Le courrier de la Meuse: quotidien belge

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s.n. 1918, 09 Novembre. Le courrier de la Meuse: quotidien belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/057cr5p11t/
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Le Courrier de la Meuse samedi y iNovemore 191c PRIX D'ABONNEMMENT : Hollande : 1 florin 25 par mois, 3 florins par 3 mois ; Pour les Internés fl. 0.75 par mois; 2 fl. par trimestre. Etranqer: 1 fl. 75 par mois, 4 fi. par trimestre. Soldats au front: 3 florins par trimestre. Les abonnements partent du .er ou du 15 de chaque mois et •ont payables par anticipation. Les frais de disposition sont PETITES ANNONCES 15 cent la ligne ou son espace corps 8. Pour une semaine : 10 ceat. Avis mortuaire : 10 i. 1 fl. ; au-dessus : fl. 1.50 avec maximum de 20 lignes. Annonces permanentes S'adresser au bureau ^Rédaction et Administration: Place Notre-Dame 23 - Maastricht. QUOTIDIEN BELGE Fondé en Septembre 1914. M A E S T R ! C H T. Téléphone Intercommunal 45. ■PMHWBBWPWCaBaCBIB^BCTWIMIl l'Uni Wi'WiHiM W«''. Ml * ^ .vin, Téléphone intercommunal 4 5. L'ENNEMI A 72 HEURES POUR SE SOUMETTRE. Les parlementaires allemands au grand quartier français. LE MOUVEMENT RÉVOLUTIONNAIRE EN ALLEMAGNE. Une gare de Berlin occupée par* les révolutionnaires! - La république proclamée à Munich. Hambourg, ICiel, Brème, Hanovre, etc., au pouvoir des révolutionnaires- l'anir de la Sjrie et lïÉrnatiiale juiv Notre cauae est trop sainte, les Alli< se sont eux-mêmes revendiqués trop liai — et à juste titre (d'ailleurs, — 1< champions du droit des peuples poi qju'il leur soit permis de porter une r teinte, même légère, à ce droit. Il e possible cjue l'on soit obligé de prend] des? mesures de précaution contre t peuple qui menace la paix générale « par conséquent, si cela est reconnu n cessaire, de l'atteindre jusqjue dans s< aspirations nationales. Mais s'il s'ajgii d'un peuple opprimé qiu'on arrache une domination séculaire pour le retndi à la liberté, U est évident qu'on ne pei subordonner son droit à des iimtérê étrangers, surtout s'il n'est question qi: d'expansion au dehors d'une autre pui Ban ce. j \ J'ai exprimé la crainte qu'il n'en so ainsi pour la Syrie, délivrée du jou turc. Au lieu de subordonner toute coi sidération d'intérêt particulier à uoi dro certain, on aurait par des traités, iin posé à cette nation des servitudes, t même on aurait porté atteinte à l'int» grité de son territoire. Voici précisément que M. Chekri Gî nem, .président du comité central; syrie a confié à 1',,Action Française": ^Les Syriens, dit-il y sont pleins d reconnaissance et d'admiratiolnl pour ] vaillante armée anglaise qui, secondé par des contingents français, vient d rem'porter sur les liordes ottomanes, de succès décisifs. ■ 1 r x,Pour nous, Syriens, le Turc est jamais rejeté loin du pays qu'il a ruin et opprimé pendant des siècles. Mais i nous avons échappé à ce joug abliorn nous voudrions bien, autan/t que po: sible, ne pas retomber dans mi autre. „Les Syriens ne connaissent pas er core dans leur intégrité les accords qu ont été conclus au sujet de leur pay Mais ils savent qu'il est destiné à pei dre, en somme, de son unité, et ils e ressentiraient une impression! assez p< nible sans l'espoir, qu'il leur est perm; de nourrir, d'une retouche, sinoini d un révision de ces accords." Ce que veulent les Syriens, c'est d'g .bord l'indépendance de leur patrie, dar l'intégrité de ses frontières. Ensuite, pou réorganiser leur pays, il leur faut l'ai pui d'une grande puissance. Voici con ment M. Chekri Graneni entrevoit cett réorganisation : „Ce qu'il faut avant tout à la Syri( c'est l'aide d'une grande puissance; ell Lui est indispensable pour lui permettr de se relever, de se dégager des long siècles de servitude qui ont lourdeiner pesé sur elle. i j. „I1 lui sera permis de souhaiter