Le courrier de la Meuse: quotidien belge

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s.n. 1918, 02 Octobre. Le courrier de la Meuse: quotidien belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z892806k07/
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I a nnm£rn !% /loiwi 5me Année. N° 1447. Mercredi 2 0«tobre lgl PRIX D'ABONNEMMENT : Hollande : 1 florin 25 par mois, 3 florins par 3 mois ; Pour les internés fl. 0.75 par mois; 2 fl. par trimestre. Etranger : 1 H. 75 par mois, 4 8. par trimestre. Soldats au front: 3 florins par trimestre. Les abonnements partent du •er ou du 15 de chaque mois et sont payables par anticipation. Le Courrier de la Meuse PETITES ANNONCES 15 cent la ligne ou son espace corps 8. Pour une semaine: 10 csnf. Avis mortuaire : 10 1. 1 fl. ; au-dessus : fl. ) .50 avec maximum de 20 lignes. Annonces permanenteg S'adresser au bureau. boni payâmes peu aiuiLiuiuiuu, Les frais de disposition sont S'adresser au bureau. » charge de £abonné. HUOTIOIEUBELIIE Rédaction et Administrationî WAESTRïCHT. D1 îita Nnfrp.H'inio ■ IVïîiftsi'Hfht'. Fondé ôB Sepîenxbt TiS!iSnhnnf> 4): LA VICTOIRE BELGE SE DEVELOPPE Le chemin Roulera - Mente dépassé par les Belges qui font m nombreux butin. Cambrai encerclé. — La ville en feu. — Brillants succès des Français en Champagne : 13,000 prisonniers, 300 canons. — La cavalerie française à Uskuk — La capitulation de la Bulgarie. — La crise politique en Allemagne. L'Allemagne y^uiuui autju —o— A la fin de cette année 1918, l'a des grandes offensives de Ludendor devaient briser la résistance de sei versaires, l'Allemagne vit les heure plus sombres qu'elle ait connues cours de cette guerre; le terrain s< robe sous ses pas, elle est à la ' d'une catastrophe. Avec la défection gare, l'impérialisme germanique voi CTouler le fondement même de sa sance. L'Allemagne chassée des < nents et des océans par l'effet de la fc tion mondiale formée contre elle, po encore garder l'espoir de garder 1' ture de l'empire universel qu'elle vc créer. Or, cette Mitteleuropa ellle-r cesse d'exister; demain, les deux em centraux seront isolés dans le me seuls les Bolcheviks leur restent fie mais leur règne ne peut durer, et -, leur chute, qui pourra établir en R un gouvernement favorable à une magne vouée à la défaite? Burian de proclamer encore l'indissoùubili l'alliance austro-allemande, et en on ne voit pas la possibilité pour Vi de rompre avec Berlin, mais la m< chie des Habsbourg ne pourra réî longtemps aux coups de l'Entente, l'empire des Hohenzollern lui-mêm est directement menacé; il n'y a pour lui d'autre issue que la dé Mais il semble bien que le "peuple mand ne redoute «plus cette éventu pourvu qu'une solution rapide, q qu'elle soit, vienne apporter une i ses maux! Il se retourne contre ses maitres. L les visées impérialistes. L'Allemagi devenir une démocratie. C'est là aux yeux de certains une toire plus importante que ceiile de qui cependant en est la cause di Mais à ce sujet, dans les journau l'Entente qui n'omit pas dit adieu au sens, on fait remarquer qu'il y a folie à ise laisser aller à des illusion mocTatiques. On ne doit pas fair distinction absolue entre le peupi les maitres du pouvoir. Toute la n est dirigée par les mêmes instincts, le pangermanisme lui avait donné 1 toire, il jouirait aujourd'hui d'une c potence sans limites en ce pays où, au contraire, sous le coup des n leur position est sérieusement ébr; Toutefois, iL faut bien noter que virement profond qui s'opère dan masses allemandes