Le courrier du Limbourg

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s.n. 1914, 20 Juin. Le courrier du Limbourg. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5dt00/
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61™ Annie — N» 25. Ce numéro compren<TS"pages. Samedi, 20 juin 1914 Ons'abonne à Tongres' chez H. COLLEE, éditeur et propriétaire de cette feuille. Le Courrier paraît le amedi. Tout envoi concernai lejournal doitêtre adressé franco à l'éditeur, grand' place, 37-39, à Tongre?. Téléphoné W° 12 COURRIER DULIMBOURG FEUILLE HEBDOMADAIRE. ABO.^.EMfiNT 1 ' " fr 5 Sii mois. . » 3 Pour l'étranger 1 en sus. Les abonnements i payables par anticiption. Annonces: la lignefr Un numéro, fi .0,10 Réclames, r para judiciaires et aut>e sertionsdans le i orps du journal,! fr. la lig On traite àforfai es annomasàlontertu PREMIERE FEUILLE. Le Réveil libéral. Le tonitruant correspondant limbour-geis de l'Express, celui qui a mené au nom de son maître Neven l'ignoble campagne électorale qne l'on sait, se livre actuellement dan» le « Journal du Limbourg » à de très curieux exercices d'acrobatie politique ! D'après lui (il a copié l'Express et autres journaux de même acabit) les catholiques sont en minorité dans le pays ! Ils ont frauduleusement 12 voix de majorité au Parlement !... qu'ils s'en aillent !... Dissolution !... Dissolution !... Tartarin porte-plumes oublie d'ajouter : « ou Révolution »... mais les communards d'Eben et d'ailleurs s'en chargeront et le député Neven (le dévouement fait homme... qui a le plus profond respect pour notre foi chrétienne... oh la la !) laissera dire et laissera faire dans la crainte de perdre des voix en temps d'élection. Ainsi donc, l'éclipsé du libéralisme sectaire touche à sa fin !... C'est l'organe de M. Neven qui l'affirme ! Or, ce journal, pas plus que l'Express, ne ment jamais, chacun sait ça !... (?) D'après lui, il n'y a pas de plus grands menteurs que les catholiques !... ^Neven a triomphé, s'écrie-t-il sans rire, malgré une campagne de mensonges, d'injures, de diffamations !... Ils ont du culot, ces gens là !... Nous attendrons, mais en vain, qu'ils détaillent les mensonges, les injures et les diffamations en question. Quand à leurs bourdes, à eux, nous les avons étalées publiquement dans la Voix Populaire et nous y reviendrons bientôt. C'est donc entendu : il y a 30 ans que les catholiques gouvernent; il faut qu'ils décamp ent et qu'ils laissent la place libre aux assoiffésde pouvoir : aux Van-dervelde, aux Anseele, aux Hymans, Lorand et autres F„*¥. Alors, ces Messieurs pourront tout à leur aise manger du curé jusqu'à en crever d'indigestion (style Chronique). Ils pourront nous gouverner à la jnode française ou portugaise, en expropriant les biens des fabriques d'église, des fondations de messe ; en nous gratifiant de nouvelles écoles sans Dieu et contre Dieu ; en nous imposant un contingent annuel de 60 à 65.000 hommes (les curés sac au dos) et en nous écrasant littéralement sous les impôts que nécessitent partout où ils sont les maîtres, leur mauvaise, leur partiale gestion et la guerre religieuse.Les plagiaires du Journal du Limbourg estiment donc que la libéralisme se réveille d'un long sommeil ! Encore un nouvel effort, écrivent-ils, et la barraque cléricale croulera pour ne plus se relever !... On conçoit que l'eau leur vienne à la bouche, à tous ces partisans du : « ote« toi de là, que je m'y place ! Mais en attendant qu'ils y soient, ils viendront sans doute, par pur amour de la vérité, édifier leurs naïfs lecteurs par les quelques considérations suivantes : A Soignîes, 1200 électeurs catholiques, ont voté à la fois en tête de liste et à côté du nom de M. GRAVIS, homme très populaire dans le Hainaut. Conséquences malheureuses pour nous : 1200 bulletins nuls et privation d'un siège nouveau qui eut porté notre majorité à 14 voix. A Mons, les catholiques sont en progrès de 1800 voix. Reproduisons maintenant l'Express de cette semaine : « On a