Le courrier du Limbourg

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s.n. 1914, 04 Avril. Le courrier du Limbourg. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rj48p5wq9q/
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I Ce numéro eomprend 8 pa*e, Ons'abonne à Tong ■ chez H. COLLEE, édi R et propriétaire de c I Le Courrier parai I Tout envoi concerr I lejournaldoitètreadri H franco à l'éditeur, grc I place, 37-39, à Tong; I Téléphoné N°. COURRIER DU LIMBOURG I A BOiVI-EMENT «n . (r 5 on mois. > 3 Pour l'étranger leport en sus. Les abonnements sont r payables participation Annonces:laligneir 0,15 Un numéro, i, o 10 . Réclames, r par lions judiciaires et autres insertions dans le c- rpsdu journal,! fr. la 1 gne. On traita i u FEUILLE HEBDOMADAIRE I PBEMIMRE FKUILL] I 24 MAI 1914 La campagne électorale dans n> I arrondissement est entamée avec ard I du côté de nos amis. Le magnifique succès, obtenu il I!« deux ans,est encore présent à la mémi I de tous. Ce que nous voulons démontrer le î* mai prochain, c'est que notre parti — i seul parti national — loin de perdre i 1 adeptes, a considérablement augmenti I nombre de ses adhérents. Nos adversaires, conscients qu'ils I parviendront pas à enlever un siège £ ■ catholiques, se débattent dans la p S lamentable désunion. Demain aura lieu à Tongres grrrand (!!!) congrès libéral MM.Frar et Hymans ont trouvé bon de ve. ! apporter leurs lumières à celles de i ! libéraux limbourgeois. Demain très probablement, on conn tra les noms de ceux qui assumeront lourde tâche d'entrer en lice avec r amis. Peu nous chaut la compo ' tion de cette liste. Ce que nous savo tous, c'est que ceux qui voudront y fig rer, sont pour nous des adversaijes iri ductibles et que nous devons les coi battre avec la dernière énergie. Il y va de maintien de l'ordre et de paix en notre beau pays. Il y va du mai tien de nos libertés les plus chères. Il va du respect de nos convictions les pli ardentes. Le Cartel n'est pas mort ! Loin t là ! MM. Vandervelde et Franck, à séance de la Chambre de jeudi dernie l'ont suffisamment fait entendre. Ce Ca tel. solennellement condamné le juin <912, voila ce que libéraux socialistes, veulent rescusciter si le résu | tat de la prochaine consultation électora leur était favorable ! Et bien contre cette monstruosité.noi nous élèverons de toutes nos forces. Lt ■cotes du. 24 mai seront EN FAVEUR o CONTRE le Cartel ! Que nos amis ne l'oublient pas ! Qu d'ici à ce jour, ils ne s'épargnent aucui: peine, pour ouvrir les yeux hux quelque égarés qui suivent encore aveuglémer les hideux meneurs socialistes et leur copains les libéraux. Et à l'aurore de cette campagne élec torale, nous leur demandons de ne na [ laisser passer un jour, sans avoir fai œuvre d'apôtre. Le concours le plus absolu de la rédac tion du « Courrier » leur est assu: é. A cette même place, nous commence rons la semaine prochaine à rendr compte de l'œuvre législative — toute i l'honneur de nos honorables manda taires — accomplie durant ces deux der nières années. La Rédaction. Elections législatives du 24 mai Î914. Meetings catholiques. CANTON DE SICHEN. Dimanche 5 avril à VLYTINGEN, à 11 h., dans la salle de musique. A SICHËN-SUSSEN-BOLRE, à 2 h., dans la salle Stroekken A EBEN, à 4 h., dans la salle Dupuis. A BASSENGE, à 6 h., à l'Ecole Industrielle. CANTON DE LOOZ. Dimanche i2 Avril {Pâques) à WELLEN à 10 1/2 h. à l'école. n i A ULBEEK à 10 1/2 h. à l'école. Lj* A ALKEN à 2 h. dans la grande s; ~Rév P. Jésuites. A HOUPPERTINGEN à 4 h. à l'école. A LOOZ à 6 h dans la nouvelle et i ' salle du Cercle Catholiques. 