Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 01 Juin. Le courrier de l'armée. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz06997/
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4* Juin 4 915 Numéro 14 5 LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. —■g»—a——— i u— smmsœmmmmmmwmmti i ■ ■ a mftsxmmmmums inmm' imwwa—w— PAGES DE GLOIRE Sur l'Yser A DIXMUDE Arrivés à Dixmude le 15 octobre, les fusiliers-marins avaient immédiatement commencé, avec l'aide de quelques pionniers belges, d'organiser la tête de pont que l'ordre reçu prescrivait de tenir à tout prix. La position choisie par l'amiral Ronarcb enveloppait la ville d'un arc de cercle recoupant successivement la route de Beerst à hauteur du premier moulin qu'on y apeiçoit, le canal deHandzae-me près du coude qu'il forme au Nord deBlood-Put-teken, la voie ferrée au kilomètre 18. la route de Eessen à hauteur de la brasserie, et la grande route d'Ypres au Sud du cimetière. Quelques tranchées, en-outre, orientées de l'Est à l'Ouest. reliaient, au Nord de Dixmude. le hameau Keizerhoek à l'Yser, et suivaient au Sud de la ville ie tracé du chemin de fer. Sur la rive occidentale du cours d'eau, la digue avait été organisée depuis la borne 16 .jusqu'à la borne 19.Ti. Quelques termes et lisières, mises en état de défense de part ët d'autre de la halte de Caeskerke, constituaient enfin, avec un certain nombre de tranchées, une position de repli éventuel d'où l'on pouvait battre les deux ponts sur lesquels la grande route et le chemin de fer de Nieu-wrt franchissent l'Yser. Sauf entre le canal de Handzaeme et la route de Eessen, où elle était tracée à 200 mètres seulement J'une petite crête, la position disposait d'excellents îhamps de tir. Faute de temps et de moyens, il j'avail pas été possible de créer des défenses acces-joires en avant des tranchees. Ceiies-ci n'étaient îlles-mêmes qu'à peine ébauchées, quand les fusi-jiers-marins durent s'opposer, le 16 octobre,à la reconnaissance énergique effectuée sur Dixmude par Iles Allemands. A ce moment, les trois batteries du groupe Pontus avaient pris position à l'Ouest de Caeskerke, en deux fractions échelonnées sur la route de Nieuport. Après un bombardement par l'artillerie de campagne, qui ne causa heureusement que des pertes assez légères aux fusiliers, quelques bataillons allemands se portèrent à l'attaque en rangs serrés. Un feu nourri des mitrailleuses et des fusils français les accueillit à bonne portée, se mêlant aux rafales ajustées de nos canons. Les pertes de l'assaillant.sérieuses dès le début, brisent son élan. Poussés par leurs officiers, les fantassins ennemis tentent néanmoins de progresser; quelques groupes, qui parviennent jusqu'à faibie distance des défenseurs, sont anéantis. Se rendant compte que Dixmude est bien gardé, les Allemands cessent bientôt d'insister ; leur hardiesse coutumière leur a coûté beaucoup de monde ; elle n'a nullement impressionné les marins, dont 18 confiance 'fa fait qu'être fortifiée par le sanglant insuccès l'ennemi. Au soir tombant. celui-ci se relu i . Il restera à peu près joactif pendant les journées suivantes ; son artillerie seule continuera un bombardement intermittent. L'effort réel des Allemands se produit, du reste, plus au Nord. Entre-temps, un sérieux renfort d'artillerie avait été envoyé à l'amiral Ronarch par le Grand-Quartier-Général belge. Dans la nuit du 16 au 17 octobre, le 3e régiment d'artillerie, dont les six batteries constituaient, sous les ordres du colonel De Vleeschouwer, l'artillerie divisionnaire de la 3e division d'armée, était mis, en eflet, à la disposition de la brigade des fusiliers-marins. A 3 heures du matin, le 17. le colonei allait prendre les instructions de l'amiral à la halte de Caeskerke, où celui-ci avait installé son poste de commandement.Il recevait mission de tenir sous le feu de ses batteries toutes les approches de Dixmude. Le groupe Pontus passait sous ses ordres et se réunissait en entier à hauteur de la borne 2,200 de la route de Nieuport. pour battre de là les buts qui se présenteraient à l'Est de la localité, dans la direction de Eessen. Le premier groupe du 3B d'artillerie (49e-. 