Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 19 Octobre. Le courrier de l'armée. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0r9m32nq5s/
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"H" w i JuLi paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Le Travail farce en Belgigue Des rnmenrs alarmantes circulent de nouveau à la frontière belge : Les autorités allemandes, dit-on. ont invité les chômeurs de plusieurs villes du Sud de la Flandre à se présenter à la « komman-dantur ». On suppose que c'est afin de les mettre dans l'alternative ou de travailler pour l'envahisseur, ou de se voir retirer les secours qu'ils reçoivent des administrations communales ou de certains comités spéciaux. En agissant ainsi, les autorités allemandes non seulement s'immiscent indûment dans la distribution de secours qui ne viennent point d'elles et contraignent les ouvriers chômeurs à effectuer des besognes contraires à leurs devoirs nationaux, mais encore elles exercent cette contrainte par des mesures d'une rigueur révoltante et en violation patente des Conventions de La Haye. Les récalcitrants et ceux qui les assistent sont menacés de peines sévères : Les chômeurs qui refusent de travailler sont passibles d'un emprisonnement de quinze jours à un an ; toute personne, commune, association ou groupement qui distribue des secours à ces ouvriers, peut être puni d'une amende pouvant aller jusqu'à 10,000 marks et d'un emprisonnement pouvant atteindre deux ans. Un arrêté de von Bissing, datant du 14-15 août 1915, accorde à certains commandants militaires le droit, sans recourir à des poursuites judiciaires, de faire conduire par la force les ouvriers récalcitrants sur les lieux où ils doivent travailler. Le 19e rapport de la Commission d'enquête belge citait déjà quelques exemples de fonctionnaires et de particuliers qui ont été emprisonnés pour avoir distribué des secours aux ouvriers récalcitrants. On menaça ceux-ci de brûler leurs maisons ; on les réquisitionna manu militari. En leur absence, des membres de leur famille, même des femmes et des enfants, furent emmenés comme otages. Au cours des mesures de ce genre, accompagnées de patrouilles faites par des uhlans, des personnes furent blessées. Finalement, pour vaincre la résistance des ouvriers, les Allemands les déportèrent par groupes de .50 environ en Allemagne. Les ouvriers de Luttre, envoyés en Wesîpha-lïe. furent astreintsà défricher dans des conditions qui rendaient ce travail dangereux et malsain,avec une alimentation insuffisante : les moindres manquements étaient cruellement punis, par exemple en attachant le coupable pendant plusieurs heures à un arbre, le visage exposé au soleil. Le « Foreign-Office » de Grande-Bretagne, s'oc-cupant à son tour de ce régime inhumain, a publié au mois d'août dernier un Mémorandum établissant que l'Allemagne —- violant une fois de plus les Conventions de La Haye et manquant à ses engagements vis-à-vis des Etats-Unis et de l'Espagne — était allée même jusqu'à suspendre le ravitaillement de certaines localités belges pour forcer les populations au travail. «Lors des négociations ouvertes », lit-on dans ce Mémorandum, « en vue de l'octroi, par le gouvernement britannique, de facilités pour le ravitaillement de la Belgique, ce gouvernement avait pris soin de stipuler que, d'une part, les facilités qu'il consentait ne seraient pas maintenues si les autorités allemandes employaient le Comité national en vue de contraindre la population ouvrière belge à travailler contre sa propre volonté et sa conscience, directement ou indirectement, au service ou pour le compte de l'armée d'occupation (lettre de lord Crewe du 7 juin 1915) et, d'autre part, qu'il ne devait y avoir aucune intervention des autorités allemandes, de quelque manière que ce fût, soit en ce qui concerne la vente des produits alimentaires, soit en ce qui concerne leur distribution à titre de secours aux personnes à qui la commission et le Comité national estimaient devoir les distribuer. » (Lettre de sir Edward Grey |du 17 juillet 1915.) Ces conditions furent acceptées