qu Bon organisation- soit dirigée par la Frair ce qui s'est toujours mjontrée si bonn et si généreuse envers la Syrie. Cett organisation pourrait être basée pa exemple, sur un régime des provinces ft dérées, autonomes administrativement, mais reliées entre elles par une aulorit s'appuyant sur la grande puissance e question." , l Aussitôt après la délivrance de sa p£ trie par les armées d'AlLemby, M. Ch€ kry Ganem avait, au nom! du comité cer tral syrien, et des comités adhérent d'Amérique, d'Angleterre et d'Afrique er voyé à M. Clemenceau un télégramkn de gratitude, ou il exprimait l'avis qu „assurer au plus déshérité des peuple; après sa libération, la réalisation de se aspirations dans UNITE ET INTEGRIT TERRITORIALES, sous égide, avec ap pui et collaboration France à qui fait un nouvel appel, ce serait donne son vrai et noble sens à cette guerre.. La Syrie martyre crie vers la Franc de toute sa fidélité et de toute soi ANGOISSE pour son état présent et SOI SORT FUTUR." f ' :«*#': I M I I I Or, ce n'est un secret pour personm qu'on forhie ailleurs des projets un pe divergents et peut-être inconciliables a vec les vues du Comité syrien, qui soi: celles de la nation syrienne. Le gouvernement de Londres s'est en gagé à satisfaire les aspirations sioniste et à installer une communauté njational juive en Palestine. Or la Palestine e^ actuellement une province syrienne; e la population qui l'habite s'estimerait lé sée dans ses droits, si grâce à une in vasion d'Israélites, elle devenait mine rité en ce pays transformé en natior juive indépendante. > Quels sont les droits des Juifs su la Terre-Sainte? Leurs ancêtres l'ont ha h bitée et ils prétendent en avoir été es r puisés par la force. La justice exige ■fcMt doi^^ru'ils soient remis en passes A^^Bj^bien .. HBk^ne l'a rappelé le sa HfeÈfcjson article di „Correspondant", du 10 avril' demie] seule la ville de Jérusalem fut intei dite aux Juifs au temps de l'empire rc main; on ne les empêcha jamais d'hab } ter la Palestine. Mails ils se convertirez -• en grand nombre au christianisme o Ômigrèrent d'eux-mêmes au temps d ;s la conquête musulmane, préférant v: vre en pays chrétien. Enfin, dans la pc ,s pulation actuelle de la Palestine, o. l(r doit com'pter les descendants des peuple t_ qui ont habité la contrée avant Israe sl lui-même. >e Ce n'est pas sur un droit aussi contes n table que l'on peut enlever à la Pa ^ lestine son caractère de province sy l_ rienne. D'autant plus qu'il y a émir ; la Palestine et la Syrie, unité gjéogra l phique et qu'il ne peut convenir au ?x Syriens, pas plus qu'à la France, puis ^ sance protectrice, que leur pays soi ouvert au sud à une race cosmopolite. 3 Car c'est là en effet une sorte de pri e vilège d'Israël de rester une nation san cependant former un Etat particuliei Leur nationalité est inséparable de leu ^ religion „I1 faut, dit M. Jean Jusler, cit „ par le R P. Lagrange, avoir présent ; ® L'esprit, le caractère ethnico-reli^ieux de ^ Juifs et ne pas essayer de diviser de choses indivisibles." Notons qu'il en est ainsi de l'Israc actuel, mais ceci ne prouve nullemenl d'après ce qui est dit plus haut, soi lJ droit à hériter du territoire de la Terre n Sainte, patrie de l'ancien Israël. Que serait le titre de ce droit? La religion e Titre qui certainement n'est pas recon a nu comme juridique, surtout, qojm'm e c'est le cas, s'il s'agit de justifier de e revendications si anciennes que s'il fal s lait appliquer la même règle à tous le peuples, il en résulterait des confusion à et des luttes sans fin. £ Il convient d'ajouter, et ceci est capi •j tal, que la juiverie en ^nêmb temp. ; nationale et cosmopolite, constitue un» ■l puissance financière souveraine dans 1 } monde, à ce point qu'elle est un dan ger réel pour l'indépendance des peu L[ pies. Cette puissance est étroitement lié ; à la maçonnerie, et elle professe 1< même culte pour les grands mots d< a de justice, de droit, de liberté, etc., »_ En fait, il y a là une force très-sou s vent tyrannique et où le plus souveint e c'est l'intérêt qui domine en ce mbinide; i est clair que la finance cosinopoilite sans être retenue par aucun souci pa g trio tique, va où il y a le plus à g!