50e et 51e batteries), se mettait en batterie vers la borne 2 de la route de Caeskerke Oudeeapeile. avec mission de tenir sous son feu la région au sud de la ville. Le 2e groupe du régime ,* (37e. 38" et 39" batteries) prenait position, enfin, vers la borne 3 de la roule de Nieunort. d'6ù il devsii battre le terrain au Nord de Dixmude. Les batteries se bornèrent ce jour-là à envoyer quelques obus sur divers objectifs, tout en évitant de dévoiler leur force et leur emplacement. L'ennemi ne se montra guère d'ailleurs et la journée s'écoula dans le calme. Celle du lendemain également. Vers 2 heures de l'après-midi, l'amiral faisait savoir au colonel De Vleeschouwer que les Allemands attaquaient vigoureusement Keyem et Beerst. et occupaient Vladsloo. Lui-même dirigeait un bataillon de marins, appuyé par des auto-mitrailleuses belges, en reconnaissance vers Eessen, et ordonnait qu'une batterie fût portée entre es village et Dixmude, pour contrebattre Vladsloo et les abords orientaux de Beerst. La 50e batterie fut chargée de cette mission vers 3 heures. La reconnaissance terminée, eiie rejoignit les autres batteries du groupe près de Saint Jacques-Capelle, où il s'était transporté. * * * ' . On se souvient du violent effort livré par les Allemands le 18 octobre sur le front occupé par notre 4e division, et comment ils parvinrent à s'emparer de Keyem, pour en être toutefois chassés par une fougueuse contre-attaque. L'ennemi recommençait son effort le 19, en l'accentuant. La canonnade faisait rage et, dès 7 heures du matin, l'amiral Ronarch pouvait se rendre compte de l'intensité de la lutte livrée au Nord de Dixmude. Comme, devant la tête de pont, l'adversaire demeurait a peu près inactif, l'amiral se décidait, pour soulager la 4e division belge, à pousser de nouveau un bataillon de marins sur Eessen, avec une avant-garde vers Vladsloo. Le premier groupe du 3« d'artillerie devait, pour soutenir cette action. se porter tout entier à l'Est de la ville, face au Nord, un peu au Sud de Kapelhoek, entre Eessen et Dixmude. A 10 heures du matin, les 49e, 50e et 51e batteries, en position à l'endroit désigné, ouvraient le feu sur les lisières du Praetbosch qui servait d'appui à l'ennemi pour ses attaques sur Keyem et Beerst. Malgré celte intervention, la situation ne tarda pas à devenir de plus en plus critique sur le front de notre 4e division dont les faibles effectifs, débordés par des forces très supérieures, ne résistaient qu'avec la plus grande peine. C'est alors que fut lancée dans la direction Beerst-Vladsloo la contre-offensive ordonnée par le Grand-Quartier- Général belge. Devaient y orendre part : La 17e brigade mixte — de la 5» division d'armée — sur Vladsloo et le Praetbosch ; la brigade Ronarch sur Beerst et Keyem ; l'attaque serait appuyée par 1e feu de toutes les batteries belges en position aux environs de Dixmude. Ea même temps, la brigade Meiser, de la 3e division, recevait ordre de remplaoer les marins dans la tête de pont, en ne laissant que quelques postes à la garde de l'Yser canalisée. L'opération ordonnée fut remarquablement exécutée. En ce qui regarde l'artillerie, outre le 1er groupe du 3e régiment déjà en position entre Eessen et Dixmude, le 2e groupe fut également dirigé par le colonel rie Vleeschouwer à l'Est de l'Yser. et prit position à hauteurdu hameau Keizerhoek. Le groupe Pontus,enfin, se porta au coude de l'Yser, au Nord de Caeskerke. A ces trois groupes, il faut joindre celui de la 17e brigade mixte qui accompagnait directement l'attaque de celle-ci sur Vladsloo. L'action réunie de toute cette artillerie, qui inonde de projectiles la région Keyem-Beerst-Vladsioo-Praetbosch où l'ennemi a fait irruption, produit dans les rangs de celui-ci des pertes considérables.Chasseurs de la 17e brigade et fusiliers-marins progressent en même temps avec vigueur, respectivement vers Vladsloo et vers Beerst, d'où ils chassent les Allemands désemparés par l'attaque inattendue. Gagnant du terrain plus au Nord, les troupes franco belges culbutent les éléments qui cherchent à s'opposer à leur avance et menacent sérieusement le flanc des forces allemandes. Pour faire face à ce danger, celles-ci sont contraintes de lâcher Keyem et de se replier peu à peu vers les bois de Gouckelaere et du