Le courrier du Limbourg

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s.n. 1914, 10 Janvrier. Le courrier du Limbourg. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fn10p0xm7z/
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Ons'abonn'! à T jiigres' chez H. COLLER, '' iteur et propriétaire de cotte feuille. Le Courrier paraît amedi. Tout envoi .concernant lejournal doitêtre adressi. franco à l'éditeur, grand place, 37-39, à Tonpre:- Téléphoné ht018 COIIHKM DU LlMKll M "" WWMUta (WMIHSaafMBM FEUILLE HEBDOMADAIRE. ABO. .EMENT Un an tr 5 Six mois. j 3 Pour l'étranger leport en sus. Les abonnements sont payables par anticipation Annonces:laligneir 0,15 Un numéro, I; 0,10 Ré clames, t par-lion judiciaires et aut es in sertions dans le c rpsdu journal, 1 fr. la 1 gne On traite à forf it pou es annonces à iongterme PREMIERE FEUILLE. —■»——CT.TC- ■■WjjW»»! II ■mil lll »llll|IIEaMCrttgfV«i A quo? mène le .,coutiog. Le Belge aima toujours les beau: uniformes brodés d'or et les képis au: pimpantes aigrettes. Il aime le solda parce qu'il a belle prestance, parce qu'i est l'ami de l'ordre et le représentan de l'autorité. Mais, hélas ! c'est un fai évident et triste à constater : le Belgi est si peu militariste ! Il est convainci: que les plus grands bienfaits pour une nation sont l'indépendance et la liberté qui lui sont particulièrement chères.Or, pour garder ces trésors acquis au prix même du sang, il faut que le pays puisse compter sur lui-même, il faut qu'il soil fort. Admirable dans sa prospérité,dans son commerce et dans son industrie, la petite Belgiqueapu, grâce àson activité, s'élever parmi les puissances, de façon même à exciter la convoitise de l'étranger.Petit, il est vrai, par son territoire, le peuple belge est grand et prodigieux par son inlassable fièvre au travail. La paix et la tranquillité dont il jouit furent la couronne de ses labeurs. Mais qui lui sera garant de cette paixdurable, cause de sa prospérité ? Cette assurance repose uniquement sur une armée forte, bien disciplinée et équipée, qui pourra défendre chèrement, même au prix des plus grands sacrifices, ses frontières envahies. Une ère nouvelle, heureusement, s'ouvre pour la Belgique. Le sentiment de patriotisme s'est réveillé dans l'âme du Belge. Il veut une armée grande, une armée forte, une armée de choix. Pour que les générations de l'avenir répondent à ces attentes, il iaut dès à présent inculquer dans l'âme de notre jeunesse le culte de la Patrie. De toutes parts oïl s'est levé, voulant dans l'avenir fournir au pays des âmes d'élite, propres à assumer avec honneur la lourde carrière des armes. Le scou-ting, quoique association d'agrément et de sport, vise aussi avec fierté, à présenter à la Patrie de ces jeunes gens de choix. D'ailleurs, l'Association des B.P. Belgian Boy-Scouts peut se glorifier d'avoir fourni à l'armée des jeunes gens débrouillards/sérieux, dévoués,modèles des bons et braves soldats, dont les officiers n'ont eu qu'à complimenter le Scouting des B.-P. Boy-Scouts. Plusieurs même, en service aelif, forment les jeunes gens confiés à leurs soins : ils les rendent courageux, braves et intrépides comme eux, sachant comme eux se dévouer pour tout ce qui est grand, noble et beau. Tels sont les services que le Scouting des B.-P. rend et rendra toujours à la noble cause de la Patrie. « Evlrait de la revue du n Belgian Scouting.» (|uaRd ©h a urç aufe©. Spirituelles réflexions de Sacha Guitry dans Les Annales: Il ne faut pas nier le charme enivrant de l'auto. Regardez-les, tous ceux qui conduisent. Ils ont dans les yeux, en dépit de la fatigue et de la poussière, cette flamme orgueilleuse, de contentement de soi-même, et ils ont tous cette volubilité dans le récit d'une journée sans panne. Ils n'ont lutté- contre personne, et, cependant, ils sont vainqueurs. Ils avaient dit, en partant : — Avec une voiture aussi vite que la mienne, mon cher, on ne peut pas avoir d'accident ! ix II disent, en rentrant : x ! — Je peux m'estimer heureux de it n'avoir pas eu d'accident avec une voi-il ture aussi vite que la mienne ! it I Et n'avez-vous pas remarqué le pres-it tige dont jouit le chauffeur parmi les e autres domestiques ? il II