â r gner. , t Dans la période d'avant-gUerre, c'es L_ L'Allemagne à qui ses progrès écono 0 miques promettaient sous peu une hé gémonie 'mondiale incpinitestable, qui ; , joui de cet état de choses. La France e 0 ses alliés l'ont appris à leurs ^dépens 0 C'est là qu'on doit chercher l'explica s tion de toutes les manoeuvres destinée Lt d'abord à assurer la victoire de l'Ai lemagne, ensuite à em-pêcher son éora e sement par un trio'mlphe complet de l'En tente. Guillaume II était un Messie pout Q Israël. C'est ainsi qu'on le comprit dan Q les gjliettos d'Ukraine, de Pologne, de Li r thuanie où habite plus de la moitié de s 11 à 12 millions de Juifs dispersés su la surface du globe. Il y aurait à a é sujet des choses édifiantes à raconter n Or, il est remarquable qu'en mêrm 1 teints la franc-maçonnerie ti-availlait ; un rapprochement franco-allemand su: la base des renonciations nationales d< - | la France et de l'absorption par h s i Prusse des Holienzollern, de l'Autriche des Habsbourg. 0 Mais les succès militaires de l'Entent* 0 qui devaient» après l'interventioaii d< ■» L'Amérique, aboutir à une victoire dé 5 cisive, et l'habileté politique de l'Angle 1 terre ont apporté de profonds changje " hitents à cet étal de choses. La Grande Bretagne eut la chance de pouvoir pren r dre à son compte les aspira liions sio nistes qui, jusqu'alors, s'appuyaient sua 0 Guillaume II Puissance libérale, elle veu 1 que les juifs rentrent à Jérusalem nor en triomphateurs, mais en collaborateurs comme le déclarait en juillet der ' nier le ministre Barnes à une déléga tion sioniste. Cependant, elle pr*ojmet d( 31 réaliser les espérances nationalistes d i Israël en Palestine, avec cette réserv< toutefois qu'il devra respecter les droit; f des autres collectivités, tandis que pai 1 ailleurs les droits politiques des juif' flans les autres pays resteront intacts s Mais alors, se présente une objection s d'apparence insoluble. Puisque dans lx t communauté juive cosmopolite, le ca l ractère national est inséparable de k religion, il en résultera que les israélite* citoyens en d'au 1res états seront en mènï< temps citoyens de Jérusalem, et il n'es pas difficile de deviner quelle soIldariU ^ l'em'portera dans la majorité des cas r Aussi, en égard à la puissance finaniicèr< àd'Israël, ces gouvernements, avant tou préoccupés des intérêts nationaux, seroin justement inquiets. C'est ce qui explique 'que, si les juifs anglais ont pri.< * la tète du gouvernement sioniste, le.< juifs français n'ont pas emboîté le paï i avec beaucoup d'enthousiasme; leurs in- % térèts peuvent compromis dans l'affaire. 1 { Plus que personne, les Syriens peuvein n'être pas très satisfaits de l'installatio: t à leur porte et mèmle chez eux d'un i puissance si redoutable, rattachée en fai s à un Etat européen autre que la Franc leur protectrice. Il n'est pas queistio: de révoquer en doute le libéralisme thé i orique qui prévaut dans les hautes sphè s res judéo-maçonniques, mais il faut coin 1 venir qu'en pratique un pasisé réoein en fournit la preuve évidente, les idée de droit et de justice subissent troj facilement en ce monde cosmopolite le suggestions de l'intérêt qui les fausse c 3- les lait dévier dans un sens déterminu au profit de quelques-uns et au détrimèn t d'un grand nombrre. On n'a pas de motif positif ppur sup t poser que la Grande-Bretagne, qui, ei raison de ses intérêts orientaux, enjglobi dans sa sphère d'influence les comlréc. s qui seront le centre de cette puissanci internationale, fasse eini sorte que d'au r 1res