Le courrier de la Meuse: quotidien belge

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s.n. 1918, 15 Octobre. Le courrier de la Meuse: quotidien belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f76639mh35/
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Le Courrier de la Meuse Mardi 15 Octobre I9I8. PRIX D'ABONNEMMENT : Hollande : 1 florin 25 par mois, 3 florins par 3 mois ; Pour les internés il. 0.75 par mois; 2 S. par trimestre. Etranqer: 1 fl. 75 par moi3, 4 fl. par trimestre. Soldats au front: 3 florins par trimestre. Les abonnements partent du .er ou du 15 de chaque mois et sont payables par anticipation. PETITES ANNONCES If cent li ligne ou son espace corps 8. Pour une semaine : 10 cent. Avis mortuaire : 10 1. 1 fl. ; au-dessus : fl. 1.50 avec maximum de 20 lignes. Annonces permanentes S'adresser au bureau. c T r> i r h t i H." P.ÏÏSÏÏ# _ _ S'adresser au bureau. ' QUOTIDIEN BELBE — Rédaction et Administration: MAESTRICHT. Place Notre-Dame 23 - Maastricht. Fondé en Septembre i914. Téléphone Intercommunal 4 S. ■ WIto|/UVUV i u » v ■ v v ui 111 u u a i « u. L'avance générale des Alliés entre l'Oise et 1 Aisne. Le massif de Si. Gohaiis conquis. La Fère et Laoïs dépassés. - Douai atteint « En Serbie9 les Serbes ont pris Misch et Ses Français Mifrovifea» -- La réponse de l'Allemagne au président Wilson. L'impression dans les pays alliés. -- La position du chancelier menacée. - Un journal allemand invite le kaiser à abdiouer. Chronique du Front DÉSIRÉ Front belge, septembre igiî Un visage marqué à tous les stigr tes du vice, de la misère, du surmena Un corps usé avant l'âge, long, déç gandé, aux épaules voûtées. Mais, d; la pâleur flétrie de cette face à la b che jnauvaise, brillait par instants, clair de bonté de deux yeux tristes. Et je 4'avais aimé pour cette lumi du regard où se révélait la survivai du coeur. Et aussi, pour un geste t généreux qu'il eut un jour: au co d'une de ces plaisanteries qu'on pou très loin, entre soldats, — et Désiré i tait jamais le dernier, — il avait pri partie une espèce d'énergumène, é dégénéré jusqu'aux limites de la fc et que tous craignaient. Et, se révél aussi canaille que lui, il lui avait rer la monnaie de ses injures et par menace de lui casser la figure, il a^ tiré de ces mains dangereuses quelqu qu'il n'aimait pourtant pas du tout. T mauvaise tête, éternel mécontent, Dés m'avait toujours inspiré un intérêt pitié émue. Pourquoi? Pourquoi aussi me rendait-il ce gue sentiment d'affection, et pourq mes galons trouvaient-ils grâce à yeux d'impitoyable niveleur? Il avait quitté la compagnie à la si de je ne sais quelle fredaine. Or, \ nuit que je me promenais "sur les p serelles d'une de nos grand'gardes, homme d'infanterie, revenant de q\ que ^ravail aux avant-postes, me ci sèrent, et la dernière ombre me lança passage un : „Bonne garde, sergent!" je reconnus la voix de Désiré. Il s'arrêta, voyant que je l'avais marqué. Il eut pour la file qui s'enf çait dans la nuit, lé-bas, un regard un haussement d'épaules, qui disai son mépris de la discipline et des c ses militaires. Je ne parvenais pas à lire son gard qui fuyait le mien. Je l'interroc sur son dernier congé; et il ne rép dit qu'à contre-coeur. Il refusa mê une cigarette, lui, l'enragé fumeur i je avais. Et soudain, au milieu d'une phr brisée net, brutalement: „Sergent, il, j'ai un poumon attaqué". Cela bref et cinglant, comme un cpup feu aux oreilles. Puis il précisa: il vait appris durant son congé. Il donnait des détails. Sa vie passée son oyganisme Bans jeunesse lui in disaient tout espoir... „Te soigne-t-on, Désiré?" Il