transforme la cuisine en un petit e royaume. Il y disserte avec autorité. Il i, est, dit-il, le maître de ses maîtres ; on , le sert avant le vieux valet de chambre, k et, s'il aidait un soir à essuyer la vais-e selle, on parlerait pendant huit jours de t sa complaisance et de sa simplicité, s ; Et ne niez pas, non plus, le chagrin a , résigné de celui qui n'a pas d'auto et , qui fait tristement fonctionner la corne i de la voiture de son ami. Et comme il - ment, lorsqu'il dit qu'il ne croit pas que , i ça l'amuserait de parcourir les routes : i comme un fou, sans rien voir. ■ — Venez faire un tour, dit son ami. t - — Soit. s i Et l'on aperçoit alors que celui qui i i n'a pas d'auto a, du moins, le cache-î poussière le plus pratique et les lunettes , ; les plus agréables. i II attendait qu'on vînt le chercher, i : Celui qui a un auto emmène l'autre s en quatrième accélérée, « pour qu'il ■ j voie un peu ». Et l'autre est enchanté. C'est ainsi que d'ordinaire, se termine i ' le conflit. Car le plus grand plaisir de i ; celui qui a un auto est tout de même ; d'éblouir celui qui n'en a pas. A con-: ; dition, bien entendu, que la promenade n'ait pas de but. î Lorsque, au bout de cinq kilomètres, celui qui n'a pas d'auto dit : ! — Voulez-vous vous arrêter un i ; instant ?... Je voudrais dire bonjour à i | mon oncle, qui habite, là à gauche... ' Alors, celui qui a un auto est furieux, parce qu'il n'aime pas qu'on se serve de sa voiture. Sacha Guitry. Les fourrures. La température se rafraîchit de plus en plus, et depuis quelques semaines les fourrures sont sorties des magasins. } Cette année, il paraît que la chasse aux ^ fourrures a été des plus fructueuses, et les fameux marchés de pelleteries de l Nij ni-Novgorod et de Leipzig ont été ' richement pourvus. J En Sibérie, on a tué quatre millions ) d'écureuils pour le petit-gris si douillet i de nos pelisses ; environ deux millions ' de lièvres blai.es, qui, préparés, rasés, e seront l'hermine des bourses modestes, q La vraie, celle qui a ses titres de ji noblesse, qui a été la privilégiée des r pompes royales, la blanche hermine, se s chiffre dans cette hécatombe, par s} 200,000 ! La précieuse zibeline par 12.500 ; skungs, 180.000 ; les ours 1 brufis, 1500. c Des hauts plateaux du Pérou, nous c vient le soyeux chinchilla aux reflets t argentés. Et puis il y a l'astrakan, le vison, le rarissime renard bleu,le renard ï ordinaire, qu'un travail savant de tein- 0 ture, de lustrage rendra du plus beau 0 noir'ou que des poils de blaireau patiem- î ment collés un à un transformeront selon les caprices de la mode, en une ; ; fourrure de prix. Quant à la loutre de Kamtchatka, de I moins en moins abondante,on y supplée par celles moins estimées du Canada ou de France, à moins que cela ne soit... par le démocratique lapin. Comment rester froid devant l'embarras d'un tel choix ? LE CERNE DES YEUX. ; Une abonnée de ce journal nous écrivit, Véli j dernier, pour noits demander si, par hasard,au cours de nos lectures ou de nos recherches,,, nous n'avions pa■- rencontré un remède pour faire disparaître <t les yeux, ce'nés ». Celle question inattendue noies a jeté dans un abime de réflexions, desongeries, de pensées. Les yeux cernés ! Quel beau sujet de méditation pour un penseur, ou simplement pour un médecin. J'ai, sur les rayons de ma bibliothèque, beaucoup de livres, dont une douzaine au moins pouvaient. à c* qu'il me semblait, tn'apporter quelque lumière sur ce difficile problème où il entre dans la science positive et de la psychologie, de l'anatomie et de la poésie. Je tes ai interrogés avec conscience, les uns après les autres, et je n'ai rien trouvé, pas un mot qui put se rapporter à ce sujet. Les yeux cernés, que la science néglige, existent hetas ! Il suffit d'évoquer les personnages que célébrèrent les gran ts artistes pour voir se fixer sur vous ces yeux-là. La & Joconde », dont les regardsinous poursuivent comme une énigme inexpliquée, à le cerne, et que d'autres parmi les chèfs-d'œu vres. Hais vous n'avez besoin ni de livre, ni d'imagination. Regardez autour de vous. Ils sont là, ouverts, devant vous. Vous même... Mais voyez donc. Dans cette cire vivante, changeante, malléable. en