtiand des guides éclairés, conscien-aCux et courageux entreprennent de lui monter le chemin. Vérité, dure à entendre d'a-)ord, ainsi que s'exprime l'Evangile, mais qui, n définitive, donne des fruits utiles et savou-•eux, car défendre l'Allemagne, non pas cer-,es en tout.s choses, mais en beaucoup de points l'évidente calomnie, par là apaisor les haines, smcilier les esprits, est le plti3 grand, le plus lée-tssaire qu'on puisse rendre à la causa de 'Humanité et non moins de la Patrie belge. // tiTnnviux ETRANGER HOLLANDE. — La Hollande et l'Amé/t- i ue. — Les mesures économiques que le gou- . emfiment de M. Wilsom a jugé opportun de < ►rendre vis-à-vis de la Hollande, ont causé Lans ce pays une émotion considérable, que îent de traduire une des sommités commercial ;s de la Hollande, M. van Aalst, préaident du 'rust d'Outremer Néerlandais. La lettre cni- erte qu'il adresse au président Wilson est re. ( roduite par toute la presse hollandaise. Nous n donnons ici les passages les plus saillants : ] iprèa avoir déclaré qu'il a toujours été un rand ami des Etats-Unis, M. van Aalst se j t'aint de ce que le gouvernement de ce pays < ïule aux pieds les Hollandais, et dit : « L'A- ] lérique essaye de nous amener à composition, j on pas au moyen d'arguments ou d'une insis- ( ano® amicale, mais... en coupant notre ravitâil. 1 iment. Elle immobilise dans ses ports nos na- < ires de commerce, en leur refusant du char- j on de soute, dont elle pourrait aisément se j ■afiasr. Vous nous mettez dans l'impossibilité j e rester en contact avec nos colonies, qui ce- j endant constituent une des principales sour. { as de notre vie nationale... Quelques milliers { e tonnas de vivreg et de fourrages,achetés et i ayés par notre gouvernement, mais retenus ] ans vos ports, étaient de&tinés à notre popu-iftion et rien qu'à elle. Ils étaient consignés à être gouvernement aux conditions du Trust 'Outremer Néerlandais. Et ces articles ne 1 instituent qu'une partie de-s quantités au sujet f îsquelles une convention écrite avait été pas- é « avec le gouvernement britannique. Cette î invenition a été conclue longtemps avant que i >fcre pays eût pris le parti de» 411 iéa .. Par c l'attitude du gouvernement des Eitaits-Unis, cette convention a acquis de fait aux yeux de nombreux Hollandais, la valeur... d'un chiffon de papier. Personne en Hol lande ne s'était attendu de votre part à une telle politique « d'intimidation » vis-à-vis d'un petit peuple. Ensuite M. vain Aalst rappelle en «es termes l'appui matériel et moral que l'Amérique a trouve en Hollande pendant et après la- Révolution : « Permettez-moi de rappeler à votre souvenir un autre peuple, qui fat petit aussi et eut grandement bisoin d'appui, qui tressaillit sous la menace d'un d&s plus puissants royaumes de cette époque, qui fit néanmoins valoir ses droits à la justice, la- liberté et l'indépendance. Un des premiers, qui tendirent une main fraternelle à ce petit peuple dans ifis jouis sombres, fut une république d'Europe, où l'indépendance des petits ava^it toujours été considérée comme un bien sacré. C'est dans cet Etat que les appels au secours des « insurgés » furent entendu le plus cordialement.C'est de ce pays que la sympathie pour leur cause fut propagée dans toute l'Europe par des livres et des écrits; c'est ce pays encore qid offrit spontanément son soutien matériel. ...Lorsque la proclamation d'indépendante eut été signée, de nombreux officiers