lu le résultai de l'élection provinciale » qui vient d'avoir lieu dans le canton d'Aven-» nés. d Le candidat clérical, comte Cornet de Peis-» sant est élu au premier tour, avec 1,200 voix » de majorité, contre les libéraux et les socia-ï listes, luttant à listes séparées. d Les libéraux sont en recul de 1,000 voix ï sur l'élection précédente, et ce millier de voix ï est tout entier gagné par les cléricaux. Car ï les socialistes n'ont fait qu'un gain insigni-» fiant d'une vingtaine de suffrages.» Les anticléricaux d'Avennes auraient-ils oublié de mettre en pratique le célèbre : « Mentez, il ea restera quelque chose »... ? Cela avait si bien réussi aux radicaux du Limbourg !... En tout cas, quelque chose là-bas, à Avennes, est resté sur le carreau ; c'est un député anticlérical et le réveil libéral. Mais dans le pays flamand, qui toujours nous fut fidèle, beaucoup de chrétiens nous ont lâchés à cause du vote de deux lois que les libéraux réclamaient depuis longtemps : l'instruction obligatoire et le renforcement de l'armée. Après avoir voté ces lois, les anticléricaux ont eu l'imprudence d'en faire un reproche aux catholiques, et beaucoup de naïfs électeurs qui ne se rendaient pas bien compte de l'importance de leur vôte, s'y sont laissés prendre. Mais ils nous reviendront à l'heure du danger. Il y aura un réveil dans le Limbourg, mais ce ne sera pas un réveil libéral. Quand on aura fait toucher du doigt aux électeurs l'ignoble fourberie « du baron de la Bourde », de celui qui a renié son programme de 1908>f2. de celui qui s'intitule faussement le défenseur du peuple ; quand on aura, en dehors de la période électorale, bien montré aux catholiques limbourgeois que les radicaux Tongrois ont honteusement abusé du : Mentez il en restera toujours quelque chose, alors la colère des dupés, la vengeance de ceux qui ont été indignement trompés éclatera justement ; et les rôles seront intervertis. Nous entreprendrons quand nous le jugerons opportun, un étalage en règle de tous les mensonges, de toutes les audacieuses affirmations que l'illustre baron de la Bourde a servies aux électeurs.Ceux ci pourront se dire arec raison : Il nous a roulés est 1914, nous nous en souviendrons. RE VISION? La Revision effraie, à présent, bon nombre de libéraux. Pour, « reviser » la Constitution, on doit savoir en quel sens elle doit être revisée : le S. U. a tant de modalités ! Et la modalité dont nous sommes gratifiés n'est peut-être pas moins bonne que celle dont accoucherait une Revision constitutionnelle.Il est intéressant, à ce propos, de citer l'Etoile Belge, qui redoute « un coup de Jarnac ». « Les cléricaux,s'ils jugent leur situation électorale compromise, sont capables de jouer leur va-tout et d'aller au suffrage universel. Ils sont coutumiers de ces coups d'audace. Et s'ils vont jusque-là, que demanderont-ils en échange au parti socialiste ? M. Colaert, cette suffragette à barbe, proposera sans doute d'accorder le droit de vate ï certaines catégories de femmes ; et s: M. Woeste croit l'occasion favorable le tour sera joué. « Nous attirons sur ces éventualités l'attention de nos amis politiques.Parce que la revision semble inévitable, ce n'est pas une raison d'y aller à l'étourdie, sans être prêt à déjouer les combinaisons d'un ennemi redoutable, passé maître dans l'art des coups de Jarnac. » Pairie et Socios. Ne trouvez vous pas que la situation lamentable créée parle nouveau Parlement français mérite notre très spéciale attention.Il y a là un groupe compact de socialistes au nombre de cent deux, dirigés par Jaurès ; en se déplaçant, celte minorité nombreuse peut soutenir ou abattre le ministère. Or, la France est à un tournant terrible de son histoire ; elle n'a plus guère de soldats, parce qu'elle n'a plus d'enfants ; les francs-maçons, les socialistes malthusiens ont été les grands artisans de celte déchéance ; non contents de tarir la fécondité des familles, ces gaillards-là se sont moqués du patriotisme, du drapeau, des « revanchards » ; pendant que ces doctrines, ces ferments de mort accomplissent leur œuvre, l'ennemi arme toujours, l'Allemagne se prépare, inlassablement : inquiète, la Russie, unique alliée de la France se demande si elle ne doit pas l'aban-bonner, la laisser seule à son malheureux sort ; chose affreuse, la crise de ces jours-ci le |>rouve à l'évidence, les destinées de la pairie sont entre les mains de ses plus farouches ennemis : les socialistes, adversaires des nationalités, des frontières, des armées des familles nombreuses. Cette horde fait litière de tout, Ira-flque do tout : c'est tout aussi monstrueux que le fait d'enfants qui s'acharneraient à détruire les entrailles de la mère, dont ils tiennent la vie. Or ne n'oublions pas, ne n'oublions jamais ; ces antipatriotes socialeux ne vont pas seulement trinquer et parader à Berlin, ils sont au mieux avec leurs pareils de Belgique ; nos socialistes sont aussi mallhusiens, aussi opposés aux frontières, à la nationalité, à l'idée patriotique que Jaurès et ses tenants. La volonté nationale manifestée depuis trente ans, avec clarté, les force à être plus circonspects,plus mesurés, leur heure est passée: elle ne reviendra pas,chez nous, eut elle sonné cette heure, que nous eussions cessé de vivre comme nation. Le socialisme est un dissolvant social ; la situation française nous rappelle une fois de plus, d'une manière saisissante, qu'il est aassi un dissolvant patriotique. Une fois de plus répétons-le par amour pour notre Belgique, si fière, si heureuse, si prospère, face à l'ennemi ! (Journal de Huy.) JEHAN. Nouvelles de ia ville et des environs. i Emael. Distinction. — La croix civique I de relusse est décernée à Madame Bonhomme-I Kaedscheiders, institutrice communale à Emael j pour plus de 25 années de bons services dans j 1 enseignement primaire. Nos bien vives félicitations. — Fiançailles. — Nous apprenons le prochain mariage de Monsieur Rodolphe Perrier de Genève (Suisse) ingénieur chef de la division « Automobiles » à la Fabrique nationale d'armes de guerre à Herstal, avec Mademoiselle Alice Chatelanat de Nyon (Suisse). Pèlerinage à Lourdes. — Huit personnes de Boirs, une de Roclenge et deux de Fa'l-Mlieer sont parties mardi dernier en pèlerinage à Lourdes par le train spécial. F'ill-Mho r. — Le nouveau tram de Herstal. Nos citoyens habitant Liège ou la ban-iieue, et qui viennent passer le dimanche en famille doivent quitter à 5 heures du soir pour pouvoir rentrer à Herstal par le nouveau tram. Ils peuvent cependant partir par le tram de 19 h. 54 à Fall-Mheer et prendre à B •ssenge le train de 20 h. 37 h. vers Glons qui leur assure la correspondance à 21 heures vers Liège. Hllillen. — La commune s'apprête de façon vraiment grandiose à fête demain dimanche 1 inauguration des nouveaux chemins — Un grand cortège historiqueparcourrala commune. 10 chars, une centaine de chevaux et plus de 500 personnes y figureront. C'est à 3 heures que les festivités commenceront. *»anip de Beverloo. — Le département de la Guerre a déclaré adjudicataire définitif de 1 entreprise du chauffage de six mess-réfec-toires au camp d'intanterie à Beverloo, la firme Piert et Hembach de Bruxelles. L'approbation de l'offre porte sur une somme de 55,500 francs par mess, soit au total 333,000 freines. CSanne. — Nécrologie. - Ce Vendredi matin est pieusement décédé M. Hubert Fias-Straetmans, à l'âge de 73 ans. A^ la famille, nous présentons nos vives et chrétiennes condoléances. Koolenge s/G. — Distinction. — La médaille civique de première classe est décernée à Madame Sauvage Jeannette épouse Frenay Arnold institutrice gardienne communale à Roclenge s/G pour 35 années de bons sesvices. Nos bien vives félicitations à Madame Frenay. NECROLOGIE. — Mercredi dernier 17, ont eu lieu à 10 heures en l'église de Roclenge les obsèques solennelles suivies de l'inhumation de Madame Catherine Meurice épouse de M. Théodore Stassinet, née à Bassenge et décédée inopinément dimanche 14 et à l'âge dé 70 ans. Une foule considérable a assisté aux funérailles.Nous présentons aux familles Stassinet et Meurice nos chrétiennes condoléances. — Mercredi dernier est pieusement décédé à Roclenge à l'âge de 25 ans, après une longue et pénible maladie soufferte avec résignation, M. Armand Charles, célibataire, fils de Mr et M°" Mathieu Charles-Tilquin. C'était un brave et courageux jeune homme qui était la joie et le soutien de ses parents. ' Nous présentons à ctux-ci et à lenrs enfants l'expression émue de nos chrétiennes condoléances.