Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 02 Juin. Le courrier de Bruxelles. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tx3513w991/
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[ Hardi 2 juin 1914. ABONNEMENTS t m u initn trois isit BELGIQUE. . fr 10.00 S 00 2 50 BOLLANDE . .) 18 20 g QO *.80 LUXEMBOURG S UNION POSTALE 30.00 16 00 7 60 5 CENTIMES l,#» iup«li(ii<nU n« »ont aai ml» téléphone sablon 1T64 LE COURRIER DE BRUXELLES a a- auudB. iv i o l* ■ é BUREAUXi A BRUXELLES i 52, rue de la Montagne A PARIS • 50, rue Saint-Sulplce, 30 5 CENTIMES I.M «upptimants ne «ont pa* ml» an vanta téléphone sablon 1764 M.CyrillevanOverberghetleS.U. VI IV W» ( "M. Cyrille Van Overbergh vient d'a.jou-ter un nouveau fleuron à sa couronne. Après avoir essayé de démontrer dans un •livre aussi long qu'indigeste que la grève générale a été une victoire pour le parti socialiste il vient de déclarer dans un interview de la « Dernière Heure », qu'il existe une majorité dans "le pays en faveur de la revision constitutionnelle ;il propose 'e «suffrage universel à vingt-cinq ans pour les femmes comme pour les hommes. En ce qui concerne le Sénat il est partisan d'une certaine représentation des intérêts. Nous ne relèverions pas les déclarations de M.Van Overbergh si la presse adversaire ce s'en occupait pas. I! est certain qu'il n'a pas été question du S. U. dans les dernières élections; la morale en a été tirée par M. Woeste, l'émi-nent ministre d'Etat : le pays est indifférent à la revi-sion; il ne connaît pas cela : il y est au contraire hostile et en a assez de toutes ces innovations et ces nouveautés. M. Van Overbergh aime à faire des amabilités aux socialistes et aux libéraux, il est flatté de voir passer sa prose dans le « Peuple » et dans la « Dernière Heure ». Qu'il continue, puisque son amour-propre y trouve satisfaction mais qu'il cesse d'avoir la prétention de parler au nom de tous les catholiques et même de tous les démocrates.M. Van Overbergh a déclaré : '« Les élections du 24 mai démontrent,une fois de plus, qu'il existe une majorité dans le pays en faveur de la revision constitutionnelle.Cette vérité qui ,souligne M. Van Overbergh, était claire depuis la décision du congrès de la « Ligue démocratique belge », en septembre 1913, éclate cette fois si manifestement dans les résultats électoraux, qu'il faut être aveugle volontaire pour ne • pas la voir ». Cette majorité ne peut apparaître réelle qu'à M. Van Overbergh et à quelques autres <c démocrates » qui ne visent qu'à flatter le peuple et qui n'hésitent pas à placer leurs désirs d'arriver à la réalisation de leurs marottes avant les intérêts de la nation.1 Nous avons vu les résultats du S. U. en 'France; l'expérience est suffisamment concluante. X. L. .In rat d'uni slraptle, 18 mai. — Demain, séance extraordinaire L'adoption de la résolution suivante sera proposée : « Les femmes refuseront d'embrasser leurs maris tant qu'elles n'auront pas obtenu le droit de suffrage ». 19 mai. — Quelle belle séance ! Ah ! on peut sans crainte nous nommer députées. Ma parole, on se serait cru dans un Parlement composé d'hommes. Nous avons crié et nous nous sommes engueulées. Les épi-thètes : menteuses, dévergondées, hypocrites et gr... — oui, la machine à lever les lourds fardeaux — ont été échangées sans résultat. 20 mai. — Nouvelle séance aujourd'hui. Comme il est difficile de s'entendre sur une question aussi simple! J'ai escaladé la tribune et j'ai fait une déclaration solennelle. J'ai jure de ne plus embrasser mon mari, tant que nous n'aurions pas le droit de vote ! Comme on se trompe sur les effets oratoires. Je croyais que mon exemple aurait provoqué une sainte émulation. Ah! oui, ça n'a été qu'un immense éclat de rire. Et quand j'ai ajouté que je me sacrifiais pour la Cause, cette petite peste de miss Gaby m'a appelée : « Vieille sorcière! » Vieille sorcière? Elle ignore donc que je n'ai que cinquante-huit ans, et mon mari soixante-deux ? __ 21 mai. — La question est toujours pendante. C'est le troisième jour que nous discutons. Une centaine de discours ont été prononcés et nous n'avons pris aucune résolution. C'est superbe ! On doit nous rendre cette justice. Dans le genre, les hommes ne font pas mieux ! 22 mai. — Miss Gaby a fait un grand discours.