Le courrier de l'armée

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s.n. 1917, 08 Novembre. Le courrier de l'armée. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1j97659z3x/
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'8 Novembre 1917 Num�ro 497 iiiiifi Hum paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destin� AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batt�tty re�oit dix ou quinze exemplaires fran�ais et flamands. m W~ AU FRONT DE L'YSER D�vouement h�ro�que des M�decins belges (D'un t�moin oculaire) �!S�: Front belge, 6 novembre 1917. L'artillerie demeure tr�s active sar le front belge. Ses tirs de destruction se poursuivent sans r�pit, extr�mement nourris. Les Allemands ripos- tent avec violence. Aussi les pertes sont-elles pins , nombreuses que de coutume. Chaque jour, dans les villages libres des Flandres, se re- nouvelle l'�mouvant et triste spectacle du convoi 'fun�bre d� soldats fran�ais et belges que l'on con- duit au champ de repos. Couverts du drapeau tricolore, leurs cercueils isont port�s par des camarades de lutte et de souf- france. Des officiers, des compagnons d'armes escortent la d�pouille mortelle, tandis que les clai- rons sonnent la marche lente r�glementaire. Sou- . vent, derri�re les hommes en khaki et bleu hori- .zon, dont le visage impassible refl�te pourtant une indicible tristesse, suit un groupe de vieillards et ., �de femmes, tout de noir habill�s, et qui sanglot- tent � fendre l'�me : Ce sont les parents du h�ros tomb� pour la Patrie. Ainsi, chaque jour, dans nos villages en deuil, .des soldats belges et fran�ais sont conduits � leur ^derni�re demeure. Us reposent dans cette terre des : Flandres qu'ils ont si vaillamment d�fendue, unis jdans la mort, comme ils furent unis dans l'action ^meurtri�re et glorieuse. �S * * Dans cette lutte de tous les instants, qui exige des hommes autant de sang-froid que de sto�que bravoure, lutte, souvent obscure o� l'�nergie et l'enthousiasme ne sont pas soutenus par l'excita- tion de l'assaut et de l'�lan imp�tueux, les exem- ples d'h�ro�sme et de d�vouement 'h�ro�que abon- dent journellement. On ne pourrait les citer tous. En voici un qui date d'hier. Aux environs de Caeskerke, en face de Dixmude, les projectiles ifcochfis venaient de d�molir un de nos abris. Un i'bloc de b�ton s'est �croul� sur un fantassin ; il a les jambes �cras�es par la lourde masse et souffre J3e martyre. Il est impossible de le d�gager : il ne reste, peur tenter de le sauver, qu'� op�rer sur gtlace et d'urgence, l'amputation des deux mem- bres. On a appel� le m�decin par t�l�phone. Aussit�t le docteur Titz se pr�cipite, accompagn� d'un in- t�rmier. Le m�decin de, r�giment Bastin le suit, accompagn� de son ordonnance. Ob�issant � l'im- p�rieux devoir professionnel, n'�coutant que leur (conscience, ils se h�tent, sous le bombardement Su) fait rage, dans les boyaux d'acc�s qu'une pluie e fer fait vaciller. Soudain, des �clats de torpille frappent le doc- teur Baslin� l'�paule et au cou. Il est tu� net. Le docteur Titz se penche sur lui, constate la mort, lesquisse un geste navr�, pais se presse davantage vers l'homme enseveli dont la vie est entre ses anains. * Dans l'abri �croul�,, sur lequel les obus s'achar- nent, le bless� attend, les traits tir�s par la souf- france, - mais admirable de courage. Le docteur Titz s'approche, proc�de � l'amputation des jambes qui ne sont plus qu'un amas de chair sanguino- lente. L'op�ration termin�e, on emporte le bless� � travers les tranch�es et les boyaux bombard�s. Et tandis que la mort continue de hurler autour de lui, le docteur Titz ram�ne vivant, jusqu'� l'h�pital, le bless� qu'il a sauv� au p�ril de ses jours. Cet acte de d�vouement sublime n'est-il pas* d'une beaut� antique ? Les Belges en Exil Un groupe de Belges, avec le concours d'an expert naval hollandais, vfent de fonder, � Rotter- dam, une soci�t� pour la construction de bateaux en b�ton arm�. Les chantiers se trouvent � Krim- pen, sur l'Yssel. On pourra y construire des b�ti- h ments de 4,000 tonnes. Dans la mesure du possible la soci�t� aura recours � la main-d'�uvre d'inter- ��s belges, Nouveaux Succ�s belges en Afrique Communiqu� du Minist�re belge des Colonie� du 6 novembre X91J. Le 30 octobre, une colonne belge partie de Kilwa a atteint Liwale en m�me temps qu'une colonne britannique, dont les �l�ments avanc�s avaient occup� ce point la veille. (Liwale est un centre important et un n�ud de communications sur la route de Songea � Kilwa, � peu pr�s � �gale distance de ces deux points.) Les colonnes belges du Nord, avan�ant en liaison avec les colonnes britanniques de l'Ouest, harc�lent les forces allemandes en retraite de la r�gion de Mahenge vers le Sud-Est. Elles^ont progress� de 80 kilom�tres au del� de Mahenge et se trouvent �loign�es de Liwale d'environ 100 kilom�tres. Au cours des engagements qui furent livr�s par les troupes du major Bataille aux arri�re- gardes ennemies, plusieurs Europ�ens et de nombreux soldats noirs allemands furent tu�s, une centaine de prisonniers non bless�s furent *" captur�s. La poursuite continue. Le Lieutenant-Colonel G�nie Le lieutenant-colonel G�nie, le tr�s distingu� chef de la mission fran�aise aupr�s de notre G. Q. G., vient d'�tre appel� � d'autres fonctions. Le d�part du brillant officier sup�rieur fran�ais sera unanimement regrett� par tous ceux qui ont pu appr�cier ses grandes qualit�s d'esprit et de c�ur et qui savent toute l'ardente sympathie qu'il n'a cess� de t�moigner � notre arm�e � laquelle il a rendu, depuis le d�but de la cam- pagne, les services les plus signal�s. D�sireux de reconna�tre ceux-ci, le Roi vient de citer le lieutenant-colonef G�nie � l'ordre de l'arm�e, dans les termes suivants : Chef de la mission militaire fran�aise aupr�s de l'arm�e belge : A apport� tous ses efforts � 'faciliter Vinstallation des tr�s nombreux ser- vices de notre arm�e en territoire fran�ais. A toujours suivi avec le plus grand int�r�t toutes nos ^op�rations militaires, visitant les postes les: ' plus avanc�s, et y donnant par son calme et son m�pris du danger l'exemple de la bravoure et de la cr�nerie fran�aises. Incorpor�s dans l'Arm�e Allemande Les Allemands continuent � commettre les . plus flagrants d�lits-contre le droit des gens vis-�-vis.de nos compatriotes. � Des faits pr�cis l'�tablissent formellement. Les Belges: �. Jacques Van de Beeck; 2. Pierre Van de Beeck ; 3. Jean Ramaeckers ; 4. Lambert Ramaeckers ; o. Th�odore Ramaeckers ; 6. Lau- rent Janssen, domicili�s � Cologne-Ehrenfeld avant la guerre et au d�but de la guerre, ont re�u, en mars 1917, de l'autorit� militaire, des � ordres de rejoindre l'arm�e allemande ; depuis lors, nombre de Belges ont �t� effectivement incorpor�s. Ces Belges avaient fait leur service ' militaire dans leur pays ; par l'interm�diaire du consul d'Espagne, ils protest�rent contre l'ill�ga- lit� de leur incorporation. Cette protestation fut vaine. D'autre part, un mineur li�geois, Jean L., �g� de 30 ans, mari� et p�re de famille, issu de parents allemands, opta pour la nationalit� belge quand -vint le temps de faire son service mili- taire. Demeur� en Belgique apr�s l'invasion, il fut arr�t� le 14 juillet 1915 et incorpor� de force dans l'arm�e allemande. Le 18 juillet il est au d�p�t de recrues, 2e bat- terie de remonte, 128* r�giment � Coblence. Six semaines apr�s il est vers� � la 4� compagnie du m�me r�giment. Le 17 novembre il est envoy� au front russe, � Illuseh, pr�s de Dunabourg, et retrouve l� quatre autres Belges enr�l�s de fa�on identique. L'un d'eux, Georges Fr�d�ric, origi- naire de Jemeppe-sur-Meuse, fut tu� � Dunabourg, Le lendemain 18 novembre, Jean L. fut trans- port� � l'ambulance de campagne et renvoy� � Farri�re. Depuis il *'%t �vad� et vient d'arriver en pays neutre, , Encore un Bel Hommap au mordanl et � l'audace der nos Soldats L'Information, de Paris, a publi� l'article suivant sous la signature de M. P. Valancy. Mordants, tenaces, aguerris, rus�s, les soldats