— Formidable incendie. — Jeudi à 11 h. du soir un incendie d'une extrême violence s'est déclaré dans) le moulin à farine de M. Nie. De Brassine-Roebroeck. De grandes quantités de grains et de farine, de même que tout le mobilier, sont devenus la proie des flammes. Si une voisine M"° Boveret n'eût réveille le propriétaire et sa famille, on aurait eu de grands malheurs à déplorer. M. De Brassine et les siens n'eurent que le temps de se sauver en toute hâte. Les autorités communales et ecclésiastiques, les garde champêtre et gendarmes se sont immédiatement rendus sur les lieux du sinistre. De tous les bâtiments, il ne reste que quelques pans de murs calcinés. -- Vol à l'église. — Dimanche dernier, peu après midi deux dames que leur occupations appelaient dans l'église de Roclenge virent, debout près de la grotte de N. D. de Lourdes, un homme dont l'allure leur parut suspecte. Elles l'observèrent et elles firent bien car l'individu était à peine hors de l'église qu'elles aperçurent qu'un cœur en argent de N. D. de Montmartre avait disparu. L'une des femmes poursuivit l'homme en criant « au voleur s et le rattrapa dans le droit thier. Sans hésiter elle I empoigna par le bras et lui ordonna de restituer ce qu'il avait pris. Le voleur commença par nier mais comma la courageuse femme ne le lâchait pas il retira de sa poche l'objet dérobé en disant qu'il l'avait pris pour... prendre mesure 1 Pendant ce temps la gendarmerie était avertie et deux gendarmes se mirent à la poursuite du voleur mais sans pouvoir ratrap-per. On suppose que c'est un évadé de Reck-heim.TKomas»Bi*oulta à Liège. 10, Place de la Cathédrale. — Téléph. 1880. Cotons imprimés, Zéphirs, Coutils, Nappages. Rideaux, Mouchoirs, Essuie-mains, Toiles à j matelas, Canavas pour stores, Couvertures, Co-j tonnettes, Satinettes, Couvrelits, Doublures en tous genres. Spécialités pour Layettes et Trousseaux Men spreekt Vlaamsch. — Prix modérés, Genck.—Le premier charbon. —- Le 3 de ce mois, le premier charbon a été extrait du puits 11° 1 de la concession de Winterslag et bien dans les conditions suivantes : Le cuvelage étant achevé jusqu'à la profondeur de 430 mètres et les terrassements jusqu'à 45imètres, on fait arrêter les travaux, afin d'axamider le terrain situé plus profondément. II y a lieu, en effet, de craindre les eaux souter-. raines et les sables boulants. Les sondages ont fait atteindre le charbon à ; 480 mètres et quelques grains en ont été montes. D'après les prévisions, l'extraction d'une couche de 3 mètres d'épaisseur environ pourra ; être entamée dans quelques semaines. | beî charbonnages deVVinterslag ont vraiment de la chance : aucun accident n'est à déplorer jusqu'ici, le puits n° 1 est presque achevé et le I puits n* 2 est arrivé à la profondeur de 370 mètres. Gaves de l'Economie Populaire, i rue Hairesse, Liège (Téléph. 2269). — Tout acheteur de 10 bouteilles en 11 pour 10, franco domicile, Vins de 1904 bordeaux blancs et rouges ; bourgognes blancs et rouges. Vins d'Espagne et de Portugal. Demandez le tarif compl, Lattre d'un soldat de la légation Belge à Peking (Chine) Péking, le 20 mai 1914. Chaque année au printemps on organise ici une lête sportive à laquelle prennent part les militaires de différentes nations représentées ici. l.e 16 mai avait donc lieu la lête sportive actuelle et les petits Belges ont eu l'honneur de remporter le premier prix. Grâce au caporal De Vogelaere.qui avait déjà remporté des premiers prix, et à six autres soldats, l'honneur de la Belgique a été maintenu haut, bien haut. Voici un aperçu du résultat : Courses de 100 mètres. 