-Je le déclare sans parti-pris, il était idiot. Et comme conclusion, elle a déposé un amendement ainsi conçu : « Les femmes refuseront d'embrasser leurs maris tant qu'elles n'auront pas le droit de suffrage. Par mesure transitoire, les fiancées pourront continuer à embrasser leurs « sweet-haerts ». Nous, les femmes mariées, noua avons protesté avec la dernière violence. Toutes égales pour la défense de la Cause \ 23 mai. — Nous triomphons! La proposition a été adoptée à la presque unanimité, avec une petite ajoute de Miss Gaby cependant. Bref, il est entendu que dès aujourd'hui les femmes refuseront d'embrasser leurs maris tant qu'elles n'auront pas obtenu le droit de vote, mais qu'elles peuvent, si elles le désirent, se laisser embrasser par eux ! Cette solution bien féminine est un irrécusable témoignage de notre bon sens et d* notre savoir-faire parlementaire. Page (le mon carnet. 23 mai. — Je lis dans le « Journal » que « Tripolette », une élégante pouliche bier connue des Parisiens et qui gagna de grandes épreuves, a repoussé par de furieuse* ruades tous les fiancés, pourtant nobles que l'on tente de lui présenter. L'attitude de « Tripolette » est certaine iment dictée par une décision prise à une ! assemblée de chevaux. Vous allez voir, il: vont aussi réclamer le droit de suffrage C'était fatal, nous avons trop fait poui l'amélioration de leur race. A Elberfeld on leur a appris à calculer, maintenant il: (veulent voter. Après tout, pourquoi les bêtes ne vote raient-elles pas? Il y a, aujourd'hui, tanl d'hommes qui font la bête en votant. Henry. Le Jagdritt de l'escadron Marie-Henriette, La garde civique à cheval de Bruxelles a don né samedi son « jagdritt » annuel au Bois de h Cambre et dans la forêt de Soignes.C'est par un< matinée tiède et douce que la fête s'est déroulée Elle emprunte son charme à la fois à la distinc tion et à l'élégance de ceux qui y participer et à l'attrait que la fo: *t présente en cette sai son. Lo rendez-vous était fixé pour 9 h. 1/2 à \i Cloche du Bois. Dès 9 h. 1/4, les cavaliers com mencent à arriver. Ils sont salués par une fanfa re éclatante lancée par un groupe d'une dou zaine de cors de chasse dont l'écho du Bois ré çète les notes. La musique de l'escadron est 1; également et les morceaux alternent avec le: airs de chasse. Bientôt le groupe des chasseurs devient plu; compact. Il comprend, en majorité, cela va sani dire, des officiers et des gardes de l'escadroi Marie-Henriette, mais compte aussi de nom breuses amazones et des officiers des régiments montés dé la capitale et des officiers de gendarmerie.Le commandant VerboecUhaven.- commandam le corps de la ^arde à cheval, s'empresse au tour de ses invités. Maïs voici l'heure de la chasse. Les a bêtes i s'éloignent au son d'une fanfare. Ce sont le: lieutenants Kervyn de Letterihove et Bartsoen Les chasseurs se lancent à leur poursuite el bientôt tout le cortège a disparu dans le sous bois. La forêt, en apparence du moins, a reprii son calme. Les autos des invités qui ne participent 'pat •i la course sont parties également mais danî une direction différente. Elles roulent à toute vitesse vors Uocle-Verrewinkel où tantôt h chasse doit passer. Les autos sont laissées ai bord de la route et à travers sentiers et prai ries, les invités se rendent dans un champ domi uant un^ ravin profond parsemé d'obstacles. Bientôt la chasse est signalée. Elle sort de Ix forêt et au galop des montures, franchissanl haies et fils de fer, elle dévale le ravin pour gravir ensuite au galop toujours une côte abrupte Le spectacle est émouvant, mais le rôle d'ac teur n'est pas sans péril... Successivement, er sautant une haie, deux chevaux renversent leui cavalier: c'est le baron Fallon, ministre de Bel gjque h Lisbonne et le premier maréchal des lo <ris chef Charnel, de l'escadron de la gî*rde Heureusement l'un et l'autre se relovent, sanf trop de mal, et peuvent continuer la course. L'itinéraire de la chasse était le suivant: lî Cloche du Bois; le chemin de la forêt jusqu'ar chalet: le café du prince d'Orange; le ravin d< Verrewinkel. la petite Espinette, la forêt, 1< chcmin en fer à cheval et enfin l'hippodrome de Boitsfort oiï avait lieu l'arrivée. En cours de route, M. Jenatzy a fait égale nient, une chute mais sans gravite. De ci de là des obstacles avaient été dressés. Ils ont permis de constater la valeur équestre des hommes de l'escadron Marie-Henriette tt leur entraînement L'arrivée à Boitsfort a eu lieu au grand ga lop. C'est Mlle Philippot oui a enlevé le flot de rubans bleus réservé aux dames. Le brigadiei Stern, dû l'escadron, a enlevé le flot de ruban; rouges. A l'hippodrome, un buffet était dressé. Le; vainqueurs et les invités de l'escadron Marie-Henriette y ont été fêtés tandis que la musique du corps donnait un concert fort joli. Il était près de midi quand