belges sont comme des limiers qui tirent sur le! collier. Le'jour o� le mar�chal Haig l�vera la main, fli se lanceront imp�tueusement sur* la grosse b�te et le sang aBemand coulera, � Dix- mude, comme au temps o� nos fusiliers marins prodigu�rent leur h�ro�sme, l En attendant l'heure propice au choc des masses, nos alli�s ne laissent pas de r�pit � Fen- nemi, qui �tale sa souillure sur leur sol natal. En quatre jours, du 26 au 30 octobre, les Huns ont subi cinq raids victorieux, trois nocturnes et deux diurnes, leur ayant arrach� 110 prisonniers, ainsi qu'un bon nombre de mitrailleuses et de mortiers de tranch�e. Chacune de ces op�rations est un mod�le d'audace et d'adresse. Passons-les en revue dans leur ordre chronologique. Dans la nuit du 26 au 27, le nord et le sad de Dixmude sont assaillis � la fois par les soldats du Roi Albert. Un fort d�tachement tient en �chec des troupes cantonn�es pr�s du cimeti�re, tandis qu'� gauche du front une tranch�e longeant F Yser est violemment prise � partie : On y enl�ve seize prisonniers, on y massacre tout ee qui r�sistait, y compris l'oflicier commandant. Le 27, c'est la brillante avance fran�aise sur Merckem. Le bruit se propage que les poilus sont entr�s dans la presqu'�le, ont investi Luy- ghem. A quelques kilom�tres de l�, les braves' piottes sont saisis d'une impatience f�brile. Un coporal et un soldat partent en reconnaissance, sur un batelet, comme on va � la chasse au Ca- nard sauvage. Ds accostent, explorent, trouvent deux mitrailleuses abandonn�es. Cestbon signe. Ils reviennent chercher des renforts, on passe la nuit � ramper au bord de l'eau, dans la p�nin- sule, en �coutant la fusillade franco-allemande. Quand l� jour vient, on entoure le hameau de Vyfhuizen, on y d�couvre des abris dont les oc- cupants sont tu�s ou captur�s. Le 28. un vent d'�mulation court sur le front belge. En plein jour une patrouille, compos�e'de sept hommes command�s par un sergent, franchit lelac Blanckaert sur une passerelle vermoulue et surprend compl�tement un poste de "Vingt et un hommes avec feldwebel, aspirant officier, etc. Les piottes se d�m�nent tant et si bien que l'ennemi se rend, subjugu� par ce qu�i croit �tre des forces sup�rieures. I Du 28 au 29, affaire beaucoup plus brillante encore. Cinq groupes y prennent part, et la ville de Dixmude estp�n�tr�e. Vingt-trois prisonniers sont cueillis dans une ferme b�tonn�e sur la rive gauche du fleuve.' Deux ponts de fortune sont �tablis devant Dix- ; mude, un fort d�tachement les traverse, livre un combat � la grenade sous les mors d'une mino- terie. Un autre d�tachement agit de m�me �tax. environs du cimeti�re. La garnison affol�e court en tous sens dans l'obscurit�. Pendanfcoe temps, quinze prisonniers sont rafl�s en face dlnch�teaa qui se trouve k mi-chemin de Woumen. Enfin, du 29 au 30, nos afliea belges pour- suivent la s�rie de leurs exploits cyn�g�tiques. Portant des claires-voies qu'ils jettent � chaque instant sur les foss�s et les ruisseaux d�bord�s, ils entrent � t�tons dans la zone inond�e, y marchent plus d'un kilom�tre, rencontrent des d�fenses barbel�es, les franchissent aupr�s d'un endroit appel� � Warande �, au nord de "Woumen, et en ram�nent encore vingt-trois prisonniers. Ce bel ensemble de coups de main m�ritait, on le voit, une mention sp�ciale au Livre d'Or de la guerre des Flandres. appel aux artistes flamands it wallons Deux s�ances artistiques vocales et instrumen- tales � l'intention de nos chers soldats blesses sont en voie d'organisation. Elles seront respective- ment flamande et wallonne et se donneront dans un h�pital belge du front. Les artistes qui voudraient assurer leur concours pour la circonstance sont pri�* de s'adresser au Comit� directeur des f�tes, D. 67.

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Cet article est une édition du titre Le courrier de l'armée appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Anvers du 1914 au 1940.

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