n'est pas pure 1 crisie. Il y a certes dans ce change subit, quelque chose d'une tentât™ faire impression sur les Allliés que sait attacher une importance capitale formules démocratiques. L'Aileman cruel quand il a pour lui la ïorc est fourbe et lâche quand il se sent trisé. Cependant, il y a surtout da peuple un profond désenchantemer peuple est en effet réaliste, et pu: la clique militaire ne lui a pas don succès militaire au bout duquel il1 < voyait une expansion économ \ inouïe, — c'est bien ce qu'on lui fait espérer, — il trouve la farce 1 mauvaise, et le voilà tout dispo exiger jies comptes des criminels lui ont causé tant de maux inutiles l'Alùemand réfléchit comme tout êtr main; il a une raison et il s'en se se demande s'il n'y a pas une ma plus pratique de se comporter vis de ses voisins. Peu à peu son ce: se dégage de cette sorte d'ivresse tique qu'on lui avait inoculée à ! dose, et le Michel allemand se pre penser comme le monde. Nécessaire en ces conjonctures, il subit l'amb de la conscience mondiale et son 1 s'ouvre aux Idées de justice, d' international, de démocratie. Conversion bien pénible, dira-t-c combien précaire! C'est précisémer trie avis, et aussi prétendons-nous lorsque nous tiendrons l'Allemagn gouvernements responsables de tente auront le devoir, pour le bi la sécurité de leurs peuples, d'exig plus des réparations convenables, d lides garanties. On ne doit sous a prétexte, et malgré toutes les pre ses intéressées de nos ennemis, abai ner ce terrain ferme des réalités nous connaissons 'trop les traver tempérament germanique qui ne c raitront pas par une sorte d'effet 1 que, du fait que l'Allemagne sera e mocratie. Or c'est là précisément git une illusion dangereuse en beau d'esprits. Mais il y a mieux... L'Allemagne s'engage dans u,ne démocratique et libérale. C'est bien publicistes de talent, comme Th< une courageuse campagne dans ce Erzberger achève son évolution arrive presque au même point que nin. Voilà tout un mouvement in ^ tuel, hautement appuyé par la cc 1 Vienne, et qui ne peut manquer t cer une influence profonde dans 1 tions germaniques. Mais en face nnee mouvement, que fait le Hohenzc 1 Les princes de cette dynastie on ' jours su habilement capter les n 3 *es ments populaires, ce fut leur force ' a,u laume II ne trahira pas les bonne ' ^e" ditions de famille, soyons-en pers veille Déjà le vieux chancelier Hertlinç dévoué aux intérêts de la couroi 1 s.e" menacé de donner sa démission, Pul®" Seigneurs de Prusse n'acceptaier le suffrage universel. Le vice-chai von Payer nous a entretenus de uvalt mement et d'arbitrage; à vrai dir oss^~ donc en Allemagne n'est pas rz ►ulait ce p.0jnt de vue? Mais les exigences de la majorit I31j6S plus loin; il lui faut un gouvern e> parlementaire! Aujourd'hui que le e , ' tige de l'état-major est compron ipres socialdémocratie montre les dents ossie Que r£ciament ]es socialistes ? Ui . uie~ vernement unique pour l'empire. ] v,x selon eux, écarter les gouverneme] ' ^ ^ condaires et sans responsabilité, que la . souveraineté nationale pas "nne Reichstag... Comme résultat, c'est 3nar- du fédéralisme allemand, c'est l'a cT'e^t **on' définitive des peuples germa L . par la Prusse, c'est la prussificatior ' ^U1 plète dans une.nouvelle formule d Fjus c'est le parachèvement de l'e ai ' de Bismarck commencée depuis < , Prusse existe. Et sans doute que ] a r lemands d'Autriche y passeront .. 