les chasseurs onl repris le chemin de la villa HevuQ de la Fressf Le résuliat des élections. — Voici un trait de l'article dans lequel le journaJ cialiste dissident de Gand « De Waarhei apprécie le résultat des élections : « Le Vooruit » s'écrie : c'est le triomj du socialisme et la fin du régime clérical sent 'es libéraux, et tous deux agitent le oriflammes en signe de victoire. A notre avis, le cléricalisme semble b loin d'avoir reçu un coup. Il ne nous surprend pas que ces orga soient heureux et satisfaits. Remarquez que ce grand parti, mai du pays depuis trente ans, a osé en peu temps reprendre le Congo au Roi ; fortii l'armée en rendant le service général personnel ; augmenter les impôts et fs voter une loi sœlaire rendant l'enseig obligatoire. Nous pouvons dire que le g vernement a fait tout ce qu'il pouvait p provoquer des mécontentements. Beaucoup d'adversaires avaient cru < 1 le moment était arrivé pour lui donner coup sensible, Que voyons-nous? Le parti clérical ne perd que deux siè ; de sa majorité de seize voix, et dans tou ' pays quelques milliers de ses partisans : contents qui ne sont même pas perdus p l'avenir. Que signifient les chants de triomphe ! socialistes et des libéraux ? » Nous comprenons que quelques orga libéraux plus sérieux mettent une sourd ; à ces cris de victoire. Plus d'anticléricalisme. — On anno que les libéraux vont désormais ména les susceptibilités des catholiques, renon à leurs coutumières platitudes anticlér les. La « Flandre » commence. Un sous-Buyl écrit dans ce journal : « Quelle humiliation pour ces gens-là . devoir assister à toutes les fêtes clérica i, d'aller tous les dimanches à la messe et > ne pas manger de la viande le vendi chez soi, d'être obligés de s'agenouiller ■ vant le prêtre, sur commande, sous pe ' d^être ruiné ! Et quels prêtres? k La domination cléricale qui dure dej trente ans en rend le choix de plus en r difficile. Toutes les « intelligences » des fami bourgeoises cléricales des centres rurj sont destinées à la magistrature, au ne » riat, au fonctionnarisme ; il n'y a plus -part quelques rares exceptions — que 5 plus incapables que l'on destine à la j " trise. Et c'est ainsi qu'en général le pré , n'est plus aimé en Flandre ; sa valeur ir« . loctuedle et morale ne s'impose plus à masse-; il est... craint ». Et voilà de quelle nourriture se rep sent nos anticléricaux ! A l'hôpital St-Jean. — La « Défense ! > dicale » publie un article protestant c ■ tre le-maintien de tuberculeux à l'hôp: 1 St-Jean et contre le règlement qui doi au directeur du sanatorium Brugmann e | lui seul le pouvoir d'admettre ou de re-fu | le transfert au sanatorium : Cette salle n'est pas le refuge de la d leur; non, c'est un sépulcre (pour emplo l'expression d'un chef de clinique), une benne. On n'y meurt pas, on y agonise 1 guement, longuement. Allez donc voir vous en reviendrez, comme moi, le ex meurtri. Mais où donc sont les responsabilités ?< c'est une honte vraiment de parquer mot est un euphémisme) des jeunes g poitrinaires dans un local qui peut coi nir 12 malades et qui en abrite parfois 25 30, dont 16 invalides gâteux. Car c'est une honte de retenir ces jeu existences, durant quinze jours, trois 1 mai nés, un mois, dans cette atmosphère pestilence et de mort. | Car c'est une honte de les vouer à i ' mort certaine, alors que ce serait pour < 1 amélioration Durable, sinon laguérisoi quarante-huit heures après leur admiss à Saint-Jean ou à Saint-Pierre, ils étai i transférés à Alsemberg. Un début prometteur. — Un échange vues est amorcé entre l'« Etoile » des nanciers casqueurs et le moniteur parti maçonnico-socialiste. La premi de ces feuilles prétend que la majorité , 12 voix conservée par la Droite est usur et que «cette situation est révolutionnai] Le journal de F.*. Vandervelde repr< le mot et questionne : Ce n'est certes pas pour le plaisir d'emplc un mot, très fort, que l't Etoile belge » a oonclu * d« la sorte. Et, dès lors, elle a le devoir de nous dire où elle veut en arriver. Faut-il descendre dans la rue? Nous n'y son-6X" geons pas, et elle non plus. |°" Entend-elle que l'opposition, majorité réelle d » dans le pays, doit empêcher un gouvernement d'intrus et d'usurpateurs d'imposer sa politique? Ou bien fait-oue appel à la couronne pour >he qu'un ministère d'affaires et de liquidation, pré-di- pare la rerrision et rende la parole au pays, non-ii r s nêtement consulté par le Suffrage universel? L' « Etoile » en a trop dit et pas assez. jen Peut-on espérer qu'elle va expliquer sa pensée?