souffrent de ce privilège qui lu 5 échoit. Mais l'expérience démontre que "i sous ce rapport, il est indispensable qui s chacun ail des garanties certaines con-tn s un déséquilibre toujours possible de: influences. Les Syriens sont tout par 1 ticulièremenl intéressiés dans l'affaire. , Bref, le droit des peuples exige qu( i la Palestine reste rattachée à la Syri< pour laquelle d'aillieurs il y va de l'asisu 1 rance de son indépendance effective e ? de la défense de son territoire. Dans l'or dre internafcioiial, la question juive es i une 'des plus importantes à débattre, e > lous doivent avoir également voix ai chapitre. Israël constitue un élément int i portant au sein de la société des nal,io|n|s s et si l'on veut que le droit aussi bier aue les intérêts de tous soient respectés il convient que les juifs n'aienit pas une > situation 'privilégiée en Palestine; Jéru î salem doit être pour eux cantine ^oui î les aulres cultes chrétien et musulman un centre religieux et rien de plus; i y va de leurs propres intérêts que \i i Terre Sainte ne soil pas juive com'rm î on le projetait effectivement, sinon i> î serait impossible de conserver aux juif: des autres pa^is leurs droits de citoyens La Palestine et la S'^rie doivent rCslei v unies sans d'autre servitude que celk l exigée par le fait qu'elle renferme ieî Lieux saints de plusieurs reliigions. Or i il n'en sera ainsi que si l'on se décide i reviser les traités. » UN FRANÇAIS, t 1 ; Eh Belgique ^ Bruxelles mafiflifci.vie son mlluoïisianasnic 4 BRUGES, 6 novembre. — Le gouver j, nement belge apprend de Bruxelles qu en dépit de l'occupation allemande, d( nombreuses manifestations enthousiastes ont eu lieu. * Les parlementaires ont nommé une commission qui a décidé de féliciter le gouvernement pour ses actes bîenfai jj sants et qui s'occupe de toutes les af fai res courantes. > Cette commission se compose de i wallons et de 4 bflamands. Les deu> , membres de l'opposition, Anseele et ( Masson, en font partie. Aux @tats-Uni® 1 i LeS éïedîon^ ajux Etals-Unss. — Su^ccî des républicains. ) WASHINGTON, 7 novembre (Reuter) 5 Les derniers renseignemelnts mbhifën que les républicains ont une majorité de 16 sièges à la chambre deç députés. Ai sénat 17 républicains et 46 démocrate.' sont élus. Le résultat n'est pas encore: définitif. 1 Les républicains appuyer oint Wifean. L NEW-YORK, 7 Novembre (Reuter) 5 Roosevelt a publié une déclaration éâ-ns laquelle il dit: Les républicains appuyé-yrons Wilison de tout coeur. Ils feron tout ce qui est néœisisajre pour menei s énergiquement la guerre et obtenir uinic ' paix dignie de nos efforts. Il ajouta que les succès des républi- i caius devaient être un avertiisise'm'eWt poui l'Allemagne. . Les journaux anglais et la diluai!on en , Allemagne. l LONDRES, 7 novembre. Reuter. —Le.* journaux du soir font remarquer l'inï- ii portance des nnitLneries de Kicl. La ^(Westminster Gazette" les attribue à k pression exercée sur la flot Le allemande par la guerre sous-marine. De plus er : plus, le soLdat de marine allemand s'esl révolté à l'idée d'être envoyé à une > mort presque certaine, au cours d'une expédition cruelle contre des navires sans défense. L'j'.Evening Standard" écrit: Les mutineries maritimes précède 11I ■toujours les révoltes et l'exemple de ; Cronstadt est présent à toutes les nié-moires. f n La Situation l 1 Le bolchevisme qui a retardé notr 3, victoire en annihilant la Russie, fa £ des siennes en Allemagne. Le poiso répandu a pleines mains en IVÏoscovi , grâce aux „trains spéciaux'', allemand et à l'or allemand, éteneL ses ravage dans l'empire du kaiser. Ce dernier r< coite ce qu'il a semé. A première vui on incline à penser que c'est bien. Pou: ^ tant nul ne peut se réjouir de la difft y sion de l'anarchie que trop d'esprit 5i rêvent d'étendre à l'Europe entière. Que { qu'il en soit, c'est avant tout et cela