hollandais prirent du service dans votre armée de terre. Les foris sur l'Hudson furent construits par un ingénieur hollandais, ami intime de George Washington. En 1777 déjà ou construisit à Amsterdam un bâtiment de guerre pour la nouvelle nation. Son pavillon fut salué par la Hollande, venant avant tous les "autres pays étrangers, par des coups de canon tirés près de Saint-Eustache. En 1782, John Adams fut reçu par les Etats-Généraux à La Haye comme délégué du Congrès nord-américain, par quoi les Etats-Unis furent reconnue officiellement en Europe. Cte sont lee banquiers d'Amsterdam qui souscrivirent les emprunts indispensables aux colons sous les armes. Parmi les souvenirs que j'ai évoqués, il y e.n a un qui nous raconte comment, pendant la guerre de 1812, la ville de Baltimore connut les affres de la disette. Un Hollandais, du nom de Klaas Taan, força à ce moment le blocus britannique et put venir en aid© aux bourgeois de cette ville avec plusieurs navire® hollandais chargés de blé... M. van Aalst termine ga lettre ouverte par une parole aussi énergique que digne : « Les Etats-Unis ont-ils l'intention de faire le contraire et de faire plier le peuple hollandais en l'affamant par des mesures cruelles? Ce système ne réussirait certainement pas 1 Pour nous cela ne signifierait qu'un coup pa&sager de la fatalité; pour voua par oontre cela resterait une éternelle injustice. Je maintiens encore qu'il ne faut pas l'eesayer. Ce que nous voulons... c'est une politique équitable, » (S.) van Aalst. PAGES OUBLIEES Pou? ceux qui &e connaissent pas ies ânglais « En 1855, pendant la guerre de Crimée, lord Palmersion, prem er ministre d'Angleterre,répondit dans une séance de la Chambre des Communes,à Benjamin Disraeli,plus tard lord Beaconsfield, chef de^l'opposition, qui le près, sait de proclamer la neutralité des provinces danubiennes . a La Belgique et la Suisse sont neutres, cela 'e»i vrai, MAIS JE N'ATTACHE AUCUNE IMPORTANCE A CETTE NEU-—TItALITE, car fat toujours remarqué q'th; lorsqu'une guerre éclate, et qu une nation croit ville de traverser avec son armée un territoire neutre, elle ne songe guère à respecter la neutralité inscrite d-an-s les traités. » Et pourtant, lord Palmerston était le fondateur -du royaume de Belgique, à la durée de Laquelle t'Europe croyait si peu, qu'après 1831, on appelait lu Belgique : « la petite monarchie expérimentale de Lord Palmerston ». En 1856, après la prise de Sébastopol, les grandes piussanefis garantiront l'intégrité de la Turquie. En 1877, 'orsque les Russes firent la guerre aux Turcs, l'Angleterre n'intervint pas; elle signa, au contraire, le traité de 1878 qui démembrait la Turquie. Avoiu-nous oublié nos angoisses dans les dernières années du Second Empare, quand la politique française était pour nous un sujet-d'inquiétude de tous les jours? Et quel eût été notre sort si Napoléon III, au lieu d'être vaincu, avait été vainqueur? Au reste, nui n'ignore qu'au matin de la bataille de Sedan, K général Ducrot, qui avait remplacé le maréchal Mac-Mabon blessé, avait donné à l'armée française l'ordre formel d'opérer nue retraite sur le territoire belge l (Voir BRIALMONT : Situation militaire de la Belgique, Bruxelles, Muquardt, 1882, page ; 143, et La Belyique envahie, une brochure publiée par 'e journal a La Meuse » en 1906.) Echos et Nouvelles A la légation belge de Londres. Le successeur de M. Paul Hymans à la légation belge de Londres, n'esit pas encore nom-né officiellement, mais nous croyons pouvoir < lire, annonce le « XXe Siècle », que c'est à ; M., le baron Monch-aur que seront confiées le» 'onctions do ministre plénipotentiaire. , ue baron lUOEciieux, ministre ae -logique à Londres. 