Le courrier d'Anvers

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s.n. 1914, 03 Juillet. Le courrier d'Anvers. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/445h99078t/
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q~|TDe>uzième Année N° 22 Le Numéro 10 Centimes Vendredi 3 Juillet 1914 ' * ■rédaction • ■$,' 21, place.de la Gare \0, iXVKKS \^V Téléphone 4781 POUR LA PUBLICITÉ s'adresser au Bureau Central d> Publicité 21, place de la Gare LE COURRIER D'ANVERS AIN VERS PARAISSANT LE VENDREDI ADMINISTRATION 21, place de la Gare ANVERS Téléphone 4781 ABONNEMENTS : Belgique. . . Ers 10 Union Postale. » 12 Notes d'un Grincheux Dimanche 21. Une maison de campagne ! Pourquoi ce tableau exerce-t-il un attrait si marqué chez tout citadin ? Pourquoi constitue-t-il le rêve de tant de commerçants, de bureaucrates, d'honnê tes travailleurs ? Serait-ce l'effet de quelque inconscient atavisme, car, pour être fixés intra muros, nous n'en avons pas moins pour ancêtres lointains des hommes qui furent attachés à la glèbe ? Ou bien n'aurions-nous pas le sentiment secret que la vie fiévreuse des villes et tout l'appareil de notre civilisation moderne ne sont qu'un décor factice, leurs plaisirs un trompe-l'œil, et que le véritable bonheur se trouve dans la communion de l'homme avec la terre, notre mère à tous ? Ne serait-ce pas enfin que chacun de nous est poète à ses heures, et que la petite fleur bleue, un moment flétrie par les prosaïques occupations journalières, se rouvre soudainement à la vue des nobles paysages ? Qu'elle qu'en soit la raison, nous chérissons la campagne et nous nous plaisons à en parler. Voici en quels termes : On ne respire qu'à la campagne. — Nous allons faire le tour du propriétaire.L'essentiel, c'est d'avoir de bons engrais. — Et puis ici, au moins, on peut sortir dans n'importe quelle tenue ! Patience ! la pelote arrondie,nous irons planter nos choux. — Colimaçon borgne, montre-moi tes cornes. Dans deux mois, nous partons nous mettre au vert. Pour une année où il y a des pommes...— Oh! le curieux coucher de soleil! On le verrait peint qu'on le trouverait faux ! — Je ne vous apprendrai rien en vous disant que l'agriculture manque de bras. Tant vaut l'homme, tant vaut la terre. — Que c'est comme un bouquet de fleurs ! — La campagne, c'est l'âme de la ville. — Nous devons une fière chandelle à Parmentier. — On ne verra bientôt plus " le geste auguste du semeur ' '. — La rose est la reine des fleurs. — Je parle de la vraie campagne et non pas de la campagne factice des environs d'Anvers. — Mon jardin me coûte les yeux de la tête. — Entends-tu chanter le coucou, ma Lisette ? — Que d'étoiles, et quand on songe que ce sont autant de mondes ! — Le grand air, il n'y a rien de tel pour aiguiser 1 appétit. —" Enfants, voici des bœufs qui passent: Cachez vos rouges tabliers. — La campagne sans jardin ni bêtes, ce n'est pas la campagne. — Ne m'en parlez pas, ça pousse comme du chiendent. — Il n'y a qu'un moyen d'avoir du lait pur, c'est d'élever une vache. — Il n'y a pas de meilleur remède contre la neurasthénie. — On va aller admirer la belle nature.— Voilà ce que j'appelle un bain d o-xygène!— "Je l'ai planté, je l'ai vu naîtreMardi 23. —'La fille du maire de Gai-nesville (Etats-Unis), miss Clara-Loui-se Parker devait se marier samedi dernier avec un homme d'affaires très riche, M. Edwin Gilbert. La noce était réunie chez les parents de la fiancée et le cortège allait se mettre en route pour l'Hôtel de ville, quand M. Sullivan, premier garçon d'honneur de M. Gilbert dit à voix basse à la jeune Clara : Vous n'allez pas faire ça ? — Quoi ? - Vous marier avec cet imbécile. — Venez avec moi, je vous enlève... — Comment cela ? — Dans l'auto de votre fiancé. — Allons-y... Et, profitant de la cohue, la fiancée et le premier garçon d'honneur sautèrent dans l'auto du pauvre M. Gilbert. Une heure après, ils arrivaient à Atlanta, où ils furent mariés, — également en quatrième vitesse. Alors, seulement, la douce Clara songea à rassurer sa chère maman à laquelle elle téléphona : — J'ai épousé M. Sullivan... C'est