modification perpétuelle, qu'on nomme la figure humaine, où toutes les impressions marquent, où toutes nos fluctuations internes aboutissent exactement comme le flot sur la grève, où l'âme invisible vient battre visiblement, accusant sa vivacité ou son inertie, son calme ou ses tempêtes, le cerne n'est qu'un tout petit phénomène, à peine un geste de fatigue, peut être. Vous avez veillé trop tard. Vous avez passé une nuit triste. Une ulée sombre a couvert un instant de son nuage la sérénité habituelle de vos pensées. Le cerne apparaît. Ce n'est pas l'arc-en-ciel après la pluie. Non, c'est presque le contraire. Le cerne c'est presque comme un peu de buée spirituelle. Le cerne touche à ce mystère des yeux qui a tant excité l'imagination des poètes et dont le dernier mot est encore à dire. « Les âmes écrit fort bien Pierre Loti, se révèlent à une autre âme surtout par l'expression des yenx ». Le cerne c'est comme un rien de douleur cristallisée arrêtée au bord des paupières, et qui n'a pu s'écrouler en larmes, on ne sait comment ni pourquoi. Dans nos demeures, quand nous avons tiré les rideaux, fermé les volets, mis les verrous, nous pouvons être tranquilles, à la petite lueur près, qui filtre à travers les airs et les fentes, de la lampe allumée qui trahit la présence humaine. Mais défiez vous de vos paupières. Les mieux closes ferment si mal ! Comme dans te cadre lumineux d'une fenêtre ouverte, la nuit, dans l'ombre, tout s'y dessine. Le passant est capable de suivre le jeu de vos émotions, le geste de voire âme et jusqu'aux allures de votre pensée, je dis capable, car il est nécessaire pour réussir dans cette science difficile, d'être un peu savant, très attentif et surtout d'avoir la curiosité passionnée des âmes et cette dernière qualité ne court pas les rues. Les yeux cernés ! Mais ils sont innombrables 1 En septembre dernier, dans une ville que je connais beaucoup, je suis allé me / ramener un dimanche Justement, il y avait foule, dans les rues pavoisées pour une fête. J'ai rencontré maints visages connus. Volontairement j'ai négligé les beaux habits, les bijoux, les dentelles, les fanfreluches el tout ce luxe somptueux auquel on attache tant de prix, dans nos villes de province. Je n'ai voulu retenir que la vision des âmes, jugées d'après ce qui transparaît », 'elles sur les visages, au bord des yeux ou des le- : vres. Cette con 'emplation méditative ne rappo j le pas toujours à l'observateur que des joies 0 ' des enchantements. S'il faut juger de la somm : de bonheur répandue su r la terre par le quai i h té de joie qu'irradient les yeux humains, , total ne confond pas l'imagination. A côté a moi quelqu'un qui commit sa ville à fond rt pondait aux questions que je lui posais, de loi en loin, pour me documenter, tandis que le autres regardaient défiler un cortège antique e. s'amusaient des reconstitutions plus ou moin habil s des choses du passé, je regardais passe 1 les âmes, U celles-ci m'inléresuienl plus qui celles-là. L habitude d'observer et de réussir à observer qui s acquiert dans une longue fréquentatior I de l'homme est, à mon sens, une des plus kautei ; salis fiactions du médecin. C'est une sorte de joit i secrète et égoïste, dont la valeur pratique vous j semble discutable. En êtes vous bien sûr? Ah, sans doute, il y a, pour nous,un plaisir à savoir, à connaître, à juger, que nous ne pouvons partager avec personne. Maintes .observations ne peuvent pas sortir de nolreesprit, dépasser nos lènres. Mais des centaines de petits faits, des milliers d'instantanés humains que nous enregistrons dans notre mémoire que nous compa-parons entre eux, que nous associons, de diverses manières, que nous classons, selon tel ou tel ord,re, serviront plus lard à nous diriger dans la connaissance de ceux qui viendront vers nous ; ils nous créeront, à notre insu, celte science longue et difficile de l'expérience que ni les maîtres, ni les livres n'apprennent et que l'on apprend de la vie seulement. Et ne croyez pas qu'une telle connaissance soit inutile au praticien.Des âmes, diront quelques-uns en souriant ! On ne va pas montrer son âme au médecin. Quelle; ingénuité ! Quelle adorable ignorance de soi-même ! Que de