eut un rire nerveux: „Le do et me donne des cachets d'aspirine!" Puis, après un instant: „Je voud: tant ne pas mourir de cela, maintenar dit-il; et une crainte tremblait dans voix. Il est parti sur une poignée de jm et un „Bonne garde, sergent!" ren velé. Et moi, je poursuis mon quart sui passerelle, déserte maintenant. Et je pense à cette lamentable figi à cet homme que j'ai, vu maintes f gouailler la mort et qui, aujourd'l a peur. La nuit était complète, le ciel s étoiles. Une lumière blafarde seulem flottait sur les vastes inondations, dans les roseaux, les macreuses criai leur .^appel lugubre. Un grand frisson m'a traversé, car compris que près de moi vient de p ser, dans la nuit profonde, une ch plus triste que la mort elle-même: i souffrance sans espoir. Sergent Louis van rien BOSSCI En Beiggicgn® A Esschen. | Ces derniers jours, les patrouilles le mande s ont à nouveau visité de fc en comble toutes les maisons pour lever tout ce qui restait de cuivre. E ont emporté également des couvertu des coussins et des matelas. Victimes de leur dévouement. De Belgique on annonce que Van Dyck, évèque des missions Scheut, a reçu des nouvelles de la M * golie orientale, d'où il résulte que ■peste qui sévit avec intensité dans Hfeays, a fait plusieurs victimes pa: ■s missionnaires belges établis dans ^fcntrées, notamment le Père Anicq, M^Deboeck, le P. Spierings et le ^fcice Seys, vicaire de Shabern< lÊMta^Myral e) M^^^oi^morts victir Tandis qu'ils demandent la paix. On mande du Havre: Les condamnés politiques belges dam les camps militaires travaillent. Une per sonne honorablement connue récem na_ ment évadée de Belgique rapporte qui les condomnés politiques belges pur gent leur peine dans des camps ou tra ms vaillent pour l'armée allemande spécia 3U_ lement à Bazeilles et à Sedan. Les pri sonniers se plaignent beaucoup de l'hy giène, de la nourriture et de la pro kre miscuité. Ils sont logés à plus de 5< lce dans la même baraque; on les empêch r£c de sefrtir la nuit, même pour des raison LlfS de santé. Et dans la salle, des scènes la sgc mentables se produisent pour l'hygièn ^ et la décense. La nourriture est insuffi 3 ^ santé; le matin, ils reçoivent un litr-tre d'une certaine décoction; à midi, ui litre et demi d'une soupe détestable e ant une nioyenne de 450 grammes de paix par jour. L'organisation est confiée ; sa des gens dépourvus de sens humain rait et s-PPaïtenant aux classes les plus bas 'un ses r£s Un évadé rapporte le fait suivant qu ■r£ s'est passé approximativement vers 1 10 avril 1918, au camp des prisonnier de Giessen. Un sergent anglais n'avai va_ pas obéi assez rapidement au gefreite allemand lui enjoignant de quitter l ses balustrade séparant le camp en deu: parties; il fut frappé par cette brute ; coups de .bayonnette et en est mori Le soldat allemand ne fut pas puni lite ~ II B1LBIQÏÏ1 LlfiBB ie.s Une école de batellerie. iel- oi- On se préoccupe à Sainte-Adresse d-au la création d'une école pour les en 011 fants de bateliers belges, qui sont extrè mement nombreux en France. On don re- nerait un caractère professionnel à cet on- te école, jiont les locaux seraient pro et bablement aménagés dans un bateau qu ent serait installé à l'endroit le plus pxopic ho- et pourrait se déplacer suivant les be soins des intéressés, re- eai Le recrutement des ouvriers pour 3n~ l'Allemagne. me lue Correspondance particulière. On s'est parfois demandé commen ase s'effectuait le recrutement des ouvrier dit- pour l'industrie allemande. Un agen fut recruteur fait signer aux hommes qu'i embauche, un contrat de travail. Su l'a" présentation de cette