3tre CANTON DE MECHELEN 5 eur Lundi 13 kvril (Lundi de Pâques), NAEKEN à 10 1/2 h. à l'école, y a A RECKHE1M à 2 b. dans la salle de 1, «i™, son communale. A MECHELEN s/M. à 4 h à l'école. , 0a A ST0CKHE1M à 6 h. à l'école, "t M. le Ministre Helleputteet les autres ■ le dats catholiques — effectifs et suppléa les prendront la parole. ; le Neutralité ! ux [us Généralement les écoles offici livrées à une édilité anticléricale, un encore la prétention d'être ou du moi ck paraître neutres ! rir A Wandre on n'est en plus là ! ios On a enfin compris que la neutr est impossible au point de vue sco aî- et aujourd'hui les écoles sont tout Ja plement... socialistes. os Elles ne s'en cachent même plus, si- elles ont ouvertement choisi cor ns annexe... la salle de la Populaire, u- On peut en juger par cette affiches •é- orne tous les murs de la commune : n- COMMUNE DE WANDRE Salle des Fêtes de la Populaire Dimanche 5 avril 'y Grande Fête Enfantine organisée sous les auspices de l'Admi tration Communale, au profit du le nier des écoles communales et doi: exclusivement par les entants de la écoles, etc. ,r N'allez pas croire que les enfants s r. libres de prêter ou de refuser leur c 2 cours pour cette fête rouge ! On n st signale qu'on a même été jusqu'à me 1- cer les récalcitrants de les' priver de 1 le Saint-Nicolas ! C'est ainsi qu'en régime socialiste is entend la neutralité et la liberté de c •s science !!! e Simple comparaison is Yi Eclair fait cette juste remarque : it « Tous les journanx, sans distinct) s d'opinion, enregistrent les égards in lites que témoignent à l'assassin de !- Calmette M. le juge d'instruction B( s card et M. le Directeur de la prison Sai t Lazare. » Mme Caillaux a cté dispensée, c' - un lait, de toutes les formalités désagr< bles auxquelles sont soumises les pré - nues du commun... Elle reçoit son mf 3 à toute heure, même avant d'être cc 1 duite à l'instruction. » Il y a huit ans, des « dames » cath • liques, bonnes françaises, bonnes fei mes, qui n'avaient ni tué ni volé, fure écrouées au Dépôt et à Saint-Lazare, et elles furent soumises aux ignon nieuses épreuves de l'anthropométrie q ont été évitées à la femme qui a assassii le directeur du Figaro. . » Leur crime... ! — Elles avaient pri testé contre les Inventaires et chanté « Nous voulons Dieu ! ». Liberté!... Egalité!... Fraternité!... « Liberté... i » Pour avoir voulu e user, Calmette gît maintenant sous s: pieds de terre à Batignolles !... « Egalité... ? » Mme Caillaux fait ven des tapis et des bibelots pour égayer s cellule. . Et Ror-.hette !... Ce qu'il doit s toidre là.bas en lisant les dépêches !... •• Fraternité... ?» Pour ces gens-là, I , France n'es! plus, au vu et au su d< itie des le monde, qu'un troupeau, vendu vance à desj courtiers électoraux, être berné, tondu, saigné!... îrande Louis XIV. tout, roi soleil qu'il i baissait la tête quand Bossuet dénor '/ d'une voix vengeresse, le scandale c à LA- cour. Et Mme Caillaux, elle, commanda i mai- quillement, pour le lendemain du cr un homard à l'américaine... Car qui i oserait toucher à la lemme d'un m j. tre !,.. :andi- nts y Revanche du décaloau elles , ont homme qui doit avoir fait nsde rude carême c'est le citoyen Cailla Grand Dieu ! Quelle existence ! C< ment oser encore se montrer quand alité se sait méprisé, haï, exécré, et ce laire juste titre. Ah c'en est un celui-là sun- vérifie une fois de plus le mot de 1 car vanSile- * Le Christ est la pierre an lme laire de l'Eglise. » qui se heurte à ce pierre se brise ; elle écrase tout hom qui sur elle tombe. Dieu est pati parce qu'il est éternel à dit quelque p S' Augustin. Il n'a pas besoin de se m tre à la poursuite des hommes qui font la guerre : il n'a qu'à les attenc et c'est à l'œuvre qu'il les attend, e artisans d'iniquité. nis" Passez en revue le vieux décalogi I |ê Plus saSe que toutes les philosoph ces bumames> Plus solide que tous les e pires, participant de l'éternité du S ont Prême Législateur, il n'est pas un pi on- cepte de ce monument de législati ans divine-humaine, que Monsieur Cailla na à la face d'un grand