fois j'ai vu s'asseoir, proche de moi, dans mon cabinet de consul'alion, tel ou tel malade, qui me disait : « Docteur, je souffre du foie », ou bien encore : « Je ne digère plus » ou telle autre formule consacrée comme « C'est pour mes nerfs ». Et puis quand nous avions bien vu, interrogé, examiné, un indice fourni par celui qui était devant nous, une question négligemment posée par nous, et la vérité apparaissait entre ces nuages. On était venu nous consulter pour telle souffrance corpo ■ r 'Ue, et au fond c'était l'âme surtout qui souffrait. Aujourd'hui que les années se sont ajoutées les unes les autres, ce problème de la souffrance envisagée par ces deux faces, la face humaine el l'autre, qui se pose quotidiennement devant moi ne me déconcerte plus comme autrefois. Je sais,_ j'ai vu, j'ai senti, et il y a des heures, des jours où, quand une porte s'ouvre, poussée par un inconnu, il me semble qu'il m'apporte son âme entre ses mains, tant je vois clair dans sa personnalité. Je me sens récompensé alors de ces interminables années passées à apprendre, à étudier, à peiner, à vieillir, sur j l'ingrate matière qu'est l'homme souffrant, et je j bénis la passionnant curiosité qui m'a mené à \ cet art médical qui m'approche si près des âmes ' et me donne celte joie triomphale de leur faire du bien. Et le cerne des yeux ? j'oubliais. J'y reviens. Ne serait ce pas, comme tant d autres, un phénomène en quelque sorte plus spirituel que matériel ? Nos préoccupations, rvs chagrins, nos peines, les mouvements mystérieux de notre cœur, ne retentissent-ils pas là, lointainement, au bord des paupières comme le mouvement de l'Océan qui ourle d'écume l'anse perdue de la plage la plus■ lointaine ? Il n'a peut-être manqué, à tant d'yeux cernés, qu'un peu de pain, de calme, ou de bonh ur pour jeter ■Jes regarda clairs, heureux ou même triomphants. Dr POL DEM A DE. II>"MjliWIMM llia—— r rMtJSMVftWO Nouvelles de la ville et des environs. X OH- ... Volksbond-St Nlaternus. — Séances de cinéma, demain dimanche à 5 h. de l'après-midi et à 8 h. du soir. Programme de demain. Pauline est capricieuse. —Comédie. Chasse aux buffles. — Drame. Rivières de l'Indo-Chine Noël de Gribouille gâté. — Comique. Le poison de l'Humanité. — Grand drame r- en 3 parties. u Touche à tout déménage. — Comique. e Prix des places : 0 Entrée Générale : 0,25 cm". — Réservées : f A la séance de l'après-midi les enfants sont - 1 admis à 0,15 cmes. >1 • s | 1 ongs-es - Concert artistique. — Diman-t j che 18 janvier prochain, à 4 h. aura lieu ? i en 'a grande salle de la Concordia un . : concert artist%e. donné par l'A Capella . | de Ga-nd, sous fit direction de M. Emile j Hullebroeck. La réputation de cette 1 société n'est plus à (aire. Qu'on en ju^e d après les deux extraits de journaux | français que voici : Aucune critique à formuler ! Devant une telle exécution le rôle du jury est bien simplifié.N'ayant qu'à admirer sans reserves une exécution impeccable, il applaudit lui-même les chanteurs excel-; lents qu'il vient d'entendre, et leur dé-: cerne sans délibération aucune,des récom-j penses légitimes : le Ie1' prix par accla-mations à l'A Capella et un diplôme au chef, xim. Hullebroeck. L'Accord parfait (Lyon,). .... ils accomplissent choses merveilleuses. Emission parfaite des sôns, souci jamais en défaut des nuances, compré-j hension peu ordinaire du sens de la mu-i sique... La puissance des sons marche , de pair avec un moelleux qui charme, et : la pureté des voix ne le cède jamais à la I franchise des attaques... D'Henin Liéfard « Le Journal» (Paris). j Tous les amateurs d'art seront à leur ; poste ce jour. Boirs. — flymenée. — Samedi dernier 1u janvier a été célébré en l'église de Roirs le mariage de Mademoiselle Barbe Houben, d'Once (Boirs) fille de feus Mr et Mme Jean flouben-troidmond avec M. Louis Gilson de Roclenge fils de M™ Vve Pierre-Jose-ph Gilson-Colen. Nos veux de bonheur aux nouveaux époux. Wonck. — Tentative de meurtre. — m""" , .Marie btassinet, victime de la tentative de meur-j tre que nous avons re atée, est hors danger. ; Llle est soignée k l'hôpital de Bavière. De suile_ après son coup tait le jeune meurtrier s'est jeté dans le Geer mais il en est sorti aussitôt, ''eau étant paraît-il très-froide ce soir là. Pendant que les gendarmes le maintenaient dans la gare de Glons pour le conduire à Ton-gres, il leur a demandé de le lâcher pour se jeter sous les roues du train. Les gendarmes n'ont pas crû devoir accéder à ce désir. 