pièce, l'ouvrier ré me clame un passeport à la maison com et munale, puis muni de huit photos, s ter" rend chez le consul allemand à Ams terdam. De là, les ouvriers partent e: groupes sous la conduite d'un agent ver Eur Emmerich où sont confiés à uj autre convoyeur qui les dirige vers l'en -aïs droit où ils seront mis au travail. Bie: 't- que le contrat stipule que l'ouvrier n sa peut être mis au travail pour la fabr: cation ou la réparation des objets de; tinés à être mis en service dans la zon ain de guerre, ou à bord des navires d ou- guerre, beaucoup des embauchés son affectés à des usines qui travaillent pou la l'armée. L'un d'eux, ayant été envoyé che lre, Krupp, s'en est échappé. Il déclare qu ois la nourriture y est assez bonne. On lui, de la viande tous les jours et du lan tous les quinze jours. ans La journée de travail va de 6 i. ent matin à 6 h. soir. La consigne est sévèn Et on mange en travaillant; le silence es ent de rigueur; on ne peut aller d'un ate lier à l'autre. Les usines sont divisée j'ai en quartiers: nord, sud, est, ouest. Le ,as- pièces terminées sont descendues dan 3se un tunnel où se fait le montage des es me nons. Tout est tenu en secret. On peut estimer que les deux tier du personnel ouvrier sont composés d femmes. On remarque aussi nombre d Belges qui courent en haillons. Ce sor les déportés pu ceux qui. ont été sé duits et ont signé un contrat quelcor que. Les ouvriers qui ont eu des parent tués à la guerre ne peuvent porter 1 deuil que pendant quinze jours. Le se al- laire est payé tous les 15 jours, àu cour >nd de 36 cents au mark, mais on opère d en" nombreuses retenues pour des caisses d ^es secours, caisse» des veuves et orphe :es> lins, etc... Les mutilés ne peuvent s'jn troduire dans l'usine. La visite de l'empereur à Essen n' pas laissé la moindre impression. Le 91" commentaires des nouvelles de la guei e re ne sont pas permis dans l'usine. 3 y a parmi le personnel beaucoup d'es a pions. ce mi Hospitalité espagnole. ces Le conseil communal de Malaga exa le mine actuellement une propositon rela P. tive à une souscription de 5000 peseta )Oï à un fonds destiné à la création d'un colonie de 20 orphelins, français et belge les qui seraient hébergés dans cette vill jusqu'à la fin des hostilités. Situation LA REPONSE, ALLEMANDE. Dans sa réponse à la démarche du prince Max de Bade, le président Wilson formulait une condition et posait deux questions. Il exigeait que, préalablement à toute conversation, les Centraux s© déclarent prêts à évacuer les territoires occupés. Il demandait au chancelier de l'empire: 1. s'il acceptait ses principes et cherchait à arriver à un-accord sur leur application; 2. s'il parlait au nom des autorités légales de l'empire qui ont conduit la guerre jusqu'ici. Sur Ja première question,l'Allemagne répond affirmativement en renvoyant son partenaire aux discours prononcés par le représentant du gouvernement devant le ÏReichstag. Cependant, comme nous l'avons fait remarquer en son temjps1, le liernietf discours, Idans.lfes|.passages qui traitent de l'application des principes aux faits, s'écarte notablement des exigences concrètes maintes fois formulées par les gouvernements alliés'. Notamment, il envisage .pour l'Alsace-Lorrai-ne un régime d'autonomie dans le cadre de l'empire allemand, et pour la restauration de la Belgique, la recherche d'un accord en vue de l'indemnisation nécessaire. Jamais l'Entente ne transigera sur ces deux points, sans parler des autres. On voit que si les principes de M. Wilson sont une chose, leur application en est une autre. Il est peu probable que les