2 Le baron Moncheur est nommé envoyé ex- ( raordinairo et ministre plénipotentiaire de Belgique, à Londres, dit 1' « Indépendance Selge ». Le successeur de M. Paul Hymans a déjà >areoura une longue carrière diplomatique. Suc- " lessivernent il a été à la tête des légations de < Jelgiq uo à Mexico, Washington et Constanti-rople. Pendant la guerre il a été président du f Comité d'enquêtj économique, créé par le gou. j reniement belge, puis à Londres président de Jommission consultative de la marine et vie0- ' irésidemt du Comité d'assistance aux prisotn-uers de guerre en Allemagne. Le gouverne- J nent fit. ensuite un appel direct à son cs.pé- . ■ience, à sa science diplomatique, et il devint t lirecteur général de la politique au ministère les affaires étrangères au Havre. Enfin, il fut tomme chef de la mission belge aux Etats- 1 Jais. < La vérité sur la mort du consul de Belgique ] à Rotterdam. J Sur la foi d'une information erronnée, le < iruit s'est répandu dans le public que M. Gof-art, consul de Belgique à Rotterdam, avait i té assassiné. Cette nouvelle, qui a donné lieu 1 , divers commentaires, est fausse. M. Goffart < i succombé à une attaque «Fapopteixie fou- < ïcyante, i Oans le corps diplomatique be.!0fc. Le œrrespondant du « Nieuwe Rotterdarn-sche Courant » au Havre,annonce que M. Me-lot', représentant de Narnur, eeiar nommé in-ce&sammeaat ministre de Belgique à Buenos Ay-res.Le ifareig» Omce d'à S2 i-r Le remaniement dans les services du département des affaires étrangères continue. Aux nominations nouvelles dans l'administration centrale il faut ajouter celle de M. Michel Huys-nian, professeur à l'Université de Bruxelles. De chef de division, il a été nommé directeur du service du contentieux et du protoeolo. Une cuisine monstre. La cuisine centrale que l'administration .des « Restaurants Bruxellois » a installée rue Bo-deaibroeck est devenue manifestement insuffisante en raison du nombre toujours croissant de personnes inscrites à l'œuvre, et dont plus de la moitié sont servies directement par les service de l'institution, loutre moitié l'étant par les divers restaurateiiiB affiliés. Comme on sert actuellement plus do 65,000 dîners par jour, on comprend l'importance de la cuisine centrale. C'est pourquoi on s'occupe en ce ino. ment d'installer une cuisine « nionste », rue des Goujons où le6 différents services seront centralisés. Ce sera la plus vaste installation qu'on ait jamais vuedansce genre.Piur transporter ies produits aux différente restaurants de l'agglomération en sj servira de ckarrottes à chiens, c'est pourquoi on construit un vaste chenil où une centaine de chiens de trait seront soignés et hébergés. FAITS DIVERS UNE FUMISTERIE. — Un sporteinan belge ayant rencontré dans ses voyages cette inscription latine : « Quies quiam angelum lae-taruin », l'adresse à deux professeurs qui,tous deux, se piquaient de maîtrise dans l'explication des textes obscurs. Les deux professeurs, chacun dans le silence de son cabinet, se mirent au travail. L'un traduisit : « Cherches-tu le repo3 des gens heureux, cherche la société des anges. » L'autre déchiffra : « J'ai la paix parce que j'ai chois; mon ange, » Ces exégèses différant notablement, le