1 Eclairage électrique. — Le conseil communal a voté l'installation de 1 éclairage électrique dans la commune. Le projet est actuellement, soumis à la Députation permanente 1 pour ratification. I 11 faut espérer que notre commune ne s'arrêtera pas en si bon chemin et décidera bientôt l'installation du téléphone. Sevepst. — Une foule énorme assistait 1 mercredi dernier au service funèbre célébré en Teglise de Beverst pour le repos de l'àme de la 1 Comtesse de RENESSE, la mère vénérée de < notre Sénateur Comte de Renesse. < Parmi les personnalités politiques, nous ( avons remarqué MM. les ministres Helleputte et Berryer, les sénateurs Desmaisières, et Port- ï mans, les représentants Schaetzen et Van Or-melingen, les députés permanents Derriks et t Gielen, la plupart des conseillers provinciaux du Limbourg, etc. etc. Mgr Bovens représentait l'évêque de Liège. ( La cérémonie religieuse se poursuivit au mi- 1 lieu du recueillement général. Puissent les nombreuses marques de sympathie et d'estime qui ont été données en ces tristes circonstances à la famille de Reuesse, attenuer quelque peu son immense douleur. c —RASSÉNFOSSE-BROUET,(F.;'HOLIEN Suc- t cesseur), rue Vinâve d'Ile, LIEGE. Choix incomparable d'Objets d'art at bibellots i de marque. t £ban-Emael. — Le Conseil communal a É décidé l'installation du téléphone dans la commune. S ——man——g—mc—anefega * M 3^v're^,e■Roma',,■ - Mort subite. -1 j, ' ^rms. a#e de 45 ans, époux de M Rou et, fermier à fJeure-Je-Romain est décédé ■ subitement en sa demeure jeudi dans Panrè« t ' [église ® d6S derniers Sacrements de : Les obsèques solennelles, suivies de l'inhu-. matlon, auront heu en l'église d'Heure le-Ro-j mrni lundi prochain janvier à 10 heures j Maastricht. - Vol. - Un domestim.P I d un expéditeur de Maestricht chargé de ion-duire a longres un camion de beurre avait reçu j 300 fr. pour acquitter les droits d'entrée I abondonne son camion rue du Bâton et est disparu avec les 300 francs. St ' r Dans se séance du ven- ; a nommé m 6 mer le conseil communal J a) bous-instituteur, en remplacement de M te^rde'iSiilen.m rt 's ®ls de l'Jnstitu- Pie1r^mui;rettrtdVos':nbienfaiSanCeMM- Avant de commencer la séance M le Boure-mestre a rem» à M. Henri Vancom avec les 1 félicitations du Conseil,le diplôme de mutualité decerue par S. M. le Roi pour services rendus en qualité de promoteur et de secrétaire de sociétés de retraite et de secours mutuels. 1. "1 ^Pn L,é.onard Y™™ de FaU-Mheer,de I ordre des P. Jesuites, qui se dévoue avec abnégation depuis de nombreuses années à la conversion des infidèle de l'île Ceylan vi°nt detre eleve par ses supérieurs aux fonctions importantes de Superi.;ur-directeur du semi-j naire papal de Candy. La léte d'installation a eu heu le 27 novembre. Le distingué P Vossen est l'un des fils de la tamiile Vossen Lathouwers de Fall-Mheer. Bourg-Léopold. — Agrandissement"du Camp de Beverloo. — Un arrêté royal, en date du b janvier, déclare d'utilité publique l'agrandissement du camp de Beverloo. Les propriétés nécessaires à cette fin situées sur le territoire des communes d'Exel, de Lom-mel et d Overpelt, gui sont indiquées au plan annexe au dit arrêté, seront, à défaut de cession amiable, occupées conformément aux lois en matière d'expropriation pour cause d'utilité publique. Roclenge s/G. — Hyménée. — Samedi dernier 10 janvier a été célébré en l'église de Koclenge le mariage de Mademoiselle Elise Lafosse, fille de M" et M»« Henri Lafosse-Martens de s Heeren-Elderen, avec Mons. Oscar Denoël fils de feus M'et M™ Jacques Denoël-Frénay. sinceres félicitations aux jeunes époux. Mouvement de la population en 1913. Entrées : par naissances 7 hommes, 13 femmes par établis», de resid. 