lui que j'amais !... Cette nouvelle fut annoncée diplomatiquement à M. Gilbert qui se montra stoï-que... voire spirituel : — Je l'ai échappé belle, déclara-t-il simplement... Et il ajouta : — Le principal, c'est que mon auto me soit rendue en bon état. Le reste, je m'en fiche !... Fit-il pas mieux que de se plaindre ? Jeudi 25. — Tout l'art d'un bon docteur consiste à deviner quels sites affectionnent ses clients riches, de façon à leur ordonner les eaux nécessitées par cette " affection ". Evidemment, le mieux serait de laisser le patient en contact avec la Mère Nature, mais je t'en souhaite ! Les médecins ne sauraient s'y résoudre à aucun prix. Ils la connaissent trop pour n'en pas avoir peur ! Si jamais le malade allait recouvrer le sens de la vie, envoyer les potions au diable et gravir, rajeuni, les Alpes où croule l'avalanche; s'il allait reprendre goût à l'existence dans ces confortables hôtels pyrénéens que berce l'éternel grondement des gaves (Eeau et Gave à tous les étages) ? Pas de ça, Lisette ! pour obvier à ce péril, nos bons docteurs ont créé les stations balnéaires, grâce auxquelles ils entretiennent l'illusion suprême chez le client. D'ailleurs, les villes d'eaux sont surtout le champ de manœuvres des mères qui ont de la fille à placer. Ce qu'on y guérit le plus, c'est le célibat. Depuis que les plages regorgent de " belles " qui les prennent pour " centre " d'opérations,les mamans en mal de gendre ont reculé devant la concurrence et se sont rabattues sur les villes d'eaux ; la fiancée y pullule, la veuve y sévit. C'est là que je ne voudrais pas vivre ! C'est là que le malheureux buveur exposé aux avances des demoiselles nubiles, jolies poupées acharnées à pêcher un mari, mord parfois à l'hameçon, 1' " hameçon de poupées ', aurait dit Ibsen. Chaque jour amène son bain, chaque bain sert de prétexte à ces mignonnes pour montrer au célibataire tout ce qui peut lui donner envie d'en voir davantage.Aussi, de quel cœur sont accueillies les damoiselles. La mairie légalise, l'Eglise consacre, et allez donc ! La Sagesse des t nations l'a dit : " Tout chemin mène à l'homme Mardi 30. — Voici l'été. Les prochains exodes nécessitant de nombreuses emplettes, les SOLDES et OCCASIONS SENSATIONNELLES surgissent avec une rare intensité. Les SOLDES AVANT INVENTAIRE précèdent, de quelques jours à peine, les SOLDES APRES INVENTAIRE ; sur d'alléchantes étiquettes barrées de bleu sont imprimés en gros caractères des mots impressionnants : NOUVEAUX RABAIS... OCCASION... ! Instructives à leur manière, ces étiquettes nous apprennent que l'objet, hier encore vendu trente-neuf sous, nous sera, pour la circonstance, et vu son état d'affaissement, cédé TEL QUE à 1 fr. 93 ! Qu'on se le dise ! De bon matin les midinettes se sont levées, des petites bourgeoises soigneuses ont pris sur le coin d'une table, leur café au lait matinal, des ménagères ont conduit en hâte à la crèche leur poupon mal réveillé et toutes se sont ruées, dès l'ouverture, à l'assaut du Grand Magasin. Fiévreuses, pressées autour des propositions, elles s'arrachent, sans aménité, le coupon de foulard et la paire de gants soldés. Les fausses coupes, les jupons fa- peine, sont enlevés avec une providentielle furia. Il suffit que des petits souliers ou des boas de plumes soient indiqués comme " défraîchis par l'étalage " pour qu'aussitôt toutes les convoitises convergent vers eux. Sournoisement, jouant des coudes ou des poings, les possédées, les monoma-nes de l'occasion s'ingénient à approcher de l'objet de leurs désirs et c'est, devant les comptoirs, une mêlée traîtresse et frénétique. On piétine sur place ou l'on avance d'un pas, on pousse, on ruse... Là-bas l'occaszon qu'on veut saisir est devenue la proie qu'il faut emporter. Des paroles discourtoises sont échangées. Des femmes qui, quelques instants avant n'en avaient nulle envie, s'arrachent une chemisette de lingerie ou un pantalon déclassé sans lesquels elles semblent désormais ne plus pouvoir affronter la vie ! On entend des bouts de dialogues hargneux, les mêmes dans toutes les cohues: — Ne poussez