Alliés aillent au tapis vert avant d'avoir la certitude que leurs exigences concrètes conformes aux prin-x - cipes sont admises par l'Allemagne, et sans se réserver les moyens matériels de contraindre un pays qui a trop souvent failli à ses engagements, à exécuter les clauses de la convention à intervenir. Quelle que soit cette solution, il faut qu'il en ressorte que ï'Al-lemagne, maintenant maîtrisée, sera mi-• se désormais dans l'impossibilité de nuire. Si elle pouvait redevenir redoutable au lendemain d'un accord, ou en cas d'échec des pourparlers, les Alliés au> raient failli à leur tâche. La réponse de l'Allemagne à la seconde question du président américain cherche à revêtir la forme d'un désa- * veu de la politique antérieurement sui-s vie; cependant, le nouveau gouverne-1 ment relève encore directement du kai- 1 ser qui a tenu expressément à ce qu'il r soit entendu que c'était lui, Guillaume II, qui appelait son peuple aux affaires. Enfin, le gouvernement de Berlin ac~ 2 cepte l'exigence de M. Wilson sur l'évacuation préalable des territoires oc- 1 cupés en subordonnant les' conditions 3 de l'exécution de cette mesure aux dé-1 cisions d'une commission mixte convoquée à l'initiative du président. L'opi- 1 nion qui prévaut chez les Alliés, par 2 contre, c'est que le haut commandement militaire doit en cas d'armistice, imposer à l'ennemi des mesures telles e que la reprise des hostilités lui soit im-2 possible. _ t II n'en est pas moins1 vrai que malgré r l'ambiguïté de certains textes, la réponse de la Wilhelmstrasse dénote un z effort sérieux pour aboutir à un ar-e rangement. Le pays est à bout et prêt * à s'imposer de lourds sacrifices pour 1 arriver à la paix. D'autre part, l'Entente a trop souffert de la mauvaise foi de l'Allemagne pour accepter ses en-gagements d'un coeur léger. Il faut te- * nir compte de ces deux faits pour comprendre ce qui va se passer maintenant. s CRISE DE LA CHANCELLERIE, s Voici d'ailleurs un nouvel indice de la .volonté de paix chez nos ennemis. On n'Ignore pas que la nomination du prin-s ce de Bade à la succession de von Hert-e ling, si elle a été bien accueillie à cause e des idées libérales du prince, a heurté t les préférences de ceux qui auraient voulu que la tâche d'entrer en pourparlers avec les Alliés, incombât à un parlementaire. Au lieu de cela, le choix s du kaiser 6'est porté sur un futur sou-e verain. La presse de l'Entente n'a pas manqué de faire ressortir l'anomalie et s un journal allemand en a conclu que 2 Max de Bade se délarait adversaire de e la parlementarisation de l'Allemagne. Du coup, la position du nouveau chancelier a été ébranlée et il n'est rien moins question que de son départ. 1 Voyons en outre dans cette crise pro- 3 voquée par une cause en apparence légère, un indice aussi de la tension des 1 esprits en Allemagne. " SUR LES FRONTS. Sous ce rapport, la situation de l'empire ne le cède guère qu'à sa situation extérieure, particulièrement sur les champs de bataille. Tandis qu'en Ser-3 bie, les troupes de Franchet d'Esperey î et du prince Alexandre continuent leur 3 marche vers le nord — elles ont pris ; Pris rend, Mitrovitza (au sud de Novi-Ba-zar) et Nisch, la nouvelle capitale du royaume — en France, les armées de Foch poussent puissamment devant elles les divisions du kronprinz. L'avance des Français a été particuliè-èrement importante pendant ces deux derniers jours, entre l'Oise et l'Aisne. Samedi matin, l'ennemi qui se maintenait au fond du saillant de St-Gobain, où l'armée Mangin ne cherchait même plus à l'attaquer, attendant de l'exécution de la manoeuvre