n' \ été jusqu'ici que la maladie du vainc L que celui-là aie nom russe, autrichier j hongrois ou allemand. Nous constatop , avec satisfaction que les nationalité j slaves de l'ancienne Autriche ont < » chappé au virus mortel. Il n'aura pa . prise chez nous à la condition ceper dant que dans l'ivresse jlu triomph< nos populations n'oublient pas les pri j ceptes d'une vie sociale bien ordor née. Quant à l'Allemagne, si les moi: > vements qu'on signale dans les grand ; ports de la Baltique et même dans li - capitale, aboutissent à provoquer la re r fonte du régime et à disloquer l'empire ils n'auront pas été inutiles. On peu penser d'abord qu'ils hâteront la C3 « pitulation de nos ennemis. L'empressc ment avec lequel le gouvernement d I Berlin s'est soumis à la démarche hc miliante que ses parlementaires accorr [ plissent au quartier général du maré [ chai Foch, porte à croire que tan ! sous la pression des armées alliées qu sous celle de la révolution qui monte et qui pourrait s'étendre aux armées d' , front, l'Allemagne court à la paix con: me à la seule issue qui lui reste pou sauver ce qui peut l'être encore. Pourtant, elle est allée à Foch ave l'espoir malgré tout, de discuter. Se journaux le disent, et un radio — qu'oj lira plus loin — du chef de la déléga [. tion allemande, Erzberger, laisse^sup j poser que de notre côté, on a dit au [. Allemands que les conditions arrêtée par le conseil de guerre de Versaille étaient à prendre ou à laisser. Le soi des armées allemandes sera fixé bientôt. » * * Le parti socialdémocrate met cornm condition de la poursuite de sa colla boration au gouvernement, l'abdicatioj du kaiser et le renoncement au trôn du kronprinz Wilhelm. Le moment es habilement choisi pour présenter ce ultimatum. Les intéressés ne peuven le rejeter qu'en s'exposant aux pire, éventualités. Qu'en feront-ils ?... S'ils cè dent, on criera au triomphe de la dé " mocratie et c'en sera un. Cependan qu'on y prenne garde. Le parti cîe Schei ' demann qui a soutenu le kaiser dan: ' toutes ses entreprises aussi longtemp que le kaiser a été favorisé par la chan ! ce, n'est pas moins que le potentat e,! : baisse auprès de ses sujets, jaloux d la grandeur de l'empire. Or, Bainvill citait récemment quelques extraits di l'„Arbeiter Zeitung", l'organe socialist de Vienne qui en disent long sur les es poirs qu'on caresse chez les socialiste; de race germanique. Ce journal ne ré clamait pas moins que „lJél'argissernen de l'empire allemand à Vienne, à Grat2 au Tyrol, à une partie de la Bohêm et de la Silésie." IJ ajoutait: „La vieil! i Allemagne que nous avons combattu-est vaincue aujourd'hui. La nouvell> Allemagne qui vient nous attire. Nou: . aussi, nous sommes Allemands." Est-ce assez clair?... Et les Alliés pre teront-ils la main à cette solution al lemande du conflit qu'on ne manque ra probablement pas de leur suggère: dans certains milieux?... Nous ne vou Ions pas y croire et cependant la seuli pensée de la démocratisation de l'Ai lemagne tourne bien des têtes. C'es moins que jamais le moment de cède à la magie des mots et de tenir par con tre autant à l,a dislocation de l'empir qu'à la disparition du kaiser. Ceci étan la condition première de cela. SUR LES FRONTS. L'état-major allemand a envoyé de: troupes dans le Tyrol et les protesta tions des administrations locales m l'ont pas fait revenir sur sa décision C'est qu'à Berlin, on n'ignore pas 1^ danger d'une invasion par la Bavière et qu'on préfère tout à la sécessior de ce pays. Sur le front occidental, le refoulemen continue. Byng pointe vers Mons, Raw linson est à la ceinture des forts de Mau beuge. A sa droite, Debeney approch, Hirson, Mangin et Guillaumat progrès sent entre cette place et Mézières-Char leville, localités qu'approche l'armée Gouraud. Quant aux Américains, ils on franchi en un jour les dix kilomètre: qui séparent Raucourt de