Le courrier du Limbourg

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s.n. 1914, 07 Fevrier. Le courrier du Limbourg. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n29p26rd6j/
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61me Année - -m 6. Ce numéro comprend S pages. Samedi, 7 février 1914 Ons'aboime à Tongres' chez il. COLLEE, éditeur et propriétaire de cettv feuille. Le Courrier paraît te amedi. Tout envoi concernai) i lejournal doitêtre adressa franco à l'éditeur, grand place, 37-39, à Tonfres Téléphoné N" 12 COURRIER DU LIMBOURG FEUILLE HEBDOMADAIRE. ABONùEMENT Un an . jr 5 Six mois. . » 3 Pour l'étrangerleport en sus. Les abonnements sont payables par anticipation Annonces:lalignef/ 0,15 Un numéro, i, 0,10 Réclames, t par tions judiciaires et aut' es insertions dans le c rps du lournal, 1 fr. la 1 gne On traite àforf: it puo e s annon" es à longter m e première feuille, Le prêche dominicai de M. Picard. M. Picard, dans le Petit Bleu donne son avis sur la question scolaire . «Pensez donc ! Dire que le projet de Loi réalisant, enfin, l'instruction Obligatoire, dont les partis d opposition avaient tait un gros numéro de leur programme désormais, en ce point ébran-ché, consacre une juste et .convenable part pour chacun des groupes, qui ont le droit de vivre et d'être aidés, en parfaite égalité, sous l'empire de notre constitution : de cette Constitution éminemment équitable qui veut la liberté d'enseignement non pas exclusivement pour quelques sectaires, mais pour tous les citoyens sans distinction de convictions philosophiques ; dire cela n'est-ce pas le comble du scandale et de la démence ? Oser ajouter que tel est le sentiment du Pays,, qui vit, agit et pense sans souci du vain tapage par lequel on a essayé de le mettre en rut ; —oser cela, n'est-ce pas le comble du scandale et de la démence ? Faire remarquer que l'on fait mouvoir à vide la mécanique législative par des discussions inutilement prolongées, provoquant un agacement universel parce qu'elles sont de la politique creuse n'ayant pour mobile et objet que le clérico-libéralisme dont l'ensemble des Belges a la nausée ; alors que des intérêts éconiques vitaux devraient être la préoccupation dominante et permanente de nos assemblées législatives ; faire remarquer ce vilain ouvrage, n'est-ce pas le comble du scandale et de la démence ? » Appréciation toute individuelle, ob-jecte-t-on.M. Picard assure, tout au contraire, qu'il a consulté le sentiment des hommes sérieux, au lieu de s'en tenir à l'avis des politiciens anticléricaux : «Ma méthode pour apprécier les événements est de regarder la Nation elle-même et non la singulière mascarade qui danse son tango de marionnettes dans les locaux variés et les gazettes affectées a ces gesticulations. J'ai la confiance que mes concitoyens, par milliers, s'habituent de plus en plus à faire de même et à se désintéresser de la vie politique telle que l'on est parvenu à la dénaturer et à la discréditer.J'ai la confiance aussi que la masse du pays comprend de mieux en mieux que les stériles querelles qu'on lui donne en spectacle, avec la mise en scène des injures, des mêlées à coups de gueule, des attrapages et des crêpages, ne sont qu'un affreux gaspillage de paroles, .une fatigue inutile de gosier, une dépense dérisoire de salive, une usure sans profit des poumons, et qu'il y a lieu de les siffler et de faire tomber sur elle le rideau. Qu'on s'occupe de nos vraies aflaires.» Ne croyez pas cependant que M. Picard soit converti à la politique du gouvernement, encore que le gouverne ment désire tout juste, lui, qu on s occupe de nos affaires. Les lignes qui suivent montrent que l'ancien sénateur socialiste n'est pas affranchi de ses préjugés d'autrefois : «Récemment, à Tournai,Emile Van-dervelde a reconnu, non sans ingénuité, que les cléricaux ont eu l'habileté de liquider presque tout le programme des réformes politiques que réclamait