peuple ou dans ïur nuit des loges maçonniques, n'ait fou aux pieds. C'est dans le sang et la bo on que s'est abattu ce cadavre ministéri on_ qui n'a pour admirateur qu'un Thalama le député cynique que le vrai Paris conspué avec tant d'indignation. Vous avez adoré le veau d'or, citoy< '■ Caillaux, et l'infâme métal avait ui haleine ardente qui vous a mortelleme: on intoxiqué ; revanche du vieux déc 30 logue. M. Vous et les vôtres avez violés le se tu- ments les plus solennels échangés il nt- a des siècles entre la France et l'Egli: ambassadrice de Dieu. La poussière d ^ vieux sol cathoHque de la France s'e indignée et tandis que le prestige d irj" notre vieux et saint Pape va grandi: n_ sant, la honte des Caillaux se dévoile d jour en jour plus infamante : revanch 0_ du vieux décalogue. n. Vous avez méconnu les saintes loi nt du mariage, l'unité et l'indissolubilit — qui en assurent la grandeur et la majes ii; té. Et c'est cette femme qui devan ni Dieu et la France catholique n'étai le qu'une étrangère et un scandale perma nent dans votre foyer déshonoré, qu la Providence a faîte l'artisan de votri ruine, de votre chute retentissante revanche du vieux décalogue. Vous avez spolié l'Eglise, ses prêtres x ses religieux, ses religieuses. Aux meil leurs enfants de la France vous ave; jr fait prendre le chemin de l'exil, comme a s ils avaient été d'insignes malfaiteurs ■e et vous aviez des complaisances criminelles pour les escrocs de grande enver-a gure à qui vous vouliez assurer l'impu- !t?£ Ani'f V°™ êtes maintenant m nour ! aUne dont' vous vous êtes s P°ui pour mesurer les autres : revanch Hait Vleux décalogue. çait, Vous avez soulevé contre l'Es le la ,c,ette grande école du respect, co appelait Guizot, les masses popul .rail- 3lle Yous trompiez indignement et ime. jourd hui c'est l'âme du peuple qui ionc maudit, et vous demande raison du mis d un vaillant défenseur de la justice la vérité et de la liberté. Les armes vous avez forgées contre l'Eglise ■ ont tué : revanche du vieux décalo oeule, l'Eglise ne vous maudit mais déplore vos imquités.Depuis Ne f APostat, elle a vu passa tomber tant de persécuteurs. .T j D,%S ,C6tte hécat°mbe des adversa ux. de 1 Eglise terrassés sur les grar >m- allées de l'histoire, de temps à au n une ame touchée par la grâce de L la à revient à lui pour réparer dans le sile qui de 1 oubli et de la mort, une vie scandales. gu- Puissiez-vous être de ceux-là, c'es ^œu que forment sur la terre de l'c me des milliers de français qui suivent a -nt une âme angoissée, l'histoire qu, art dienne d'une Patrie qu'ils ont du q, et-' ter, mais qu'ils n'ont jamais ce 1U1 a aimer. igg Vèrilas «• LES RAMEAUX _n_ lout chrétien, digne de ce ne lu- donne un pieux souvenir à l'anniversa: ,é_ que célèbre aujourd'hui l'Eglise catb an ^que- Vers le temple se pressent no ux breux les fidèles portant leur branc la de buis vert ; ils se rappellent l'entr lé triomphale du Christ à Jérusalem, 1 ie « hosannah » de la foule qui, peu el jours après, devait attacher au gibet i s 1 infamie Celui qu'elle proclame si ' Dieu et son Roi. r>> ... 6 est aussi pour vous tous E'1 qui Dieu voudrait renaître, Le parfum lointain et doux ie Qui parle du tendre Maître, it Qui vous rappelle le jour a- Où, par les chemins rustiques, Li allait, prêchant Vamour r_ Et les beaux espoirs mystiques. Béni soit le Roi d'Israël qui vient i ;g nom du Seigneur ! Tel est le cri q; u s'échappe surtout aujourd'hui de ne 5t âmes soutenues par la foi j c^u'Il vienr 'e rendre à nos populations ce qui donr le véritable bonheur, qu'il entre en R< e au milieu de nous. e A côté de la foule qui acclame 1 Christ à Jérusalem, il se trouve de g jaloux qui ne savent retenir les inouve i ments de l'envie qu'ils portent à 1 ^ gloire du Christ. Dévorés par la jalousie, ils deman ( dent que le Rédempteur ferme 1 bouche à la