Praetbosch que nos batteries canonnent. Malheureusement, comme nous l'avons dit déjà, au moment où la brillante opération combinée par le Grand-Quartier-Général belge semblait devoir porter tous ses fruits, on apprenait l'arrivée d'effectifs allemands considérables du côté de Roulers. Force fut alors d'ordonner aux fusiliers-marins et aux chasseurs beiges de se retirer, par Dixmude, sur la rive gauche de l'Yser. Pendant que s'étaient déroulés ces événements, la brigade Meiser avait occupé la tête de pont. Le 12e de ligne, avec les mitrailleuses de la brigade, garnissait les tranchées de la rive Est ; le 11e établissait deux bataillons dans celles de la rive gauche, le troisième étant maintenu en réserve à la halte de Caeskerke. Les trois batteries du groupe de la brigade, sous les ordres du major Hellebaut, prenaient position à quelques centaines de mètres derrière l'Yser, les 40e et 41e au N.-E. du clocher de Caeskerke, la 42e vers Kapelhoek. La brigade Meiser ne fut pas inquiétée ; des rafales d'obus seulement atteignirent par intermittence les tranchées et le village de Caeskerke ; les troupes mirent à profit cette tranquillité relative pour améliorer un peu les travaux de défense. Dans la soirée et dans la nuit du 19 au 20 octobre, sous une pluie fine et pénétrante, les chasseurs de la 5e division et les marins qui regagnaient leurs cantonnements, traversèrent les lignes occupées par les 11' et 12e régiments. Leur retraite dans la nuit profonde était sinistrement éclairée par les lueurs des incendies allumés vers Beerst et Vladsloo. Mais les troupes, qui viennent de si vaillamment se comporter, ne sont nullement déprimées. Les hommes de la brigade Meiser les accueillent au passage par des acclamations, des chants patriotiques et de vigoureux « Vive la France 1 » poussés en l'honneur des braves fusiliers-marins qui vont désormais concourir avec eux à la defense héroïque de Dixmude l'immortelle. (A suivre.) UN BEAU GESTE Nous avons reçu la lettre suivante : J'ai l'honneur et je suis infiniment heureux de vous faire parvenir pour la Croix-Rouge de Belgique, une ' somme de <56 francs, produit d'une collecte organisée au cours d'une petite fête intime à la compagnie spéciale belge du camp du Ruchard. Permettez-moi de souligner le geste élégamment patriotique de mes hommes, tous fils d'Allemands et d'Autrichiens, qui, ne pouvant se battre aux côtés de leurs camarades sur l'Yser, affirment leur inaltérable loyalisme en secourant leurs frères blessés ou malades. Veuillez, etc. (Signé) : Carlo Gilson, Capitaine-commandant la compagnie spéciale. Voilà un geste significatif que nos braves soldats aoprécierout tout particulièrement. La Ma aèrianna de l'Italie En 1914, la flotte de dirigeables se composait en Italie de huit unités : P.-V. 1913, demi-rigide, 4,700 m3 ; M.-I. 1912. demi-rigide, 12.000 m' ; M.-11 1912. demi-rigide, 12 000 m' ; M.-III. 1913, demi-rigide. 12.000 m' ; M.-IV. 1914. demi-rigide, 12,000 m3 ; Italia. 2. 1913, non rigide. 2,600 m3 ; P.-L. 7.1912, non rigide. 9 600 m3 ; V.-1.1914. non rigide. 1,000 m3. Elle possédait, en même temp-;. 20 escadrilles d'aéroplanes de 6 appareils. Ils étaieut de construction italienne et de licence française. Depuis le commencement de la guerre, la flotte aérienne a subi une réorganisation comulèia. Un Pèie qui vaut vengsr son Fils Dans notre volumineux courrier postal quotidien, une simple carte attire notre regard et nous trouble l'âme. Elle émane d'un volontaire de 43 ans, Jean H..., de Schaerbeck. qui a pris un engagement pour la durée de la guerre. Jean H... est en ce moment dans un camp d'instruction. C'est de là qu'il nous adresse ce billet éloquent dans son laconisme fruste : « Depuis des mois, je veux revoir mon fils ; n'y parvenant pas, je m'engage dans son régiment pour combattre à ses côtés — et s'il est mort, pour le venger 1 » N'est-ce pas sublime ? Et le père et le patriote ne se cou fou de ni ils pas à ravir dans ce cœur simple de travailleur ?

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Cet article est une édition du titre Le courrier de l'armée appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Anvers du 1914 au 1940.

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