l'opposition.J'admets avec lui que ce fut, surtout au début, sans bonne grâce, en réchig-nant et à grands coups de pied au derrière (?!). Je fus de ceux qui chaussèrent des bottes pour accomplir cette opération. Mais enfin, ils montent l'escalier, bon gré, mal gré. Vandervelde ajoutait : «Est-ce qu'il ne nous restera rien ? » Eh bien, non. Il reste énormément. Mais pour le voir, il faut débarrasser son nez des bésicles déformatrices du clérico-libéralisme. Comment les socialistes ont-il perdu le sens du ridicule que leur donne l'emploi de cet outil qu'ils dédaignaient jadis si fièrement ? C'est parce qu'on l'obsédait avec cette rengaine que le Pays, déjà sous le suffrage censitaire, a culbuté le Doc-trinarisme et infligé aux sectaires qui en font leur bannière, camouflel électoral depuis environ trente ans. Quand ces bons hommes s'apercevront-ils qu'ils font fausse route et qu'ils doivent abondonner cette politique d'avorteurs ?» Nous serions assez curieux de savoir quelles sont ces réformes réalisées par le gouvernement sous les coups de pied de la gauche ? Les réformes sociales ? Mais les plus importantes étaient votées avant qu'il n'y eût un seul socialiste à la Chambre, et elles furent votées malgré l'opposition.ggLa revision constitutionnelle de 1893? Les catholiques la voulaient comme leurs adversaires. Mais ils ne voulaient pas la même. Et le S. U. qu'on prétendait nous imposer par la grève et par l'émeute fut rejeté. La loi militaire ? sur ce seul point, le gouvernement a adopté le principe qu'une partie de l'opposition défendait, non sous la pression de l'oppostion, — car celle-ci venait d'être lamentablement battue, mais sous la pression de circonstances extérieures, qu'il a jugées décisives. Nous disons ceci par seul souci de 'exactitude, et nullement parce que nous aurions honte d'adopter une réforme inscrite au programme de l'opposition, Les réformes doivent être jugées d'après leur mérite intrinsèque, et un gouvernement s'honore, loin de se diminuer, en acceptant des innovations salutaires, d'où qu'en vienne l'initiative. Leur Pétitionnement ! Le parti socialiste a organisé un péti-tionnement en faveur du S. U C'est du blufl, de la pure comédie électorale. On signe pour faire plaisir aux compagnons ou pour imiter le voisin qui se « moquerait » et surtout parce que ça ne coûte rien. (Ceci sans taire allusion aux admirateurs d'Hégésippe Simon.) Le Journal ae auy raconte comment, en Wallonie, les meneurs rouges racol-lent à domicile les signatures de pétion-naires. Les enfants eux mêmes signent. En voici un échantillon suggestif pris j sur le vit : ; — Bondjou Maréie, Pierre est tlà. ! — Nenni. poqwé est-ce ? j — C'est po signoie po l'suffrache uni-: versel, i — Dji li diretqui vsavez v'nou. — Oh ! signez vos même, c'est pareye; les femmes signaient ossi. — Intrez, d'abord !.... d'Josepli ? — Owé ? — Ass' on porte plume ? — Il est st'èm' carnassière ! — Prinle è signe li papî de l'homme ! Et le gamin signe - po to l'manèdje sans lire... Et voilà ce que valent les listes des pétitionnement des commis-voyageurs du soufflage universel. MAETERLINCK. Comme il fallait s'y attendre toute la presse anticléricale, en voyant toute l'œuvre de Maeterlinck mise à l'index,pousse des cris d'indignation. Nous ne comprenons pas leur fureur : Car pour eux le Pape ne compte pas ! L'Eglise a le devoir de mettre SES membres en garde contre les doctrines dangereuses. Et qui oserait nier que les œuvres de Maeterlinck n'en fourmillent. Sans parler de la négation de Dieu, de l'immortalité de l'âme, l'œuvre est très dangereuse par la parure littéraire qui recouvre le manque complet de philosophie. L'Eglise n'est pas seulement composée de personnes instruites, (et celles là obtiennent la permission de l'Index) mais d'une foule d'âmes non instruites. Il suffit pour qu'une œuvre soit mise à l'Index qu'elle sojt inopportune, qu'elle puisse causer du mal aux âmes. L'Eglise, malgré les pharisiens