Le courrier de la Meuse: quotidien belge

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s.n. 1915, 01 Avril. Le courrier de la Meuse: quotidien belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xg9f47ht9s/
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Le Courrier de la Meuse Organ» ^laotidl^si! llt'térair» ai d'informations. ifaéttetfôa, Aiêtsisifôtrailos, 'MssRsiriskïsche Ëoek» en H«n<te>s£r*kkerlj, ISftp««àSirMt 14-16 Maastricht. Téîâph. Intere. 614. Ai>&&aagDent par S mwss ÎI. 2, . par poa>e fï. 2.50 poar l'Etranger fî. 4.25. Assiwnces et aboRisamsïsrs : imprimerie Maestrichtoise, Kapoenstraat, 14-16, Maestrleht Téléph. Interc. 614, Propos du Jour. Un dénouement... Naturellement on parle toujours des interventions. C'est un sujet inépuisable <al que çu conque peut aborder. N'avons nous pas vu l'autre jour un très estimable confrère donner l'hospitalité à une lettre de danseuse qui nous annonçait pour bientôt Pultima tum de l'Italie. Une danseuse 1 Il est vrai que celle là est officier d'académie et qu'un officier dans ces sortes d'affaires a quelque droit à ia parole, surtout s'il parle bien. C'était îe cas. Melle Féline Verbist qui danse à ravir, s'exprime avec une élégance tout à fait remarquable et a des mots qui font image "Le soleil disa't-elîe notamment, fait partie de l'équipement des cohortes italiennes,,. S il ne lui manque que ça souhaitons que l'Astre tisse bientôt l'indispensable iunique d or. Mais il doit manquer aut e chose que ce vêtement poétique. Nous sîrons du reste biernôt fixées. ' "qui4 esi c pius^TuïïîTdlatïï ' cébf l'évolution qu'on annonce dans ies cercles dirigeants de S jphia. Il paraîtrait que là l'intérêt bien compris commence à se faire jour dans les cœurs enco e ulcérés et que la tentation est forte de reprende An-drinople sur le Turc aux abois. Il faut avouer que, cela, ce serait le vrai coup de ihéâire, car la menace bulgare semble être la déterminante de l'inertie roumaine, comme de l'ex pectative htlline. Le rôle est si beau à jouer qu'il est naturel qu'on y songe et les ottomans se méfient, c'est donc qu'il y a anguille sans ro.he. Mais pendant que tout se marchante dans l'arrière boutique balkanique et que ces Messieurs selon les apparences essayent de résoudre par avance le problème de la Macédoine, grâce au nouveau facteur d'une Turquie à se partager, 1 Autriche nous a tout l'air de prcparer aussi son petit effet de surprise. Ne dit-on pas qu'effaré par la chute de Pzemisl, François-Jo-eph (ou ceux qui en tiennent I eu) songerait à conclure une paix séparée "> ~ Sans doute on a déjà chanté de ces sortes d'antiennes, et ce te pa x est emore faire. Mais que voula t l'Autriche ? Châtier la Serbie et s'accroître de nouveau. Eile ny parviendra pas. Des deux larrons du Centre Europe, c'est elle particulièrement qui écope : elle est seule envahie, tout indique qu'elle le sera de plus en p^us. Non pas une mais plusieurs épées de Da modes lui pendent sur la tête. Et que fait elle en somme? Elle tire les marrons du feu. Alors ? Si elle se résolvait tout à coup à discuter maintenant les conditions d'une paix qui pour elle peut ê re honorable pui que ce i/o s t pas à elle mais au militarisme qui en fit sa vassale que iwi—■ m i, "U— i1 'emssK%KammaspsacmmtaKimnvrftr:r^s6xmKcmme^'j —aa les Alliés font une guerre sans merci, qui dit qu'elle ne s'en tirerait pas lîvec un minimum de pertes ? Et qui serait le dindon de la farce? L'Ialie qui pourrait bien garder sa tunique de soleil pour tout gain et la Roumanie, et les autres qu'on n'en aurait plus besoin. C'est un coud de Jarnac vraiment affriolant pour des gens sans scrupules et le vieiiiard de Schoenbrtinn n'en eut jamais beaucoup... Hach.