îee Eh', ehl voilà une conversation qui ne manquera pas de piquant, pour peu qu'elle fcîe se poursuive. Mais F.*. Hymans y mettra ,. e un terme dans les quarante-huit heures. îer et — ire Ce qu'ils promettent. — Quelques jours ne avant les élections, la « Nieuwe Gazet », au- journal libéral anversois, posait cette ques-3ur tion : Que feions-nous, lorsque le corps électoral 1 nous donnera le pouvoir? Voici, en quels termes, u le journal précité répondait : o Alors, ce sera pour nous le moment de répondre au Vœ Victis de nos adversaires par la ges devise non moins énergique : œil pour œil, dent t le pour dent. Un seul mois suffira pour anéantir né- toutes les lois de parti des cléricaux. 3ur » Dès maintenant, appliquons dans tous les domaines la politique de l'œil pour l'œil. Trai-rïçg tons les cléricaux comme ils traitent l'opposition à La Chambre : comme s'ils n'existaient pas. » Fermons l'oreille à leurs propositions. Avant npc de savoir ce qu'ils demandent, répondons déjà et toujours : non. » N'acoordons pas la moindre pLace, ne fût-ce qu'un emploi de 100 fr. par an, à un clérical. Pas d'avancement pour lés cléricaux (jui sont à nC€ not.-e servies. Et dans notre vie privee, pas un centime à ceux qui se réclament du parti de ge£ ''Eglise. » ^ La question militaire chez les libéraux.— Ce qu'il y a de plus clair dans le résultat des élections de dimanche, d'après F.'. De-vèze, c'est que « le parti libéral est apparu de groupé tout entier autour de son drapeau», les, Voyons de près cette union de sentiments, de et d'idées._ Le> député radical expose qu'en edi matière militaire il faudrait en arriver « au de- service d'un an dont la gauche libérale ine était unanime en 1909 à affirmer principe ». On ^ sait que MM Hymans. Huysmans, Monville et une douzaine d'autres députés •Uis libéraux ont refusé l'an dernier de voter le lus service d'un an et ont adopté, contre M. Devèze et ses amis le service de quinze lies mois. Une feuille libérale imprime ce ma-LUX tin : >ta- - à .Les quelques incidents qui ont trahi — aussi les bien chez les fantassins que chez les cavaliers — ,rg_ quelque flottement dans la revue, ont rappelé de^ façon opportune,^ aue le temps de service a re vraiment réduit à l'excès dans notre armée. 1- Que M. Devèze se mette donc d'accord la avec la presse de sen^parti. Il critique aussi l'avancement au choix substitué, en ce qui lis- ooncerne 'es promotions eï'officiers à l'avancement h 1 ancienneté. Une feuille libérale lui répond : Quand les cotes notées par un jury sont judi-Ué- cieusement combinées avec d'autres éléments on- d'appréciation, quand elles sont impartialement tal établies, elles doivent l'emporter sur les consi-me dérations tirées de l'ancienneté, et on le sait £ ^ bien, d'une complaisante camaraderie de prome>-ser tion- Quoi qu'on pense des règles nouvelles sur l'avancement, et réserve fnite des détestables in-ou- flneTÎCes de parti, quant à 'eur application, elles yer ont cherché à faire place au mérite reconnu. gé- on- ' "• A PROPOS DE CINÉMAS >ar (ce XJjx Allemand écrit au * Patriote » • ,^e_ Les mesures que M. le ministre de la Jus-I et ^.ce préconise contre la fréquentation des cinémas par la jeunesse, sont en vigueur nes presque partout en Allemagne, depuis as-S€. sez longtemps déjà. Elles sont d'ordre ad-de niinistratif et ont été spontanément prises par les^ autorités communales sous forme ine d'arrêtés de police. En vertu de ces arrêtés, }UX ^ es^ interdit aux entrepreneurs de cinémas J g£ ou d'établissements analogues d'admettre ion £es e.nfaL,ts cn âge d'école (14 ans) dans leur ent établissement s'ils ne sont pas accompagnés par une grande personne. Les représentations du soir sont absolument interdites aux jeunes gens de moins de 16 i.ns. Les contra-ventions sont punies sévèrement : ameneîes et retrait de la concession. La concession d'un cinéma est subordonnée à de multiples kre conditions garantissant à la fois la mora-^ lité et la solvabilité du concessionnaire. Elles sont identiques à'celles exigées pour ^ l'octroi d'une concession de théâtre. ;ncj Des représentations spéciales pour écoles sont régulièrement organisées et placées sous la surveillance du personnel ensei-yer gnant. Petite Chronique L'activité des cercles des fermières ci 1013. — Leur nombre s'est accru d'une cen taine de cercles nouveaux. On en compt actuellement 283. Ces associations ont or ganisé l'an dernier un millier de conféren ces écoutées par près de cent mille fermiè res. La plupart ont en outre organisé de concours et des excursions notamment ai «Village Moderne»,de l'exposition de