multitude qui lui rend hom a mage 5 Non ! la religion du Christ ne peu . se taire ! les pierres mêmes crieront s ceux qui ont mission de parler se tai sent ! ' Hélas ! quel triste rôle jouent ceuj , qui empêchent les foules d'aujourd'hu , d aller à Celui qui seul peut les régéné rer ! Quel crime d'étouffer dans la jeu nesse, dans le peuple, ces manifestations de reconnaissance pour Celui qu: est venu en ce monde rendre à la femme sa place au fover. à l'enfant lu nrnt^r. S Pl»inedesSporls,Tongr< mme ! aires j a'Demaia dimanche, à 3 heurt q„l f our flnal de Division II g Sporting Club Bruxelles — Herstal F. C, 'des ' U°n !'amour' ,à l'esclave, la liberté tre, | Juifs-' n°US dlsons' avec Ia foule nce 1 di Vive le Christ' c'esl notre Roi ! » de ; lus on l'insulte, plus nous rér I rons ses louanges ; nous irons pi ' 't ; mge 4 la sulte du Réd«'»Pt ,xll i n- ■ ^ec ! „ sl [°t l'arbre des bois, ■ j Dépouillé de sa verdure, A liait s ériger en croix nt- Ignominieuse et dure ssé Lt si tôt les rameaux verts Pousser de longues épines ']ur (aire, sur l'univers, Pleuvoir les gouttes divines. Rodrigue im Chronique religieuse re nfj^ERINAr,R NATIONAL BELGE A NOT 0. DAME DE LOURDES élu 16 au 24 juin 1914 Les inscriptions seront reçues juscm'au mai à midi à Tongres chez M. Victor Modav ' le «.everend Doyen Theueiissen. ée Les malades doivent adresser leur demai es avant le 30 avril à Mr le Docteur Dejoneh Trond. s le )n " A la ligne. Tout le monde sait ce que c'est qu' pêcheur... à la ligne. Des esprits malins ont donné de pacifique des définitions plutôt mécha tes. Le pêcheur à la ligne est un bra [u homme qui aime à se délasser au bo jj de l'onde, de ses fatigues et de ses ti vaux. )S e C est aussi un modèle de patience e et Dieu sait si, en ce monde, celle-est une belle et rare vertu. On pourn du reste à l'infini vanter ses vertus. e ^ Eh bien ! Savez-vous de combie d'éléments se compose l'armée de s braves ? a j II résulte, d'après le relevé des pe j mis délivrés, qu'il y a eu en JBelgiqu _ i en 1913, 104170 chevaliers de la gaule ^ Ce chilfre nous fait honneur, prouve que les plaisirs sains et honnête restent en honneur parmi les travai t leurs belges. i Nous ne nous livrerons pas à d grands calculs de suppositions pot tâcher de savoir ce que cette petit , armée a bien pu prendre de kilogs d j poissons et quelle pourrait être lavaleu de ces prises. Laissons cela à d'autres. Voilà l'or verture partielle de la pêche qui vien de s'annoncer. , A vos lignes, Messieurs et bonn chance. des | «uni.—— 1 Nouvelles ète- ville et des environ iser ■" sur, Tongres. - Distinction. - M. J Nvst, u- »c'e gymnastiqueamK vient de subir 1 examen de professeur de cv tique au grand concours national Des comt.et.teurs il obtint la première place et , médaille d or avec félicitations du jury. t — Demain dimanche à 3 h Msar=f- c- a"*°i - w Entrée : 0,50 fr. et 0,30. le F S ce <ïui avait été annon leL.b. Ton»rois ne jouera pas le match a, nonce contre Berchem Sport à Louva?n — Bonne nouvelle, — Nos Hpvni.<s-sentants ilM. Schaetzen et Van Ormelineen 01 reçu de M le Ministre des Cheminée ifr av 29 i fVtte Sern" e-abl,e à Tonffres (Brouck ) eet Cette nouvelle rejouira les nombreux inte resses et ils sauront gré à nos honorables mar lde dataires d'avoir s, bien défendu leurs iS St- — Expropriation. — Pour dpo-To-or i„ sur l'Eglise Notre-Dame de Tongrlf le Conl" communal a décidé de démolifles deux m^i nSûO fratncsamiDne,aChetéeS p0ur la somm un s«cre5de'fa rtSXqui'd'alo^ornSà''un force s aperçoivent que la sucrerie coopérai" ce sontTeSe n" nouvdie61168 déCOnSei,ler ^'adhérer à 1 oeuvr' ve ,su®''erie est maintenant une affaire d<Vi rd f l®' el!e marchera en 1915, Les cultivateur. a- h!u ®n pas se laisser éblouir par une a- bel e promesse qu'on pourrait leur foire et au a 1 avenir se retournerait contre eux .. Les cultivateurs ont enfin compris leurs in g m» u ? es hésitants se décident immédiate- r- GR.