Le courrier de la Meuse: quotidien belge

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s.n. 1917, 10 Octobre. Le courrier de la Meuse: quotidien belge. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s17sn02249/
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Mercredi 10 Octobre SS17, SIX PAGE! Le numéro 3 cent ^ «MA AMNAA Le Courrier de la Meuse .. Rédaction Kapoenstraat, 14. Administration .... , 16, Maestricht. — Téléph. Interc. 614. Quotidien Belge âlianneineni payable par sntiGipatisu EN HOLLANDE, par mois. 1 /: 3 mois, 2/50 POUR LES INTERNES, 3 mois. 1 / 7S ETRANGER. 1 / 75 Les Anylo-Françals sttapeit aies succès en Flaiie La révolution vient d'Allemagne M, Kerensky aurait finale ment réussi à rallier une majorité favorable à un ministère de coalition. Toutefois, il devr- it consulter le Comité des on-vriers et soldats pour obtenir une approbation définitive. Souhaitons, puisqu'il" ne peut se dispenser de cette formalité, qu'il parvienne à mettre sur pied une combinaison solide capable de mener à bien la tâche immense ce régénération qui s'impose en Russie. La première, la plus indispensable, la plus pressante de toutes, ceile en dehors de laquelle tous les efforts de reconstitution resteraient vains, c'est l'élaboration de mesures radicales contre l'espionnage et la trahison. Ii^est avéré que l'Allemagne trempe dans l'anarchie ru se par l'intermédiaire de quelques traîtres, par celui plus nombreux de rêveurs dévoyés partisans de la fin de ia guerre à tout prix et de la fraternisation avec l'envahi&eur et surtout par ses proprés sujets établis en Ru sse depuis le début de la guerre ou rentrés au. révolution à ia faveur des principes de... liberté. Il n'y a pas bien longtemps, à l'occasion de l'arrivée ce tiques soinias de cosaques à Pé-trograde, une embuscade avait été tendue par les maximaiiites. Plusieurs cosaques tombèrent sous le feu des émeutiers. On en arrêta un certain nombre parmi lesquels figuraient trois allemands authentiqués. 1s rés daient dans ia capitale sous de faux noms et étaient de tous les mauvais coups. C'étaient d'autres Marguliés réglant leur attitude selon les circonstances. Ce fait soit repris simplement pour convaincre ceux qui refusent de croire à l'intervention de i Allemagne dans les tentatives défaitistes et dans ies mouvements émeutiers qui se sont produits ou ont voulu se produire dans les pays alliés. Est-ce une invention d'ailleurs que cette pubication des projets d'accaparement d'une partie de la presse française par la chancellerie de Berlin à l'intervention de Bolo ? Les plans de" cet aventurier riche des millions de la " Dresder Bank, „ furent soumis par Sadik pacha à M. voa Jagow, lui-même qui les approuva et déciara que le gouvernement allemand était prêt à verser une somme de dix millions de marks, à raison d'un million par mois. ... La révolution vient d'Allemagne. Ce pays qui fait régner chez lui une discipline de fer et veille à extirper par la contrainte, le moindre germe de décomposition excelle à semer, à faire croître et mûrir chez ses voisins i/s fruits de dévision, le mécontentement, le ci.;sordre. On savait que ies Allemands avaient aider au développement de l'anarchie russe et y prenaient comme nous venons de le voir, une part très active. L'Allemagne a fau mieux, eiie est intervenue à j'origine même de ia révolution russe. Ii suffit pour s'en convaincre de lire lea relations du mouvement des Soviets envoyées à son journal par le correspondant du " Times „ à Péîro-grade. Pertinax les analyse dans i'"E-cho de Paris et dit: Il affirme très haut que l'intrigue allemande a été la cause immédiate des mutineries militaires qui ont jeté bas l'ancien régime, et que. dès Iles premiers jours, elle a r'gné Sans les comités'populaires, dits de soldats ■d'ouvriers et dt paysans, mais ou ne se rencontraient ni vrais soldats, ni vrais ouvriers, ni vrais paysans. Le fait explique que cette invention de génie — pour quiconque voulait abattre la Russie — le prikaze n. 1, ait été lame' dès le 16 mars. Les Soviets se sont substitués "à toutes les autorités établies, cours de justice, gouverneurs, zemstvos, commandants militaires, dirteteurs d'usine. Lis ont absorbé toutes les ressources du Trésor. Le Sovteit de Rétrograde ia distribué à ses membres en appointements, etc., plus de 700.000 roubles par mois. La planche à assignats fonctionne aujourd'hui à raison de 50 millions de