0 „ ils sont du reste en bonne voie... 1,n a tons qu'il n'est pas question de ner le Hohenzollern qui de la sor idieu ja grâce de Scheidemann, hérit ie va autres princes allemands. Ces derniers et leurs peuples la vie- veront mauvaise, et c'est là qu'e Foch point délicat. Une victoire aile: recte. eut consacré leur assimilation f x de Prusse, et leur résistance eut él bon puissante. Mais Guillaume II es urait tu; le mécontentement est grand à s dé- ne et chez les fédérés. Ils ne se e de ront pas faire; ils prétendent biei e et server leur personnalité nationa ation nous donc de les y aider, puisqus et si sommes les défenseure de la liber 1 vie- peuples; à nous de les arracher au >mni- fes de l'aigle prussien. La socialdéi tout tie prétendant travailler à la dém :vers, sation de l'Allemagne, tend à la tnlée. raliser davantage : c'est un dangei Le re- l'Allemagne, et c'est aussi ce cju > les arriver . de pire aux Alliés eux-r typo- car, impossible de s'y tromper, l'e ment de la liberté et de la paix mondi. c de à Berlin et non pas ailleurs. M. V l'on qui ne partage pas les préjugés : aux béraux européens, ni leur tendres: d est ditionnelle pour iles Hohenzollern :e; il a montré avec insistance que c'es mal- périalisme .prussien qu'il faut c< ns le tre, et du reste, à sa Suite, l'opinio t: ce les Alliés est fort heureusement isque sur ce point. né le — £% En Belgique avait « 'lutôt Justice de Paix de Baarle-Di sé à Les audiences se tiendront au de la Maison Communale de Baar ^ ' les vendredis à 2 heures précises. " _ Les ier, 2e et 3e vendredis en n r' 1,1 civile, conseils de famille, etc. Le 4e vendredi en matière de -a-vis j^e greffe et pétude de M. l'huissie veau Elsacker sont ouverts tous les jou rn^° vrables de 10 h. à midi. laute nd à A ANVERS. ment Correspondance particulière. iance ^ , , a . Dans le courant de la semaine Drdre au 22' beaucoup d'évacués sont d veau arrivés de Lille, Cambrai, Ci et environs et sont partagés entre : n' et férentes communes de la province t no" vers. a ^les ^ Anvers, le bureau de réquisi l*E reçu- information des Allemands < 3n ville devra loger en permanence ter du ier octobre, 10.000 soldat médecins, infirmières et personr ucu nécessaire. La ville devra transfori >mes- lazarets *a P^uPart ^es écoles, ci idon et sa^es ^anse- > cdaJ De Bruges à Qand. iispa- Correspondance particulière: nagi- Nous apprenons de bonne sour n dé- l'autorité militaire allemande a que ordre de transférer dans le plus b coup lai poissible de Bruges à Gand les tiers navals ou avaient lieu jusqu voie sent les réparations des torpille , Des sous-marins en dépôt à la côte lodor Une grande quantité de matéria ^ La ^ituaflo: Czer- —o— telïec- LA BULGARIE CAPITULE, ur de. l'exer- Donc la Bulgarie a capitulé. Ss es na- l'événement, c'est le premier d'ur de ce rie flui ne finira qu'avec la redditi llern ? l'Allemagne après de nouveaux t tou- très militaires. louve- Il importe, en effet, de considère Guiil- 1^ résultat capital pour la situati' :s tra- Orient a été obtenu par la fore uadés. armes. Depuis longtemps, les Bu -, tout cherchaient à composer; il s'est me, a trouvé des organes pour interpréter si les me un indice du retour au bon s it pas à là saine politique des signes m£ icelier tes d'une inquiétude que justifiaier désar- fois la situation intérieure et le e, qui extérieur. L'offensive du général llié à chet d'Esperey a permis à la véi se faire jour. Moins de 15 jours di b vont ont suffi pour montrer que le ement était à bout. Il s'est rendu et sa c près- lation permet aux Alliés de prend lis, la vers le gouvernement de Sofia le cautions