Sedan et on occupé la partie de la ville sise sur k rive gauche de la Meuse. Les com munications des armées de Belgique avec Metz sont ainsi coupées et tou i I leur trafic ferré doit se faire désormai j par Liège et Visé. ! La victoire militaire, comme .on ) » voit, s'amplifie... n ' « Siip ie Front oocifatal s :- Le noiiibre des pr^oniiiers faits par te ;, Alliés. LONDRES, 7 novembre (Reuter). E réponse à une question, poisée à la Chain s bre des Communes, Hope, le ministre qi: 11 est chargé des prisonniers de guerre dé a clara que le nombre des prisonnier J faits entre le 6 janvier et le 51 nove'mbr l> de l'année courante s'élevait à plus d s 200.000. Le ministre n'est pas à mêm 3 de donner des chiffres exacts au su je de^js Alliés, mais il croit que de leur col 3 les Français en ont fait 140.000, les Aimé ricains 50.000 et les Belges 15.000. En Syrie L'aicllofii de la Fr|amcc> el de l'An^Ielerr LONDRES, 7 novembre (Reuter). Le 1 gouvernements britanniques et françai ont publié simili tan émeint la dekî -.rat ion suivante: \ Le but que la France el la Grand* Bretagne ont eu en vue einl cpnjiuuan en Orient la guerre déchaînée par 1 Aile ' inajglne est la libération complète o! , c finilive des peuples qui si longîeni j . -u été opprimé par les Turcs, ainsi qui l'installation de gouvernements et d ad t ministrations natiomtales qui puisent leu " fiw'oe dans l'initiative libre des peuple indigènes. Pour donner suite à ces intention les gouvernements anglais et français 011 1 décidé d'installer des gouvernements iln digènes en Syrie et en Mésopotamie. Ce ' gouvernements seront reconnus dès qu'il 5 auront été formés1. Bien loin de vouloir imposer aux pay délivrés telle ou telle forme de gouver nement ,ils sont disposés par leur aide ^ efficace a appuyer les gouvernement ^ que les peuples se seraient donnés eu: 3 mêmes*. t Mg»! C'eSI ce Salmotfî que les flottes aiL'te. - a»-rlver»iii devant ) LONDRES, 7 novembre {Reuter). Nou apprenons que des navires rcpréselnJan j la flotte grecque acoo'mipagncront la flotte alliée tors du passage des Dardan t nel'les. ' l : Les flottes iront s'ancrer Samedi proi ' Chain en face d'Aya Sofia. Une eotairtinicaiSittiL aux ni-ulncs. ' LONDRES, 7 novembre (Reuter). Li ministre du Blocus aimomlce qu'il aaverl ' les gouvernements neuti'es que les Allié: 1 11e reconnaitraietnjt aucune cession ou vente de na,vires faites ail cours de 1; J guerre et transmettant à des neutres de: | droits de propriété sur des navires allC' ' mands. [ Le gouvernement anglais se place ai point de vue selon lequel, les alliés on " des droits à taire valoir sur les navire: ajlemiands, par suite de la guerre sou: J marine. , Navire de guerre italien à Zara. : ROME, 7 novetabre (Stéfani). Le ,,Crier nale d'Italia" apprend de Trieste à 1; : date du 5 novembre: Hier après mid un contre torpilleur italien a pénétri ' dans le -port de Zara. Immédiatemen la^ ville fut pavoisée aux couleurs italien' nés'. Le bourgmestre rendit hommage ai capitaine de Corvette de Bo.ccard, commandant militaire de Zara, qui déL«.rqu: r au milieu de l'enthousiasme de la foule Les monum'enlis de François Joseph et d< : Tcgheloff ont été renversés, par la foule Les jougo-sla,ves se rendirent au [X):r ' afin de saluer les marins italiens. 0;i: r annonce que les Italieitiis ont occupé Lu- cin et Picolo. i i ^ Réd. — Zara, port de Dalmalic. En Serbie ; Le roi Pierre rentre à Beïgrade. VIENNE, 6 novembre (V.D.) Le ro: : Pierre de Serbie a fait son entrée à Belgrade.; Les pourparlers diplomatiques. Le délégué de rajniira;iité au quarliej général. LONDRES, 7 novembre (Reuter). L'amiral Sir Rosslyn WemUiss, premier lord de l'amirauté représentera la marine britannique au cours des pourparlers d'ar-• mistice. L l PETIT MENAGE belge demande vers 15 Novembre, jeune fille à tout faire : très propre. S'adresser 44 St. Pieterstraal : (167) , ! s Tél. de l'Ed. précédente e Communiqué offieto! de 23 heuros« ■ p t Payait, ttijsar; de l'afait. 