Le courrier de l'armée

3027 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 14 Decembre. Le courrier de l'armée. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tm71v5c921/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaqne compagnie, escadron on batterie reçoit dix on quinze exemplaires français et flamands. Les Centres d'Instruction de l'Armée Belge (Suite) VII L'ÉCOLE D'flVISTiOH L'école d'aviation de Brasschaet cessa de fonctionner lors de la mobilisation. Il fallut bientôt penser à augmenter le personnel, devenu insuffisant. De nombreux pilotes civils se mirent à la disposition de l'armée dès les premiers jours de la guerre et furent remis à l'entraînement, d'abord à Bruxelles, puis à Anvers, et en dernier lieu à Calais. Ce n'est toutefois que le 1er mai 1915 que s'ouvrit à Etampes une école d'aviation où l'on n'admit au début que les candidats possédant le brevet civil, pour les préparer aux épreuves d'obtention du brevet militaire. Au mois de juin 1916 on décida d'y admettre également les candidats n'ayant jamais pratiqué l'aviation. Les cours embrassent, outre l'aviation pratique, l'enseignement de la météorologie, l'orientation, les moteurs, la télégraphie, la signalisation, la photographie, le maniement des bombes, l'usage des mitrailleuses, etc. Les élèves doivent satisfaire aux épreuves du brevet civil et à celles du brevet militaire, qui diffèrent sensiblement des premières. Au 1er novembre 1918, 20,000 vols avaient été effectués, atteignant en durée un total de 3,000 heures. LE CaSP D'INSTRUCTION DES 1NF1Bi¥JERS-BRANCÂRD1EBS Ce centre d'instruction fut créé le 1er mai 1915 pour faire face aux besoins sans cesse croissants de brancardiers et d'infirmiers dans les hôpitaux et dépôts de convalescents. La période d'instruction fut fixée à 20 jours. Le personnel fut d'abord pris parmi les inaptes au service de guerre et parmi les miliciens affectés par la loi aux services humanitaires : plus lardon fit appel aux militaires d'anciennes classes. A la date du 30 juin 1916, 700 brancardiers-infirmiers avaient été dressés. L'ÉCOLE DE GRENADIERS Quand la grenade fit son apparition dans la guçrre de tranchées, on eut d'abord recours en Belgique à des matériaux de fortune, en attendant le résultat des recherches entreprises par des ingénieurs pour réaliser un modèle susceptible d'être fabriqué industriellement. Les soldats furent exercés au lancement dans les centres d'instruction. Plus tard, quand l'importance de l'emploi tactique du grenadier eut été démontrée, on résolut de le spécialiser. Afin de profiter de l'expérience acquise sous ce rapport dans les armées alliées, une équipe d'officiers et de sous-officiers des centres d'instruction fut détachée aux cours de la 2e armée anglaise. L'on avait d'abord l'intention de créer à proximité du front un centre unique où les troupes au repos viendraient se dresser, mais la préférence fut L'Assistance anx Belges en îlollaude Dès les premiers jours des hostilités fut fondé le Comité néerlandais d'assistance aux victimes belges et autres. Bientôt des sections d'habillement, de logement et d'enseignement, et d'importants fonds spéciaux furent créés, entre autres le fonds pour la reconstitution des foyers domestiques en Belgique, le fonds Christian Herald {mur les veuves et les orphelins de la guerre, e fonds pour l'enseignement, le fonds pour institutrices. gens de lettres, etc. 11 résulte du rapport émis à la réunion annuelle du 30 mai 1916, que le Comité néerlandais a dépensé pendant l'exercice 1915 environ 210,000 flot •ins pour frais d'entretien des réfugiés belges et «lus de 320,000 florins pour vêtements. Nous adressons nos sincères remerciements au généreux Comité néerlandais et spécialement b vott président, M. Th. Stuart. ainsi qu'il «m président d'honneur, \1. G. Van der Aa, csnsul général do Belgique à Amsterdam. accordée à des cours