et les mesures que légitin l gou- attitude antérieure. Empressons-nc 1 faut le dire, peut-être la Bulgarie ade îts se- t-elle plus tôt qu'on ne le croii puis- ligne de conduite plus conforme ise au intérêts. Beaucoup en cela dépend la fin Turquie... bsorp- £n attendant, voici l'Allemagne niques ^ ses communications par fer a 1 com- Turquie. Si elles en avaient les m étatis- ^ul doute que l'une et l'autre e ►euvre manderaient compte à la Bulgari' jue la dessus tout, la défection bulgare es Al- un COUp droit aux rêves d'exp; aussi; orientale des Centraux. On ne tenir pour sures, en effet, les corr detrô- cations turco-allemandes par Ta me :e> Par re, maintenant surtout que tous les e des ens rïg transport de la Bulgarie être mis à la disposition des Al'.: trou- Dans ces conditions, u,ne questi st *e pose naturellement; que va faire 1; nande quie?... Ne nous faisons pas d'il) 'fr ^a si à Constantinople on s'avisait e ïm" ter le geste du gouvernement de t bat- ies conditions posées à la Turqu Vicn- vraient être autrement dures. ^ Laisse- ment, les Alliés ont exprimé claii 1 con- ieur v0i0nté de libérer les natio' "e' ^ qui ont été soumises jusqu'ici ax : nous ottoman. té des 9 x grif- 0 * nocra- point de; vue des opérations ocrati- taires et sous réserve de l'attitud capo- va adopter la Turquie, la capitulat pour ia Bulgarie met l'armée alliée d L^peut cédoine en présence des seules ti lemes, austTO - allemandes. Elles étaieni nnemi nombreuses, il est vrai, en Serbie île est depuis le geste de M. Malinof, filso.n, major allemand a envoyé en ha des li- renforts qui sans doute vont e je tra- se concentrer dans le nord , nous Serbie. Seulement, il n'est pas p< t 1 ïm- ^ l'Austro-Allemagne, lâchée par 1 >mbat- gares, d'opposer une résistance s* 1 chez aux troupes de Franchet d'Espere; fixée ies conditions actuelles. Déjà, un communiqué officie1 blié à Vienne fait appel au calme population en rappelant que les i.nv ^ russe et roumaine ont été surmi En attendrait-on une troisième ?. c. local LA VICTOIRE BELGE. e Duc j^ui n'aura lu sans une poignant' tion la proclamation énergique e xatière ve roi Albert à son armée. Ces paroles royales auront de l'écho z police. qu'au front où elles ont pourtar r Van iudé à l'une des plus belles vi rs ou- parmi celles qui ont' été remporta puis 4 ans. M. Bonar Law a rap bon droit dans un discours qu'il de prononcer à Londres que nos pes ont conquis d'un seul élan, d 1® sitions contre lesquelles s'était br: i nou- ténacité anglaise. >urtrai .. , , , . s dif ligne belge et anglaise en b d'An Pass6 maintenant par Dixmude, ken, Terrest, Staden, Moorslede, zeele, Gheluwe. Gef.a représent un tion a gression de 12 km. au moins. La rc ^ue La Rosiers à Menin est atteinte et ce a ^a" villes sont menacées. Plus au si s avec Anglais sont près de Commines. c' ne" se dessine au nord de Lille un c ner en ^ mesure qu'il menacera dav nemas communications de la granc .industrielle avec Courtrai et Gai rendra la position plus délicate a lemands. Envisagée d'un point de vue ;e que 'général, l'avance des troupes anc clonné ges ne pourrait continuer lo,nc ref dé- sans mettre en danger tout le s; chan- des communications de l'ennemi 'à pré- vers la Belgique. Ludendorf n'a urs et que deux moyens de parer le coupi belge. traiter dans le Nord, ce qui serai ux se- les nôtres une victoire, ou y con taine façon, serait encore u,ne vict< par les possibilités qui s'offriraient leurs. » • I luons Sur le front Cambrai-St-Quentin, ie sé- march^e des affaires