Gand Le nombre des cercles atteindra certaine ment 400 en 1914 groupant près de 40,00! fermières. Ces cercles sont organisés en fédératioi provinciale ou régionale sauf dans la pro vince de Liège ou le Syneiicât agricole (ru du Paradis, Liège) s'occupe de les grouper Les personnes qui désirent fonder de nou veaux cercles peuvent s'adresser à l'un des fédérations existantes ou au Comité na tional, 38, rue du Pépin, Bruxelles. « Le canal maritime. — Voici où en son les travaux de la quatrième section du ca nal. Le pont de Willebroeck vient d'êtr livré à la circulation. De là on voit le ca nal ancien jusqu'à son débouché dans 1 Rupel ; cette section continuera à rester ei service, c'est un dédoublement de la gran de section mais elle n'est accessible qu'au; petits chalands. Ce qui frappe, lorsqu'on se dirige ver Petit-Willebroeck, dès l'abord c'est la lar geur et la profondeur du canal à partir d Willebroeck ; la cunette en a été évidée e la végétation y a repris luxuriante. Il fau dra avant de laisser pénétrer l'eau, qu'oi pratique, au fond, un grand et dernier net toyage. An attendant on fait la toilette de berges, on les gazon ne afin de les proté ger contre les intempéries des saisons. A peine a-t-on dépassé les chantiers qu'oi aperçoit deux ponts: celui dit du boulevar< de Bruxelles-Anvers, puis le pont rail An vers-Douai; un peu plus loin on en verr; un troisième et dernier, plus petit, plus lé ger, dit pont de Iluysbroeck. Le pont du futur boulevard de Bruxelle à Anvers est terminé jusqu'au tablier ; oi a commeneîé les superstructures: tourelles colonnades, en granit. Ce pont coûter trois millions. La culée centrale servira d chambre des machines et on a déjà amen quelques pièces des pompes qui doivent re Fouler, dans le canal, les eaux du Rupel ; 1; se trouvent aussi divers organes de la ma chinerie électrique destinée à relever le ta blier du pont. Ce tablier se relèvera d'un seule volée. D'ici quelques semaines c pont sera achevé; toutes les pierres d taille sont à pied d'œuvre. La partie mé canique ne peut non plus occasionner d longs retards. Le pont suivant — un pont-rail — es achevé: les essais définitifs commenceron la semaine prochaine. A travers des mon tagnes de sable on arrive enfin au pont d< Ruysbroeck qui fonctionne déjà depuis plu sieurs mois. Encore un kilomètre à peine et nous voici à l'écluse de Wintham com plètement achevée vers le bas avec ses ti tanesques portes de fer. Vers le Rupel ot a encore quelques dizaines de mètres d< mur du chenal d'aex;ès à construire, puis h digue à percer. De la butte qui, bientôt sera percée, on peut suivre les caprierieuj meandres du Rupel; à quelques minntes d< la on se trouve au confluent du Rupel et d< 1 Escaut. Sauf imprévu, les bateaux de l'Escau pourront, pour le 20 septembre prochain Pénétrer jusqu'à Bruxelles, par la nouvelJ< et spacieuse voie que l'on prépare. Le monument Léopold II. — Le « Moni teur » du 31 mai publie l'appel suivant: A nos concitoyens. — Lorsque le roi Léo pold Ier mourut en 1865, une souscriptior nationale fut aussitôt organisée dans le pays, en vue d'élever un monument au pre mier Souveraiu de la Belgique Indépen dante. Nous ave>ns cru répondre aux vœu? de nos compatriotes en organisant une souscription semblable en vue d'ériger ur monument à la mémoire du roi Léopold II Sa Majesté le Roi a daigné approuver no tre initiative et l'a encouragée par un doi généreux. Pendant trente-cinq années la Belgiqu* a pris sous la direction de Léopold II, e grâce aux persévérants efforts de son géni< clairvoyant, un essor sans précédent dan: tous les domaines. Elle s'est fortifiée i l'intérieur et à l'extérieur.Elle s'est agran die d'une Colonie magnifique. La Belgique se doit à elle-même de perpétuer par ui Monument impérissable le témoignage d< sa gratitude envers ce grand Roi et 'c< grand citoyen. Nous nous adressons ' tous nos compatriotes, sans distinction au4 f cune, pour qu'ils nous aident par une con4 tribution, quelque minime fût-elle, à édi« i fier ce monument. Le Comité national du monument a pour ' présidents d'honneur le cardinal-archevê-[ que de Malines et les membres du gouver-[ nement ;pour vice-présidents d'honneur,les ~ ministres d'Etat. Le bureau exécutif est présidé par MM.de Favereau et Schollaert; M. Ed. Carton de Wiart, secrétaire hono-' raire du Roi, est secrétaire-général, et M. " Jamar, directeur de la Banque Nationale, trésorier-général: j La liste des membres du comité national comprend les noms des gouverneurs de s province, des notabilités civiles, militaires et religieuses, et des représentants du com-" merce et de l'industrie. 5 #- Ballons contre cigares. — C'est une habitude chez les hommes, fiis de la planète terrestre. Pour tout être raisonnable qui cherrait des autres sur la nôtre, -ce serait prétexte à profond k ahurissement. Chez nous, telle est la force de l'accoutumance, ça n'a plus l'air de ric-iL ^ ça. passe avec le reste. J C'est une habitude donc chea les honan» tiu " sexe masculin de déambuler au til des rue/» et î des avenues avec, entre les lèvre*-, ouelquo 1 menu tison allumé, qu'ils attisent, de 4«in en - ioin, de quelque aspiration pneumatique et réi-f térée. Ça leur met autour du chapeau un nimbe de fumée et, dans l'esprit, assurent-ils, des idées 5 cla:res A l'enoontre d'un de ces hommes « entison-nés et brûlants », s'en fut avant-hier; près de la - Bourse, un baby. Le baby conduisait en laisse D un ballon. Les babies ont pour habitude ele con- - duire en laisse une foule d'objets : leur maman, î leur papa, des toutous, des dadas et des ballons. - Or, en ce cas-ci, le ballon vint atterrir sur 1» s petit voleian du monsieur. i>'où explosion et in-_ cendie. La moustache, la barbe et le panama du monsieur ne firent qu'une flambée et, avec tout j cela, un certain nombre de centimètres carrés i de son épiderme. Le baby en resta baba et le monsieur en resta très marri — ce qui ne l'empêcha pa3 d'être aussi mari, à supposer qu'il le 1 fût, — pour la perte de sa moustache, de sa - barbe et de son épiderme. On le serait à moins. Mais que diable allait-il se promener, en rue, s avec un tison dans la bouche, dans une ville où i il sait que c'est coutume établie parmi les ba-5 bies de baguenauder l'asphalte ou le pavé, avec, j, en laisse, de petits ballons explosibles et inflam-3 mables ? \ On a prié ces dames de moucheter leurs épin-" gles, et ces messieurs en ont été dans la jubila-" tion interne et externe. On pourrait prier ces i messieurs d'encapuchonner leur petit tison al- - lumé et ces dames auraient, par réciprocité, - quelque raison d'en sourire. On dira que la chose 3 est assez baroque aussi que de permettre aux 5 babies de conduire en laisse des ballons oxplosi-> bles et inflammables. Oui, et nous reconnaissons . bien là, dans toute sa crudité, l'égoïsme de a 1 homme et l'égoïsme de l'homme fumeur en particulier. Il s'imagine que l'univers entier n'existe que pour lui et pour son petit tison al-t lumé. Les entants sont des enfants. Ça se com-b prend. Mais que les hommes le soient, ça so comprend moins. A jouer avec du feu, il y a péril oour soi et pour autrui, comme à jouer avec de longues épingles très aiguës. On musèle les chiens dangereux. iN'ous demandons qu'on mu-sMe les petits tisons allumés qui ne le sont nas moins. LA VILLE L'arbitrage du roi des Belges. — On mande de Montevideo que le protocole soumettant à l'arbitrage du roi des Belges le différend italo-uruguayen, concernant le voi* lier < Maria Madro », a été ratifié. Dans la diplomatie. — M. Papadiaman-" topoulo est nommé ministre de Grèce à Bruxelles et à La Haye. La diicliesse de Vendôme a présidé, ainsi que nc>U8 l'avons annoncé, une vente de charité au profit des nécessiteux de la colonie belge à Paris. Son Altesse avait bien voulu se charger elle-même du comptoir des fleurs. Cette fête s'est donnée dans les locaux du Bazar de la Charité. ♦ Les conseillers communaux catholiques de l'agglomération bruxelloise ont tenu hier, une importante séance. Y assistaient ele très nombreux conseillers, non seulement des faubourgs limitrophes de la capitale, mais encore d'Auderghem, Jette, etc. En ce qui concerne l'application de la loi scolaire, des mesures pratiques ont été prises.Quant aux prochaines élections communales, à l'unanimité, le vœu a été envoyé au gouvernement qu'elles n'aient pas lieu avant une révision — au moins dans le sens de la R. P. intégrale — de la législation électorale communale. La Folle de Virmont PAU Jean I3ARAKCY ; (uoman o-mronné par (.'académie française) ■— « Intelligente, rusée, et, comme disait C Eette, fins à passer par le trou d'une a §uille, i'austine se rendit bien vite ccmpi e l'influence qu'elle pouvait ezercer sur s sœur, et, dès lors, elle en abusa 'argement Ah ! la matine ! Non seulement elle en us; mais elle en abusa. ht cette bonne Line qui, dans ses cajol ries, dans ses grâces câlines et sa voix c; ressaute ne sut rien découvrir qu'une affe tion sincère I Elle était si sincère elle-même, si franct et elle l'aimait tantl Qui donc aurait eu a sez d'éloquence persuasive pour lui faii .comprendre l'égoïsme déjà caché au fond d cnnir de cette fillette de huit ans? D'ailleui personne r : se serait jamais avisé de li faire cette peine. Césette se risquait bie quelquefois^ avec précaution, mai.