Le journal du Congo

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s.n. 1914, 22 Janvrier. Le journal du Congo. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx93777d7s/
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Jeudi 22 janvier 1914 Le Numéro 10 cent, (étranger : '5 cent.) ' 3me année. — N° 17. LE JOURNAL DU CONGO gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ . fr 3.00 BUREAUX : Rue de la Tribuno, S, Bruxelles TÉLÉPHONE GA LON 1807 ! ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO ; La manifestation Renkin. Echos et nouvelles. Les missionnaires et les maçons au Congo. La manifestation Donny. La Cour des Comptes et la colonie. La crise du caoutchouc. A la Chambre de Commerce du Sianley-Pool. La Véritable Afrique. Arrivées et départs. Notre feuilleton : Les Mémoires de Stanley La manifestation Renkin ♦ * * * Le banquet organisé par le comité d'initiative et les exposants du Pavillon colonial à l'Exposition de Gand eut lieu lundi soir à Y Hôtel Métropole. Et ce fut une belle et réconfortante soirée. L'élite de nos Africains, de nos industriels, de nos commerçants, libéraux et catholiques, fraternellement unis, étaient là à plus de 250. M. Corty, président de la Chambre de commerce d'Anvers, présidait, ayant à sa droite le héros de la manifestation, M. Jules Renkin ; à sa gauche M. Cooreman, ministre d'Etat. A la table d'honneur on notait encore : MM. le général baron Donny, président de la Société d'Etudes coloniales ; Jadot, gouverneur de la Société Générale ; les généraux Wahis, gouverneur général honoraire, Albert Thys, président de la Compagnie du Chemin de ter, et Mois ; MM. Pochez ; Greiner ; de Cuvelier et Liebrechts, conseillers d'Etat ; Edmond Carton de Wiart et Franqui, directeurs de la Société Générale; Arnold, secrétaire général, et De-nyn, chef de cabinet du département des Colonies ; Ernest Dubois, directeur de l'Institut de commerce d'Anvers ; Le Plaë, directeur général de l'agriculture ; Robert Goldschmidt ; puis encore : MM. Désiré Maas ; Gaston Périer ; Léon Thierry ; l'ingénieur Goffin ; Charles de Gauquier ; d'Andri-mont, Edgar Castelein, de Hemptinne ; les sculpteurs Devreese et Lagae ; les peintres Bastien et Mathieu, le docteur Carré ; le major Michaux ; Wibier ; Hamelot ; Freling ; Grisar, H. Laloux ; Pelzer ; Aldenhoven ; Crets ; De Decker ; De Vylder ; H. Bertrand; Le-jeune-Vincent ; van Brée ; Olyff ; Velge et — last not least — n'oublions pas les organisateurs de la fête : MM. Léon Osterrieth, Ramlot, Ernest Brauen et le sculpteur Matton, qui s'étaient consacrés spécialement à son succès et que M. Renkin remercia chaleureusement. * * * Le toast de M. Corty A l'heure des toasts, M. Corty se leva pour porter le toast suivant : Messieurs, Je ne répondrais pas au sentiment de haut patriotisme qui inspire et domine cette réunion si ma première parole n'était un salut de loyalisme et d'attachement à la dynastie belge, au Roi (Vives acclamations. Cris: Vive le Roi!) L'œuvré coloniale belge, dont nous commémorons ce soir la brillante manifestation à l'Exposition de Gand, sara consacrée dans l'histoire comme l'un des plus nobles bienfaits que jamais la volonté clairvoyante et inébranlable d'un souverain de génie ait assurés à son peuple. Je me fais honneur d'exprimer l'hommage de cette assemblée à l'illustre mémoire du roi Léopoid II ! Je me fais honneur aussi d'affirmer que le soin de la consolidation et de l'avenir de son œuvre ne pouvait être transmis à des sollicitudes plus intelligentes, à une pensée mieux avertie, à des mains plus fermes que celles du jeune Souverain dont ce pays a salué l'avènement avec une confiance si émouvante et, proclamons-le bien haut, si légitime et si brillamment justifiée. S. M. le Roi Albert a gravi le trône presque au retour de la vaillante randonnée qui lui permit de voir de près les difficultés à vaincre et les ressources à conquérir dans le vaste domaine colonial du Congo. Hier