-x. Duplicité. C'est une question vraiment étrange que celle des francs-tireurs dès qu'on l'envisage du point de vue allemand. Rarement la duplicité des chefs de l'armée ennemie se sera affichée avec plus d'impudence qu'en cette ma ière. Ces gens là ont vu des francs-tireurs partout, sauf naturellement en Allemagne. En re. 1 lé, il n'y en a eu nulle part sauf... à Memel. Le communiqué officiel de Pétrograd en réponse aux imputations allemandes et que nous avons publié hier, confirme la partici-"pïiiofT"ué ta popûidftffiP ciViie*'"*! i»." défense de la place. Il ny a en ceci rien d étonnant, un journal de la région ayant publié à la suite de la première invasion russe, un appel aux armes adressé aux civils. Ceci se passait quelques semaines à peine après la mise à feu et à sang de tant de localités belges sous prétexte que quelques ha bitants avaient tiré sur la troupe ou sur des soldats isolés. Quant au crédit que méritent les imputations allemandes relatives aux actes de brigandage pretendûment commis par ies troupes russes à Memel, on en jugera le bien fondé d'après ce démenti que publie le "Vorwaert«„. Le journal berlinois a reçu une dépê che du socialiste W-lhelm Duewell de Kœnig-berg, qui dit : "Je viens de rentrer de Memel. Aucune maison de la ville n'est détruite. Aucun incendie ne s'est produ t. Seules, quelques boutiques or,t été piilêes„. Encore un socialiste qui risque d'etre rappele sous les arme? !... Ce fait entre mille donne la mesure du bien fondé des actes reprochés aux Russes. C'est la reprise du système mis en vigueur en Belgique, et qui consiste à créer par le mensonge, des prétextes à toutes les a roc tés. Les Russes n'ont rien incendié à Memel, contrairement à ce que firent les Allemands en Belgique. Ils n'ont pas emmené la population en captivité, contrairement à ce que leurs en nemis pratiquent sur une grande echelle. Mais il suffn qu'un bulletin de Berlin les accuse de ce» crimes pour que des repré-ailles sangl. ntes soient exeicees sur les populations paisibles des village^ de Po ogne. Si nous nous étendons un peu Ion guement, peut être, sur ce^ événements qui datent d'hier, c'est qu ils font apparaître sous son vrai jouir la duplicité al emande. Ce qui était un crime en Belgique, est un droit et un devoir en P/usse orientale. Ce qu'on appelait'tne mesure de sécurité de la part des troupes allemandes en Belgique, est qualifié d'acte odieux de barbarie des troupes russes à Memel.. Qu'on ne nous dise pas qu'un peuple de "Kultur„ i supérieure n'aperçoit pas ces fia grantes coniradictions.L'impudence avec laquelle il affiche son double jeu n'a d'égale que le mépris qu'il manifeste pour les autres nations. Ces faits cependant ont leur avantage. Ils apportent une nouvelle preuve, s'il en était besoin, de la iégèretéavec laquelle l'envahisseur a accusé les civils be!ges. Tout comme les imputations à charge des Russes ont servi de prétexte à des représai les que Liebknecht a qualifiées comme il convenait, le "man hat geschossen„ a servi à motiver bien des crimes en Belgique. Les Allemands se chargent eux-mêmes d'ouviir les yeux aux plus sceptiques. Belga. Le Droit de défense d'un peuple k'Allemagne stigmatisée. Dans le rapport du barreau de Genève, f.gure le texte du discours que le président M. Frédéric Raisin a prononcé à l'a semblée générale des avocats de ia ville L'orateur a répondu en termes énergiques aux Allemands qui dénient le droit de résistance à leurs victimes (tout en invoquant ce droit pour eux mêmes). " Puisse la Suisse, a dit M. Raisin, sortir intacte de ce conflit des peuples, et Dieu veuille que nos fils qui sont armés pour sa défense rentrent au foyer sans avoir vu ie sang couler ! S il devait en être autrement, mes chers confreres, si le pied de