Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 07 Mars. Le courrier de Bruxelles. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x921c1vz40/
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./Samedi 1 mars I9H ABONNEMENTS I rte» jijmis '«ois*ou BELGIQUE . fr 10.00 5.00 2.60 BOIXANDE j ,920 0 60 4.80 [LUXEMBOURG \ ■UNION POSTALE. 30.00 15 00 7 50 5 CENTIMES L.«t «uooliment» ne *ont oal m'* *" A ..oint! 17S4 LE COURRIER 53® annSe. — fi* 6(v i »■»< BTJI?;E^TTX: « A BRUXELLES t 52, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Saint-Sulpice, 30 5 CENTIMES Las suppléments ne sont pas mis en vent» TÉLÉPHONE SABLON 1754 L'ltalie et i'Epire l liants u 1 L'un des plus intéressants «t des plus instructifs spectacles politiques du moment, e'est encore dans les Balkans qu il i'aut le -chercher : c'est le sort qu'on veut faire a l'Kpirc' clans le partage, clans la formation des Etats affranchis du joug turc. Les Puissances européennes gi'àco a l'influence ou plutôt a l'exigence de l'Italie et de 1 Autriche veulent partager l'Epire entre In Grèce et l'Albanie, le nouveau royaume établi et les Epirotes veulent être unis a 1s Grèce dont ils partagent les traditions, lf langue, la religion, les souvenirs histori ques. Ils invoquent le principe des nationa lités ! , Et voilà l'Italie devenue 1 adversaire de eidé du principe des nationalités qu'elle ; invoqué avec tant de passion, et de bruit et de violences, pour établir son unité natio Baie. L'Italie redoute l'agrandissement tro) Considérable de la Grèce sa voisine et sa ri ' j'aie dans l'Adriatique et elle jette sos prin cipe d'existence par dessus bord en' disan simplement- : moi, c'est autre chose! Si les Epirotes étaient à même de bie: connaître les antécédents, les racines d l'unité italienne combien d'arguments il trouveraient dans Tes prétentions italienne d'il y a cinquante ans, dans les exemple italiens, les actes, les écrits, les discours les violences, les invasions garibaldienne et autres? Et cependant l'Epire n'est pa ici, comme l'Italie, en présence de droit-! de traditions, de situations acquises, qi sont des éléments importants de la const tution des nations. L'Epire est délivrée d joug turc par la guerre si légitime des Etal ■balkaniques alliés. Elle va où 1 appellei ses affinités nationales et c'est l'Italie qi prétend lui barrer le chemin en mentant tous ses principes d'antan. Pauvres princ pes italiens ! Ils ont servi à acquérir ce qi .voulait l'Italie, elle les abandonne maint liant pour agrandir sa puissance à 1 ah d'autres • principes ni 'A défaut d'union possible avec la Grec les Epirotes revendiquent leur indépenda - ce,- -et veulent' être eux aussi 1111 état lib comme l'Albanie. Qui pourrait leur en fai un càttml: "; Pour notre part nous regrettons plus q jamais, en présence de cette situation, de tout ce qui se passe et s'est passé da les Balkans que les Etats alliés, sous pression de l'Europe, n'aient pas poursu à- fond leur conquête au moment où ils pc ,vaient espérer dans l'élan de leurs victoii ■faire la conquête de Constantinople et débarrasser à jamais de leurs adversair Ayant plus à partager on peut croire qu' se seraient entendus plus facilement pc te faire une belle part à chacun. la plis pfe œuvra i m Pis l à M Près du beau pont Ri alto, à Venise, d le cardinal Sarto fut l'éminent et est t jours le regretté patriarche, on voit maison neuve, portant l'inscription i vante, gravée-sur le bronze : ■-< Ecce suYnraum opus Pa.pae \ enitiis Voici la plus grande œuvre du Pap Venise. Quelle est donc cette plus grande œi do Pic X dans cette ville des Doges, manderez-vous? C'est un journal franchement catholn qui a pour titre la < Difesa ». Journal dé par S. E. le cardinal Sarto et imp] dans cette maison. Or, sachez que, dans son zèle d'ape Pie X né.fut pas seulement le fondateu îe soutien, mais encore l'ardent et eff propagateur de ce journal créé par lui. L'histoire dira un jour comment il a en gondole, de palais en palais, recr lui-même, péniblement, tel un humble porteur, des abonnements à son noir journal jusque flans les familles patru nés. Bel exemple d'apostolat de la b< Presse, qu'il ne fallait pas laisser l'ombre. Combien parmi les amis de ln rité et des bons journaux, combien don parmi les honnêtes chrétiens de la classe aisée ne songent même pas à donner, à soutenir cette œuvre des œuvres, ce pivot moderne de la vie sociale,^ la bonne Presse : Parlant du journalisme catholique au Congrès Eucharistique de Madrid, en 1911, le. grand orateur d'Espagne, le P. Nunea, citait avec admiration la parole de Mgr Ca-mara, évêque de Salamanque : «Si pour fonder un