15 » 32 » Total : 22 hommes, 45 femmes Sorties : par décès 8 homm., 11 femm. par translat. de resid. aill. 29 » 37 » Total : 37 homm. 48 femm. Excédent des sorties sur les entrés 15 homm. □ iemmes — lo. — Société de Secours Mutuels de la Vallée du heer — Dimanche 18 janvier à 5 h., tirane p.t1• To",bo'a au local de la Société de « 1 Union ». A celte occasion, un concert sera donne par la section dramatique. , Réservées : 1,25 fr. — Premières : 1 fr — secondes : 0,50 fr. Le prix des places sera remboursé en billets de tombola. Le bal des jeunes gens de la Vallée du Geer qui s est donné hier samedi à l'hôtel le 1 Limon a Roclenge a réuni environ 90 cava-Liers et /0 demoiselles venus de tous les points le la Belgique et de l'étranger. Actes officiels Par arrêté royal du 8 décembre 1913, la décoration civique est décernée, savoir : La croix de 2" classe à M. Moyaerts F. échevin ï Halmael ; , La médaille de 1]" classe à MM. Hermans F. îchevin à Alken ; Wygaerts J.-L. bourgmestre 2 Alken ; Aeegers G.-E. échevin à Houppertin-jen ; Aelbers G. échevin à Uyckhoven ; La médaille de 2e elasse à M. Jodogne J.-J. îarde-champêtre à Eben-Emael. f feuilleton du COURRIER DU LIMBOURG — PT 4. —■ Li RANÇON DE L'HONNEUR par SERGE DAVRIL. Nous nous éfions promis de lui donner des enfants nombreux et vigoureux pour qu'aile puisse, dans l'avenir, se réconforter dans l'espoir d'une revanche, ne fût-ce que d'une revanche morale. Je n'ai que deux enfants et, parmi eux, il y a un lâche, un traître qui a capitulé honteusement devant le plus simple devoir... François Dayrelle avait cessé de parler. Ses yeux toujours brouillés de larmes, poursuivaient leur vision effrayante. Tout à coup, les doigts nerveux du fermier ôtèrent de la boutonnière de sa veste le ruban vert et noir, le ruban aux couleurs de deuil et d'espérance dont il était si fier, le porta à ses lèvres pieusement et dit : — Je ne me crois plus le droit de le porter. En présence de la tristesse profonde qui bouleversait le vieux combattant, Gérard, dont la figure grimaçait sous les tiraillements d'une souffrance égoïste, comprit combien la douleur de son père était sublime et. désintéressée en comparaison de la sienne et soulevé par un généreux mouvement de pitié, il vint prendre, dans ses bras la tète débile de sa mère infirme, et posa à plusieurs reprises ses lèvres sur ses chuveux. Reproduction interdite aux journaux qui n'ont pas de traité avec la Sociét't de Gens de Lettres de Parts. Puis il vii t à son pére, l'enlaça de toute sa tendresse et lui dit : — Pardonnez-moi le mouvement regrettable de colère que j'ai eu en votre présence... Vous ne pouviez pas savoir à quel déchirement secret il répondait... Pardonnez me- mauvaises paroles ; je vous plains, mon père, et je vous aime, et je vous vénère de tout mon respect. Les trois mutilés prolongèrent leur tète-à tête dans la nuit silencieuse et grave, dans la nuit qui regorgeait de splendeurs comme si elle eut été faite pour couronner de ses lleurs les rêves des hommes pour bercer leurs amours, pour envelopper et dorloter leurs souffrances... H LA DETTE A LA PATRIE. Depuis quelques jours Gérard n'était pas soiti de la ferme, ne s'était pas mont:é dans le pays, où la nouvelle de la désertion de son frère s'était répandue. 11 demeurait de longues heures à la grange, à l'écurie, trouvant trop lourd l'outil qu'il avait à manier ; l'esprit distrait, plongé dans une rêverie sombre. — Secoue-toi mon fils, lui disait sa mère, ne te laisse pas accabler par la tristesse ; tu me fais trop de peine quand je te vois ain;i. Elle profitait de l'absence du père pour essayer de réconcilier son lits avec la vie, pour lui faire reprendre courage. — C'est assez pour moi, mon enfant, de voir François inconsolable ; la faute de ton frère n'a rien qui puisse t'affliger à ce point il a commis une mauvaise action dont l'avenir lui demandera compte ; mais il faut espérer qu'il reconnaîtra son erreur, qu'il reviendra pour subir la peine qu'il a méritee, et que ses juges seront indulgents. Gérard s'enfermait dans un silence effrayant. Pendant le tête-à tête des repas, des larmes tombaient de tous lès yeux et, souvent, les mets demeuraient intacts sur la table. Le père François ne mangeait plus, usa;t toutes les ressources de son énergie à garder sa raideur d'emprunt ; à affecter d'être impassible 1 tmiiiM—asMar"- . m i> 1 et de remplir les devoirs de son état sans défaillance. ! Il