organisés dans les divisions. L'Ecole projetée fut alors installée à Fécamp et l'on y établit un polygone comprenant un lacis de 800 mètres de tranchées bétonnées a.ec blockhaus, abris, dépôt de munitions, etc., de façon à mettre les élèves grenadiers, pour le lancement des grenades, dans des conditions se rapprochant le plus possible de la réalité. Comme il s'agissait de multiplier rapidement les équipes, les écoles divisionnaires fonctionnèrent parallèlement à celle de Fécamp. Mais en août 1916, le nombre d'équipes étant atteint, Fécamp fut seul chargé du dressage des équipes de l'armée de campagne, qui y viennent tour à tour séjourner pendant deux semaines. Un certain nombre d'officiers assister;'^Chaque période.Le soldat issu de l'école de reçoit un brevet d'aptitude et les chefs de choisissent leurs grenadiers parmi les meilleurs éléments pourvus du brevet. Des matches sont organisés à la fin de chaque période. Le record du lancement en portée est de 69 m. 40: le record en vitessa et précision (à 29 m.) est de 28 grenades au but sur 50 lancées en deux minutes. LE SERVICE DE L3 SIGHULISSTIOÎS îïUllTftIRE Après la retraite d'Anvers, la compagnie de télégraphistes de place fut dirigée sur Calais, où elle servit de réserve d'alimentation aux pelotons de télégraphistes de l'armée de campagne. En présence du développement pris par la téléphonie, le ministre de la guerre décida, en mars 1915, la création d'une direction de la télégraphie et de la téléphonie militaires, Une compagnie de télégraphistes de base- fnt chargée d'assurer le service des ateliers et magasins et d'instruire le personnel d'alimentation des unités du front; depuis décembre 1915, elle est également chargée de l'enseignement de la signalisation.Jusqu'ici 1,200 hommes ont été dressés au service des liaisons. (A suivre.) la Mort da M. le Député Hsyaeii On apprend la mort de M. Heynen, député de Neufchâteau-Yirton et docteur en médecine. M. Heynen habitait Bertrix, où il s'est éteint à 81 ans. C'était un beau et bon vieillard dont les dernières années auront été singulièrement attristées par la ruée des Allemands sur la Belgique. Bertrix, on le sait, eut douloureusement à souffrir de cette brutale invasion : de nombreux immeubles furent incendiés ; plusieurs habitants furent, sans raison aucune, passés par les armes. M Heynen était un homme de devoir ; chaque jour, on le vit à son banc. Il arrivait au bras d'un huissier qui lui servait de guide, car il y a quelques années le vénérable député souffrit d'une ophtalmie dont il ne guérit point ; la cécité le guettait. Cependant, il remplissait toujours son mandat avec la même ponctualité et il prenait régulièrement la parole pour la défense des intérêts de son arrondissement dans la discussion des budgets. Avec lui disparaît un des vétérans de la Chambre et un patriote à lame claire et droite. Une Mission belge au Brésil Nous avons annoncé le retour de MM. les députés Buysse et Melot, après avoir accompli une mission au Brésil. M. Buysse a rendu compte de la mission en insistant particulièrement sur l'accueil chaleureux qu'elle a reçu partout où elle a passé ; M. Buysse a résumé son impression générale par ces mots : « Je n'ai rencontré nulle part d'ennemis de la Belgique ; nulle part non plus je n'ai vu d'ami* de l'Allemagne. » Pour les toes et Orphelins belges de la psirs Rpçu 28 fr. 20 de M. le lieut. Rrouyêre : Collpcte faite parmi les élèves de la section de l'Ensfigtte-meut, du dépôt des Invalides tennis en séance récréative, le jour de la Saint-iSticoias. Le Miiapf en Belgique M. le chanoine Bruynseels, délégué en Hollande de 8. E. le cardinal Mercier, nous communique cette note. La Belgique n'est pas un pays annexé. Une par-r tie de son territoire est momentanément occupée par l'ennemi. Tout le monde trouvera donc très naturel que les Belges continuent de considérer Sa Majesté le Roi