d'enveloppement, un résultat que des attaques meurtrières de front n'auraient pu lui procurer qu'au prix de sacrifices sanglants, commence à se retirer vers le nord-est. Dimanche matin, les Français é-taient à St-Nicolas-au-Bois et devant Laon. A la soirée, ils avaient conquis tout le ' massif fameux de St-Gobain ét dépassé Laon. A leur droite, les troupes italiennes opérant en liaison avec l'armée Berthelot, ont franchi l'Ailette, atteint Sisonne et Villers-devant-'le-Thour. Plus à l'est, l'armée Gouraud est sur l'Aisne et menace Rethel. Ainsi, le mouvement de reflux des masses allemandes en direction de la frontière belge et de la Meuse s'accentue. Ludendorf subit la manoeuvre à laquelle il ne peut échapper à aucun prix. Sur le Front oooidenta! La défaite allemande EN CHAMPAGNE, LA DEFAITE DE L'ENNEMI EST COMPLETE. — L'ARMEE GOURAUD A FAIT 21 MILLE 567 PRISONNIERS ET PRIS 500 CANONS. — AU NORD DE LA RETOURNE, LES FRANÇAIS PROGRESSENT DE 10 KM. — SUR L'AISNE, ILS SONT AU NORD DE CRAONNE ET A 4 KM. DE LAON. PARIS, 12 octobre. — La bataille de Champagne qui a commencé le 26 septembre a, après UNE LUTTE ACHARNEE DE 17 JOURS, AMENE LA DEFAITE COMPLETE DE L'ENNEMI. La 4me armée a délivré toute la boucle de l'Aisne et jusqu'à présent a occupé 36 localités, elle a délivré de nombreux milliers de civils qui, depuis.1914, étaient sQumis au joug de l'ennemi. Depuis le début de l'offensive, cettç armée a fait 21,567 prisonniers dont 4gg officiers. De plus, elle a capturé plus de 600 canons, 3500 mitrailleuses, 200 lance-mines, plusieurs centaines de chariots et une grande quantité de matériel de toutes sortes. A la gauche.de la 4me armée, la sme a poursuivi sans relâche l'armée allemande en retraite et a dépassé la Retourne. ELLE A A NOUVEAU PROGRESSÉ D'UNE DIZAINE DE KILOM. Les Français ont pris possession de Vieux les Asfeld, d'Asfeld ville et de la lisière sud de Blanzy. Près de Guignicourt et de Neufchatel, ils ont forcé les passages de l'Aisne et ont progressé dans la direction de la hauteur de Prouvis. Entre l'Aisne et l'Oise, LA FORTE PRESSION DES ARMEES FRANÇAISES A CONTRAINT L'ENNEMI A UNE NOUVELLE RETRAITE. Poursuivant l'ennemi pied à pied, les Français ont atteint l'Ailette. Ils se trouvent maintenâînt au nord de Ci'aonne. Plus à l'est, la ligne française passe par Chivy les Estouvelles, à 4 kilom. de Laon, Bourguignon, Fauconcourt, à l'est de Prémontré, à l'est de St-Gobain et à l'ouest de Bertencourt et de Deuillette. LA PROGRESSION DES ANGLAIS VERS DOUAI CONTINUE. LONDRES, 12 octobre. Officiel. — Aujourd'hui, des combats partiels ont eu lieu le long de la ligne de la Selle, entre Le Cateau et Solesme. Au nord de cette dernière localité, nous avons réalisé des progrès dans la direction de la vallée de la Selle. Nous avons rejeté les arrière-gardes ennemies des villages St-Vaast, St-Au-bert. Villers-en-Cauchie et Avesne-le-Sec.Plus au nord, nos troupes ont nettoyé d'ennemis la rive nord du canal de la Sensée, entre Arleux et ,Cor-béhem.. Ces deux villages sont entre nos mains. "Nous approchons du canal à l'ouest de Douai. Dans le secteur à l'est de Lens, nous avons pris Montigny, Hemier et Anay. Sur tout ce front, de violents combats partiels se sont livrés. Nous avons causé de lourdes pertes aux arrières-gardes ennemies et fait des prisonniers. Communiqué américain. La progression des Américains sur la Meuse. LONDRES, 12 octobre. Officiel. — A l'est de la Meuse, violents combats partiels dans le bois des Caures. 