distribuait la litière et la nourriture au bétail, surveillait les commis, accomplissait ■ toutes les besognes ordinaires, mais cela sans ardeur. i Le nom de Robert n'avait plus été prononcé ; à la maison ; mais tous les Dayrelle se demandaient ce qu'était devenu le déserteur, ce qu'il résulterait de son escapade, depuis surtout que 1 Gérard avait expliqué la rigueur des règlements 1 militaires en cette circonstance. : En l'absence des hommes, Jeanne Dayrelle laissait retomber sur ses genoux l'ouvrage d'aiguille auquel elle s'appliquait, et laissait couier sur ses pauvres joues flétries par les souffrances mora es et les douleurs physiques, des larmes silencieuses et intarissables. Elle se demandait pourquoi la maladie qui l'affligeait depuis tant d'années ne l'avait pas ; soustraite à ces suprêmes humiliations, à ces i inconcevables tortures. i Mais, aussitôt que les hommes rentraient, elle redevenait courageuse et leur donnait un exemple d'héroïque fermeté, elle dont les lèvres n'avaient jama.ô exhalé une plainte. . Gérard ne sortait pas de son état de découragement et de prostration. Les misères auxquelles, son frère s'était | exposé par sa faute, le laissaient sans pitié. Robert expierait le g;este qu'il avait commis • dans un moment de folie ou tout au moins d'in- • conséquente étourderie, et ce ne serait que justice. Mais, en se précipitant tête baissée dans une [ fangeuse mare de honte, il avait éclaboussé ; toute la famille. Depuis que la nouvelle était connue, personne . n'était descendu à la ferme. 1 Le facteur seul avait apporté le journal, : l'avait présenté avec une géne évidente et était reparti sans parler. 11 semblait à Gérard que ses amis le : tenaient en quarantaine, que sa famille et lui ; étaient frappés d'ostracisme ou du moins suspects, tenus à l'écart, déconsidérés, t Chalopin revint aux informations, s'adressa à 1 Gérard, empourpré de confusion et, sur un ton i empreint d'une grande pitié, ajouta ; 4 Noël de Gribouille gâté. — Comique. Le poison de l'Humanité. — Grand drame — 11 ne faut pas te laisser abattre comme tu le fais, mon ami. On était étonné dans le pays, que ton gredin de frère ne vous eût pas fait plus tôt ce mauvais tour. Tout le monde vous plaint et vous n'avez perdu l'estime de personne ; allons ne pleure pas ainsi, grand enfant I 11 lui était doux d'entendre dire que dans le malheur, l'estime que les si-ns avaient méritée par tout un passé de droiture et de probité, demeurait intacte ; mais il songeait à mademoiselle Au uigny que, raisonnablement, il ne se reconnaissait plus le droit d'épouser. Il l'aimait trop sincèrement et trop ardemment pour ne pas vouloir oublier la promesse qu'elle lui avait faite dans un élan de tendresse peut-être irréfléchie. 11 ne se reconnaissait pas digne d'elle et ne voudrait à aucun prix lui infliger l'affront de se rendre à la mairie et à l'autel à son bras, pour que son oreille put entendre, sur le parcours du cortège, des réflexions comme-ci : — Quelle idée a donc cette jeune fille d'entrer dans la famille d'un déserteur ? Gérard connaissait la réprobation générale qu'on encourt au village lorsqu'on cherche à se soustraire aux obligations militaires. Les plus enragés des antimilitaristes même ne pardonnent pas cette défaillance dans l'accomplissement d'un devoir impérieux et nécessaire.Un exemple ancien en apportait la démonstration.Un jeune homme du village, au moment de la conscription, avait,afin d'échapper à l'enrôle-msnt, pratiqué des manœuvres s-crêtes pour détériorer sa santé et simulé une maladie qui le fit dispenser de payer l'impôt que tous les hommes valides doivent payer à la patrie. Ayant eu le tort de se réjouir trop ouvertement d'avoir réussi à duper l'autorité, on le tint 1 à l'écart. ; nulle société ne l'admit en son sein ; j il ne rencontra aucun approbateur. Les hommes ne lui épargnaient aucune raillerai, les femmes lui décochaient des plaisanteries moqueuses, les jeunes filles se détournaient lorsqu'il leur adressait la parole. Il ne parvint jamais à effacer la pénible i impression qu'une défaillance morale, plus ' ——aaoM———CM—anctM déshonorante qu'une défaillance physique,avait produite. Il ne se réussit point à se