■ elle r réussissait jamais qu'à la chagriner et ça h navrait le cœur, si bien qu'elle préféra s vouer au mutisme absolu plutôt que de I tourmenter. Et puis à la voir ainsi aimer < dorlotter Faustine elle finit par se dir <p elle-même devait sans doute être injust «e n en point faire notant et rlle s'essaya des tendresses vis-à-vis de l'er.fant. Ma: ttaigré ses tentatives réitérées et sa vrai bonne volonté, elle ne put y parvenir. ** Je ne sais pas quelle intuition, quel près sentiment l'eloignaient d'elle, mais c'éta au-dessus, cj ses forces, elle ne pouvait pa i lui manifester l'affection qu'elle aurait ce pendant désiré. La petite^ d'ailleurs, s'en passait sans trouver à dire. Celles de son père et de s sœur lui suffisaient.Guy Cressent n'était pa expansif, mais# il ne grondait jamais et ell n'en demandait pas davantage, préférai) de beaucoup l'autorité de Marceline à cell ^ de tout autre. Elle en avait i vite raisor de cette autorité! Un mot, un regard, 1 l~ moindre caresse ne suffisaient ils pas pou ^ désarmer la jeune fille lorsq 'u e faute 1 a fâchait? Où donc Faustine eût-elle trouv plus de bonté et d'indulgence ? Ouels yeu: l> l'eussent regardée avec plus de douceur? Ceux du pays s'extasiaient franchemen sur Marceline, qui, à seize ans,à peine seir l" blait s'oublier complètement elle-même pou 3" ne songer qu'à sa sœur. Et criait, elle méri ta.t bien tous les éloges qu'on faisait d'elle e la chère créature, car on ne vit jamais affec tion plus attentive et plus dévouée, et si pa e le visage on ne lui elonnait bien que se u beaux seize ans, par la raison et par le cœu 's on l'aurait crue beaucoup L lus âgée. 11 II fallait la voir s'occuper, de l'aube à ; n nuit, aidant Césette dans les soins du mé ® nage, instruisant Faustine, ravaudant le 11 hardes et cousant les robes de la petite I e Le père Cressent# devenait chiche de soi a argent et il lui arrivait souvent ^ refuse - la somme nécessaire à l'achat d'un< c nouvelle toilette; alors bravement, san c arrière pensée de regret, Marceline cou a pait ses robes et taillait dans l'étoffe de; s jupes et de jolis corsages pour sa sœur. e De l'argent donné par le père et insuffi sant pour la toilette désirée • la petite, el i- achetait pour elle des étoffes d'indienne < t de bure, et ceux qui, le dimanche, les rei s contraient toutes les deux, se retournaiei étonnés du contraste existant entre elles < se demandaient pourquoi l'une étaiv si jol v ment attiffée, quand l'autre se montra a toujours si piètrement vêtue, s Le contraste remarqué dans leur toiletf e existait également dans leur personne. Ail t si Faustine ressemblait à sa mèr . elle ava e ses cheveux fins, légers et rebelles au pe ' ^es c^ev'eux d'or pâle, toujours ébot a riffes, sous le: els ses yeux bleus parai; r saient plus rieurs et s. . teint plus éck a, tant. é Marceline était brune avec le tjint mat e ï chaud, et ses nattes épaisses cncadraier bien l'ovale délicat de son visage aux trait t reguliers et calmes. Elle n'attirait pas l'attention comme s r sœur, mais une r.orte i!e charme étrange s dégageait de sa personne, et l'on se senta , tout de suite plein d'affection pour cett bonne et brave enfant f ans coquetterie, dor r les yeux honnêtes regardaient toujoui s droit devant eux, et s'arrêtaient sur Faui r tine avec tant de douceur p'.-étrante qu son âme s'y révélait tout entière, i IX Marceline venait d'atteindre ses dix sep i uns. Oh! ça ne datait pas de loin, car 1 r veille seulement, Césette, son père et Faus ; tine, avaient fêté son anniversaire. 5 Bien qu'on fût au cm s de j'hher, en pk. - décembre et aue, depuis quelques heures 3 la neige estompât la campagne de son du vet, Césette avait cependant trouvé move - d'assembler quelques fleurs et d'offrir" u e bouquet à sa chère fille. ;t Ces fleurs cueillies chez Mcrieux, le fe: i- mier d'à-côté, dont le jardin restait le dei it nier vivant, produisaient encore bon effe it un vr .e de porcelaine bleue, sur la table.e i- la teinte à demi effa-cée eie leur coroll it égayait malgré tout la grande salle, au poutrelles enfumées. e Dans la vaste cheminée de pierre noircie i- la flamme montait vive et joyeuse et posa: it ses belles lueurs claires sur les murs, i- Il faisait bon, dans cette chambre bien ele i- se où le bruit du vent arrivait affaibli, con 5- me un murmure, et la vieille Césette, assis i- dans un coin contre la croisée, se