\NDE SOIRhE DRAMATIQUE — Li 3 troupe Jose Max donnera le lundi de Pâques à j 8 h du soir dans la salle des fêtes de la Con-cordia une grande fête artistique. >s 'e programme : 1- 9 te'urecdela Symphonie. par*M M Meiîhac'et Haievy!" C°médie en 1 aCte e 3. Symphonie. r ?■ Les BouUnards, comédie-vaudeville en 3 e a^ par MM. Ordonneau, Valabrêgue et r et feuHamiril^Uiî«Pn°UI 'e? m,emb es de ''U"'»" et lear famille , les non membres paient 2 fr et 1 fr. pour les premières. 1 . Moyennant 0,50 fr. les membres peuvent déià t la^veillese réserver leurs places au local de 3 moWXhe,m _ Dans la nu't de lundi à mard! des inconnus se sont introduits nar la I Feuilleton du COURRIER DU UMBOURG TVTo 4C -— i. 1 JOl Li RANÇON DE L'HONNEUR SERGE DAVRIL. Puis il sortit comme pour faire fête à une autre personne qu'on ne voyait pas, mais que ses yeux habitués à l'obscurité et que son flair avaient reconnue. — Voyons, qui est-là ? s'écria le fermier de nouveau. Du fond de l'ombre,une voix inquiété s eleva : — C'est moi, père. Et Robert s'avança dans la lumière, pendant que Ravageot frétillait de la queue, élevait ses deux pattes de devant contre son .jeune maître et, ignorant de toutes nos conventions morales, de nos devoirs et de nos obligations, témoignait au fils revenu de sa gratitude et de son amitié. . Sur le seuil, Robert eut une hésitation. il jeta un regard circulaire dans la pièce, aperçut, dans l'alcôve, sa mère terrorisée, vit son père qui déposait son gourdin et fit encore un pas. , Il était en guenilles, dans un costume de cbemineau qui a longtemps erré sur les routes. Sa barbe était inculte et ses cheveux broussailleux n'avaient pas été peignés depuis des S6ID cimes. Ses vêtements, constellés de taches ignobles. Reproduction interdite aux journaux qui n'ont pas de traité avec la Société de Gens de Lettres 'de Paris, Vgtma ■! 11 «11—mm—Mgawca—wanw déchirés, usés de toutes parts, attestaient qu Robert avait dû traverser une longue périod de misère. Une fièvre mauvaise brillait dans ses regards Ou devinait qu'il avait souffert de la faim des privations ; qu'il était exténué et capabli d'accomplir n'importe quelle mauvaise actioi pour satisfaire l'instinct lérôce,<&ui tiraillait se; entrailles : la faim. Il était pâle, maigre, défait. Son visage avait la lividité, la terne appa rence de ceux des personnages inquiétants, lou ches et pleins de vices que l'on rencontre quel quefois dans les carrefours des villes. François Dayrelle regardait son fils avec une stupeur croissante. Il ne pouvait concevoir qu'une créature humaine fût descendue, en si peu de temps, e ce degré d'abjection et de manque de dignité. 11 s'avança vers le lit de l'infirme, lui toucha doucement l'épaule et dit : — Jeanne, ne crains rien, c'est Robert qui rentre à cette heure dans la maison ; cette nuit opaque lui était nécessaire pour opérer son retour. 11 avait prononcé ces mots sur un ton un peu ironique, mais empreint d'uae profonde tristesse et d'une grande amertume. L'infirme, que la terreur secouai? de spasmes convulsifs, regarda son fils qu'elle eut de la peine à reconnaître, ouvrit de grands yeux hallucinés et éclata en sanglots. — J'ai faim, dit Robert, chez qui les besoins physiques passaient avant les besoins du cœur. François Dayrelle ouvrit la huche, prit une miche de pain, en tailla un large . morceau et sortit du placard un reste de viande qu'il mit sur la table, à côté d'une bouteille et d'un verre. Avec la voracité d'un être aux abois affamé depuis de longs jours, Robert se jeta sur cette nourriture, s ins mot dire et se mit à bâfrer comme un animal chez qui les privations ont aboli toute espèce de sentiment. Lorsque l'appétit de Robert commença à se satisfaire, le père François parla : — D'où viens-tu, et que viens-tu chercher ici ? Quelles sont tes intentions ? 