modernes, n'en centinuera pas moins à remplir son devoir. UNE QUESTION" IMPORTANTE Plusieurs mois déjà nous distancent du de ■ plorable lock-oul de la chapellerie à Bruxelles et pourtant le souvenir de cette défaite ouvrière reste aussi lugubrement vivace dans toutes les mémoires. En ces derniers temps surtout, Von constate avec stupéfaction que cet insuccès d s nôtres est devenu démesurément conséquent, Jusqu'aux railleurs de jadis qui, gagnés par un pessimisme outré dénoncent celle « gaffe » socialiste comme le signal d une ruine irrémédiable de nos régions. C'est là certes de l'exagération, mais toutefois, les faits que ces derniers avancent comme base de leurs conclusions vicieuses à la vérité ne restent pas moins fondés et pleins pour les éclair-voyants » de salutaires enseignements : travail difficile et sensiblement nul : baisse marquée des prix par suite du refus par les patrons du tarif imposé ; surtout occupation des ateliers par des figures, la plupart étrangères à notre vallée, et qui toutes ont dû signer leur démission au syndicat socialiste ; la liste de ces constatations. tristement évidentes, se prolonge ainsi, alarmante. El tandis que, depuis l'ouverture du lock-out, la situation empirait, visiblement et rapidement, nous autres les « non- aveuglés ï jeunes, vaillants, ai dents, à qui seuls incombaient la tâche de relever l'industrie chapelière, notre propre avenir, nous n'avons ren fait où plutôt si, nous nous sommes éternisés en des discussions stériles, en des polémiques insensées dont le seul résultat fut, il faut bien l'avouer, d'embrouiller les idées, déjà à éclaircir, ou d'envenimer d'avantage l'esprit départi. Nous avons oublié, que le concours de la , presse, quoique hautement utile, n'était cependant qu'un complément de la campagne active, j qu'aucune plaie, physique, morale et surtout sociale ne se guérit par les plus éloquentes théories, qu'après avoir convainuc les esprits il fallait tirer nos pauvres ouvriers de la maison du peuple si marâtre, et les orienter dans la voie nouvelle du syndicalisme professionnel qui serait le point de départ de la délivrance et de la victoire. Pendant ces trois derniers mois — temps amplement suffisant à nos aïeux de 1830 pour constituer l'indépendance belge, — nous autres dotés pourtant du même sang gaulois, nous sommes restés oisifs. Nous n'avons pas, comme nous aurions pu et... dû, réaliser notre indépendance syndicale. El durant cette même période qu'a-t'on vu ? comme un troupeau abandonné à lui-même, la masse ouvrière,lâchée par la maison du peuple sa <r grande amie ï> pousser irritée quelques grognements furieux ou plaintifs puis, comme toujours, se résigner, confiante en un meilleur lendemain... llélas, cette espérance hasardeuse semble avoir une réalisation tardive ! Le lendemain heureux escompté se recule, indéfiniment... Il est même très douteux, que, dans sa constitution actuelle, restée celle d'hier et qui se perpétue, la classe ouvrière chapelière trouve une amélioration quelconque. Est-ce à dire que notre industrie est condamnée sans merci à une ruine prochaine ? Loin s'en faut. Aux grands maux, les grands remèdes. Ne nous lamentons pas sur les fautes passées dont chacun a une pari, Trêve aux théories sottes, aux haineuses discussions politiques, passons à l'action ; qu'il se lève un contingent, si minime soit-il, d'hommes vaillants, pleins d'initiative, dont la seule préoccupation soit de faire triompher les intérêts de notre coin tant aimé de la wallonnie • La vallée du geer. Nous possédons encore l'élite du métier, et ells,du moins, peut encore s'imposer ! Elle saura rouvrir les ateliers. Mais il faut avant tout l'union compacte dans le syndicat professionnel. R. 0. Quelques questions an «Journal du Limbourg ». Est il vrai qu'il y ait brouille dans le ménage cartelliste de l'arrondissement Tongres-Maeseyck ? Est-il vrai que certains libéraux reprochent amèrement à leur ancien député