encore, en un langage admirable de fermeté précise, de prévoyance raisonnée et de sagesse pratique, il traçait à la Belgique l'étendue et la nature de ses devoirs à l'égard de la vaste colonie dont les destinées sont désormais liées à celles de la mère-patrie. Ce langage, Messieurs, chacun de nous en aura compris et a applaudi la noblesse, l'élévation, l'opportunité. Chacun de nous se sera réjoui une fois de plus de voir au sommet de notre hiérarchie politique un roi si parfaitement digne tout à la fois des grands exemples de ses augustes prédécesseurs, et des grandes tâches qui nous sollicitent pour l'avenir.Messieurs, au Roi I à la Reine ! à la Famille royale I (Longs applaudissements. Cris: Vive le Roi!) L'orchestre joue la Brabançonne que l'on acclame longuement. Puis M. Corty reprend : Messieurs, Comme président du groupe XIX de l'Exposition de Gand, et au nom des exposants des classes 117, 118, 11 9 et 11 çbis, j'ai l'honneur de vous proposer un toast au héros de cette fête, au premier ministre belge des Colonies, à M. Jules Renkin. Ce toast, Messieurs, comme toute cette belle réunion elle-même, doit représenter l'expression de notre haute estime et de notre unanime reconnaissance pour l'homme de volonté et de mâle énergie à qui nous avons dû l'initiative hardie mais couronnée d'un si magnifique succès de l'édification et de .l'organisation du Palais Colonial à l'Exposition de Gand. Ce fut une œuvre de belle envergure, d'un cachet architectural imposant, d'une attirance suggestive et irrésistible pour le flot ininterrompu des visiteurs de toutes conditions et de toutes nationalités que charmaient et retenaient l'ampleur et le goût bien compris de ses vastes aménagements.Mais elle était encore bien plus que cela. A la foule innombrable qui traversait l'Exposition de Gand, à nos propres concitoyens comme aux visiteurs accourus des quatre coins du monde, l'Exposition Coloniale enseignait, en une impressionnante image d'ensemble, les pages les plus récentes, non les moins glorieuses et en tout Cas les plus riches d'espérances de l'histoire de notre patrie. Pour hier, elle rappelait les efforts, les difficultés, les deuils et les gloires de notre œuvre africaine, depuis le temps à peine lointain où l'attention du pays se trouva si obstinément attirée vers ce nouvel horizon, par le souverain illustre que fut le Roi Léopoid II. Pour demain, elle indiquait, en une éloquente leçon de choses, les voies nouvelles qui s'ouvrent aux initiatives d'une nation robuste, entreprenante, féconde, de valeur trop solide pour s'immobiliser entre ses frontières étroitement immuables, et qui vient de montrer, en un quart de siècle de colonisation au centre de l'Afrique, de quoi elle sera capable encore pour l'avenir de notre Congo, si nous voulons, comme nous savons vouloir, avec notre saine ténacité de Flamands, notre intelligente vivacité de Wallons et notre proverbial bon sens de Belges. Voilà, Messieurs, le noble symbole que représentait à l'Exposition de Gand, le Pavillon Colonial. Et c'est pour en avoir tous éprouvé jusqu'au fond de nos âmes la sensation de fierté patriotique que nous sommes venus ici ce soir en féliciter l'honorable ministre des Colonies, et lui en exprimer nos très cordiales gratitudes. Le Palais Colonial, dans les formes de grandeur et de beauté qu'il a revêtues et qui, à l'Exposition de Gand, en ont fait une des manifestations les plus glorieuses de notre activité collective, ce Palais Colonial fut l'œuvre de son initiative et de sa résolution réfléchie. Elle assure à M. Renkin la reconnaissance bien méritée de tous ceux qui s'honorent d'applaudir à l'exaltation du nom belge devant le monde. Nous savons d'ailleurs trop bien, Messieurs, que longtemps avant nos félicitations et nos remerciements de ce soir, la faveur publique a fait à l'Exposition Coloniale un succès vraiment éclatant. Exposants et visiteurs s'y sont rencontrés, nombreux et empressés : les uns, pour aflirmer