sport >nan b„lge réunit les professeurs pour une discussion approfondie et il invita quelque» camarades à la séance. Les deux professeurs défendirent leur interprétation avec chaleur et l'un d'eux eut le malheur, impatienté, die s'écrier : « Vous n'y comprenez rien !» Alors,com-me il y avait des spectateurs, la vanité de l'autre entra en jeu. Il répondit par un mot vif qui amena un mot dur. Et les deux professeurs, vieux amis pourtant, se brouillèrent pour la vie. Le aportsman belge eut beau expliquer qu'il suffisait de lire, au lieu de chercher un sens latin l'inscription à la française, pour s'apercevoir que cette vieille blague . « Quies quiam angelum laètaruoi. », signifiait simplement « ejui csit-oe qui mangé l'omelette au rhum ? » Rien n'y fit. Les professeurs, qui étaient brouillés entre eux, ne se débrouillèrent pas, mais, par contre, se brouillèrent avec le sportsman. Dans la petite ville, il se forma des groupes qui prirent parti pour les uns et pour .les autres. Enfin, un grand mal naquit de cette affaire. UNE GREVE DE MARINS EN AUSTRALIE. - Le trafic maritime de l'Australie est entravé par un différend qui s'est élevé entre la, Fédération des armateurs et l'Union des marins do l'Etat de Victoria, qui se sont élis en grève. Le Syndicat des marins de la Nouvelle-GallCfrdu-Stid menace do fournir les équipages dont les armateurs de Victoria ont besoin, si les gréviste! persistent dans leur attitude. LES TRIBUNAUX Affaire Car&oftraeëHe Mercredi après-midi, Mtre des Cressonnières, poursuit son éloquente plaidoirie, il examine la 3e partie du dossier, faux, fraude, escroquerie, tromperie sur la nature de 1a chose vendue et l'importante queston du fonctionnaire public. Le jugement avait du r-ste écarté l'escroquerie, * la tromperie et la fraude. Pendant deux heures, Mtre des Cressonnière» se borne à démontrer qu'il ne peut y avoir d'escroquerie, et que jamais son client n'a retiré un profit d_s bénéfices que réalisait sa maîtresse. Il termine en demandant à la Cour l'acquittement de Carbo-nclle, qui est déjà moralement assez puni. Mtre Van Crombrugge, pour Louël Jeanne, déclare a>u début de sa plaidoirie qu'il sera très bref, les faits qui ont été soulignés par MtrO des Cressonnières, se rattachent aux préventions de sa clieinte, toutefois sur les 27 faux il faut en écarter 12, puis il s'attache à la- défense au point de vue de l'honneur de sa cliente. A 6 h. l'audience e»t suspendue pour quelques minutes ©t à la reprise, Mtre Van Crom-brugge continue sa plaidoirie sur les faux Bertrand, Walon, etc. M. le Président, à 6 h. 30 déclare au défenseur que la Cour se retire pour :lélibérer et. renonce aux plaidoiries des auitres ivoeats. Après une heure et 20 minutes d'attende la Jour rentre en séance et déclare en ce qui con. ■ jeme Dehen qui avait été acquitté pour recel, « iisjoindre sa cause par suite qu'il n'a pu as-' lister aux débats, quant, à Denis darence et Betrand Claire. L'acquittement de Tournai 'B' aussi confirmé. Puis M. Carré donne lecture du long juge-nent qui réforme entièrement celui de Tournai, Jarboniielle qui avait été condanuit pour dé- 1 ournement à 1 mois et 26 fr.,est acquitté.Pour 1 es faux et l'usage de faux il récolte 18 mois et 5 fois 26 fr, au lieu de 30 mois et 27 fois 26 fr. " Pour Louël Jeanne, la peine de 18 mois et 27 "ois 26 fr. pour faux et usage de faux est ré-luite à 1 an. et 15 fois 26 fr. Le jugement dé- c :Jare que la plus grande partie diès frais