est on ne peut j on de satisfaisante. En dépit d'une vive désas- sistance des Allemands qui chercl à retarder la chute de Cambrai, à se r que d'assurer l'exécution des mouveme )n en Q116 la perte de cette ville rendra néi e des • s aires, notamment dans la région d [gares Oise, les Britanniques font céder pe même Peu la lÎ9ne> cependant si forte, de 1 com- caut. Le fleuve est franchi entre Caml 2ns et et la boucle de Crèvecoeur, franchi ai nifes- Ie canal de St-Quentin qui prolonge t à la v°ie d'eau de l'Escaut, depuis Le C péril let jusqu'à Le Tronquoy, au nord Fran- St-Quentin. Entre la région de Cr< ité de coeur-Masnières, et le Catelet, les ! î lutte tanniques se rapprochent de la li pays- du fleuve; ils ont pris les fortes positi apitu-^ de Villers-Ghislain et Gonnelieu. La re en-' 9ne toute entière, avec Cambrai et Sa 3 pré-, Quentin, est ébranlée... Le son « us de * * ptera- Enfin, sur le front des troupes fi une. çaises, l'armée Mangin poursuit act à ses ment sa progression vers le Chemin de la Dames, celle du général Gouraud cc nue à avancer en Champagne, où el privée1 atteint Monthois sur la route de Som vec la py a Vouziers. Dycna, Ainsi, sur l'immense front, la gra n de- bataille se poursuit à l'avantage 2. Par nôtres. L'ennemi fait de vigoureux porte forts pour retarder l'inévitable, il s insion ^es pertes irremplaçables en hom: peut et en matériel, tandis que l'ascendant muni- Alliés qu'il subit ne fait que cro r Noi- „L'heure est décisive", a dit notre ~ moy- „Nous ne sommes pas encore su vont Rhin, a ajouté le maréchal Foch r és. vant un groupe de journalistes, r on se nous arriverons en prenant le temps i Tifr- cessaire". usioiî, d'im,'- £N ALLEMAGNE. Sofi'.^ On conçoit que dans ces conditi ie de- la presse autrichienne et allemande, otam- sant de louables efforts pour maint ement 1© calme dans l'opinion, affecte lalités confiance qui n'est plus guère de n joug- Cependant, pourquoi, dès lors, le g du kaiser suppliant von Hertling, c ganiser avant son départ, un gouve ment représentatif. Comme l'homme s ' m^~ les pas duquel la terre ferme comme e que ^ manquer, Guillaume II se raccrocl ion de ia franche que lui tendent ses centri s Ma- et ses socialistes. Il va démocrai oupes l'Allemagne!... Encore une fois, c Psu mesure prise sous la contrainte, n'£ , mais aux yeux des Alliés aucune valeur, l'état- n'est pas encore l'acte de désespoir, r te des c'est un signe d'inquiétudg. Accueil! ssayer le comme tel, sans plus. de la )ssible 32Ï. 1er k Fronî oooidesiti r, dans Un récit de 1 attaque belg JX Pu" Frpinl Bcl^ N l'e 29 (d'un té'm'oimt .ocula de ^a Samedi à 5fV2 -heures du matiii a; asions une préparatiio,n d'arLillerie de trois i >ntées. rcs, les troupes belges attaquèrent sud de Diix'imi'de jusqu'au nord. d'Yi Le vendredi 27, le noii Albert avait 1: à son armée une magnifique procls t'iioui dont le texte a déjà été uofinkn î émo- que. Cet appel, aceued'lli par les l t brè- pes avec un enthio'usiiasimie inildescripti fortes T heure àtalpatiemipeini attendue de îllenrs ru^e sur ^es Allemands ava,i:t sonine , les soldais J>eljges allaient pouvojir p t Pre_ ver que leui* valeur dans1 l'ofleiisiivc ;toires céderait en rien à l'olbsiliinfiliion ( :es de- la défensive, qu'elles ont témjoiliginîé pelé à Jjomigileim'ps. A minuit, injous étions en vient vers 1° terrain de l'actàpn, par trou- n!Ul^ °'PacIuc une pluie Qhsli'iilee. > rencioniroinis' partout des convois et es po- troupes marchant allègrement et i see la plies de confiance. A deux