4 Aux deux cotés du fleuve, les Américains ont atteint leurs objectifs. Dans ce secteur, ils ont fait 17,659 prisonniers depuis le 26 septembre. Communiqué anglais. L'avance anglaise sur la Sensée. LONDRES, 13 octobre. Officiel. — A l'est d'Anneux, nous avons fait des progrès le long de la rive du canal dans la direction de Courrières. Communiqué anglais. Les Anglais à quelques centaines de mètres de Douai. LONDRES, 13 octobre. Officiel. — A l'est du canal de l'Escaut, nous a -vons pris Montre court et nous avons atteint la lisière de Vieux-St-Amant " Dans le secteur de Douai, nous sommes arrivés à quelques centaines de mètres de la ville. Nous avons pris Esquerchins et la plus grande partie de Fiers. Communiqué officiai de 15 heures. Les Français prennent La Fère et le massif [de St-Gsbain. - Les troupes italiennsnt avancent au nord de l'Ailette, PARIS, 13 octobre. Officiel. — LES FRANÇAIS ONT OCCUPÉ LA FÈRE et la voie ferrée de La Fère à Laon, à hauteur de Danizy et Versigny. Au nord et à l'est de La Fère, les villages sont en feu. Dans le massif de St-Gobain, les Français ont occupé St-Nicolas-au-Bois et Suzy. Les troupes italiennes ont progressé au nord de l'Ailette. Plus à l'est, les # Français tiennent la ligne Aizelles-Ber-rigny. Les Italiens ont nettoyé les derniers nids de résistance et brisé la résistance ennemie aux bouches de l'Aisne.Communiqué officiel de 2S heurt*. les Français i £101. Ils dépassent considérablement la ville et avancent sans discontinuer entre l'Oise et l'Ailette. PARIS, 13 octobre. — LES TROUPES DE LA 10e ARMÉE FRANÇAISE ONT PÉNÉTRÉ CE MATIN DANS LA VILLE DE LAON, OU ILS ONT DÉLIVRÉ PLUS DE 3.500 CIVILS. Les Français ont déjà dépassé considérablement la ville et ont continué à progresser sur toute l'étendue du front de l'Oise et de l'Ailette. Au nord de La Fère, les Français tiennent la rive sud de la Serre jusqu'à la station de Fourbet. La ligne française passe maintenant par Couiron, Àumencourt, Vivaise, Aul-noy sous Laon, Guizy et Marchais. Plus à l'est, les Français ont atteint la ligne lisière de Sisonne, la Malmai-son-Villers-devant-le-Thour.La situation des armées allemandes. PARIS, 12 octobre. Havas. — Henri Bidon, le chroniqueur militaire du „Jour nal des Débats", décrit la situation tragique dans laquelle se trouve l'armée allemande. Le front entier est en mouvement. Successivement, les armées ennemies doivent se mettre en retraité, mais ces opérations sont si dangereuses que l'on peut se demander si. l'armée allemande atteindra toute entière sa ligne de retraite- La prise du massif de St-Gobain. LONDRES, 13 octobre. — L'agence Reuter apprend que les Français tiennent maintenant le massif de St-Gobain tout entier. Aujourd'hui à midi, ils avaient déjà progressé de 10 à 12 vkm. Un magnifique bilan. LONDRES, 12 octobre. Officiel. — Au cours du mois de septembre, les avions britanniques ont abattu 537 machines ennemies sur le front occidental et ont lancé 667 tonnes de bombes sur les objectifs militaires. Nos batteries ont détruit 59 ballons et 11 avions ennemis. Au cours de la myme période, 236 machines britanniques ont été portées man quantes.. En ^aoedoine. Le bilan de l'offensive alliée en Mai cédoine. — 90.000 prisonniers. 