Albert, qui fait l'admiration da monde entier, comme leur souverain légitime et aient adressé le 15 novembre, fête patronale dt| Roi. des prières ferventes à Dieu pour le salut de la Maison royale. Aussi, sur l'ordre de Son Emi-nence le cardinal Mercier, une messe solennelle — la messe votive de saint Albert — a été chantée le 15 novembre dans toutes les églises des ville» du diocèse; après la messe, Te Deum et Braban~ çonne. Dans les villages, ces solennités patriotiques et religieuses ont eu lieu le dimanche sair vant. Dans l'église métropolitaine de Malines-i plutôt dans le tronçon d'église aménagé pour les* besoins du culte au moyen de cloisons en bois —? il y avait foule. Pour autant que nous sachions, les autorité* allemandes n'ont pas osé inquiéter à ce sujet le vénérable cardinal belge. Mais elles se sont vengées, comme de coutume, sur les prêtres, persuadées qu'elles sont d'atteindre le cœur du vaillant archevêque en frappant son clergé. Nous ne sommes pas au courant de toutes les arrestations qui auront eu lieu ; mais nous savons qu'un Père ré-collet du couvent de Malines, et le Père Gardien-de la même maison, ont été condamnés chacun â un an de prison et à 3.000 (trois mille) mark» d'amende, le premier pour avoir donné un sermon où il y avait un peu de souffle patriotique, mais pas un mot désobligeant pour les Allemands ; lé second, pour avoir laissé passer un imprimé sang censure. Quoi qu'en dise la presse allemande, la persécution religieuse sévit en Belgique. A Bruxelles, a Saint-Louis, deux nouveaux professeurs ont été arrêtés : L'abbé Mussche (dont le frère, si je né me trompe, est déjà en prison en Allemagne) et lé chanoine De Broux, figure très sympathique de là capitale. Tout le monde se demande ce qu'ils peu-vent avoir fait de mal. Il est vrai qu'un ancieà élève de Saint-Louis, qui était resté en relations d'amitié avec eux, a voulu passer la frontière. Crime horrible, n'est-ce pas ? De nouvelles perquistions ont été faites à l'Ins-» titut Sainte-Marie et à l'Institut Saint-Louis a Bruxelles, sans résultat d'ailleurs. Bref, c'est lé régime de la terreur et de l'arbitraire, sur les prêtres et ies religieux tout spécialement. Nous tenons à signaler ces faits aux membres influents du Centre, dans l'espoir — peu fondé d'ailleurs — que leur « organisation modèle » leur permettra d'obtenir du gouvernement impérial allemand un répit dans la persécution. Nous les signa* Ions spécialement à l'attention du Dr Krebs, qui trouve, lui, que pour les catholiques belges, tout va pour le mieux dans le plus heureux des pays. Berg-op-Zoom, le 25 novembre 1916. Aug. Bruynseels, Délégué de S. Emin. le Cardinal Mercier» La Chute du Mark A quelques jours d'intervalle les journaux ont publié deux dépêches, l'une d'Amsterdam, l'autre de Genève, annonçant le cours du mark, en y ajoutant : « Ce cours est le plus bas qu'ait jusqu'à présent atteint le change allemand sur notre place. » Quoique les variations du change — dépendant surtout de facteurs économiques — ne reflètent pas exactement les chances de la guerre, on peut considérer la baisse continuelle du mark comme un indice de l'épuisement de l'Allemagne ; de lé part des pays neutres qui établissent la cote dqi mark, c'est en tous cas une... mark de défiance. Au mois d'août 1914 le kaiser, haranguant ses troupes, disait : « Mes enfants, vous serez rentrés dans vos foyers à la chute des feuilles... » Déjà les feuilles sont tombées pour la troisième fois.., et les Allemands sont toujours devant l'Yser. Et, pour peu que ça continue, ce sera la chute 14 mark — au lieu de la chute des feuilles — qui les foreara, épuisés, à rentrer citez eux. 1A Décembre 1916 Numéro 350

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le courrier de l'armée appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Anvers du 1914 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes