Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 16 Novembre. Le courrier de l'armée. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/736m03zf24/
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LE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. LA FÉTE DU ROI Pour la troisième fois depuis la guerre, les Belges en exil, l'armée sur le front, les travailleurs dans les usines, ont fêté la Saint-Albert. Ils l'ont fait avec une conviction patriotique qui, dans ces jours sombres, console, puisque cette date du 15 novembre consacre une fois de plus l'union indéfectible de tous les Belges groupés avec une ardeur sacrée autour du Chef de l'Etat, personnification suprême de la Patrie. Les Vœux du Gouvernement Voici en quels termes le Gouvernement a adressé &U Roi ses vœux et les vœux du pays : A Sa Majesté le Roi des Belges,La Panne. Sire, C'est pour la troisième fois, au cours du long 8t opiniâtre duel engagé entre les soldats, défenseurs du droit, et les arbnées germaniques, instrument de conquête et d'oppression, que les membres du Gouvernement belge viennent offrir à Votre Majesté, à l'occasion de Sa fête patronale, l'hommage de leur fidèle et respectueux dévouement. Organes autorisés d'une nation condamnée à un silence de mort, ils proclament son admiration la plus émue pour son noble Roi, qui, depuis plus de deux ans, attend d'un cœur inébranlable, sur la dune flamande, que se lève enfin l'aube de la délivrance. L'heure présente est particulièrement angoissante pour notre malheureuse patrie. L'occupation étrangère, à mesure que la guerre se prolonge, devient de jour en jour plus odieuse et plus cruelle. Après les impôts écrasants, les condamnations arbitraires, les exécutions capitales, voici que l'autorité militaire allemande procède à des rafles immenses de citoyens valides, les traque sans pitié dans les villes et dans les campagnes et les déporte au loin, comme un bétail humain, pour les livrer à un travail forcé. Barbare façon de prouver à la race flamande combien était faux le souci de protéger sa vitalité et ses droits, affiché avec une insolente hypocrisie par le Gouverneur civil. L'attentat consommé aujourd'hui contre la liberté des citoyens belges a vite démenti les promesses mensongères de l'ennemi. Le Gouvernement souffre douloureusement, comme le Roi lui-même, de chacune des nouvelles blessures infligées à notre pays. Mais malgré le dur martyre héroïquement supporté par le peuple belge, le Gouvernement, certain, comme le Roi, de la victoire vengeresse, confiant, comme lui, dans l'avenir indestructible de la Belgique, voit clairement briller dans la nuit sombre où nous sommes les destinées glorieuses ii» la patrie. de Broqxjeville, Carton de Wiart, Bhyens, Berryer, Poullet, Van de Vyverb, Helleputte, Hubert, Ren-kin, Segers, Goblet d'Axviella, Hymans, Vandervelde. Les Vœux du Sénat et de la vhambre « Les sénateurs et les membres de la Chambre les Représentants prient respectueusement le Roi d'agréer, à l'occasion de Sa fête patronale, leurs fœux les plus ardents pour Sa Majesté, pour la Reine et pour la Famille Royale. « Au moment où nos malheureux concitoyens se trouvent, au mépris de tout droit et de toute justice, violemment déportés et réduits à un travail forcé, forme à peine déguisée de l'esclavage, nous nous tournons vers Notre Roi, certains d'entrer dans Ses sentiments, et nous protestons de toute notre énergie au nom du peuple belge contre ces traitements barbares. « Plus que jamais il apparaît' que quelque lon-guesque soient nos souffrances nationales, il nous faut les endurer avec une opiniâtre ténacité jusqu'au succès définitif, groupant en une indissoluble union toutes nos forces et n'ayant qu'un but : la Victoire, seule capable d'assurer une paix juste, réparatrice et durable. $ « Le Président de la Chambre des Représentants « Fr. schollaert. » * Le Vice-Présidênt du Sénat, 3 Gobukt D Aj.viei.L4- Au Havre Le Salut au Drapeau A 9 heures du matin, a eu lieu devant le ministère de la guerre, la cérémonie du Salut au Drapeau. Etaient présents: Plusieurs de nos ministres, les . membres du corps diplomatique, l'amiral-gou-verneur, le préfet-commissaire auprès du gouvernement belge, etc., ainsi que des fonctionnaires de tous les départements. Les Invalides et leur musique avaient été spécialement invités à la cérémonie, qui s'est terminée par une distribution de décorations â quarante d'entre eux. Après la sonnerie de Garde à Vous l et l'élévation du drapeau national, le général commandant territorial a poussé les cris traditionnels de : Vive la Belgique ! et Vive le Roi ! suivis de la Brabançonne ; puis retentit l'acclamation de Vive la France hospitalière ! répétée avec enthousiasme par les assistants. Elle fut suivie de la Marseillaise. La Remise des décorations Le lieutenant-général Jungbluth. adjudant général, chef de la maison militaire du Roi ; M. le président de la Chambre Schollaert, fondateur et président du Dépôt de Sainte-Adresse, se sont rendus devant les braves qui devaient être décorés. Le commandant territorial a fait ouvrir le ban ; puis, le général Jungbluth et le président Schollaert ont distribué les insignes à ceux qui les avaient si vaillamment mérités. Les airs nationaux ont succédé à la fermeture du ban, mettant dans les cœurs une joie patriotique. Le Te Deum A midi, a eu lieu le Te Deum solennel à l'église de Sainte-Adresse. L'aflluence à cette cérémonie a démontré combien tous tiennent à prouver leur inaltérable attachement au Roi, qui depuis trois ans, à la tête de sa vaillante armée, défend avecune ténacité consacrée