journal catholiqu-e quotidien, à la hauteur des exigences modernes, il fallait vendre la cathédrale de Séville, il me semble que je le ferais ». A venise. le succès du cardinal Sarto tut remarquable. Grâce à son'journal, pénétrant partout-, la vie politique y a été transformée. Le conseil municipal hostile à > l'Eglise a été renversé pour faire place à un conseil favorable à la religion. Les églises déjà délaissées se sont remplies, la foi a refleuri, et Venise en péril est redevenue une ville chrétienne. II avait le droit, le zélé patriarche, devenu S. S. Pie X, d'écrire en 1910, pour for-b mer des propagateurs intrépides, ces paroles qui sont tout un programme pour tant ' de chrétiens- inactifs et peut-être insou-" ciants : « Publier les journaux catholiques et les mettre aux mains des braves gens ne > suffit pas; il faut encore s'efforcer de lef répandre aussi loin que possible, de les fai re lire à tous, et principalement à ceux que la charité chrétienne demande d'arraché] t aux sources empoisonnées des mauvaises feuilles ». i — • s La prévision du temps ; j à brève échéance '» Nous recevons la communication suivante d'tu S .spécialiste qui depuis nombre d'années s'est ap s pliqué a l'étude des phénomènes météorologi \ ques : Li Constatons d'abord que tout le mond ■ s'intéresse à la connaissance du temps quji L" fera dans un avenir plus ou moins éloigné u le cultivateur pour le choix de l'ordre s suivre dans ses travaux, le navigateur a tt cabotage et le pêcheur maritime pour pre fiter de l'heure propice au départ, J'avia } teur pour entreprendre ses randonnées a< 'f- tiennes, le rentier pour ses parties de pl/i i- sir, moi-même lorsque # j'hésite _ entre m Le canne et mon parapluie, à moins que j e_ n'aie résolu la question par l'adoption d'u i parapluie-canne. Afin de savoir plus tard jusqu'à qu< point nous aurons fait œuvre utile, exam nons l'état actuel de la science météoroh gique. Questions posées par un savant : e, 1° Pourquoi le baromètre baisse-t-il en t a- endroit plutôt qu'en un autre? Doute. rc 2° Une dépression étant annoncée, con ment prédirons-nous l'endroit où elle pa ie sera? Problème très difficile. 3° Il faudrait de nombreux postes si ie l'Atlantique, mais comment les établir? et, 4° Lorsqù une dépression est signalé nc bien fort qui dira de quel côté elle se dii "S géra. ia On parle d'établir des postes de télégr ivi phie sans fil pour recevoir les dépêches < tu- la Tour Eiffel ; mais qui les interprétera?] ,es d'après quelles règles? L'absence de réponse précise à ces que se tions et à beaucoup d'autres connexe *s- établit le pauvre bilan des connaissanc ils actuelles en météorologie, il se borne o ur jectivement à quelques faits bien expos dans le dernier traité de météorologie p Vincent. A cette date, toute sérieuse prévision < temps dans tous les bureaux météoroloi ques du monde se borne à constater l'ét actuel des phénomènes atmosphériques et prévoir et annoncer leur continuation, 6 Laissons la parole aux auteurs. • Voici d'abord M. Gabriel Guilbert : A l'heure actuelle le météorologiste agitant prévoit selon son intuition personnelle et ré ou- sit en proportion de son flair particulier ; m me il ne peut presque jamais justifier son suc mi- ou son échec. Ti ignore pourquoi telle dépress est apparue à l'improviste, i>ourquoi telle t< pête a subitement disparu; il reste incapa ' > d'expliquer la prodigieuse rapidité d'une bo ' rasquo qui, hier, par exemple, au large de l1 lande, est aujourd'hui sur la Baltique. Le po ivrc quoi et le comment des événements météor* de- giqnes lui échappent... Après de nombres tentatives infructueuses,il abandonne toute \ jue, vision, au sens réel du mot, et se contente d' Éon- nonccr, pour le lendemain, le temps exist imé actuellement. Cette prévision du temps prés devient la seule possible, la seule logique, p f que rien ne permet de conjecturer une va " pZ tion quelconque... ^ Aussi, presque toutes les grandes tenip< îCtiî sont-elles survenues, à l'improviste. Nous c rons tout spécialement 1:effroyable ouragan liait 26 décembre 1886, complètement imprévu le uter et'même au matin du 26, et qui, le 27, n col- trait au centre, sur la Belgique, une baisse , cau rométrique de 32 millimètres en 24 heures. »ien- L'ouragan extraordinaire du 25 septen inné 1^96, où le baromètre s'abaissa de près de i millimètres en 24 heures, pour remonter dt r / millimètres dans les_ 24 heures suivantes, ve" aussi complètement imprévu par le service nent iiciel des avertissements. des tempêtes impossibles à prévoir. 11 faut dono reconnaître qu'en dehors des c où existe la continuité dans la direction la vitesse du vent, l'erreur est nécessaireinea la règle générale.Et il en sera toujours de mer tant que les avertissements météorologiqn (simples probabilités résultant de règles cmj riques et d'expériences personnelles, Mascart no res^ortiront pas de principes et do donnt scientifiques. . , , . a ...Or, disons-le tout de suite, la theorie o Tuaxuna et des minima barométriques est en< ve à faire. Et nous ajouterons que ce n est ï étonnant, ces grands phénomènes n ayant \ encore été étudiés d'une manière approfond Nous pouvons cependant constater la pressi< lo vent, la température, l'humidité a la surli de la terre, et la direction des nuages. Mais ne «ie savons pas pourquoi un minimum baromet que apparaît à un certain moment, sur une "■ion, ni pourquoi il s'avance dans une ^^t^ direction, ni pourquoi il ralentit ou accéléré marche, ni pomrouoi il devient de plus en.p important, ni pourquoi il disparaît. La conclusion logique est que la scier météorologique est encore à créer. La rénovation pourra se produire d? peu de temps. Je crois avoir découvert les vrais prir 1 pes qui permettront d'établir la meteoro gie sur des bases scientifiques. ' Voici l'énoncé du principe fondamen de la météorologie rationnelle i > Presque tous les phénomènes atmosphj ' ques, utiles à prévoir, évoluent, sur 1 I s rope, l'Atlantique, les Antilles et la p grande partie de l'Amérique du Nord, d; le bassin d'un immense courant aérien, f mé et permanent, qui reçoit son énergie, sa force vive, de l'action du soleil sur partie du continent africain situé au n< de l'équateur thermique. 1 La largo trajectoire de ce courant est \ ellipse très allongée dont le grand axe p . atteindre du Turkestan aux Montagnes . . cheuses, sur une étendue d'environ 160 grés de longitude, et le petit axe, sur i étendue de 65 à 80 degrés en latitude, i 3 vant les saisons. L'intérieur qui se dépl 1 est occupé par Y anticyclone central. •' courant pourrait se nominer le « Grand i liptique ». Des courants aériens de moin .* importance se produisent sur d'autres i - tions des continents situées de part et d - tre do l'équateur. La direction de ces c rants est invariablement celle de l'es i- l'ouest lo long de l'équateur où le moi a ment est très rapide. e Les frictions intermittentes de ces c n rants contre le courant équatorial plus l< produisent les remous ou tourbillons >1 sont charriés plus ou moins loin dans le ! i- des courants elliptiques et deviennent )- tornades ou cyclones, dont le sens de la tation est toujours le contraire de celui î] courant elliptique avec lequel il circ Dans les cyclones, lo mouvement est ci i- laire avec tendance à l'augmentation < s- tinuelle du diamètre. Les conséquences ce principe permettront de formuler do* :r gles pratiques pour annoncer l'arrivée plus violentes tempêtes, au moins de », heures à l'avance, temps plus que suffi: i- pour faire hisser les signaux de danger toutes les côtes de l'ouest européen, a- Et dès aujourd'hui, je puis déjà dér le trer qu'il était facile de signaler, au m 12 heures à l'avance, toutes et chacune tempêtes reconnues comme absolument s- possibles à prévoir pendant les quar s, dernières années écoulées. Ce résultat es vait être obtenu, exclusivement, au m< b- des données dont on pouvait disposer ■ és les bureaux météorologiques au moi ir précis de l'arrivée de ces terribles fié | ÊTRENHES PONTIFICALE a VINGT-HUITIEME LISTE. Heport <le« liste® précédentes: 71,0 M. et Mme Liesens Gaufriez, Tamines, Douairière de Severin, Mozet, et Baron et baronne Ad. de Moffarte, as- l^es Secrétaires de l'Evêché, Brugef. ais M nie van der Mw.sch van der Hofshade, îès Bruges. on Baron et baronne tt. de Grombrugghe de m- Jx>oringhe, id.. ble lTit Kinderlijke liofde, Brugge, ur- Om eenc bijzondere gu.nst, id.. Ir- H. Vader, zegen ons, id., ur- II. }{., Bruges, •lo- T. K.. Cortemarck. ses .M. et Mme Byelandt, >ré- Ivan. De Jaegher, Brugge, an- .J. 1). J.. id., int De 4 con ferentien der Dekenij. Deurae, ent Van eenige Kortrijkzanen, lis- Conférence do Hasselt, na- Mme veuve Aloïs Woitrin, 20; Anonyn Id., Villers-la-Ville, 5; ld., 1 ; Familie I. ■tes Brugge, 5; Onbekeud, id., 5: D1 Tricot-ï ite- Anvers. 20; José t. Jean. Alice, Maria, du Herentlials, 20; Naamloo}-; om Dour.no Zui< 25, B. B. G., 5; Anonyme, profondément reco on- sant au Saint-Père, 10: J. V. J. N., 5; T ba- der God, Aeltre, 1 ; S. Maria, Hoorebeke. l'honneur du Sacré-Cœur, 1 ; Pour obtoni bre grâce, 1. — Ensemble: 120. 30 ' 27 Total: fr. 73,' ^ On peut adresser fes souscriptions au I du journal ou à M. Mallié, secrétaire. 7, A'n.. 'i^ ; ^ C is " c E Eevue de la Presse ' es ( ►i- Coup d'œil dans un restaurant socialiste ^ )' et égalitaire. — Un collaborateur du es « Waarheiel » l'organe des socialistes indé- ( pendants gantois a visité le nouveau palais j 01 des fêtes érigé à coups de millions-par l'in- as dùstriel caoitaliste Anseele : ] ^ A ma grande stupéfaction, raconte-t-il, j'îii ^ constaté que le restaurant dit socialiste est di-x.q visé en classes. Les socialistes déjà parvenus 1 'us sont placés séparément, loin de la canaille. < r;_ On remarque ensuite les commis-voyageurs [•<$_ qui fournissent ou qui espèrent fournir aux rna-ne gasias du a Voorùit ». sa Quant aux travailleurs, ils se trouvent de jus l'autre côté, à une distance respectable de « ces messieurs ». Les ouvriers doivent se contenter d'une a6-siette, les messieurs en reçoivent 3 ou 4. Et dire que lo citoyen Anseele protestait na--ns guère, lorsqu'on établissait deux classes sur les lignes des tramways gantois. ci- lo- Une moitié du libéralisme inquiète l'autre moitié. — Une feuille des loges qui bal oasse pour refléter à l'occasion les idées de F.\ Hvmans écrit ceci à propos d'un Con-ri- grès que le parti progressiste projette de ïu- tenir pour « élargir son programme ins Pourquoi dono le parti progressiste veut-il élargir son programme? Ses adhérents sont ral-r " liés à celui de la Déclaration des gauches, c'est-l à-dire à un ensemble de réformes sur lesquelles 1 j l'accord libéral est établi. Pourquoi les progres-sietes éprouveraient-ils le désir d'avoir un second programme, plus avancé et qui n'aurait me certes aucune chance d'être réalisé immédia-&ut tement, même si les cléricaux tombaient de-Xo- main du pouvoir? de- Ne voient-ils pas que le seul résultat d'une me semblable modification serait de rendre plus luj_ faciles certains désaccords, toujours possibles, 'pp entre les deux fractions du parti? p. ...Le formulisme est une manie de politiciens. Ecrire des formules sur des morceaux de pa-H pier, les coller ensemble et croire qu'on a exer-^^ cé une influence sur le cours des choses, c'est or' une illusion qui peut présenter des dangers, au- Une année de bonne propagande électorale dans ou- un arrondissement disputé vaut à nos yeux tou-b à tes les formules et tous les congrès de la terre, iv e- fi Petite Chronique >(jj^ Le curé (le Dnïazzo. — Parmi les mem-r0_ bres de la députation albanaise chargée d'offrir la-couronne au prince de Wied se a]e trouvait le curé de la communauté cathon-^cu" que de Durazzo, la capitale. ,0I1_ * Arrivé à Neuwied avant les autres délé-jg gués, il a pu être abordé par un journaliste rx alsacien qui s'est entretenu avec lui en fjgj, français et en allemand. Le journaliste iUZ« s'étonnait qu'il parlât si bien ces deux lan-•ant ^ues : (< ^ ^es Turcs m'ont donné 'sur ^4®®. loisi-ns pour les apprendre :ils m'ont fait expier par trois ans et demi de prison une ion- lettre fort innocente que i'avais écrite; j'en oins profité ». On comprend qu'il ne regrette Jqq pas trop la domination turque. Comme on •m. montrait au curé une carte illustrée -epré-3,nte seutant Durazzo probablement embellie, il ^e_ a de la peine à s'y reconnaître, il n'avait ja-)yen mais remarqué que sa ville fût si belle que lans ce*a' • , rient H a aussi quelques remarques mté-îux_ restantes : Le konak qui servira de palais d'ailleurs n'est pas en si piteux état que le® journaux l'ont dit; on est en train d'y faire les réparations les plus urgentes. Mais tout est encore singulièrement primitif. Le médecin de la Cour, envoyé en reconnaissan ce, vient d'écrire qu'en fait de subsistance! H.45 on ne peut guère trouver sur place que de 100 la viande de mouton,des radis et des choux 100 fleurs. C'est assez, sans doute, pour ne pai 100 mourir de faim, mais c'est peu pour qui es- 60 habitué à la vie luxueuse d'une grande ca 100 pitale- . 5QQ l'ii diocèse glacé. — Après le plus méri 3!X) elional des bureaux de postes, celui de Ter 500 re-Viotoria, da.ns l'Antarctide, voici le plu 200 septentrional des évêehés. 30 C'est incontestablement celui de Mgr Lu 30 cas, dont le diocèse comprend la région di 50 Pôle nord. £0 Mgr Lucas, qui se trouvait en Angleterr .'22 ces jours derniers,avant de regagner le Ca ti nada, a déclaré à un rédacteur du « Dail, Yi Miiil > qu'il ne pensait pas qu'il serait né e 5. cessaire d'ici quelque temps encore d'en voyer des missionnaires aux abords du pôle oyer' Pour l'instant? son influence s'exerce dan Hosa, des pays à peine moins septentrionaux ; 1 I, li ; cathédrale de son diocèse est à Fort-Simj mais- sori) ot pour prendre un train, il y a sej -r. i?r semaines de route à faire ! 