son échec d'il y a deux ans. prétendant que s'il avait voulu lutter avec une liste complète, il aurait obtenu la victoire, et qu'ils exigent qu'il le fasse cette année ? Est-il vrai qu'il y a déjà de fortes compétitions entre libéraux au sujet de la désignation éventuelle de ces candidats ? Est il vrai que leur ancien député ne veut pas de cette combinaison et qu'il entend lutter seul ? Est-il vrai que les^ socialistes exigent pour prix de leur alliance la 2de candidature effective et la lre suppléante ? Est-il vrai que s'ils n'obtiennent pas satisfaction, ils lutteront séparément ? En voilà assez pour aujourd'hui ! Nous reprendrons notre petit questionnaire quand l'organe de la rue de Has-selt nous aura donné réponse à celui-ci. il i imtil—iw, i Nouvelles de la ville et des environs. m oh Tongres. — Souper annuel de l'Harmonie Hoyale de la Concordia. — Beaucoup de monde assistait samedi dernier au souper traditionnel de l'Harmonie. M. le Chevalier Frantz Schaetzen, représentant, présidait, entouré de MM. Delvigne, bourgmestre ; Aug. Van Ormelingen, représen tant ; ftév. M. Th^unissen, curé-doyen ; Rév. M. Roovers, directeur du Collège N.-D. ; Fl. Deploige et G. Meyers, conseillers provinciaux ; Adr. Caïmo, commissaire-d'arrondissement. ■ Le menu, bien servi était de nature à contenter les appétits les plus voraces. Aussi ton 1 ; le monde y a fait largement honneur. Une animation bruyante et cordiale ne cessa un seul instant de régner. A l'heure des discours, Mons. le Représentant Schaetzen, porta en termes élevés le toast au Pape, au Roi et à la Famille Royale. Ces paroles furent accueillies par ae chaleureux applaudissements. M. Schaetzen passa ensuite en revue les diverses sections fak-ant partie de la Concordia et il fit applaudir les noms de.ceux qui se dévouent à leur prospérité et leur marche en avant. L'orateur rendit un hommage aussi juste que mérité aux conseillers communaux catholiques et en particulier au sympathique et vénéré bourgmestre M. Delvigne. (vifs applaudissements). M. Delvigne en termes charmants remercia en son nom et au nom de ses collaborateurs U insista sur les grands travaux que la ville de Tongres était sur le point d'entamer. L'orateur porta la santé de notre députation parlementaire, de la jeunesse et de la presse catholiques. (acclamations). M. Van Ormelingen en un discours maintes lois interrompu par de chaleureux applaudissements, évoqua le travail parlementaire, accompli durant ces deux dernières années. 11 montra l'inéluctable nécessité dans laquelle le gouvernement s'était trouvé de devoir augmenter les charges militaires, et comme corollaire le vote de nouveaux impôts. L'orateur fut vivement applaudi lorsqu'il parla du prochain vote de la loi scolaire. M. Deploige porta un toast au clergé de Tongres et le Rév. M. le Doyen Theunissen, en une improvisation vibrante, dont il a le secret, souleva l'enthousiasme de toute la salle. Pour finir M. Hub. Zeegers promit le dévouement le plus complet de toute la jeunesse catholique pour la prochaine lutte électorale. Bref, ce fut une fête réussie en tous points, et on se quitta tard, tous emportant un agréable souvenir de cette bonne réunion. —- SOCIÉTÉ L'UNION. — Le souper annuel de la Jeune Garde Catholique reste fixé au samedi 14 février. — ^ous 'es auspices de cette société la troupe « MAX » de Bruxelles viendra donner une représentation française à la Mi-Carême. EXAMEN. — M. h chevalier Charles Schaetzen vient de passer l'examen de sortie de l'Institut agronomique de l'Université de Louvain. — L'abondance des matières nous oblige à remettre à la semaine prochaine la publication de plusieurs articles, entre autres une réponse au Journal du Limbourg concernant 1 établissement de deux écoles régimen-taires à Tongres. — M. De Pauw, chef de cabinet au Ministère de la Guerre s'est rendu aujourd'hui en notre ville à l'effet d'y choisir un terrain pour la construction des écoles régimentaires — UNE RÉUNION AGRICOLE TRÈS IMPORTANTE se tiendra jeudi 12 février (jour de foire), à 2 1/2 heures précises à 1' « Allée Verte » à Tongres. MM. Aug. Roberti, président du Comité de la question Sucrière et Betteravière à Waremme, en français, et Franç. de Marneffe, secrétaire du Comice-Agricole de St-Trond, en flamand y prendront la parole au sujet de la réduction des droits sur les sucres et de leur transport. Nous engageons instamment tous les cultivateurs de venir entendre ces discussions intéressantes. — Entrée libre. Volksbond-St Maternus. — Séances de cinéma, demain dimanche à 5 h. de l'après-midi et à 8 1/2 h. du soir. Programme de demain. Patrouillard dans la Camora — Comique. Police moderne — Drame nouveau en . , P parties, Martin pecheur. Quittance de loyer — Comique. Le Massacre — Grand Drame Américain en 2 parties. 1. Promesse. La lutte contre les Peaux-rouges. La veuve mourante confie son bébé au brave garçon Steve. — Quinze ans après - l'enfant devenue femme se marie — La petite famille s installe dans le pays Indien - La re7a7^ j des 1 eaux-rouges — Le massacre. | 11. Le Dévouement. - La mort de Steve -: La jeune femme et l'enfant sauvés — Les 2 i W if ;p e(S V'Vf1S ~ Stève a tenu parole-j Sur la sinistre plaine, les loups et les chacal»! rodent autour des cadavres abandonnés Willy cuisinier — Comique. f , ■ n ■ .'1rix des places : 0,50 c- Gen,ral,: »®e~. - Réservées J '« """" m, Hasselt. —■ Hyménée. — Mercredi a été | bem a jlasselt le mariage de Mademoiselle j Marie Peters, fille de Monsieur Jacques Péfers Ingénieur en chef, directeur du servie» technique provincial du Limbourg et de Madame ! s av6c m ciiarlesNys, ingénieur j fous nos vœux de bonheur aux jeune; époux. i exnîore' le v u LlEG* *• dimanche 8, . explore le pays hmbougeois, compris entre ' Hnlfrf W ls®n, (Henis, RixingeTéern St- HoesseÙ, Bils?n) ' Rorarae«hoven, Réunion h la gare de Tongres à 9 heures (Liege Vivegnis 8.05; Uuy6,57 • Vervier« 7 41 bil ets A. et R.) Directeur : M. ComK ' Le Comité des fouilles continuera aussi ses travaux, Directeur : M. Flohimont. Les dames et personnes étrangères peuvent PourC1tPr,nrsaUX ex.cursions du « Vieux-Liège ». four tous renseignement s'adresser à M l'Archiviste 85, en («éronstrée, Liège. pr!!"'60??' l~jreintait,e dë M- ^ docteur Len-o J dot;leur Louis Lenger, chirurgien en chef de 1 hôpital des Anglais depuis 1881 rètr'akePaA VènUed'âli®' Vlent de Pendre sa toiirhant» » ® r oc,casion une manifestation touchante a eu heu dimanche dernier à l'hopi-al. Le personnel civil, le personnel religieux et de™ taJe'lîS'" Pt°V"" P"S"ndre "" "*ord esfLmnr7^ia-TfS bbarron cultivateur, est mort à iaim-Jean-Geest(Brabant) à l'âge dé 87 ans 1 aine des fils Mathieu, est mort à Gem-blay (Amérique du Nord) à 92 ans, le 3°, Pros-per, qui a ete^ instituteur pendant 46 ans et Saint^TeirHVp? se?rélaire communal au dit saint Jean-Ueest, est toujours bien portant et compte actuellement 90 ans. nniiro^I mS est Clérin commissaire de m i qm , depJLUS 1871 (soit depuis 43 ans). et Dendanfe?U|/|n ■ |,Ua,ns?la police liégeoise et pendant à 1/2 ans à 1 administration des prisons ou il est entre le 28 août 1857 semWS|SSai^-.de police' 1ui a 56 ans de tinnfà ?> ■ ■ a£®'remPfi' encore ses fone- Hervp\tH» iere sat,lsfactl0n des autorités de Hervé et de la population. Maastricht. — Nécrologie. — Mardi dernier 3 a 11 heures,, ont eu lieu en l'église Notre-Dame a Maestncht les obsèques solennelles suivies de 1 inhumation de M. Charles-Mane Alphonse-Joseph BERGERS, président du bureau de bienlmsance, président de la commission de surveil.ance de l'enseignement moyen, Chevalier de l'Ordre du Lion Neerlan-landais, Officier de l'ordre d'Orange-Nassau très pieusement decedé à Maestricht à l'âge de /D ans. m,°rt met,?n deuil les femiUe Poswick et ann6 aD SS6a Sombre3 .,"77 Hïmenée. — Le mercredi courant sera célébré a Roulers le mariage de Mademoiselle Marguerite de Brouckère de Roulers avec Monsieur Félix Quadvlieg avacat-avoué à Maes-trient.. Lanaeken. — Nécrologie. — Mardi dernier ont eu lieu en l'église paroissiale de Lanaeken les obsèques sonnelles suivies de IW^'ion de M. Jean Mathieu Cuypers veuf de Iherese Paulussen, docteur en médecine membre de la commission médicale du Lim-bourg et de la commission de patronage des habitations ouvrières, président de l'association catholiques du canton de Mechelen. nnrie.n | feuilleton du COURRIER DU LIMBOURG — N" 8. — LA RANÇON DE L'HONNEUR PAR SERGE DAVRIL. Adieu, sois bénie pour le bien que ta seule ■vue me fait. La nuit et ses étoiles sont témoins que je t'aime plus que la vie. Le lendemain Gérard partait par le premier train pour Toulon et quelques mois après, il était versé, sur sa demande, pour le Dahomey où une insurrection nécessitait un envoi de I troupes. III Le fils maudit. Après le départ de Gérard, la ferme de la Mauloise devint silencieuse et paisible comme les maisons où la mort a passé, où un vide s'est creusé. Le père Dayrelle se remit aux travaux des champs avec une ardeur nouvelle. Il passait fier dans le village et l'on comprenait que le départ de son fils aîné lui causât moins de tristesse que de joie. 11 s'était toujours enorgueilli de ce que l'honneur des Dayrelle valait celui d'un gentilhomme. Reproduction interdite aux journaux qui nonl pas de traité avec la Société de Gens de Lettres 4e Paris. Jama;s un mensonge n'était sortit de ses lèvres ; jamais il ne prenait la peine d'écrire un papier en règle lorsque l'on concluait un marché avec lui. Sa parole faisait foi dans les litiges parce qu'on le savait animé d'un profond esprit de justice. Sa loyauté était proverbiale sa probité était unanimement reconnue. On le savait incapable de commettre sournoi-noisementou en secret un action répréhen-sible, et on l'estimait et l'aimait pour toutes ces choses. « L'honneur des petites gens, avait-il coutume de réoéter, est au moins aussi chatouilleux que celui des grand seigneuis. Les premiers ont, vingt fois par jour, l'occasion d'y porter atteinte, s'ils ne sont pas constamment sur leurs gardes. Ils peuvent dissimuler une tare à l'acheteur d'un bétail ; tromper sur la qualité de la marchandise qu'ils vendent ; profiter de l'inexpérience de l'acheteur pour l'induire en erreur; mordre d'un fer de charrue sur le champ du voisin, en labourant. Ils ont, dans une journée, maintes occasions de commettre de ces petites actions équivoques, qui ne sont pas précisément des délits, mais que la conscience reprouve. Plus leur profit est mince, plus ils peuvent être tentés de recourir au dol, à la lésinerie et à la ruse pour augmenter ; de sorte qu'il est beaucoup plus difficile de demeurer honnête lorsqu'on est pauvre, que lorsqu'on est riche, lorsqu'on est dans le dénuement que lorsqu'on a tous les biens en abondance. » Ce brave homme s'était toujours attaché à garder son nom sans souillure ; il avait la fierté de son honnêteté, de celle de ses ascendants, comme d'autres ont la fierté d'un patrimoine, d'une fortune acquise par les efforts de nombreuses générations ; comme la noblesse a la fierté des actions d'état accomplies par les aïeux, des charges et des titres obtenus par la valeur de leurs ancêtres. Pour être en paix avec sa conscience, il avait donc préféré que Gérard reprit du service et il n'avait pas combattu son désir de partir aux colonies, de s'exposer à de grands dangers, car il estimait qu'on ne peut jamais assez effacer le tort fait à quelqu'un. Depuis de longues années il avait conduit seul sa ferme, avait fait face à toutes les exigences des saisons ; il éprouvait encore un contentement à poursuivre l'œuvre commencée. Bien souvent il regrettait que la destinée ne lui eût pas donné plus d'enfants. U était dans ses goûts de vivre entouré d'une nombreuse famille ; de faire d'une maison une ruche laborieuse pleine d'activité. De nombreux enfants eussent été ses collaborateurs, lui