heure: de'mie, l'horizon s'embrase de flam'l landre latents : le feu roulant des batte Clerc- cst déchaîné. Les Alle'iriands iiniqi lancent de toutes parts des fusées vc Ua et rptugies. Avant (i heures, l'aurore h é pro- chLsLsauL le ciel, l'infa'nlteriie s'élamo ute !de en diïême temps, nos escadrilles c s deux nos souliennenlt nos fantassins pai îd les teLl leurs mitrailleuses, bom'bar Ainsi lefS ¥¥nes alleîmiandeiS! et pib'servenlt , moindres mouvements de l'ennemi, roenet (ballons captifs sont remorqués vers antage i;gnes, à quarante mètres d altitude.I le cité ti'JJlerié allemande réagit assez faitbler îd, en A sent heures, le vent souffle en telni ux Al- ^ mie 'pluie torrentielle accroit les' f&culiés d'un terrain déjà affreux lus orc^ des circpinsitances aussi cruel 1er P défavorables, toute la première liigfni [xO-Del- jt'e'iinemii es£ enllevée d'un élan, c temps, sept et huit neures du matin. Cepen ^stème qtu'àjg'auche la. progression était raik à tra- par une résistance acharnée oipposé donc li°|n|gt de ila route de Dixm'uJdfe a \\ ou re<- ■ Cependant, en dépit des efforts d( ! ; pérés des Allemands, noire lii^ne t pour progressa suffisamlment vite, si bien zentrer entre 10 cl 11 heures, toute la dei >ire puis la troisiètme! Notre infanterie ail_ franchi l'Yser au sud de Dixlmiulc laqua le villagie de Wou'men. Un terie co|m!plôle d'ohiusiers de 15 i capturée avec ses officiers et se j vants, son Inilalériel et ses attela^ \ midi, plus de 2,1)00 prisonniers «lus recenses, la roule de Dixmude à ré- huM est al teinte, la forêt d'Hoi ent débordée au nord et au sud. A c :ule ment, les premiers blessés belges r ;nts nent de la ligne de feu. Mais leu ' _ ral est admirable, lotus al'firmen ' " certitude de voir les Boches recul e \ sant que l'élan de infois troupes ■( 11 à résistible el rien n'est plus emlpo Es- que la confiance de ces héros. Le< )rai ses légèrement vont clopinant vc issi ambulances, s'entra!danl l',mij l'auti , ia confortant les blessés plus girav atteints, que les brancardiers Oi ' prisonniers tran;s porte ni à trav< de terrain ravagé. De véritables coi îve- de prisonniers oonilinuent d'afflué: 3ri- l'arrière réeXlelmlent atiuris. A la me laprès-Jinidi, pn en avait reseuist ons 4.000. Pendant l'aLlaque, d'un .. ou ils1 s'étaient tapis, des Allelmlan . 11_ itérèrent le classique coup de tri mt- levant d:abord les mains, puis l de fusiller les vainqueurs a bon tant quand ils s'approichèrenit. Toi été abattus par les nôtres, sans En bien des poiiimts, nos troupes a,n" suivirent -leur progression avec ur lve" pétuosité telle que les cljefs dure des tenir nos homines qui, tne se tenan nti- voulaient devancer la préparation e a tilleriq. Après-midi, l'avance att" me. une prol'OTidcur moyenne de cinq kiloimèlres, noire droite élaiL aux : de Werstroo e'beke et Passchendac nde matériel considérable avaiL été cc des dont le recensemcniL n'est pas t; ef- encore, pliais qui comprenait etr abit cas plusieurs canons lourds. A n nés que noitre avance se prononçait, 1c tes étaient aussitôt remises en éti , _e' batteries, avec calme et en oirdri llre- tait ..se portaient en avaijiit et cou\ la progression de nos fainilassins d r le feu nourri. Nos artilleurs cl sold; ece- génie rivalisèrent de valeur et ci'a lais Toutes nos armes. se siont adnv n^_ nienl comportées et ont bieini nié îv connais sainice du pays. Pour ni l'importance de 'leur victoire, it insister encore sur les difficultés1 i de leur lâche. La jpluie avait lr< Dn-- en vas^e