'î-™® Les courriers n'arrivent là-bas que quî i une ^re j0«s ^an . -jg son^ forfc volumineux, d'ai ... leurs. Au mois de juillet parviennent, e 169.45 une ^°^si tous les journaux de l'année. » iu reau rue de Huu»our américain. — Mark Twain, qi C..I — -D...,.,—1 A— considéré comme le premier homme d esprit des Etats-Unis. On lui attribue maints bons mots et d'innombrables mystifications. En voici une fort authentique : Voulant jouer un tour à un clei^y-man de ses amis, Mark Twain, après son sermon, va le trouver et lui dit : — Votre dise>ours a été excellent, mon cher, seulement j'ai, chez moi, un livre qui le contient du premier au dernier mot. Emoi du clergyman qui se croit accusé de plagiat! Mark Twain lo laisse pendant deux jours en proie à de mortelles angoisses. Enfin, le troisième jour, il envoie au clergyman la preuve que celui-ci demandait à coi et à cri... C'était un dictionnaire 1 LA VILLE La visite à Bruxelles des souverains danois. — C'est, nous l'avons dit, le 19 ma: Qu'arriveront à Bruxelles le roi et la reine de Danemark. Ils débarqueront au Midi A cette occasion, il y aura, au Palais, ur grand dîner. La visite à l'hôtel de ville, 1* oromenade à Tervueren. avec halte au Pa lais Colonial, seront aussi du programme. — L'église Saint-Albert. — Le conseil d< fabrique de cette église, par délibération di 13 février dernier, a décidé l'acquisitioi d'un terrain pour la construction de l'églist définitive. Ce terrain est situé sur le territoire d< >Schaerbeek, à front de l'avenue de lloode beek où il a une façade de 28 mètres, un< profondeur de 51 m. 20 et une superficie d< ' 14 ares 32 centiares environ. D'autre part, à Schaerbeek également, li nouvelle église Sainte-Elisabeth est en voi< d'édification à front des rues Portaels e i d'Anethan. ♦ Bruxelles oui se transforme. -7 La ec tion des travaux publics du conseil conimu nal de Bruxelles a décidé l'élargissemen ! de la voie carrossable du boulevard Bota ' nique: naturellement, pour arriver à ce re j sultat, il faudra rétrécir le terre-plein ré . servé aux piétons. La ligne des tramway . sera reculée; on -imprimera l'allée des ca valiers. au delà de la porte de Schaerbeek C'est Napoléon Ier qui eut l'idée de de molir les remparts de Bruxelles et de c*ée \ un large boulevard extérieur. Mais so ' idée, émise en 1810, ne fut réalisée que pa pièces et morceaux : c'est en 1820 seulemer l ciue fut inauguré le_ boulevard Botanique 3 La' rue Rovale, qui le traverse, fut ci 3 verte ps\ 1834. Et, l'« ancien » observatoiï fut construit de 1823 à 1830. e Héritiers, attention î — Sous le régirc a de l'ancienne loi, les déclarations de su e cession tardives n'entraînaient aucune p< . nalité. lorsque le montant de la successic é n'était frappé d'aucune imposition, t II v avait bien une amende prévue pî e semaine do retard, mais elle n'était di u qu'après sommation ou avertissement c e receveur. Et toujours, au reçu de l'ave n tissement, les bénéficiaires des petites eu ». cessions de moin de 634 fr. d'actif net, 1 il héritiers en ligne directe d'un habitant e l- royaume, et en général tous ceux q e étaient exempts de droits, s'en allaie: voir le receveur ou prenaient conseil et mettaient en règle. Ls Aux termes de la nouvelle loi _r!u 30 ao îs dernier, les personnes qui héritent de «e peu que ce soit sont tenues d'en faire it déclaration au bureau du receveur d é- successions, dont dépend le domicile 1 1- défunt. 2s La nouvelle loi taxe d'une amende le cinq francs par « héritier » et << par sem; x- ne de retard », toute déclaration tardh is quel que soit le montant de la succession st même si cette succession est négative, a- ne faut plus de sommation, et comme on pour fair la déclaration de succession i mois, l'amende devient exigible dès que i ri- moins sont écoulés depuis le décès et qu's r- cune déclaration n'a été faite au receve us de l'enregistrement.^ Ainsi une succession dont l'actif est u- férièur au passif, mettant une dette à ch lu ge des héritiers, est néanmoins passil d'une amende s'il y a déclaration tardive re L'acceptation soug bénéfice d'inventa 'a- n'exempte pas davantage de _ l'améni ily Seule la renonciation pure et simple à ié- succession exonère dé ladite amende. ■n- • Ie- Aux Chemins de Fer. — On étudie, en moment, aux chemins de fer, un nonye 'a système de primes à allouer aux machir lP" tes des trains. Ces primes auraient 1 'Pt grande importance. L'administration a amenée à étudier une modification du ia" gime actuel h, la suite de constatations l1'- centes d'après lesquelles certains machii en tes auraient intérêt à s'assurer la prime tuelle d'économie plutôt que la prime de gularité : que quelques-uns n'auraient jui hésité à sacrifier le service à leur inté ♦ — En prévision d'iuoeudie. - Le Minii-tre de la guerre a décidé de faire placer une canalisation à haute pression clans ]es bureaux du ministère de la guerre et dans son hôtel particulier. Le pont de "W'iHeforoech* On vient de procéder à la crécention>> élu nouveau pont-rail de Willebroeck. Six locomotives, ptf sant 150 tonnes chacune, ont servi aux essais. Après avoir passé le pont en vitesse, elles ont séjourné durant 2 heures sur le tablier. Le pont a, été reconnu bon. Les hauts fonctionnaires, chargés du délicat examen, "ont prononcé quelques mots dans le genre de: « Dfgnus es întrare • — Le Prix Bastin. — M. Adolphe Ba.