1 De Vogelaere » 200 » 1 De Vogelaere ; 2 Van llavenbergbe. Courses de 400 mètres. 1 De Vogelaere : 3 Vansauffort. Courses de 1600 mètres. 2 Jacmain. Sauts en hauteur. 2"10 Zwertvaegher. Sauts à la perche, 3,30 mètr. lr Vencutsem 2m° Vanhavenberghe, 3°" Vellemans. Petits obstacles sur 300 m. 2"" De Vogelaere. Lancement de poids. 1" Devogelaere 12 m. 38 avec un poids de 7 kilogr. 250 gr. Jeter avec une barre de 1 kil. 923 gr. 2™ De Vogelaere. La première place obtient 5 points ; la seconde 2 et la troisième 1 . ijNos / Belges ont battu les américains qui avaient toujours remporté les premiers prix. Ceux-ci étaient représentés par 40 sportmen et le jury, en majorité américain, ne se mont ait guère favorable aux Belges. DeVogelaere a gagné une coupe en argent. '1 est limbourgeois, natif d'Overpelt et depuis 5 ans soldat de la légation belge à Péking qui se compose de 25 hommes. 11 reviendra en Belgique en novembre prochain. Le caporal Devogelaere est très estimé ici tant des Belges que des étrangers français, où il remporta 3 premiers et 1 second prix, un capitaine français prononça ces paroles : t La Belgique est petite ! mais elle est grande par ses hommes à volonté virile. Th. P. • ^assoiige. — Nécrologie. — Samedi dernier 13 courant est decédée subitement à Strasbourg (Alsace) à I âge de 73 ans, Madame Catherine Defraigne épouse de M. Joseph Frai-kin nee a B.issenge. Les obsèques suivies de l'inhumation ont eu ieu en 1 eglise Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg le lundi 15 à 10 heures. Nos chrétiennes condoléances aux familles I1 raïkin et Defraigne. , officiels. — Par arrêtés royaux du 11 Juin sont nommes : Juge au tribunal de première instance de fongres, M De Bisschop (A. A.) avocat, juge suppléant a la justice de paix du troisième canton de Bruxelles, en remplacement de M. Schaetzen, appelé à d'autres fonctions • Greffiers : De la justcice de pair du canton de St-Trond M. Aussen (A. F J.) greffier de la jnstice dé paix du canton d Herck-la-Ville, en remplace-ment de M. Goffin, décédé; De la Justice de paix d'Herck-la-Ville, M. Weyens (U.J.L) commis greffier à cette justice de paix, en remplacement de M. Aussen — Par arrêté royal du 11 juin 1914, M. Sneyers (P. L. S.) notaire à Kermpt.est nommé notaire a Alken en remplacement de M Vaes décede. ' — Par arrêté royal du 16 mai 1914. la décoration civique est accordée, savoir : La croix de 1" classe, à M™" Bonhomme-Kaedschelders, institutrice communale à Ëben-tmael ; M. Bovens M. instituteur adopté à Lanaeken. * La médaille ci vique de 1™ classe à M"" Frenav-^uvage. J. institutrice gardienne communale ■ MM. Jorissen C. instituteur communal à Ros-rneer et Vrancken J. instituteur adopté à Bee-ringen."«ison f Jhomas-Brouha à Liège. 10, Place de la Cathédrale, 10. Téléph. 1880 Blanc toiles, Cretonnes, Batistes, Linons et tous Articles pour Linge de Corps et Linge de Maison, Flanelles, îoiles anciennes, Tulles Broderies, Dentelles, Elégante et solide Lingerie Confectionnée et sur mesure. Men spreekt Vlaamscu. — pRlx modérés. Tongres- — L'Etat a entrepris depuis plusieurs annees les travaux nécessaires à réfec-Uonner la grande route allant de Tirlemont à Maestncnt. Elle est de construction ancienne et le pavage en est constitué de gros pavés totalement uses. Dans les derniers temps, des sommes considérables ont ete déposées pour mettre cette importante voie de communication à la hauteur des exigences modernes ; entre Looz et la frontière néerlandaise, les travaux peuvent être considérés comme achevés. Dans peu de temps, seront mis en adjudication ceux nécessaires à la réfection de la partie situee en deçà de Looz. / J^cal?ier des charf?es comprend notamment • 4,200 métrés carres de démontages de pavages; 9,000 métrés carres de pavages avec matériaux neufs, J,000 métrés carrés de pavages avec matériaux