par l'Allemagne : Le 29 juillet, le baron von der Lanken écrivait au marquis de Vilialobar, ministre d'Espagne à Bruxelles, « que le gouverneur général ne se servirait jamais du Comité national pour forcer la population belge à s'employer au service de l'armée allemande, contrairement aux stipulations de la Convention de La Hiye i>. A ce réquisitoire, le gouverneur général tempo raire de la Belgique a fait répondre, par l'agence Wolff, que l'autorité allemande « n'exerce de pression que si la raison invoquée par l'ouvrier pour refuser un travail intéressant son propre métier ou conforme à ses capacités est insuffisante. Pour refuser le travail, toute raison basée sur les lois internationales est considérée comme suffisante.« Quant à ce qui concerne l'aversion pour le travail, ces cas sont soustraits aux tribunaux civils belges et soumis aux tribunaux militaires allemands, par décret du 15 mai dernier. Au lieu d'envoyer l'ouvrier à un pénitencier, au lieu de le faire escorter de force jusqu'à l'endroit où il doit travailler, on lui donne de l'ouvrage selon ses capacités. » Cette réponse constitue un mélange — bien allemand — de duplicité et d'impudence : von Bissing se figure-t-il qu'on oubliera jamais les ouvriers des arsenaux de Gentbrugge, de Luttre et de Malines, les carriers de Lessines, ceux des tré-fileries de Sweveghem et, en dernier lieu, les machinistes et chauffeurs de nos chemins de fer, habitantMelle,Meirelbeke, Ledeberg, Gentbrugge ?... Et que dire de cette phrase, que nous soulignons : « Pour refuser du travail, toute raison basée sur les lois internationales est considérée comme suffisante. » Si von Bissing a la mémoire courte, tous les Belges se souviennent parfaitement de certaine affiche placardée à Bruxelles ; on y parlait également de refus de travail et toute l'a population de la capitale y a pu lire, signée par le gouverneur général, la phrase suivante : « Nous ne tiendrons pas compte des protestations appuyées sur les Conventions de La Haye. » Malgré les protestations des gouvernements belge et anglais, le système de contrainte a continué dans toute sa rigueur. Il y a quelques semaines. c'étaient des milliers d'habitants du Nord de la France qu'on déportait pour les obliger à faire la récolte jusqu'en Alsace ; il y a quelques jours, c'étaient de nombreux civils des environs d'Yprès déportés en Allemagne pour refus de travail ; tous les jours se sont de malheureux ouvriers qui, pour ne pas condamner à la faim leur femme et leurs enfants, sont forcés de quitter leur village, la mort dans l'âme, pour aller travailler derrière le front allemand, contraints ainsi, comme le faisait remarquer la protestation du Foreign Office, « à retarder, par leur propre labeur, la restauration de la liberté et l'indépendance de leur patrie ». Mais — quoi qu'il en soit — l'immense majorité de nos ouvriers refuse le travail offert par l'ennemi. Nous connaissons maints actes de bravoure tranquille, de noble abnégation, de courage calme, qu'ils ont accomplis et accomplissent encore journellement. sans murmure, se moquant des châtiments sévères qui pleuvent dru, bravant la déportation et la prison. Ils trouvent cette force, cette vitalité, cette bravoure, ces prodiges de résistance, uniquement dans leur mépris et leur haine pour l'oppresseur, dans leur amour pour la patrie et dans la conviction qu'« Heure viendra qui tout paiera ». P. V. L'Anniversaire de la Bataille de l'Yser à la Sorbonne Le Comité «L'Effort de la France et de ses Alliés » organisera au cours de cet hiver, à la Sor-bonne, une série de manifestations patriotiques. La première, qui a été fixée au mois prochain, est réservée à la Belgique. Elle aura pour orateurs MM. Carton de Wiart,ministre de la justice ; Paul Deschanel, président de la Chambre française, et Louis Marin, député, qui traiteront de sujets se rattachant à l'anniversaire de la Bataille de l'Yser. Pour la Croix-Rouge — Reçu 88 fr. de M. l'aumônier A. Van Linden, du B. 167 : Recette de la fête organisée le 5 octobre. — Reçu 2 fr. de M. Th. Van der Haegen, (S. 268 : Remercîments au