-tin, rentier, a fait une donation \ la Ville, sous la condition que (iliaque année le oollège des bourgmestre et échevins de Bruxelles remettra le mon- . tant des intérêts aiuiueis de cette libéralité, soit 510 francs, à l'ouvrier ou ï>, l'ouvrière n'ayant pas dépassé 25 ans et que l'autorité communale jugera le plus digne do cette» réoo-mpeïise, par sa bonne conduite et son dévouement à sa famille. Cette année, le prix -aéra réservé ù une Jeune fiMe. . , Les demandes doivent être adressées,par ecrjt, : par les candidates ou lea personnes qui ont à ti-L gnaler des candidates, au oollège des bourgmes-( tro et échevins, avant le Iw juin 1914. > Jjes concurrentes "doivent habiter Bruxelles. Toutes informations .complémentaires seront fournies dans les bureaux de la 7e divi-ïon, rue > du Lombard, 18; premier étago - * 5 — Rue du Singe. — Les démolisseurs abattent en ce moment une maison qui a i servi d'auberge d'ssfc&mineb. La façade î date du 17e siècle, mais le bâtiment lui-b même était en partie antérieur ù cette époque ; il a été restauré lors du bombardement. Plusieurs générations de rouliers .y . ont fait leur partie de- cartes et y ont pas-. sé la nuit. b La rue du Singe ^contient encore une - maison du seizième siècle, à trois étages et - à fenêtres divisées par des séparations en - pierres de taille, comme c'était Pu sage à s cette époque. La rue du Singe qui a cependant conservé un aspect curieux 9>vec ses nombreuses maisons à vitrines et petits carreaux, est r destinée à disparaître prochainement. ti • r Aux colombophiles. — Les colombophiles ^ belges oui seront intéressés à des lâchers, en France, devront prévenir les agents " chargés de la surveillance des pigeons, en e territoire français, au moins quinze jours à l'avance. Ces avis devront être^ adressé.^ sur formules conformes au modèle dressé e par le ministère de l'intérieur de Fra-ncev 2- En cas d'annulation d'un lâcher décidé. j- la sûreté générale devra être prévenue 3 n ou 4 jours à l'avance, suivant que le lâcher devait primitivement avoir lieu en, deçà ou r au delà de Paris, te « % u La lutte contre le cancer. — MM. Pas-r~ tur, député de Nivelles, vient comnie nous ?" l'avons dit. de déposer une proposition de loi accordant la personnification civile à la1 • Ligue Nationale contre le cancer. On est ef- i fravé de l'aucmentatioai annuelle de la mortalité due au cancer, dans tous les paye 5e du monde. M. Frédéric Hoffmann, qui di-lige en Amérique une des p"lus importantes • compagnies d'assurance sur la vie, a com-f1 muuiqué à cet éffard au congrès des chirur- giens de Chicago de précieux renseigne- j inenta : En 1912, 71,000 personnes sont mortes on i 3e Amérique du ca-ncer. IC11 Belgique, alors qu'en. ; li- 1860, 011 11e compte que 1137 décès dûs au can- ! e cer, en 1910, cette mortalité monte à 4.515. -1 « L'Annuaire Sanitaire » où nou puisons ces yi chiffres, ajoute qu'à Bruxelles, de 1875 à 1880, . 20.04 décès p. m. chez- l'homme, 41.ÇO décès p. .a m. chez la femme, et de 1904 à 1905, 55.23 dl-iix cès p. m. chez l'homme, 89.83 décès p. m. ; ;ix chez la femme, doivent être attribués au 1 ,11- cancer. Soit, pendant ies mêmes périodes do ur 1875 à 1880, 61.64 décès p. m. sur ia mortalité 1 générale de la population ;de 1904 ;< 1905, 14-5.0(3 ■ . décès p. m. sur la mortalité générale de la po-lrI pulation. >1® Pour combattre cette terrible, maladie, des instituts spéciaux de recherches se ; ire créent dans tous les pays, dit M. Pastur Ie- dans les développements de sa proposition. , la Une ligue nationale contre le cancer existe en Belgique. La ligue belge songe à créer maintenant un institut, avec laboratoires, ■; ce où la maladie sera étudiée taufc au point de au vue de ses causes et de sa nature qu'à ce- : ,is- lui de sà pVophvlaxie et des traitements, me L'Institut aura à sa disposition des quanti- ; étc tés de radium suffisantes, ajoute M. Pas- . ré- tur. il répandra par des publications et des 1 ré- conférences les notions exactes