3 Es-tu décidé à retourner au régiment ? 3 Robert ne put réprimer un ricanement et il haussa les épaules. Il comprit aussitôt ce que ce geste avait d'im , prudent ^t de maladroit. i 11 jeta un regard encore sur cet intérieur 1 paisible, tiède où il avait vécu douillettement i de si longues années ; où il avait été l'objet de tant d'attent;ons et de soins délicats. ) 11 compara la vie errante,faite d'expédients et d actes pernicieux qu'il venait de vivre à l'existence heureuse et calme qui lui était offerte s'il réparait l'accroc qu'il avait fait à son honneur ; mais la voix d'un sot amour propre s'éleva eti'l répéta ce que cette voix lui murmurait : — Je ne suis plus un entant et, quelles que soient les conséquences, dans l'avenir, de mon acte de larou'he indépendance, je ne'me sens pas le courage de regretter. Alors, s'écria le père, je ne comprends pas que tu aies l'audace de reparaître devant mes yeux ! Je pensais que tu revenais ici pour te décras ?er le visage et les mains des traces de malpropretés morales qui y sont imprimées ; pour changer ta livrée de misère et de honte contre l'habit décent de l'honnête homme et du travailleur.Or, tu ne veux pas redevenir un honnête homme, tu ne peux pas reparaître ici tant que tu n'auras pas accompli ton service militair» intégralement, ainsi que la peine juste et nécessaire que tu as méritée. LA'ions père, reparlez pas de toutes ces betises j ai un imbécile de frère qui se charge de payer les dettes dont vous parlez, donc ce suis quitte. — N'insulte pas ton frère, misérable ! — C'est vrai, j'oubliais qu'il est l'oiseau rare, le phemx des frères, le chevalier du devoir, ce grand nigaud orgueilleux qui est retourné dans I armee parce que le manche de la charrue est trop dur à tenir ou parce que la terre est trop basse pour ce « Monsieur ». Tenez, père, trêve aux récriminations. Jenaipas plus le droit de juger la conduite de mon frere qu'il n'a le droit de juger la mienne. Je ne reconnais du reste à personne, pas meme à vous, le droit de me juger. •mmaa-'inia :/»i m ■lia»: Je fais ce que mes instincts me conseillenl de faire ; je suis majeur et je vis ma vie. Vous trouvez que je suis déraillé ; je trouve moi, que je me suis affranchi. Vous vous étonnez que je sois venu frapper à votre porte lorsque j'avais faim ? Eh ! diable, à qui suis-je redevable de la vie ? Quels sont les auteurs de mes jours 1 Vous. Ne trouvez donc pas mauvais que je vienne vous réclamer le morceau de pain que m'est nécessaire. Vous m'avez donné la vie, donnez-moi de quoi vivre. J'ai besoin d'argent pour le moment. Je 11e puis me présenter nulle part dans l'état ou vous me voyez. i _ A qui voulez-vous que j'inspire confiance aans ce costume 1 Plaisante, raille, fais de l'ironie, mon garçon. Je t'ai donné la vie, c'est vrai ; je t'ai donné aussi une robuste san'é, de l'instruction, tout ce qu'il te fallait pour ne point être charge à la société. Tu prétends avec cela que je dois subvenir pendant toute ta vie à tes besoins ? tu prétends vivre en fainéant et en parasite, eh bien, je t'in-iorme que je ne me prêterai pas à ces combinaisons.D'abord comment es-tu revenu d'Angleterre? — Jusqu'à Boulogne avec l'argent que vous m avez envoyé. De Boulogne je suis revenu comme j'ai pu, à pied, en demandant du pain, en en prenant lorsqu'on ne voulait pas m'en donner. — Mais je ne t'ai jamais envoyé d'argent en Angleterre 1 — François, je t'expliquerai, ne te fâche pas, c est moi qui suis coupable, exhala Jeanne Dayrelle, d'une voix plaintive. Le fermier comprit que sa femme, en cachette, avait contrevenu à ses ordres et ne put réprimer un mouvement de mauvaise humeur. Il jugea que l'infirme prenait assez conscience de ses responsabilités pour voir à quels ennuis futurs son généreux mouvement de cœur allait l'exposer