seront ] upporiés par Carbonnelle. Le public se retire j enteanOnt, Carbonnelle qui s'était affaissé, est >ris d'une attaque de nerfs. Ce n'est que 20 ( ninutes après qu'il peut reprendre s s sens, il \ f- déclare satisfait que la prévention d» détour. t îenient soit écarté, car oeia était reconnaître le t 'ol ; il remercie ohâlidem&nt ses défenseurs, il t ®fc alors 8 h. Ockey. t L'affaire de Prette de la Nitppe. — Noue ! ivcxns annoncé qute la Cour militaire belge ^ t'Hondschoote. avait ordonné la mise en liberté ^ novisodre, mais sous caution, des prévenus de i ?relle ot. consorts impliqués d'ans une affaire de i létournements au préjudice de l'Etat b»lge. « On apprend aujourd hui que les accusés ont ' :té remis en l.berté après avoir versé line eau- _ ion de 255,000 francs; soit 140,000 francs pour i le Prello de la Nieppe, 50,000 francs pour Van a lpn Ptae, 50,000 fr. pour Masui et 15,000 francs jour Max Ma-hieu; Çà et là Un écho du bon vieux temps. — A Londres, vient de mourir M. John Knight, connu dana toute l'Angleterre comme le pi joinier de Païu-tomobilism^. Lorsqu'en 1827, la première la, comot.ve de Stspliensou fit son apparition,plu, sieurs industriels conçurent d'emblée le plan dg construire des chars à vapeur, qui remplaceraient sur les routes du pays les diligeno.s ira, ditionnoliss. En 1833 déjà, il n'y avait paa moins de vingt cl ces voitures en service à Londres. Mais les admirateurs du progrès avaient) compté sans le ocns:rvatisnie outrancier de cette époque : le Parlement eut tôt fait — c'é. tait en 1865 — de voter un bout de loi foui la vitesse maximale des chars à vapeur à 6 kilo, mètres à la campagne, et à 3 kilomc-trib dans les agglomérations. Or, M. Knight, un fervent du nouveau mode de locomotion, s'obstina à na pas tenir compte dis piescriptkms du Parle, ment, et s'acharne à faire de la vitesse. Mal lui en prit; ayant un jour eu le grand bcanheur( de réaliser dans sa- lourde voiture une vitesse de 4 kilomètres, battant tous les records précédents, il se vit coller une amende de 10 shillings, pour avoir dépassé, dans l'agglomération, de Londres, la vitesse permise. Sa. condamnai, tion fut motivée en outre par la oonsidléra.tion qu'il avait aussi eiifrc it l'arrêté disant que chaque véhicule, mû à la vapeur, qui roule sur une route nationale, doit être précédé d'un homme, porteur d'un drapeau rouge, chargé d'avertir les véhicules à traction animale de l'approche d'un véhicule dangereux... C'omma on est loin de oe bon vieux tempe. INFORMATIONS FINANCIERES iSO'O'ESE ttE BEilXr.'i *b.S. Les cours du jour. — Jeudi 25 octobre. Rentes et lots de villes. — Belge 3 p. c. 73;' Trésor 4 p. c. 103.75; Lots du Congo 94; Anvers 193 68.75; Anvers 1887 84.75; Bruxelles 1905 70. Banques. — Crédit National Industriel ord. 307.50, priv. 317.50. Chemins de fer et tramways. — Barcelone fond. 1400; Bialystock cap. 33.50; Biflbao cap. 121.50; Bruxellois priv. 542.50; Caire jcnuiaa. 615; Buonos-Aires cap. 85.50; Espagne ELctr. div. 65.75, cap. 138.75, fond. 1430; Kicvr 98; Secondaires 1/10 fond. 1415; Tientsin ca.p. 1352.50. Métallurgie. — Alliance 760; Atel. d • la Biea. me ord. 154.50. Atel.