sur le can-iis- cer, ses dangers, etc... C'est pour ces mo-ac- tifs que l'honorable député de Nivelles ré vient rie demander à la Chambre- d'accor- ( pas der à cette œuvre philanthropique le statut rêt légal qui lui permettra de -remplir sa mis- , Kinn peut-etre, mais ne se donnent pas ; coi Les Liens invisibles Lis LiGiia \\wmm par "Victor FELI , ♦ Soudain, l'artiste prit un crayon et vit quelques mots au bas do la toile passa à Mlle de Brènes. Celle-ci lut haut, charmée : « Fleur d'acacia! » Une heure plus tard, dans 1-^ magn salle à manger de Brènes, les trois ai des scènes imprévues de la matinée c paient en causant. L'artiste s'était ext ment excusé ele son costu. e ele toi mais l'amiral avait coupé court à c< grets avec sa rondeur habituelle, et de l'accueil qui lui était fait autant q son aubaine artistique, le peintre 11e s tait point d'aise en s'assevant à la hospitalière. Tout d'abord, Jacques Hiétinger admiré, au bas de l'allée d'acacias, 1 bouchant vers la plaine, le som^tueu: teau, énorme, avec ses trois corps de les communs, les pavillons, serres, o ries, parcs, pièces d'eau, etc., qui s - daient au milieu des verdures, face ai rénées encapuchonnées ele neige doi poleil. Très heureux de l'admiration d tiste, .l'amiral avait avoué simplemen lâdoraitr cette petite patrie, dont le ûDien (Je cas est d ailleurs le type, ait al. Ai les deux, n'est-ce pas, Annie? ajouta-t-i clignant de l'œil giùement vers sa p fille. — Heureusement, grand-père! répe S la jeune fille non moins gaiement. Et sur quelques mots échangés entr comte et sa petite-fille, l'artiste put prendre que Mlle de Brènes «avait été lil depuis peu de la tutelle fastidieuse do ! titutrice qui l'avait élevée et d'une v. parente qui faisait à Brènes office de tresse de maison. écri- _ Quelles momies !# grognait l'amira qu'il trë ses dents. Je n'ai jamais opéré ui tout barquement avec une telle allégresse! Et l'éclat de rire/de la jeune fille, e ifique regard amusé en dirent long sur la i iteurs péremptoire dont le « débarquement » lé j eu- dû être conduit par le vieux marin... rême- Quelques instants riprès, Tacques H iriste, ger put apprécier, dès ses premiers j ;s re: l'intérieur du château, la splendeur ch , ravi chesses artistiques qui l'ornaient à r ue de sion; mains dans l'immense salle à ma e sen- un peu sombre, où le jour filtrait pa table vitraux anciens, pour glisser sur les • bahuts, les précieuses faïences, les po1 avait étranges, l'artiste suivait chacun des m dé- vcments de la délicieuse jeune fille q c châ- détachait en clair rayonnement sur les logis, tes chaudes des vieilles tapisseries, •ange- Annie avait été échanger sa robe i'éten- quelque peu maltraitée par les pluie ix Py- fleurs, contre un costume det toile de ée de blanche, -une souple étoffe qui sembla; e J'ar- sée d'argent, rapportée d?Orient par ! i qu'il rai. Quand la jeune fille entra dans la. char- à manger, le peintre, qui causait avec . igot, ' j en Avant de passer à table, Mlle de I stite s'ass.ifc une minute dans un fauteuil l dossier, sa tête fine appuyée au bois •ndit Par 1° t°Î^PsJ s^s deux petits mains 3 liant légèrement contre les bras du e je teuil; elle était la grâce elle-même, la com- jeunesse. Subjugué, le .jeune î Kirée n'entendait plus l'amiral qui so le 'ins- riant et dit au peintre : eille — Ah ! ces artistes 1 Vous découvres mai- j'en suis certain, un nouveau sujet d élans le contraste frappant de ma peti 1 en_ si moderne, avec ce siège gothique, 1 dé- tien? — Mais oui! repondit gaiement le t i son rappelé à la réalité. Mlle de Brène açon d°n des êtres très beaux qui apportei ivait fomt; avec eux l'harmonie et l'imprév — Ah ça! mon cher artiste, disait étin- ral. en dépliant sa serviette, ne serie ias à point un naturel de la bonne ville d< :s ri- seille, pour nous offrir des madrigaux rofu- hyperboliqu -i ? uger, Quelque chose comme une douceur r des tée passa sur le visage du jeune homr ,'ieux répondit : eries — Non, amiral! Je suis Lorrain. mou- Ah ! ah 1 Lorrain ? J'aurais dû e ni se cela à votre haute taille, à vos yeux tein- à- votre barbe blonde, dit lo comte, me Après une pause d'une seconde, rose, des yeux interrogateurs sur le jeun s de nie s , , ., , . soie — ...Français toujours, j'espère? t lis- Deux fois Français, amiral! rc 'ami- gravement l'artiste en s'inclinant. F salle de Lorraine- \L de Au-dessus de la table, une main se --11- J— . • T1 rvirt Arènes ra avec force cette main vaillante. U - haut chaude étreinte unit en cette minute ' bruni deux Français dans le même amour enthe •etom- siaste de la patrie. fau- Comme Jacques Hiétinger se rasseya beau- profondément ému, il tressaillit tout à co omme violemment et ses lèvres se posèrent a\ va en un infini respect sur une autre main, u idéale petite main aux doigts fuselés, a : déjà, ongles roses, telle une exquise fleur^ à 'étude pulpe nacrée, où brillait, semblable à n ;e-fille goutto de rosée, une perle rare à l'un c si an- doigts mignons. Annie do Brènes avait suivi le geste •cintre son grand-père, emportée elle aussi par v 3 a le sympathie spontanée pour cet orphelin ît par- la France... 