8 Les Français avancent encore 1 de 16 km. - Ils arrivent sur les hauteurs de la Meuse en ' face de Sedan. s PARIS, 7 novembre. — Pendant toute la journée, les troupes françaises ont ^ continué la poursuite de l'eninemi. . -A l.eur aile gauche, elles1 ont dépassé [ te chemin Vervins-Avesnes au nora de La Ca celle et se sont considérablement ^ avancées au-delà. t Au sud de cette place, elles ont at-< leint, à l'ouest du chemin de fer La: Capelle-Hirson, la ligne générale Effry; Orsny-en-Thiérache. i I 5 Plus à l'est, les Français ont atteint le Thon, Ville-sur-Oise et Leulre et se trou-' 5 vent à 15 km1, au nord de Rozo-y-sur-s Serre. ( Sur le front de l'Aisne, les Français «oit .atteint la ligne générale suivante: lisière sud de Signy, Wagnon, Vieil Remlv, Maj zerne La Horgne. Au delà de l'Aisne, ils se sont avancés de plus de 16 km. : Plus à droite, dans la vallée de la Bar, les Français ont dépassé St-Aignan et ont pris pied au sud de la Meuse,! " sur les hauteurs qui dominent Sedan. , Ali cours de la journée d'aujourd'hui ■ les Français ont délivré plus de 100 localités et un grand nombre de civils. 1 Les Anglais avancent au sud du canal de Condé. — Ils atteignent Haumont. LONDRES, 7 novembre. Officiel. — Aujourd'hui, nous ayons progressé sur tout le front au sud du canal de Mons-& Condé. Nous avons atteiut le chemin La Ca-pelle-Maubeuge aux deux cotés (J'Aves-lues, ainsi que la lisièree ouest de cette localité. , j ( ' ' " De part et d'autre de la rivière nous avons projgressé jusqu'à Haumpnt. i Au nord de la rivière, Dassy est entre mos mains. Nos troupes ont giaginé du ; terrain à l'est de la ville. , > t A l'aile gauche, nous avons pris Eto-ges et Hensens et nous avoinis atteint le canal de Condé à Moelle. Au nord de ce village l'ennemi op-; pose nue vive résistance. Le feu des mitrailleuses a été violent sur le reste du Iront. Nous avons fait quelques centaines de prisonniers et mous avons pris des canons et une grande quantité de i matériel. ; Hier et aujourd'hui, nos tanks ont prêté une grande assistance à nos avant i flhrdes et à notre cavalerie. ; Le mauvais tein'ps a entravé l'action aérienne. îc; tafricaii; à Sedan. La ligne Thionville-Metz-Hir-zon coupée. - Le Nord français à l'ouest de la Meuse délivré. - Avance de 40 km. en 6 jours. PARIS, 7 novembre. Officiel1. — Ilien à 4 heures, les troupes: américaines s& sont emparées de la partie de Sedan qui se trouve à l'ouest de la Meuse. Le pont sur la Meuse, ainsi qiue le pont du chemin de fer sont détruits. La ville est pleine fie soldats allemands en retraite. Ainsi, la seule communication en>-trie les torts de Metz et les troupes allemandes qui opèrjenl en Belgique et datas le nord de la France, est coupée. . Tous les territoires français situés à l'ouest de la Meuse, dans la zone d'opérations des armées américaines, sont maintenant nettoyés d'ennemis. Depuis le 1er novembre, nous avons avancé de 45 Km., malgré la résistance ennemie. Nous avons libéré plus de 740 kilomètres carrés de terrain et de 2.000 civils. Nous avions fait environ 6.000 prisonniers, parmi lesquels de nombreux officiers. Communiqué allemand. i ' , BERLIN, 7 novembre. Officiel. — La journée a été calme sur le front ocei-'-dental. e £es parlementaires allemands dans les Unes alliées. BERLIN, 7 novembre. (Officiel). — Cette nuit les allemands ont envoyé le radio-télégramme suivant: Le commandement allemand, l'ordre du gaiufltt£nent, au noufl chai 4lT/\ L-^1 I.4Ô Le numéro S cent. Sme Année e. N° I47Ç.

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Cet article est une édition du titre Le courrier de la Meuse: quotidien belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Maestricht du 1914 au 1919.

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