ïbir au fond. 132.50; Ban. me (Lam.) 245; Goekerill nouv. 1010; Métal Hainant 120;Monceau-St-Fiacre ca.p.200; Prov. Belge 1900; Sambre-Moselle priv. 520; oard-, 202.50; Tombow priv. 125. Charbonnages. — Bois d'Avroy 950; Centre Donetz 155;Charb.Belges 305;Grand Conty 750; Grand Manibourg 155;Gossondarief fond.110.50; Gouffre 1987.50; flornu 11500; Houill. Unifia 1060; La Haye 540; Laura cap. 1897.50, div. 1397.50; Nord Rie-it 975; Strépy-Bratquegnie|a 2450; Willem Sophia 2300-2290; Minerie 645. Valeurs coloniales. — Batangara 215; Culture Java cap. 212.50-17.50; Géomine 830; Haut Congo ord. 875-70, Kaseai 88.50-7.50; Kalanga . 3585-3685;Lacourt fond. 665-75; Sennaii Rubbenj 74.50; Simkat div. 550-65; Union Minière 1930-60 90; Tanga 135; Zuid Prcanger 222.50. Valeurs diverses. — Sucrerie St-Jean cap. 140-2.50, fond. 257.50; Sucrerie Européenne cap., 97, fond. 85-3.50; Pétroles Grosnyi priv. 2865, ord. 2575; P-ap. Gastuche 242.50 Valeurs diverses. — Barceiona 121.50-23; Burbacih ord| 2132.50; Cie Agricole Egypb9 cap. 301.25, divid. 253.75; Dyie-Bacalan ord. 1047.àO, priv. 1040; Hél opolis cap. 147.'0; liot lemma 550; Ligure Toscana 296; Lujar 750; NL trateg Railways 402.50; Port of Para priv. 105; Rajah 920;Sav glian<o 1270;Mexic;>-Tram 307.50; Rumelange 1737.50. TSKAGS O'E^PRUNTQ VILLE DE LIEGE Emprunt de 84,222,500 francs de 1897. 97me tirage comprenant 51 séries ooinportamfa 1,275 obligations remboursables le 1er septembre 1918. Tirage de samedi 20 octobre. S. 16372 n. 19, remboursable par 100,000 fr. Les obligations suivantes sont remboursables par 200 francs : S. 19787 n. 10; S. 9757 n. 11; 8 . 31948 n. 10; S. 8378 n. 16. Les obligations suivantes sont rembouneablea par 150 francs : S. 28180 n. 21; S. 31161 n. 5; S. 14328 n. 5; S. 28564 n. 16; S. 23679 n. 9. Les obl.gations suivantes sont remboursables par 125 francs : S. 19787 n. 21; S. 9237 n. 6; S. 31161 n. 22; S. 4254 n. 12; S. 23679 n. 19; S. 6725 n. 12; S. 6642 n. 3; S. 15879 n. 23; S. 5269 n. 6; S. 22280 n. 6; S. 11322 n. 19; S. 6601 n. 22; 3. 4254 n. 12; S. 31948 n. 19; S. 11619 n. 4. Les obligations suivante,s sont remboursables wi 110 francs : 32417 20788 14328 8378 7707 6801 15879 21152 26198 1365 3059 16868 31983 22486 10019 1548 4902 13178 11619 18316 15403 15269 25328 10292 8346 15429 13960 30259 7211 4254 22922 19210 31948 19532 28564 23679 11322 22280 9237 7241 25275 9757 28180 16372 26333 19787 31161' 6642 24216 6725 21148. •iWNONCÊS -À ir. ia iigsae Ancienne Moutonnerie MAILLARD, S KWïO o, ch.de Wavre, îxelles, mettra en vente S a partir du 26 courant, chaque semaine 1,500 kil. 11 cuisse de bœuf à fr. le l/Ji kil., pesé sans os ni n déchets. Viar.ds de louis 1™ qtuiilc. Caiitu!rencs pat la quantité! | 101 s*, ii recomp. I p rapp. 56, r. îles Chartreux, tnaica âgé, gris, égare, roi Le 25 octobre 1917, à 3 heures, au prétoire de a justice de paix, à Virton, vente définitive1 le la Mi Ferme ie Baiput La Tuur, près Virton) d'une contenance d'en, iron 60 hcctaret d'un tenant, dont un tiers erre et deux tiers prairie. Beaux bâtiments, si. nation exceptionnelle à un kilomètre de la sta-ion do Virton. Source pour parcs. Mise à prix : 8,200 francs. Frais 10 p. c. Pour visiter, a'a-iresser à M. Léon Jacques, propriétaire, & jamorteau près Virton. (766) îîi dansants® de suite pour la province de .uxembourg des hommes de Sous mé-sera spécialement des terrassiers. Bon :aiaire et conditions s'ad.R.Heute,177.7» îofïfôiir detn. un bon apprenti, 32, r. d'Opliem. tu Antiquités. Achat meubles, crist. porcel., iaïencec, I rgent,tabl., bibelot*. 112, r.deTheux, Etterb.»< , - Imprimerie Internationale 9. rtie RuysdaeL

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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