1. — Eh bien! mon cher ami, seriez-v< l'ami- donc par hasard un de nos voisins d'ad< z-vous tion, un Pyrénéen, un Languedocien? 3 Mar- — Mais nen amiral ! Je ne suis qu'un p : aussi vre Parisien, un flâneur qui doit le p souvent se contenter des coucher de so attris- de l'Arc de Triomphe... Il est vrai/ qu îe, qui sont parfois fort beaux, lorsque l'énor globe de pourpre émerge des brouillards g lilas. orangés... [eviner — Voilà bien les peintres! interrom clairs, l'amiral. Je consens à vous passer vos is... meux couchers de soleil bien que je ne levant apprécie que relativement : mais quan 3 I10m- vos brouillards, ils sont humides, naus boûds et vous conduisent tout droit à grippe et à la bronchite ! Ipondit Le jeune homme riait fançais Pas toujours, amiral ! Je dema: grâce pour mes brouillards, qui ont par: tendit, clés effets merveilleux. f. Mrm rhpr v£>np7. firme, nous voir à, 1 NES ftiMMWMBMBeBMBBBBraBBBaraSBBUht»1*- ne eles nouvelles de notre vieille ville, es rose, toute claire, baignée cl'un gai s< iu- Ah! sea'ai-je maheureux, si j'étais co né à habiter Paris ! Il y fait froid ! it, pleut... Ma parole, autant vaut ama up Terre-Neuve! ec — Mais non ! mais non ! protestait 1 no te avec gaieté. Et vous, mademoiselle, ux ta-t-il en s'adressant à Mlle de Brène; la fessez-vous pour ce pauvre Paris la ne horreur que monsieur votre grand-ç>è [es — Je ne sais quelle impression j'ep rais à Paris, monsieur, je ne le conna: de — Vraiment ? fit le jeune homme étc ne — Ma foi non! et ce n'est pas m de conduirai Annie à Paris, dit l'amiral. saurais lui en faire admirer les beauté ►us je vous avoue que je n'ai plus le c< >p- d'affronter les grands hôtels moderm odieux caravansérails où tout se pass iu- machine... les domestiques eux-meme lus blent remontés à la clef... J'éprouv eil jours des démangeaisons^ de leur fh 'ils des coups do canne... Et ces rues me boyaux, en somme! ou l'on ne peut ris, rer dans une foule qui vous bouscule écrase et me produit toujours l'effet d pit affolés qui courent éteindre un incem fa- Les deux jeunes gens riaient d les cœur. . b à — liiez, riez, continuait 1 amiral, éa- rien n'est plus exact. J'étouffe à Par: la n'y décolère pas! Mais, d'autre par fait les honneurs de nos belles Pyré ma petite-fille. Elle les connaît en ide maintenant. N'cyst-ce pas, Annie? ;ois — Mais oui, grand-père. Et la jeune fillo sourit avec tendre ou- vieillard. toute tels, la foule, le bruit. >leil... — Cependant, monsieur l'amiral, je iidam- assure qu'on peut vivre en paix à Paris il y grand'mère habite à Auteuil une villa i prer à quille en laquelle ou ignore absolunien formes bruyantes de certaines existe 'artis- parisiennes. ajou- — Madame votre grapd'mère ha 1, pro- t-elle Paris.„ depuis Tannée terrible? même — Mais oui. répondit le jeune bonimt re? bitement rendu pensif.il ajouta lcntem' i-ouve- — J'étais tout jeune à la mort de mes s pas. rents. Ma grand'mère les a tendermont inné. _ placés. dî qui L'amiral hocha la tête : Je ne — Vous êtes dans la même situation îs, car nia petite-fille, orpheline, elle aussi, de lura'ge bonne heure. îs, ces On se levait do table, dans îe fumo: e à la l'amiral, le peintre eut le plaisir de ch 5 sem- 1er une collection unique d'armes et d e tou- belots anciens ou recueillis sur tous inquer points du globe par le marin. 1 des — Mais, mon cher artiste, puisque respi- « home » à l'heur de vous plaire, je , vous vous le présenter sommairement, e gens Et ce disant, l'amiral s'engagea de lie... pas ferme dans l'enfilade des pièces m 3 bon fiques toutes débordantes d'objets rar précieux. mais Us redescendirent au rez-de-chaussee s et je la suite du grand hall aux proportior t», j'ai chapelle, le vieux comte ouvrit une por nées à disant : détail, — Voici qui va vour, intéresser. C'était une vaste galerie où figuriae leurs cadres, antiques ou modernes :sse au membres de la famille de Brènes. (A 9U1V

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Cet article est une édition du titre Le courrier de Bruxelles appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1861 au 1914.

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