par la victoire, le dernier lambeau de notre Patrie resté libre. Les ministres belges, le corps diplomatique, des députés, des généraux, remplissaient le chœur avec les autorités françaises et anglaises, l'amiral gouverneur, le préfet, le sous-préfet, le commandant de la base anglaise. Dans la nef de gauche, les fonctionnaires civils de nos départements ; à droite, les officiers belges, français et anglais. Le lieutenant-général Jungbluth, comme de coutume, représentait le Roi. Un Te Deum spécial ayant été chanté au Dépôt de la Sous-Bretonne, on avait réservé à la colonie belge les deux nefs latérales, dont une était jusqu'ici réservée à nos invalides. L'entrée et la sortie des autorités ont eu lieu avec les saluts d'usage et le cérémonial habituel. Le Geste émouoant d'un Soldat français Le lieutenant-général Clooten, commandant supérieur de la base belge de Calais, a reçu la lettre suivante : « Le 3 novembre 1916. « A Monsieur le Général gouverneur de la Place Belge. Calais. « Mon Général, « Au titre d'admirateur de la Belgique, j'ai l'honneur de vous adresser, ci-joints, deux billets de cinq francs pour l'augmentation des forces matérielles de la Belgique. « C'est peu, mais c'est un devoir que d'aider à triompher pour la bonne cause. « Veuillez agréer, mon Général, l'expression de mon plus profond respect. « UN SOLDAT FRANÇAIS. » N'est-ce pas admirable et tout commentaire ne diminuerait-il pas, plutôt, la beauté de ce geste qui ira droit au cœur de nos braves, et rendra plus vives encore, si possible, l'admiration et la reconnaissance qu'ils ont vouées à la noble Franc». La maîtrise de Saint-Léon du Havre exécuta magnifiquement le Te Deum ; la Fanfare des Invalides exécuta la Brabançonne. Et ce furent des instants de poignante et généreuse émotion, où le chet de l'Etat et la Patrie furent confondus dan» la même ferveur. Les Vœux de nos Permissionnaires Les permissionnaires du Home du Soldat, en ce moment une cinquantaine à Sanvic, ont célébré' eux aussi, la fête patronale du Roi. Ils ont adressé au Souverain un télégramme de respectueuse admiration et d'attachement absolu, exprimant en outre leur confiance inébranlable dans la vaillance superbe du chef de l'armée. La journée a été pour nos permissionnaires una journée de liesse, au cours de laquelle ils ont mêlé, à leur joie présente, la joie d'un retour prochain et victorieux. *** Un Hommage de la Ville de Rouen M. Morin, préfet de Rouen, dans un télégramme au Chef du Cabinet, déclare, au nom de cette ville, s'associer aux chaleureuses manifestations des Belges à l'occasion de la fête patronale de leur Roi. # îfc * A Lyon La ville de Lyon a commémoré solennellement la fête du Roi et la fête de la Reine, qui coïncident en quelque sorte sur le calendrier. Tous les membres de la colonie belge se sont réunis dimanche dans la grande salle du Conservatoire. On y remarquait M. Mulatier, consul de Belgique ; les colonels Marcin et Paulis, de l'armée belge ; du côté français : le général Ebener, gouverneur de Lyon, commandant la 14e région ; M. Bazin, secrétaire général de la préfecture ; M. Leblanc, adjoint au maire de Lyon, et les membres du corps consulaire de tous les pays alliés. La musique des guides, qui donnait des auditions à Lyon, au profit des œuvres de guerre, a prêté son concours à cette manifestation patriotique.Plusieurs discours ont été prononcés. Le colonel Marcin, le colonel Paulis et M. Mulatier ont célébré la vaillance des Souverains ; ils ont rendu hommage à l'armée et au peuple belge qui supporte avec un courage indomptable les atrocités de l'occupation allemande et attend avec une foi inébranlable l'heure de la victoire des alliés et de la délivrance de la Belgique. Le colonel Marcin a terminé son discours en disant: « Nous sommes un petit peuple, mais nous avons un grand Roi. Vive le Roi ! » La musique des guides a exécuté la Brabançonne qui a été accueillie aux cris enthousiastes de : Vivent les Souverains t Vive la Belgique ! La Marseillaise a succédé à l'hymne belge ; on l'a saluée du cri répété de : Vive la France t L'après-midi, en l'église Saint-Jean, une cérémonie religieuse célébrait, sous la présidence de Mgr Bourchany. les deux noms d'Albert «t d'Elisabeth de Belgique. Le Te Deum a été exécuté par la Schola du séminaire. Le discours de circonstance a été prononoé par le R. P. Barret. *** A Paris Deux cérémonies auront lieu à Paris dimanche, La première en l'église de la Madeleine : la seconde, auTrocadéro, où M. Carton de Wiart, ministre de la justice, et d'autres orateurs célébreront avec la ferveur qui caractérise les Belges les fêtes patronales du Roi et de la Reine. A la Madeleine, la cérémonie est fixée à 5 heures. Elle est organisée par la comtesse Greffulhe, née Caraman-Chimay, présidente et fondatrice de l'cUnion de France pour la Belgique et les pays alliés et amis ». Le R, P. Hénusse, aumônier militaire, y parlât* de l'honneur et de la vaillance de notre armée. La partie musicale sera de grand style. M. Gabriel Fauré, de l'Institut, directeur du Conservatoire, a bien voulu s'en charger.Il interprétera lui-même au grand orgue son Elégie, accompagné par dix violoncelles. Deux grands artistes de l'Opéra, MM. Delmaset Franz, prêteront leur concours à cette belle cérémmie, dont le profit est réservé à des œuvres militaires. 4 6 Novembre 1916 Numéro 344

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Cet article est une édition du titre Le courrier de l'armée appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Anvers du 1914 au 1940.

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