vieux épincés, 6,000 mètres carrés ?! nMMaÉrmS'fVeC ™,atén.a.ux vieu* non épincés, 1A000 métrés d empierement neuf, 15.000 métrés carrés d'empièrement avec enrochement vieux et couverture neuve, la construction de trottoirs en saillie avec bordures en pierre de Sù)0tedé£^est estimée à?lus i fVi<S-o7«EQ^é,cuti0n des Prescriptions de la loi du 26 Mai 1914sur le repos du Dimanche es bureaux des notaires Delvigne, Lysens, Van Ormehngen, Neven et Schaetzen seront dorénavant lermes les Dimanches et jours fériés. (Communiqué.) - Plaine des Sports. — Les Sociétés « Les Lleveurs Limbourgeois , et le (joiruce de Tongres organisent demain dimanche a la Plaine des Sports (Paards-kerkliol) un concours de chevaux de trait Beiges. La plaine sera accessible au public des 11 1/2 h. du matin. Les membres des sociétés organisatrices ont, sur la présentation de leur carte de membre, l'entrée gratuiie. Les autres personnes payeront un prix d'en- treee de 0,50 fr. feuilleton du COURRIER DU L1MROURG — N" 27. — LA RANÇON DE L'HONNEUR PAR SERGE DAVRIL. IX L'Auberêe sanglante- Les chambres réservées aux voyageurs étaient lises au bout de l'escalier ; celle qu'il allait >ccuper, à 1 extrémité du corridor. — Tenez, voici notre chambre, dit le caba-■etier en montrant une porte placée exactempnt in face de celle qu'il ouvrait pour laisser passer e fermier. Lorsque François Dayrelle eut pris possession le sa chambre, le cabaretier ajouta : — Si vous avez besoin de quelque chose, :ette après-midi, frappez sur le plancher avec :e bâton. Vous êtes placé exactement au dessus de la :uisine et ma femme entendra. Je viendrai vous voir de temps en temps et, ;i vous pouvez descendre pour le dîner, e sera larfait, si vous ne pouvez pas, je vous monterai in peu de bouillon et une cuisse de poulet. François Dayrelle protesta ; assura qu'il l'avait besoin que de repos et demanda comme me grâce qu'on le laissât en paix, aussitôt qu'il le serait endormi. leproduction interdite aux journaux qui n'ont •as de traité avec la Société de Gens de Lettres le Paris. L'hôtelier n'avait aucune peine à croire à la maladie supposée de son client, vu son visage tourmenté, son peu d'appétit et son inquiétude évidente. Il vint frapper plusieurs fois à la porte poui apporter du l'eau et du sucre de l'eau de Mélisse et de l'alcool de Menthe qu'il déposa sur la table de nuit. Il réitéra ses offres de services, rassura le fermier en lui répétant que la maison étail tranquille et qu'il ne révélerait à personne la présence du malade. François Dayrelle l'entendit ensuite se quereller avec sa lemme dans les pièces du rez-de-chaussée ; plaisanter et boire avec d'autres clients ; se dépenser en amabilités et en complaisances à l'égard de tous les passants. Le fermier avait apporté de gros chaussons de laine ; il les chaussa afin de ne pouvoii marcher sans bruit, puis retira le clef de la porte après avoir tournée. Il remarqua qu'il lui était possible de voil ce qui se passait dans le corridor par le trou de la serrure. U se laissa tomber dans un fauteuil en attendant la nuit. Il songea qn'il était imprudent de n'avoir pas pris une arme sur lui pour se défendre dans le cas d'une agression par plusieurs malfaiteurs.11 était probable que « Le Tigre »#viendrail seul, connaissant parlaitement les habitudes de la maison. François Dayrelle ne savait pas comment ni â quel moment il interviendrait pour empêchei son fils de commettre sa mauvaises actioii ; mais il comptait que sa présence, son regarc suffiraient à tenir en respect le bondit, à l'impressionner et à paralyser son ardeur à nuire, Les jours de la fin d'octobre sont courts. La nuit hâtive s'incline de bonne heure sui la terre. Derrière la fenêtre de la chambre où Fran çois Dayrelle se tenait en observation, il vit le soleil pâle disparaître dans les nuages ; puis une brume d'abord légère, puis intense montei des sous-bois, noyer les frondaisons caduques; se répandre sur la vallée comme un lincaul. Une grande tristesse et une grande anxiété s'emparèrent de l'esprit du fermier. 