eussent permis d'agrandir sa ferme de quelques champs, d'en acheter, de constituer un partrimoine et de le faire prospérer. Ses regrets s'augmentaient de la tristesse que lui fournissait le spectacle des familles nombreuses. Il les voyait si unies, si soumises aux saines impulsions de l'honnêteté et du travail I De tout coiés les exemples abondaient le fils uniques causant le dé espoir de leur famille, c tournant mal » comme on dit. De tous côtés, il remarquait que les parents qui n'ont qu'un seul enlant afin de lui faire donner une éducation plus développée, afin de mieux l'armer contre les vicissitudes, n'en retirent souvent que désespoir ou désillusions. C'est toujours de nombreuses familles et de familles dans la gêne, que sont issus les hommes qui font quelque bruit par leurs vertus, leur intelligence ou leurs mérites. François Dayrelle se persuadait de cette idée que son second fils lui eut donné moins de tourments si. dès'son plus jeune âge, il avait été sauvé de l'oisiveté par la nécessité de se rendre utile. Dans une famille nombreuse, les grands garçons donnent l'exemple aux plus petits, l'émulation naît des louables rivalités ; les esprits se fortifient et se dirigent mutuellement, se gardent et s'avertissent des dangens et de leurs conséquences. Les enfants nés dans une famille nombreuse apprennent par l'amour fraternel. ils savent qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur le travail; ils n'attendent rien des hasards de la naissance. On ne les t gâte » point. Dès leur début dans la vie, ils en connaissent t les rigueurs et savent que chaque p aisir se paye d'avance par la peine de mériter. Les autres, bien souvent, s'imaginent être placés dans des conditions particulièrement avantageuses par une Providence favorable. Des parents leur ont été donnés pour écarter d'eux l'effort, l'ennui, la souffrance ; pour leur faire une existence enviable et sans rigueurs Le manque de volonté de Robert provenait des faiblesses qu'on avait eues à son égard, de l'état de bien-être et de sécurité dans lequel il avait vécu, de l'indulgence dont on avait fait preuve envers ses fautes, de la mollesse avec laquelle on avait rectifié ses mauvais penchants Le fermier, malgré son courroux, malgré la honte que la mauvaise action de son fils avait fait rejaillir sur lui, se sentait porté à l'indui-gence en ce qui concernait Robert. Il se plaignait comme s'il eût été accablé des pires disgrâces physiques, mais eût préféré qu'il fût mort ; le meilleur des pères préférant porter le deuil d'un enfant plulôt que d'être constamment en présence d'un monstre Jeanne Dayrelle ne se consolait pas du départ de Gérard et de la solitude désespérée dans laquelle la maison était retombée. Elle était comme une suppliciée dont on ne cesserait de brûler la chair que pour lui broyer les os. Les alternatives de sa nature ne lui laissaient de répit d'un côté que pour reprendre plus ardemment de l'autre. Ce fut d'abord pour elle un soulagement d'être seule, lorsque son mari était aux champs ; de n'avoir à redouter aucune parole humaine ; de se concentrer en soi-même et de porter librement sa peine. Elle demeurait de longues heures assise sur le seuil de la porte ou sur un banc de pierre contre le mur, sous une treille et elle livrait son engourdissement de pensée à la carresse i du soleil bienfaisant, tout aussi radieux que | lorsqu'elle était heureuse. : Le grand soleil baignait la maison, se montrait bon pour le plus chétif des brins d'herbes de l'enclos, pour le plus frêle insecte qui bruis-sait dan* la lumière heureuse; il enveloppait ; ses souffrances physiques dans la tiédeur de 1 ses rayons, voulait être bon à tout, et, cepen- ^—— a; dant il ne pouvait rien pour les secrètes douleurs des hommes. Vieille avant l'âge, usée de corps par la souffrance, cette pauvre mère Jeanne se faisait à elle-même l'impressicm d'un survivant à de nombreux désastres, qui n'a rien à attendre de