marécage le terrain V de trous d'obus et bouleversé p tai" luttes acharnées antérieures. Pot enir Vd fatigue, ni les obstacles m.; u.ne el artificiels de celle zone tpiuitssai lise, fortifiée par les Allemands depuis este ans' ne purent entraver l'enthoiusia ,or_ le merveillieux élan, des Belges. Le tes furent lourdes pour l'ennemi ; rne" les prisonniers se trouvent surlpj ous ho-mUies du ré.i>i;ment> de la garde nce corps saxofis. La lutle a revêtu \ ie à un caractère de grande ajirelé 3tes combats très durs, ont été livrés d iser d'autre avec le plus gjraind aC ette :mtoL mra Nos îiraves î;onl à la lutte ea ch Ce La conquête de Moorslede. nais LE HAVRE, 30 septembre. D.ns- progression de l'armée belge a cc dimanche en dépit de la Tésista: de l'ennemi et des fortes pluies. dAvec un enthousiasme réellerr mouvant, et en chantant, les no unités se sont dirigées vers la li feu. Ceux qui ont pris Moorslede c ire\ passé l'endroit connu sous le n Drè^ „Cimetière des Tanks" où se troi îeu- encore des débris de tanks enlis au. puis l'offensive de 1^17. res. Lgg avions n'ont pas cessé de s' ma- l'infanterie. u'nV ^'es t>atteries se sont acquittée iVJU- lemment de leur tache. E^les c ble> portées en avant de position en P la; afin d'accompagner la rapide p: • et sion de l'infanterie. 'ol1" Dans la plaine, on voyait nos laiiGî s*ns s'avancer par bonds, utilisajr 3 si les plis de terrain et des bouquel roii- bres pour se protéger du feu de l'e un^e Roulers ne semble pas avoir « fous dommagé. Les autres villages de I des émergent de la verdure. Moors . 1., du être pris maison par maiso 'oie- combats sanglants se sont dérou ries tour de la station qui a changé pl Lielf* fois de possesseurs. Finalement, 1 rte«l ges-sont restés maitres du villag lun- Dimanche soir, on avait compi ^ de ico canons, dont plusiers de . ' de 280 millimètres. lent L'iiiii{piorlance de l'avance des Bei Jss Flandre. Des les LONDRES, 30 septembre. — L: /wv-. Reuter apprend que les experts mi îent sont d'avis que la progression c pèlo liés ^n Flandre forme une meni rieuse pour tout le système de cor iiicniï cations dont dispose l'ennemi e ; (je gique. Déjà on a réalisé une p nlro sion dé 5 à 8 milles sur un fr ianili 25 milles. La chute de Cambrai c mi lie «chaine, mais la ville n'est déj e le d'aucune utilité pour l'ennemi, p; très, d'ailleurs que St-Quentin. Là- pi nrov • ces yilles contraindra l'ennemi à qUy fier complètement ses lignes ei xiè- Scarpe et l'Oise. Il est certain c S Tél-deTEd. précédente Ui h Victoire kîge. En Flandre les Beigss et lés lUmIsIi Anglais ont fait 9OOO pri= ev°<?i-' sonniers et pris 200 canons, r (nii'oi-i LONDRES, 30 septemibre. (Reuter). — ;. Au cours des aambats des 28 et 29 sep- ^st ir-y te'mbre, les armés belges et angllaises qui ijgtaan.t opéront en Flandre ont fait plus de blés- 9000 prisonniers et oint capturé plus de rs lesi 200 canons djo|nlt quelques uns de 42 C.M. *e, ré-j de 82 imiillimêtres, ainsi qu'une quainilité ekiiCinili considérable de niatériel. Les' Anglais ont pris 65 officiers et onnesi 3600 soldats et se sont emparés de 90 * ver si canons de campagne. Fin dei Lcs forces aériennes anglaises ont col- plus la'boré énergiquemCnt au succès des opé- i' abrii rations en boimbardanit les colonnes, les ds re-> trains1 et les canloinlnenients ennemis, itrrse -j Beiges ont pris Wêrçî(ttt et M BeSswf, 13 |m. de jifuttlsi, ie°im- LONDRES, 30 septembre, — L'agence ni re-- Reuter apprend que les Belges ont pris L plusy Dixmude, Wercken et Gheluwe près de