11 n'était point accoutumé aux méditations prolongées et il lui était particulièrement clou-loureux de se trouver là, dans une chambre sans lampe, à l'heure où une mélancolie sombre s'abat sur tout,sur les plus robustes comme sur les plus délicats. A cette heure, ordinairement, il vaquait aux soins des troupeaux ; il donnait le fourage et la litière aux animaux. Il allait, d'écurie en écurie, une lanterne à la main, parlant aux bœufs paisibles et aux bonnes laitières, les interpellant par leur nom, leur caressant l'échiné ; leur disant, par lajidouceur de sa voix, sa gratitude pour le bonheur qu'ils s'efforcent d'apporter à la ferme. A la même heure tous les jours de sa vie, il avait éprouvé la bonne satisfaction d'avoir rempli une journée de ses efforts, de s'être rendu utile; d'avoir travaillé pour la prospérité de la ferme et de sa famille. Avant que les troupeaux se livrent au repos, il les passait en revue pour s'assurer qu'il ne leur manquait rien, qu'aucune bête n'était malade. Puis, il faisait le tour des cours, fermait les portes et rentrait dans la cuisine où un grand feu joyeux pétillait dans sa cheminée ; où il faisait tiède ; où François éprouvait cette impression de bien-être et de sécurité qu'il est si doux d'éprouver. Les heures du crépuscule, à l'époque de l'automne ou de l'hiver, étaient la récompense du fermier et sa joie. Après les travaux de semailles dans l'atmosphère humide et pénétrante, il revenait vers le doux bonheur que tout homme recherche ici-bas, vers le foyer accueillant et chaud. 11 secouait dehors avant de rentrer comme on secoue un manteau couvert de gouttes de pluie,les inquiétudesqui assaillent les solitaires. il n'était pas au monde pour François Dayrelle, d'émotions plus douces, de joies plus complètes que les émotions et les joies que l'on ■ éprouve en famille. Ces joies lui avaient été mesurées avec parcimonie ; l'un de ses enfants ne lui donnant que des causes de tourment et sa femme étan infirme depuis la naissance de ce dernier entant. Et, cependant, malgré ses tortures physiques et ses inquiétudes morales, sa Jeanne lui avait été, à toute heure, un réconfort et un :appui. Elle avait été l'admirable femme iorte qui prend sa part de toutes les peines et qui s'observe pour ne point en faire naître. Elle avait été le bon pilote qui gouverne dans la lempète, avec du sangfroid, de la patience et de la clairvoyance. Eile avait été à la peine, toujours, et, à l'heure où il eût été légitime qu'elle fût à l'honneur,elle tombait dans des peines plus grandes. Pendant les minutes mornes de sa longue attente, le pauvre fermier songeait à la triste destinée de sa femme et à sa vaillance admirable.Toute son existence s'était écoulée à la ferme. Elle n'avait eu aucune des satisfactions passagères que toutes les autres se procurent : jolies toilettes, voyages, bijoux, plaisirs qui éclairent un instant la route. Elle n'avait connu, dans la vie, que le devoir austère, que les soucis quotidiens, que les inquiétudes du lendemain, que les appréhensions inspirées par l'avenir des entants. Et, cependant, jamais elle n'avait proféré une plainte, jamais elle n'avait avoué un moment de défaillance et de lassitude. Elle avait été, dans la maison, comme la clarté de la lampe, le soir. Chère et admirable femme I François Dayrelle se rapprochait, à cette heure où toute sa vie se déroulait dans sa pensée, de ne pas avoir assez vécu pour soi-même, de s'être trop exclusivement préoccupé de la famille, de la collectivité, de la race et de ne s'être pas procuré, ainsi qu'à sa campagne, quelques-unes de ces joies égoïstes qui peuplent la mémoire d'agréables souvenirs. Il se disait qu'à son côté la vie avait été morne et sans attraits pour sa pauvre Jeanne. 