Courrier pour nouvelles reçues — Reçu 1 fr de M. R. Ceulemans, B. 227 l/l : Pour insertion à la P. C. Fêtes et Sports Jeudi 5 octobre il y avait un an que les hommes d'un groupe d'artillerie étaient arirvés au front. Ils ont fêté cet anniversaire d'une façon brillante. A 10 heures, la fête commença par une messe solennelle, célébrée par l'aumônier du groupe, M. l'abbé Van Linden, à la mémoire de leurs camarades décédés. Après la messe les jeux populaires attirèrent beaucoup de curieux : courses en sacs, la traction à la corde, jeu de balle, chansons comiques, etc. Des prix pour une somme de 125 francs furent distribués aux vainqueurs. A midi un banquet copieux fut servi aux hommes, grâce au brigadier de la cuisine. Après le repas, la fête continua dans la grande tente, offerte par la Banque belge de Londres à nos soldats. Les meilleurs chansonniers du groupe se firent entendre dans leur répertoire, devant une salle bondée, présidée par le chef du groupe, entouré des commandants des batteries. Un jeune artiste plein de talent, Hebette, accompagna au piano les chanteurs : M- d. 1. Parez, brig. Triau et le soldat Lommens. Le soldat Em-mers débita un monologue qui fut particulièrement apprécié par le public. De même la marche originale composée par le brigadier Cultiaux et exécutée par l'orchestre, obtint un très vif succès. Plusieurs artistes de La Panne se firent acclamer dans leur répertoire varié. Une quête au profit de la Croix-Bouge de Belgique rapporta la somme rondelette de 88 francs. * * Lundi 9 octobre, la C.A.H.A., B. 56, a organisé une petite fête très réussie au profit des blessés de la division. La partie sportive, dotée de prix offerts par les chauffeurs, comprenait : Course de 100 mètres : 1. Droushaut ; 2. De Keuster ; 3. De Brabander ; 4. Danens. Course de 300 mètres (pour vétérans âgés de plus de 30 ans) : 1. De Byst; 2. Yan Hoewaert ; 3. De Yinck. 110 mètres, haies : 1. Bouillard; 2. Balcao ; 8. Bourgeois ; 4. Droushaut. Sauts en hauteur: 1. Fischer (lm.60): 2. Droushaut ; 3. De Byst ; 4. De Boren. Sauts en longiieur : 1. Mertens (4 m. 57); 2. Me-chelynck:3. De Byst: 4. De Keuster. Les divertissements de la fête champêtre (tir à la chandelle, jeu de massacre, mât de cocagne, etc.) obtinrent grand succès et ont contribué h grossir la recette de la journée. Au cirque, Barbieux (dit Ferdinand), son cheval dressé en liberté et sa chienne Mirette ont été fortement applaudis ; les entrées comiques des clowns Arys et Wynants ont beaucoup amusé le public, et le sauteur Droushaut, de 1. C. M. A., a eu ua succès bien mérité. Le lieutenant-colonel C commandant le B. 56, honorait la réunion de sa présence et a souvent donné le signal des applaudissements. Une mention toute spéciale revient aux organisateurs et aux commissaires, A souligner le joli geste de quelques concurrents qui ont abandonné leurs prix, ce qui a permis de verser à l'œuvre des blessés de la division la somme coquette de 315 fr. 95. Football Le 8 écoulé, une éauipe des 1201. a matché U bonne équipe de la 79e batterie. La pluie des derniers jours avait rendu le terrain très glissant; néanmoins, la partie fut très disputée et se termina par un match nul, 1 à 1. Aux 120 1., le keeper. les backs, le center-half, et l'inside gauche se distinguèrent spécialement; à 79 seuls les deux backs et le keeper furent à la hauteur. L'absence de l'excellent joueur Yvaa Dinon se fit rudement sentir. L'équipe de la 79e batterie était composée comme suit : André De Keersgieter (Beerchot A. C.), Michel Visser (B. C. Gand), m. d. 1. Peeters (Cappellen F. C.. Firlefyn (Ypres F. C.), Bourgeois (Esneux F. C.), Van der Kelen (Jemappes), Verhaegen (Menin). Marcel Hensinans (Beerschot À. C.), Louis De Prêter (Liersclie S. K.), Schram (Angers), De Graeve(Uenuxem F. C.). 19 Octobre 1916 Numéro 332 m ■ mmmmmmmmm i n ■iriiiMiin.i m

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Cet article est une édition du titre Le courrier de l'armée appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Anvers du 1914 au 1940.

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