l'avenir que des nouvelles épreuves et qui se morfond d'être sur la terre quand il serait si bien dessous, dans le repos de pensée et de corps éternel. Il regardait sa lamentable tristesse de ses yeux implorant une carresse, un rayon de joie ; de ses yeux qui disaient, dans un langage si humain : « Chasse donc de ton esprit toutes ces choses qui font que tu es triste ; je participe à ta douleur, mais il est si bon d'aboyer, de faire des bonds, d'aimer vivre... * Marie-Louise descendait plus que jamais à la ferme, pour tenir compagnie à infirme. Le départ inattendu de Gérard lui avait causé une douloureuse surprise. Elle avait eu de la peine à retenir ses larmes en apprenant cette nouvelle qui détruisait tous ses projets d'avenir. Elle avait cru, d'abord que celui qu'elle aimait avait voulu la fuir, la désespérer, la torturer. Cependant, elle n'avait pas fait autre chose que de l'aimer. Elle ne concevait pas qu'une contrariété de famille pût entraver ses desseins Elle avait été irritée de la laçon dont Gérard . s'était enfui, comme un coupable ou comme un ennemi, sans la revoir, sans lui promettre qu'il ne l'oublierait pas. Elle s'était blâmée également de lui avoir laissé comprendre les sentiments dont elle était animée à son égard. 11 l'avait peut-être trouvée trop audacieuse, trop osée... Mais elle réussit promptement à se convaincre que celui qu'elle s'était donné comme fiancé, devant sa conscience, n'avait agi que par excès de délicatesse. Elle lui eut de la gratitude de ce qu'il avait eu peur de l'humilier, de lui causer un embarras quelconque avec un incident dont il ne devait être rendu responsable. Elle apprécia d'avantage les traditions d'hon-1 neur dont le fils aîné des Dayrelle avait hérité et la façon toute chevaleresque dont il avait réparé le préjudice moral causé par la vilaine action de son frère à son pays. Elle résolut alors de lui donner la plus grande preuve d'amour qu'une jeune fille peut donner: celle d'attendre, même sans espoir, qu'il eût satisfait à tous ses autres devoirs d'homme d'honneur pour lui dire : « Je suis là... j'ai eu confiance en vous, est-ce que vous me ferez regretter d'avoir eu confiance ? » Elle avait pris cette héroïque résolution tout simplement, comme si cela était un léger sacrifice de laisser se faner dans l'attente les plus belles années de la vie, celles où l'on attend les plus douces joies, les plus naïves allégresses de l'amour ; celle où le rêve chuchote des aveux tout bas à l'oreille, et berce l'âme avec des illusions. L'amour de Marie-Louise s'était accru de ce que Gérard n'avait pas hésité entre le devoir et le bonheur. Elle avait eu, par cet acte fier, la révélation que son choix avait été bien inspiré. Son père, qui avait jugé avec beaucoup de sévérité la conduite de Robert, avait ensuite admiré avec un grand élan d'enthousiasme celle de Gérard et n'avait pas fait mystère de la cordiale et profonde sympathie que cette conduite lui avait inspirée. Plus tard, lorsque Gérard aurait échappé à tous les périls qui l'attendaient, lorsqu'il serait de retour des lointains pays où l'aventure allait le jeter, elle serait fièie de déclarer à son père qu'elle avait été séduite par la noblesse de caractère et la générosité de ce jeune homme. Oh I pourvu qu'il ne lui arrive rien pendant cette longue et mortelle absence ? Pourvu que sa santé résiste aux assauts répétés de tous les fléaux inconnus qui allaient tenter de l'affaiblir 1 Marie-Louise provoyait l'irréductible objection de son père où Gérard reviendrait épuisé par les fièvres : « On se marie pour fonder une famille, pour avoir des enfants robustes et non pas pour leur léguer des t érédités déplorables. ï (4 Suivre),

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Cet article est une édition du titre Le courrier du Limbourg appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Tongres du 1854 au 1921.

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