roubles ipar jour. Les comités dits de ravitaillement formés pour .prévenir la famine, ont jusqu'ici, dépensé en pure ptrte plus de 700 millions de roubles. Voici d'ailleurs l'extrait du Times sur l'état intérieur de la Russie: Désorganisation dans l'armée d'abord. On sait ique le premier ukase rendu par le Soviet enjoignait aux soldats de ne plus témoigner ni respect ni obéissance à leurs officiers: cet te mesure suffit s ment l'armée russe en une foule indisciplinée. Puis le Sovitt envoya un message sans fil aux „frères allemands" pour les engager à déposer les armes et à fraterniser avec les Russes. Ensuite il lança son fameux mot d'or dre „Ni annexion, ni indtamité" afin de persuader aux itroupes qu'il n'était plus nécessaire de combattre pour obtenir la paix. Enfin, il imagina le projet de Stockholm. Une fois la police de l'ancien T'gime disparue, il se créa des comités anonymes et irresponsables qui ist superposèrent à toutes les autorités: zemstvos, tribunaux, gouverneurs etc. Ces Comités de contrôle démagogique. préoccupés d'appliquer les th'ories so eialistes plus que de sauver l'Etat, se rémunèrent .au moyen de (réquisitions impitoyablesPratiquement, aucun revenu n'entre plus dans lts, coffres de l'Etat. Le correspondant montre ensuite comment les comités désorganisèrent l'industrie et,«eux de- transports particulièrement. Le plan comme on le voit est bien ■ conçu pour ruiner matériellement et partant * militairement en grand pays. Tout est prévu comme si un pouvoir invisible avait de longue date préparé le coup qui devsi' être si profitable à nos ennemis. En France, les plus ha biles mauœuvies soutenue1? consciemment ou non par certains détenteurs de l'autorité n'ont pas réussi à entamer îe moral admirable de la nation. La main de l'Allemagne n'en est pas moins visible dans la nuée des scandales qui' viennent d'éc'ater coup sur coup et cette constatation devrait suf-fire à rallier tou < 'es bons esprits autour de ceux pui réclament pleine lumière et acti n énergiq :e, L'Allemagne soyons en iûr?, n'est pas fière des découvertes et des arrestations opérée» par ia justice mifiiaire française. Si ces miilions n'ont pas été dépensas en pure perte, son œuvre ignoble reste sans couronnement. GERALD. N. B. — Cet article n'a pas été corrigé. L'exposition d'art moÉrne belgs? L'inauguration de l'exposition d'art moderne beige a eu lieu ce mardi â 2 h. et demi en présence de nombreuses personnalités hollandaises et - belges. Nous avons remarqué notam-N ment M. de Viliegas des St Pierre, ,s consul de Belgique à Maastricht, M. g Baard, conservateur du Musée com-^ munal d'Amsterdam, M. le comte de ts Geloes, M. le comte de Liedekerke, M. et Mme Claessens-Lechal, M. et Mme Eugène Regout, M. Ernest Re-b£' gout, MM. Giesener, Guilbert, Opso-j_ mer, Lagasse, ie iisutenanî Vanden-bosche, Van Aerschot, Louis Ciosson, It eic' Dans une éloquente allocution, M. de Viliegas de St Pierre, félicita les organisateurs et .déclara l'exposition ?' ouverte. M. Baart, président du comité l~ ie remercia en termes chaîeureux, a Le but de cette exposition est, avant ô tout de faire connaître nos artistes, de !" révéier aux étrangers — et à bien des-' Beiges qui, hélas, y étaient restés in-s différents — les manifestations de notre a art national. Eiie devait donner un e aperçu, une synthèse, des efforts que la Belgique a fait dans les domaines s de la peinture et de ia sculpture. Elle devait faire connaîire d'avantage et n par ie fait même faire admirer ie pays ,{ qui, avant d'avoir donné à ia terre "r un exemple inégalé de bravoure et de fidélité à l'honneur, avait produit Emile 1 Vwh.n,r- - ^ , : rrerr Stevens et Maurice Maeterlinck, Fernand Séverin, César Franc et Gui-do Gezelie. Il faut féliciter les organisateurs (S d'avoir' su, malgré les circonstances, 'r représenter dignement les écoles belges. évidemment, l'exposition n'est pas " complète; on désirerait y voir des ~ œuvres de Laermans, d'Ensor, de Wurtz, de cet admirable et fougueux !" Richard Heintz. de Marneffe, de Ras-senfosse et de Sirtaine, mais telie :s qu'elle est, elle atteste la prodigieuse r vitalité de notre art. Car aux cimaises de la salle de la 0 Slaar, c'est de la vie palpitante qui 1_ s'étale ! Ce n'est pas là l'art d'un pays 1_ de copistes, s'appiiquant à reproduire l'œuvre de quelques grands maîtres IS du passé, ou d'imitateurs, absolument dépendants des écoles étrangères. La ;e floraison