marier dans le pays, à se créer un foyer ; se vit refuser de l'ouvrage lorsqu'il en sollicitait et dût, après avoir végété pendant des années essuyé toutes les hontes, fuir une région où la vie lui était rendue insupportable.Gérard concevait bien que son frère ne reviendrait plus jamais au village ; il l'espérait du moins, puisque Robert devrait attendre vingt-cinq ans la prescription de sa faute. Si l'inconscience et lu légèreté du déserteur le libéraient de tout remords, son action ne resterait pas impunie. Elle retombait en mortel desespoir sur une pauvre infirme, sur un malheureux combattant de l'année terrible à qui la mort eût été plus douce que la honte, et qui eût voulu pouvoir se punir d'avoir eu du sang de traître dans les veines et de l'avoir infusé à un fils. Toujours sous le coup de l'accusation formulée par son fils aînée, le père Dayrelle examinait setupuleusement tous les faits de sa vie, tous ses actes ; cherchait à déterminer les torts qu'il s'était donnés, les exemples qui avaient pu influencer d'une façon malsaine un fils trop faible, incapable de réaction contre les suggestions du mal. Il ne parvenait point à se persuader qu'il pouvait être rendu responsable des actes d'un fils qui lui était étranger d'esprit, de cœur et de pensée, comme il l'était également à sa mère et à tous ses ancêtres ; et il s'affectait chaque jour davantage. On ne les reconnaissait plus, tant les souffrances secrètes avaient altéré sa santé et détruit sa vigueur. Il marchait en claudicant, voûté, le front penché vers le sol qu'il avait tant remué, et toujours silencieux, toujours obsédé par les affreuses pensée» qui l'alourdissaient de leur poids. 11 ne s'intéressait plus à rien. 11 ne rompait même plus la bande du journal de la région où il aimait à lire le cours des denrées, le compte-rendu des marchés, les menus événements qui passionnaient, l'opinion ; publique. Parfois il demeurait ahuri, lorsqu'on lui adressait une question, comme s'il n'avait pas compris, comme s'il avait eu des absences de pensées et de raison. Gérard était désespéré de le voir taciturne,renfermé, sans expansion, sans confidences, tourmenté par un affreux chagrin, muré dans ses pensées et frémissant d'une éternelle inquiétude.Depuis l'émotion terrible qu'il avait ressentie, une aptitude à souffrir de tout était venue au père Dayrelle. 11 redoutait tous les événements, tous les con-. tacts, toutes approches, et vivait comme sous la menace d'autres malheurs épouvantables qui devaient découler logiquement de l'action coupable de son fils. Cette action il en était sûr, aurait des conséquences graves dans l'avenir. Robert s'était mis hors de laj protection des lois, hors de la sociét ; il allait se trouver isolé de toute bonne influence, en con act avec ceux qui se cachent pour des raisons honteuses ou criminelles ; avec ceux qui vivent sous des noms d'emprunt, qui ne peuvent plus prétendre à des places honorables pour lesquelles il faut des papiers en lègle. Il allait se contenter de la fréquentation des gens tarés qui craignent la lumière et qui exercent tant de coupables industries dans les ténèbres. Que deviendrait-il, hélas, lui qu'on avait maintenu avec tant de peine dans la bonne voie, lui qui était porté par ses instincts à bra-- ver ce que les autres redoutaient, l'autorité, les lois, la morale ! Le cœur d'un père peut s'alarmer lorsqu'une déchéance précipite son fils dans les bas-fonds où grouillent tout un rassemblement d'êtres suspects, équivoques, réunis par le vice, la paresse, dégoût de tout ce qui faitla vie harmo nieuse et utile. Le père François savait bien que Robert ne s'en tiendrait pas à une mauvaise action et.que, de chute en chute, il tomberait peut-être parmi les pires être» humains, au niveau de ceux que la société traque, poursuit, arrête et retranche quelquefois pour les empêcher de nuire. (A Suivre). ..r- - 61me Année — M0 2. Ct numéro comprend i pages. Samedi, i01 Janvier 1914

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Cet article est une édition du titre Le courrier du Limbourg appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Tongres du 1854 au 1921.

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