donc pas!... — On me pousse aussi ! — Quand on ne veut pas être poussée !... Agrippées sur une jupe défraîchie, des mains s'acharnent. — Je l'avais avant vous ! — Je l'aurai après... — Que vous dites!... — C'est moi qui l'ai voulue la première !... — Si on peut dire !... Tiraillée de droite et de gauche, la pauvre jupe aura bien besoin d'un coup de fer... avant d'être, ce qui ne peut manquer, rendue au magasin par la triomphatrice...Les clientes se laissent envahir par la fièvre des acquisitions. Telle qui était partie pour acheter une paire de jarretelles ou un en-cas se fera livrer quatre coupons de taffetas, un vaporisateur et — voyez ménage ! — une pendulette et un saladier. Les unes achètent parce qu'on peut rendre, d'autres pour se donner l'illusion de pouvoir dépenser, d'autres encore parce qu'elles ne savent résister, ou qu'elles n'osent pas refuser ! ! ! ECHOS A TRAVERS ANVERS Notre confrère le Matin publiait, dans son numéro du mercredi 24 juin, 1 entrefilet suivant : voyages. A la i-aiite du rejet de la taxe sur la plus-value, on s attendait, lundi dernier, à une déclaration de <M. Louis Franck, puisqu'il peut être considéré, en somme, comme le père de ce projet de taxe et qu'il n'avait jamais manqué, jusqu'à présent, de prendre la parole toutes les fois qu'il en était question. Or, M. Louis Franck n'a rien dit pour l'excellente raison... qu'il n'assistait pas à la dernière séance du Conseil communal. Cette absence a été d'autant plus remarquée que M. Franck compte partir très prochainement pour notre colonie où il séjournera pendant de longs mois. Or, il aurait exprimé l'espoir .nous assure-t-on, de voir tenir en suspens certaines questions importantes jusqu'au moment de son retour. Nous comprenons fort bien que M. Franck tienne à remplir consciencieusement son mandat de conseiller communal. Mais d'autres obligations l'ap-pellant tantôt en Chine et tantôt au Congo, il nous paraît fort difficile d'arrêter pendant toute la durée de ces voyages la marche des affaires administratives auxquelles, d'ailleurs, trente et un conseillers continuent à te dévouer. Si ce principe devait être admis et pour peu que d'autres membres du Conseil soient pris du désir de voyager, il ne se tiendrait plus une seule réunion importante et toutes les questions présentant quelque intérêt seraient renvoyées aux calendes grecques.On avait un peu craint, lorsque M. Franck fut élu conseiller communal, de le voir obsorber par mille autres occupations. Ces craintes semblent se réaliser et pour avoir par trop élargi le champ de son activité, notre honorable député se voit en somme, dans l'obligation morale de choisir entre ses divers mandate. ËJt n'est-ce point faire bon marché de la valeur des autres conseillers que de partir en les priant de remettre à plus tard toutes les questions qui pour être graves, n'en doivent pas moins être résolues — en dépit des ploie longs voyages — dans des délais à peu près normaux? Pour que le Matin fusille ainsi sans crier gare, le chef de son parti, il faut qu'il ait des raisons graves, impérieuses, mystérieuses. Personne ne sera, je pense, assez bénêt pour croire que le Matin iIVI I r»iiic F"rar>Ir rinr-rl^sïenfi LH SEMAINE D'HNVERS Le Roi Albert à Anvers S. M. ALBERT, qui passera, à Bath, le 12 Juillet la revue des Yachts Ce sont les 11, 12 et 13 juillet qu'auront lieu les régates internationales à la voile organisées par le Royal Yacht Club de Belgique. Ces régates auront une impor- Phot. Buyle, Anvers. M. ROBERT OSTERRIETH président du R. Y. C. B. tance exceptionnelle et constitueront pour le R. Y. C. B. qui célèbre le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation, des fêtes jubilaires. Le samedi 1 ! juillet aura lieu le parcours Hansweert-Anvers. Le dimanche 12, le parcours Anvers-Bath et Bath-Anvers. Le dimanche 12, S. M. le Roi passera à Bath la revue des yachts. Jamais régates n'auront été aussi splen-dides. Notons parmi les coupes qui seront disputées, outre le Prix du Roi, les coupes H. Albert de Bary, Robert Osterrieth, Albert Grisar, Caroly, Ed. Schwenn, le Grand prix de la Ville