d'ar- Menin. i ïiiig!na.il Les Anglais ont pris Crèvecoeur, à a huitj io kim. au sud de Cambrai,. ibordsi le, un COMMUNIQUE AJJLEMANO» rnSS, BERLIN, 30 septembre. Officiel. — : lous'i Flandre, l'ennemi a continué ses at- l'esure' taques. La pénétration de l'ennemi dans s rou- nos positions nous a forcés à reculer t. inos; notre front défensif dans la région au il?ar7 nord de Dixmude, jusqu'à Werken, et à e^eur évacuer le secteur de Wytschaete. i(jn: Les attaques ennemies contre le sec- adacei teux Handsame et la ligne Zarren- rable-» West-Rozebeeke ont été repoussées, "ité lai Entre Paschendaele et Becelaere, i'en- e sur en nemi pénétra jusqu'à Moorslede et Dadi- noi?es': zee*e- C'est dans cette région que nous ins'fôir* avons reçu l'attaque. L'ennemi qui, tôt criblé dans la matinée, s'était avancé de Hou- ar desi them jusqu'à Commines, sur la Lys, a irlainty été rejeté par une contre-attaque. Nous durcis, nous battons ici 'dans la vallée. quatre BERLIN, 30 septembre. (Officiel). — vm'c et En Flandre, la journée a été générale- s p.er- ment calme. parai i; De nouvelles attaques en massa des^ l| 5eS| Anglais aux deux côtés de Cainbrai pnt •l!m t' échoué avec des perles pour J'ennemi, cl les' ^ ^,|0Uest Le Calelet, des combats* e part se sl0int développés aujourd'hui soir. , liarne- En Chamlpagne, «nous- avons ré poussé des attaques partielles des Français, v £'k»rI ilx la giljiric ntinué |!S|îf. ice de Les hostilités ont cessé lundi à en' f" midi. - Les Alliés obtiennsnt uvelles A f jne de le contrôle des chemins de fer bulgares. mt dé- Dm de LONDRES, 30 septembre. V. D. — Au ivaient cours d'un discours prononcé à Londres, és de- Bonar Law a déclaré que l'accord avec la Bulgarie avait été signé lundi. Il irvoler ne Pouvait pas faire connaitre les conditions exactes, mais le traité accorde aux s bril- Alliés le contrôle sur les chemins de nt été ^er bulgares. Il ajouta que les hostilités osition avaient cessé lundi à midi. £es cenditietis de lYcsré î^tous LONDRES, 30 septëinibre. Reuter. — s d'ar- Nious' apprenons que l'arnifetice avec la nnemi Bulgarie entrera immédiatement en vi- i.é en- Sueur et restera valable jusqu'à la conJ Sandre de la paix. Les conditions sont lede b les sui-va,ntes: .1 Des Evaouatiipin ilmtaédiate des1 teiritioir 'és au- res scr^cs e': grecs occupés; îisieurs Détabbilisation de l'armée; »s Be'- Relm"®e aux Alliés de tous le.4 ' * imtoyens de transport, y compris les mia- ^ jus vires et les' chemins de fer; £ 4. Les Alliée pourront contrôler le.4 arin'es qui se trouvent rassemblées dans les différentes parties du pays; ges eu' 5. Les Alliés jouiront du droit de passage sur territoire bulgtire et oc- agence cuperpnt les points stratégiques iunipor- litaires lanls; les Al- En Bulgarie, l'occupation sera four- ice sé- nie par des troupes anglaises, françaises nmuni- et Italiennes. I.es districts grecs seromC n Beù- confiés aux Grecs, et la Serbie aux rogres- Serbes. ' ont de Rien n'est défituilivcmcnt décidé au st pro- sujet des questions territoriales qui spnt à plus réservées jusqu'à la conclusion jic la is plus paix générale. 'mJiî Le Sobriané. ître îa SOFIA, 30 septembre. (Agence bulga- ue sur re). — Le Sobranié s'est réuni aujour- « £< jju,,: Ti „ J.A.X. x s. 3 a:

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Cet article est une édition du titre Le courrier de la Meuse: quotidien belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Maestricht du 1914 au 1919.

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