11 ne lui venait point à l'esprit que la pauvre femme avait goûté dans toute sa plénitude, le bonheur de se sentir véritablement et profondément aimée, entourée d'une tendresse qui ne s'était jamais démentie et qu'il n'est pas, poui une femme, de bonheur comparable à celui-là. ^ Emporté dans le passé par ses réflexions. François Dayrelle ne s'apercevait point que les heures d'attente, une à une, s'évanouissaient. Au-dessous de sa chambre, les bruits se poursuivaient. La nuit était tout â fait descendue ; les lumières de la cuisine et de la salle se projetaient par les échancrures des fenêtres, au loin, sur la lorêt et découpaient des rectangles lumineux dans ie noir. Quelques clients attardés entraient, parlaienl avec des voix retentissantes, discutaient des choses de leur profession, choquaient leurs verres et bientôt s'en allaient. En prêtant l'oreille attentivement, le fermiei entendait et distinguait parfaitement leurs propos. Une pendule dans la salle commune sonnaii les heures et les demies. A sept heures, un voyageur entra et, à s£ voix, François Dayrelle reconnut son fils. 11 éprouva une violente secousse nerveuse ei demeura un instant palpitant, ému et tressaillant.11 avait oublié, dans la douceur de songer i sa femme bien aimée, l'atrocité des événements qui l'avaient amené à se poster comme poui un guet-apens dans cette chambre d'auberge. 11 s'était bercé de cette illusion que tout cek n'était qu'un cauchemar ; que cette horribh dénomination de t Tigre » ne pouvait pas s'adresser à son fils et que son Robert étaii incapable de préméditer les noires actions qu'il projetait d'empêcher. François Dayrelle entendit le cabaretier faire au nouvel arrivant, le joyeux acceuil qu'il lu avait fait à lui-même. 11 l'entendit vanter la bonne renommée de si maison et ressasser les histoires qu'il lui avai contées. Robert parlait peu. 11 s'informa seulement s'il était seul à diner Le cabaretier répondit par l'affirmative, mais lui assura qu'il se ferait un plaisir de lui tenii compagnie. * Le cliquetis joyeux des assiettes et des verres rythma bientôt les discours ininterrompus de 1 noteher lacetieux qui voulut, pour souhaiter la bienvenue a son hote, déboucher un flacon « de derrière les fagots », dans l'espoir que son rées^ Se ait er a des dépenses exagé- Mais s Le Tigre ,, n'oubliant pas qu'il lui faudrait de la presence d'esprit et du calme pour mener a bien son entreprise, se refu a à boire et a jouer et demanda à gagier sa c W bre afin de se reposer pendant une longue nuit, f.'.i iv ava,1'- attendu, avant de monter, qu'il lut heure ou le oaie, pour se conformer aux règlements de police, devait clore ses portes l'auberge6 Cem'n qU i' élail seul à coucher à Le cabaretier le précéda, lui souhaita le bon-soir, invita a passer une bonne nuit et répondit à quelques questions en apparence insigni-fiantes, mais adresséees à dessein par le bandit qui prenait aunsi le temps de bien reconnaître l'état des lieux. Au moment de se séparer de son client, le cabaner 1 informa complaisamment qu'il devait nt» r,f ^ ede,^rainvi"e' le lendemain de grand matin et qu il s'arrangerait de façon a faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les hôtes de la maison. n'onroi^nn* ^ 1''êTe * 1u6 le cabaretier n aurait point à se gener, car il dormait d'un sommeil que rien ne parvenait à troubler. : Quelque temps après, l'hôtelier et sa femme ; montèrent dans leur chambre et le signal du sommeil du joyeux cabaretier fut donné par un : ronflement sonore qu'il émettait avec l'ardeur d un tuyau d orgue, dans lequel l'ouragan lui-meme aurait soufflé. * François Dayrelle s'aperçut qu'il était transi de iroid et que ses dents claquaient. 11 prit la couverture de son lit, s'en enve-' loppa les jambes et il attendit la fin de cette nuit dramatique et lugubre dans un affolement croissant à l'idée de tout ce qu'elle contenait , de mystérieux et d'effrayant. ' '(Â. suivre•)

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Cet article est une édition du titre Le courrier du Limbourg appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Tongres du 1854 au 1921.

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