d'Anvers et le Joyau de l'Escaut ", offert par la Ville avec une médaille d'or d'une valeur de fr. 500. Ajoutons qu'un grand banquet aura lieu le samedi 1 I juillet pour commémorer le jubilé du R. Y. C. B. l'autre semaine à propos du projet de taxe sur la plus-value. Quelles sont donc ces " questions importantes " dont parle le Matin, sans en citer aucune et que l'honorable conseiller communal désire voir tenir en suspens jusqu'à son retour ? S'agirait-il du renouvellement de la concession de la Cie du Gaz pour lequel certains conseillers montrent moins de hâte que ces messieurs de la place de Meir et que certains confrères ? Quel intérêt le Matin peut-il bien avoir dans le renouvellement de cette concession, et ce renouvellement lui tient-il tellement à cœur qu'il n'ait point hésité à poignarder dans le dos M. Louis Franck qui dans cette affaire se montre un conseiller communal pour le moins clairvoyant ? Nous retiendrons d'ailleurs sur cette question du renouvellement de la concession de la Cie du Gaz, question fort intéressante et, au surplus, vous verrez, assez savoureuse. * * * Le bureau de la Conférence du Jeune Barreau a été renouvelé pour 1 année judiciaire 1914-15. Ont été nommés, président : Mtre Louis Beaucarne ; vice-prési-dent: Mtre Francis Delbeke; secrétaire : Mtre Boelens. C'est Mtre Walckiers qui a été chargé de prononcer le discours d ouverture.* * -s Si invraisemblable que cela paraisse, il se confirme que M. Auguste Possemiers a envoyé au Collège sa démission de secrétaire de la ville. VAAAAA^ HORS ANVERS La duchesse Jutta de Mecklembourg, qui a épousé il y a cinq ans le prince Da-nilo, héritier de la couronne de Monténégro, souffre actuellement d'une affection nerveuse. Elle est en traitement à léna. On prétend que cet état de santé serait dû au mauvais accueil que la jeune princesse à reçu à la cour de Cettigné. Le roi Nicolas a obstinément refusé de voir sa belle-fille. L'appui prêté par l'Allemagne et l'Autriche à l'Italie pour le f/-\r/^or o akanrlrvnnpr s» cnQflfp Nicolas ne pardonne pas à sa bru d'être Allemande. En vain, la princesse Jutta a essayé de rentrer au Palais et de rejoindre son mari. Son beau-père s'y est opposé, et la jeune femme a été reconduite à la frontière manu militari. Les respectueuses observations que le prince Danilo adressa à plusieurs reprises à son père ont été fort mal accueillies. * * * C'est une triste " musique " que celle qui se fait autour de Wahnfried, à Bay-reuth... Me Troll, au nom de sa cliente, Mme Cosima Wagner, persiste à demander le huis clos, car il est pénible " qu'une fille porte plainte contre sa mère ". Isolde a refusé ce qui lui était attribué dans le testament de Hans de Bulow, car Wagner lui-même lui a donné un exemplaire de l'Or du Rhin, sur lequel il a écrit : " Terminé au jour de naissance de ma fille Isolde N'oublions pas que les tantièmes encaissés par Mme Cosima Wagner, pour tous les théâtres du monde, s'élèvent, depuis 1890, à 800,000 fr. par an. Et celle qui sait, enveloppée dans son deuil éternel, déjà aux portes du tombeau, se tait, au fond d'une chambre de malade... Quel dernier acte shakespearien au Crépuscule des dieux I ♦ » ♦ Il y a dans le bois qui entoure Mem-phis un certain Rhamsès II que connaissent bien les touristes. Le roi de pierre est couché sur le dos. Il mesure dix métrés de hauteur et personne ne s'est avisé, depuis des siècles, de toucher à ce bloc énorme de granit. Jusqu'ici Rhamsès II, autrement dénommé Sésostris, sert de piédestal aux voyageurs qui se font photographier dans ce site. Mais lord Kitchener a conçu un projet aussi énorme que la statue du grand roi. Il veut la relever, la dresser sur des chariots et l'emmener au Caire, pour l'ériger devant la gare. C'est une idée qui ne serait pas venue à Maspero. Aussi fait-elle rugir les égypto-logues qui, là-bas, suivent avec inquiétu-

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Cet article est une édition du titre Le courrier d'Anvers appartenant à la catégorie Gent, parue à Anvers du 1906 au 1972.

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