et il ne lui fit aucune remarque. — Alors, tu as vécu de vols et tu l'avoues ? dit-il à son fils. Je vous répète que je ne partage en aucune sorte vos idées. Le soleil luit pour tout le monde, et un homme en vaut un autre. Ce que la terre donne est tout le monde. Vous ne me ferez pas admettre qu'il est juste que les uns aient tout et que les autres naient rien. — Ah ! voilà où tu en es à présent, eh bien je te félicité, mon gaillard, tu es sur une bonne voie. Je ne veux pas essayer de te faire comprendre qu il est juste que les laborieux, ceux qui luttent, ceux qui peinent, ceux qui manient 1 outil de 1 aube au soir, parviennent à acquérir quelque bien, un peu d'aisance pour les mettre à l'abri des nécessités lorsqu'ils seront vieux et infirmes et qu'il est juste aussi que les fainéants de ton espèce soient voués à la honte, à la prison, à la déportation. Je ne sais où tu finiras, mais je vois clairement qu'il n'est plus aucune lueur de bon sens en toi. (Jn proverbe dit : « il n'y a que le premier laux pas qui coûte ï. Ce premier faux pas, tu 1 as lait sans hésitations et sans remords On second a suivi, puisque tu avoues sans rougir etre devenu un voleur. Tu tomberas du vol dans le crime avec autant de facilite. — C'est fort possible. — Je ne veux pas tenter de t'ouvrir les yeux sur les conséquences de tes mauvaises actions. Quand un jeune homme parle comme tu viens de le faire devant sa mère âgée, malade et. devant son père, il n'a plus de respect pour rien, plus de pudeur. Il est irrémédiablement mauvais. lu as l'audace de prétendre qu'un homme en vaut un autre, c est une erreur, mon garçon. Jamais le fripon ne vaudra unjhonnête homme' jamais un paresseux, un inutile, un être inintelligent 11e vaudra un homme laborieux utile à ses semblables qui profitent de ses efforts et dè son intelligence. Tu ma demandes de l'argent î Je ne t'en donnerai pointé . L'argent ne me tombe pas du ciel ; il faut que je le gagne, moi ; et je ne le gagne pas pour u„ul la ueuieure ae M. l'instituteur Rpv nensJJsmit^vis^toutes les places du rez-de- espêceenir ^ Par6SSe 6t 16 Vice d'un être de 'on d'àvoir^ecours à'moi. ^ P3S nécessaire faite aûtan1eJegaellaiS ma vie' tu P^ux en vie)lent?colerema di®c''eraent une poussée de Dli,resie,11 savait le vie"x Père François capable de le mettre à la raison "ançois Avec sa haute stature, ses muscles exercés aux plus durs travaux, sa fermeté morale le fermier en imposait à ce débile fréluqùet amaigri par les privations et dont la sournoise armes'.6 & méchanceté étaient les sZes C est bon, fit-il, vous ne voulez nas mf donner d'argent, eh bien, j'en trouverai Ne me fais pas de menaces, gredin, s'écria le fermier d'une voix terrible, sache que tu es à ma merci ; que je pourrais t'écraser sous mon talon comme un reptile dangereux et que je ne' sais ce qui me retient de te mettre hors d'état de nuire a ton prochain. qurav:itbiéPmi.dePr0Chain' m0ifit le TU n as ^as de Prochain, mais tu as une ton radouci?"1 m°'' rep'IqUa Dayrelle sur u'i Et voici ce que je te propose : 1 u vas aller, dès l'aurore, te livrer à la een darmene, te constituer prisonnier g I u passeras en conseil de guerre' i'annnMo^; à tes juges pour infliger leTr ' ndTgence exemple de nos parents, mes campfgnes' 1 acte genéreux de ton frère. Si tu montres un vrai repentir, si tu prends foJ Jiï T f ?n{ra?ement formel d'apporter' tes efforts a devenir un honnête homme la peine qu'ils t'infligeront sera légère mén'e reSt® P®U de ,emps à accomplir au régi- Je me propose de t'aider, dans la mesure d? mes moyens, à te faciliter cette obligation (A suivre. '

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Cet article est une édition du titre Le courrier du Limbourg appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Tongres du 1854 au 1921.

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