laissai aller à la somnolence habituelle après le re t pas. t Faustine, debout à côté d'elle, sa poupé s entre les bras, regardait ciélancoliquemen la route blanche sur laquelle '■'le ne pou a vait courir maintenant, les j.rbres grêles el e là-bas au détour du chemin, le léger pan? t che de fumée grise qui faisait de loin res e sembler le toit d'où il s'échappait à un in: t mense chapeau garni de plumes. s Elle s'ennuyait, la petite Faustine. Se i- neuf ans turbulents s'accommodaient ma e de son# emprisonnement forcé par l'hiver.E core si on l'avait laissée jouer dehors, d^ cembre ne l'eût pas effrayée. Mais non, on craignait le froid pour ell comme si le sang jeune de ses veines ne su! t fisait pas à réchauffer tout son être. Com a me il aurait été agréable, pourtant, de cou :• rir dans cette- neige douce aux pieds comm du velours, de s'" rouler, d'en f ire de gros i ses boules et de les lancer... à qui? N'aurait , cc été qu'à Tout-Beau. Mais Tout-Beau était plus raisonnable, i i i se souciait fort peu de cet amusement e a dormait béatement près de Pâtre étendi aux pattes ei'un gros chat à la mine bona se, qui le berçait de son ronronnement. .. Guy Cressent, les jambes allongées sur h chenets de cuivre, relevait des comptes si t un petit bureau rapproché du feu, et le s e lence de la salle n'était troublé que par x tic-tac monotone ele la grande horloge. Pres^ d une demi-heure s'écoula ainsi,sar que Césette se réveillât, que Faustine se d< t, tournât de la croisée et que l'aubergisl achevât son travail; puis, une porte s'ouvr doucement et Marceline apparut avec ur - grande brassée de souches qu'elle jeta dai e la cheminée. t — Oh! que je m'ennuie! lui dit Faustin* en tournant vers elle son visage désolé; t ne veux pas que je sorte, dis ? e — Mais non, ma fille, non ; regarde, t gèle dehors... et tu prendrais mal; sois ra . sonnable, voyons. Pourquoi ne tailles-tu pe r, une jolie robe à ta poupée? Ça t'occuperai — Je n'ai point d'étoffe, répondit-el] i- avec une moue. — Eh bien, je vais en cherche- et je t'e apporterai tout à l'heuio. Viens m'embra s ser ! 1 Faustine . 'approcha et tendit son front. 3 — Tu vas revenir de suite? demandj t-elle. — Oui, tout 'e suite. 3 Elle quitta la chambre, et l'enfant ail - reprendre s i place auprès de Césette, coi - tre la croisée. .Llle n'y était pas depuis trois minute! 3 que, de nouveau la porte s'ouvrit, asse - fort cette fois pour réveiller la servante, e - faire retourner brusquement l'aubergiste. L'hôte qui entrait, un client eu un yoyz 1 geur, secoua sur le seuil du logi« son mar t teau couvert de neige, quitta ses sabots i la porte et rejeta sur ses épaules le capi g. chon qui empêchait de le reconnaître. — Tiens, s'écria Guy, c'est toi, mon gar-?g çon? Tu arrives bien [ J'ai re^u ce matin* un ir fût de vieille eau-de-vie dont tu me diras des i_ nouvelles... car tu viens boire un verre, !e point vrai ? Et que tu as raison, mon fieu l Par ce satané temps rien ne chauffe l'esto-is mac comme la bonne eau-de-vie du père 4. Cressent. e Mais le nemveau venu si loquacement ac-it cueilli, paraissait fort intimidé contre son e habitude, et Césette lr remarqua aussitôt., is _— Tu as l'air tout drôle, mon Aneîré, lui dit-elle, est-ce que tu serais indisposé? î, — Mais n n, la maman, mais non, répon-u dit-il, je ne me suis, au contraire, jamais senti si guilleret, encore que j'aie un brin il l'onglée... i- — Mets-tsi donc près du feu et patiente ,s une seconele, je vais à la cave et rapporte-b. rai de quoi te regailiardir. e II enleva ron manteau, le jeta sur un bane contre le mur, et approcha de l âtre un es-n cabeau sur lequel il s'assit; puis il tendit ses j- mains à la flamme et partit s'absorber dans la contemplation des spirales roses oui léchaient les parois de la cheminée. i- Guy le regarda^un instant, assez intrigué, ne l'ayant jamais vu si peu bavard.En effet, André Marosselle passait avec raison pour a le plus déluré du village, et comme on di-i sait, il n'avait pas la langue dans sa po-ch \ C'était un beau gars, bien planté. taiHé s. en hercule, avec des yeux bleus Joyaux et z francs qui riaient toujours dans son visage t plus ou moins enfariné, car André était meunier, et sans douce, vous souvenez vous de l'avoir déjà vu, dans le tempo, sur le seuil du meîulin, lorsque Marceline vida à dans ses mains ce qui lui restait de bonbons r le jour du baptême de Faustine.)

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Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

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