l'envahisseur devait f >uler notre terre sacree, si nos droits étaient violés, qu'on le sache bien, ce n'est pas seulement nos soldats que l'ennemi, quel qu'il soit, trouverait alors en face de ses légions, mai;» la nation tout entière, levée en masse pour la défende de ses libertés. Il ne serait pas question pour nous, population civile, de respecter des lois que l'on aurait c immence par violer contre nous, et nous rr* férerions subir ie sort de la d >ul >ureuse Belgique, martyrisée par un vainqueur sans en trailles, p'u1 ôt que de perdre notre indépendance... „ Quoique la parole soit notre arme habituelle, nous saurions, n'est e pas ? montrer que nous pourrions être aussi des hommes d'action si l'heure venait à sonner du périi suprême. Souhaitons que ies sentiments qui n<>us animent soient ceux de la Suisse entière et que bientôt il n'y ait plus de divergences entre nous sur le j ge-ment qu'un peuple neutre d >it porter sur ceux qui, abusant de leur puis sance, et au mépris de la foi ju ée, écrasent et dépouillent les faibles qui ont eu la naïvet<- de croire qu'un Etat qui prétend à la supériorité morde ne peut pas faire faillite à sa signature., EN BELGIQUE Le roi dans les tranchées. L'autre sema:ne, écrit le correspondant du XXe Siècle, vers le soir, là-bas à l'ouest de Nieuport, -dans ia nuit qui tombe, un officier supérieur de très grande taille s'avance vers les tranchées. La sentinelle de garde s'élance, la bayonneite croisée, criant: — On ne passe pas ! — Je suis le Roi, répond une voix mâle. — Le mot de pas.se, réplique ia sentinelle, qui est toujours le fusil en avant. Le Roi donne le mot et s'avance vers l'orifice d'une tranchée et s'apprête à déranger l'amas de planches qui le manque. De l'intérieur, des voix montent au ciel en une protestation indignée et tumultueuse: — Pas par la !, mille tonnerres I De l'autre côté !.. Le Roi se dirige aussitôt vers l'autre entrée de la tranchée ; pénib'enij»nt courbant en deux sa haute taille, il pénètre dans l'étroit boyau. Le commandant est là avec ses hommes. — Je viens voir si vos hommes n'ont pas froid, s'ils ont de bonnes couvertures. Et le souverain s'avance, va d'homme en homme, palpant les couvertures, demandant à chacun s'il est content, s'il ne souffre pas du froid, de l'humidité, s'il n'a r en à demander. Ce fut après avoir passé une heure dans la tranchée que le Roi s'en alla, Ainsi, à tout instant, nous dit le commandant qui avait été le témoin de cette scène, le Roi se préoccupe de la vie des soldats, de leur santé. C'est assez dire la popularité qu'il a conquise parmi eux. ANVERS, 28 mars. A Tongres, l'on a de bonnes raisons de croire que 60.000 soldats allemands passés par là, piincipalement de la cavalerie, étaient en route vers le fiont des Caipathes?? LONDRES, 29 mars. Le "Daily Express,, dit savoir de b nne source que le roi de Saxe et son état-major sont arrivés à Bruges, af n d'aller inspe ter les t oupes de son royaume qui sont à l'Yser. LUYKSGESTEL, 29 mars. La fraude s'effectue encore sur une grande échelle ici à la frontière. On arrê'e chaque jour quelques dizaines de fraudeurs. La semaine derniere on a arrêté 163 personnes, la plupart des femmes. DE LA FRONTIERE, 29 mars. Le service de la frontière en Cam-pine, est considérablement renforcé. A Lomme', Heel et d'autres endroits de la Campine on a àffi hé des avis annonçant que les parents sent res- Teudi 1 Avril 91 h IN FLAKDERS 1 fielbs huseuk iEPER Le N" 5 cent?. f Année. M» 169

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Cet article est une édition du titre Le courrier de la Meuse: quotidien belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Maestricht du 1914 au 1919.

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