actuelle de notre art est à ;- nous, bien à nous, elle ne doit rien s à personne. C'est une sève nouvelle qui l'anime n et la vivifie. C'est en se tournant vers et le soi de leur pay?, en en retraçant ave: fervet r, avec amour, les paysages (r et les sites, en faisant passer dans .g ieurs toiles ses splendeurs multiples à et changeantes, que nos peintres ont / affirmé leur personnalité originale, j_ puissante et probe. s Et, en retrouvant les beautés lumi-j.. neuse de nos plages, les deux tra-n giques et tourmentés, les plaines 1S sablonneuses et fertiles de nos Flandres, les ruelles n yées de pénombres, les xr intérieurs, obscurs et vieillots—de nos f. vi les à pignons, en retrouvant là les ., sites enchanteurs, la poésie et la mé-lancolie de nos A donnes, aux collines bl.-ues, aux rochers immenses et aux ,e h rizons mystérieux, nous avons tous ',s senti la douleur lancinante de l'exil... Les œuvres exposées sont trop nombreuses pour qu'il soit possible de les mentionner toutes ; mais pour n'en retenir que quelques-unes, il est malheureusement nécessaire de négliger beaucoup de morceaux d'une réelle valeur. Grâce à la puissante personnalité 1 ' Voir suite, 2e page, Ire colonne. ÏBl.de l'édition prégéiiBnte Communiqué officiel de 23 heures. PARIS, 8 octobre. — Action de l'artillerie en Belgique et dans les secteurs de Craonne et Heurtebise. Communiqué officiel belge. 29 septembre au 6 octobre. — L'artillerie ennemie a été très active pendant ia semaine écoulée, surtout dans la région de Ramscappelle où la lutte a atteint un caractère de grande intensité. Les Allemands y ont fait usage d'obus à gaz. Nous avons vivement combattu les batteries adverses et exécuté de nombreux tirs sur les ouvrages ennemis ainsi que sur le3 cantonnements et communications de l'adversaire. Vers Eindsdyk, Eessen, Roggeveld et Woumen, nne violente lutte de bombes, appuyée d'un bom-bardemeut intense au nord de Dix-rnude, s'est terminée à notre avantage. Nos batteries, en prenant à partie les batteiies ennemies dans la région de Woumen, ont coopéré à l'action d'artillerie conduite par les batteries françaises et britanniques pendant l'attaque de nos Alliés, le 4 octobre. Plusieurs patrouilles ennemies ont tenté de s'approcher de nos ouvrages dans la région de Ramscappelie et Dixmude. Elles orçt été repoussées. Notre aviation a effectué plus de OSA T-- 1 ~ — -£ — V"1 ' Notre aviation de chasse a été très active et a. abattu deux avions^ ennemis. Au cours de ses missions offensives, plusieurs autres ont été contraints d'attérir désemparés dons leurs lignes. Elle a d'autre part assuré d'une manière efficace la protection de nos avions de reconnaissance, de photographie et d'artillerie. Notre aviation, d'artillerie a continué son travail de réglage des tirs de destruction contre les batteries ennemies. Les cantonnements de l'ennemi ont été soumis à diverses reprises au bombardement de nos^avions en représailles au jet de nombreuses bombes sur différents points de notre zone arrière. Les Italiens capturent un contre-iorpilleur autrichien ROME, 8 octobre. Officiel. — La semaine écoulée, les Italiens_ ont capturé dans l'Adriatique, un contre-torpilleur autrichien qui a été déjà incorporé dans la fiotte italienne. Communiqué russe PETROGRAD, 8 octobre. Officiel. — Au nord du chemin vers Pokof, après une préparation par l'artillerie, des reconnaissances ennemies ont tenté d'avancer près du village de Proeske, mais ont été repoussées par nos batteries.Pendant la journée, l'ennemi a bombardé nos positions près de la ferme Hardahof. Dan3 la région d'Iiluxt des troupes d'assaut ennemies ont été dispersées. Les Russes progressent de 2 km. PETROGRAD, 7 octobre (V. D.) retardé. — Dan3 la direction de Riga» au :ud du chemin de fer près de Krenberg et de Grundul, les Russes ont pénétré dans les lignes ennemies sur une profondeur de 2 kilomètres. Sur le front roumain des avions russes ont lancé des bombes sur plusieurs gares dans la direction de Sik-seresdens. Ils ont provoqué un incendie et fait sauter un magasin de munitions. Allemagne et Ëquator WASHINGTON, 8. octobre. Reuter.— Le ministre d'Equator a déclaré que

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Cet article est une édition du titre Le courrier de la Meuse: quotidien belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Maestricht du 1914 au 1919.

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