2.000 canons. < , { LONDRES, 13 octobre. Officiel. — Le 10 octobre ,de violents combats se sont livrés au sud de Nisch. L'ennemi a-vait été renfoix^nju^g^j^^ision alle- wa ont été repoussées avec de lourdes pertes pour l'ennemi. A l'est de 1 aMo-rawa, les Serbes continuent à progresser sur les collines situées au sud de Nisch. Depuis le 15 septembre et en y comprenant la ne armée bulgare-alleman-de qui a été encerclée dans les passes de Kicevo et s'est rendue, les Alliés ont fait 90.000 prisonniers dont 1600 officiers et 5 généraux. De plus, les Alliés ont pris 2000 canons, des centaines de mitrailleuses, des lance-mines et un immense butin. £es Serbes occupent 11isch BERLiN, 13 octobre. Officiel. — Nisch a été pccupé par l'ennemi. En Albanie La marche en avant des Italiens continue. ROME, 13 octobre. Officiel. — Pendant la journée du 12, les Italiens ont continué sans jrepos leur marche en avant dans la direction de Tizane. Les 10 et n courant, les avions de marine italiens et britanniques ont exécuté des raids réussis dans la réflion de Durazzo. SUR MBR Un navire américain torpillé. i WASHINGTON, 12 octobre. Officiel. Le vapeur américain ,,Ticondéroga" a coulé le 20 septembre. 10 officiers et 111 hommes manquent. . il y a eu 23Q victimes. NEW-YORK, 12 octobre. V. D. — 17 survivants du vapeur américain „Ticon-deroga", qui a été coulé par un sous-tique,marin', sont arrivés dans ,un port de l'océan atlantiqu^.,. On croit que le nombre de victimes s'élève à 230. Aux Ëtats-Unis Déclarations de Lansing. LONDRES, 11 octobre. — L'agence Central News mande de New-York: Dans un discours qu'il a prononcé hier à New-York, Lansing a déclaré que les pourparlers de paix sont proches et qu'on ne peut pas permettre qu'un esprit de vengeance compromette les délibérations. Une telle attitude de la part des Alliés, déclarat-il, nuirait à l'esprit sincère de justice qui est indispensable pour la conclusion d'une paix durable. Après que la guerre à été gagnée, le peuple américain ne doit plus avoir de haine contre ceux qui ont servi les dictateurs militaires des empires centraux. On doit distinguer entre les maîtres et les serviteurs. Il me semble que ceux qui ont une influence sur l'opinion publique doivent veiller à ce que la rancune n'empêche pas la coordination d'un monde nouveau quand la guerre aura pris fin. Le président Wilson invite la nation à souscrire largement à l'emprunt. WASHINGTON, 12 octobre. Havas. A l'occasion de la campagne en faveur du 4me emprunt de guerre, le président Wilson a déclaré que les récents événements ont accru l'importance de cet emprunt au lieu de la diminuer. J'espère que mes concitoyens me permettront de leur dire que ce qui pourrait nous arriver de meilleur, c'est que l'emprunt soit non seulement entièrement souscrit, mais' qu'il soit dépassé de beaucoup. L'effort actuel des Etats-Unis est le plus considérable de notre histoire. Un seul jour de faiblesse pourrait avoir des conséquences désastreuses aussi bien pour nous que pour le monde entier. Rien ne nous permet de réduire notre effort, le moment est critique et le succès de l'emprunt doit répondre à notre attente. Une déclaration du général March. WASHINGTON, 11 octobre. Reuter. Dans son aperçu hebdomadaire, le général March, chef de l'état-major, dit qu'à l'heure actuelle, on ne peut pas agir comme si la guerre avait pris fin. Le gouvernement doit être aidé par des hommes et par de l'argent jusqu'à ce que la victoire soit complète. La Journée de la Liberté. NEW-YORK, 12 octobre. Reuter. — A l'occasion de la journée de la liberté, le président Wilson a passé en revue des détachements de troupes appartenant à 21 nations alliées. Au cortège ont pria part des canons pris à l'ennemi, des tanks et d'atres trophées'. jjtaMra^DE LttCROIX-MAUVB ^Maastricht Mardi 15 Octobre I9I8. Le numéro 5 cent. 5me Année. N* 1458.

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Cet article est une édition du titre Le courrier de la Meuse: quotidien belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Maestricht du 1914 au 1919.

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