de façon tangible les résultats déjà si considérables, si variés et si encourageants des premières entreprises de nos concitoyens au Congo ; les autres, pour emporter de cette manifestation de l'œuvre belge sur la terre d'Afrique les admirations généreuses qui créent les attachements aux grandes causes et entraînent tout un peuple à poursuivre leur triomphe définitif comme un devoir de fierté civique et d'intérêt national. Je ne rappellerai plus le nombre imposant d'associations ou c entreprises privées, industrielles et comaierciales, qui ont si admirablement compris la pensée du ministre des Colonies et ont répondu à son initiative par une participation dont le brillant ensemble res.era un des souvenirs les plus élevées de l'Exposition de Gand. L'intéressante et si riche variété de produits que les industriel- et exportateurs de la mère-patrie destii ont à l'outillage de la colonie ou aux usages de ses habitants indigènes ou immigrés ; d'autre part, l'exposition rationnelle et suggestive des produits végétaux et minéraux' que nous importons du Congo dai s la mère patrie, et qui justifient de si 'arges espérances pour l'avenir ; puis, à côté de ces exhibitions qui caractérisent l'étendue de nos échanges d'ordre économique, les témoignages de notre action civilisatrice par les œuvres de nos pionniers et de nos missionnaires ; en vérité, Messieurs, le spectacle était de ceux dont une nation d'hommes éclairés et entreprenants, de rudes travailleurs et de braves ar-ns a le droit de s'enorgueillir comme cii\:: a le devoir de l'applaudir. Monsieur le ministre, C'est de ce sentiment d'orgueil si profondément ressenti que 'îous venons vous remercier. C'est cet applaudissement si bien mérité que nous vous apportons. Hommes de sentiments politiques bien divers, nous oublions ici sans effort ce qui nous divise, pour nous unir dans le salut d'espoir et de confiance que j'adresse au nom de tous ceux qui m'entourent à l'avenir de notre plus grande patrie. (Ovation.) Cet avenir, c'est vous qui avez assumé le grand honneur et la très lourde tâche d'en assurer les bases et d'en organiser les éléments. (Appl ) Or, Monsieur le ministre, à supposer que dans cette œuvre ardue et sans doute souvent émouvante se soit glissé le minimum d'erreurs inséparables de toute entreprise humaine, ii n'y aura qu due voix dans cette assemblée pour reconnaître la loyauté, le dévouement, la fermeté, la souplesse et la compétence dont vous y avez fourni des preuves irrécusables et qui seront l'honneur de votre carrière gouvernementale. (Nouveaux applaudissements.) L'édification et l'organisation du Palais Colonial, à l'Exposition de Gand, a été le dernier témoignage de votre souci d'exalter l'œuvre du Congo belge devant le pays et devant l'étranger. Après vous avoir dit la reconnaissance que nous vous en gardons, permettez-moi de vous offrir, en souvenir du magifique succès dont l'Exposition Coloniale vous fut redevable, l'adresse que voici, dont nous sommes heureux de vous faire hommage.Messieurs, Je vous propose de Vider vos verres à la santé de M. Jules Refikm, ministre des Colonies ! (On acclame longuement le ministre des Colonies.) * * * Le discours de M. Renkin M. Renkin se lève, salué par les acclamations de l'assistance : Bien que l'Exposition Coloniale de Gand ait été un indéniable succès, je ne croyais pas avoir mérité les é'.oges qu'avec sa courtoisie et sa bonté habituelle, M. Corty vient de me décerner. Je me suis laissé convaincre que j'y ai été pour quelque chose, mais au début, en raison de la dépense et de la multiplicité des expositions, j'avais mis quelque peine à me laisser persuader de son utilité. Mais on me montra bien vite qu'il fallait faire pénétrer l'idée coloniale dans l'esprit public, montrer à la masse l'importance de la colonie, de manière tangible. Ce fut l'idée du panorama. Le succès de l'Exposition, ce sont tous ces Messieurs ici présents qui l'ont fait. Si je suis le bénéficiaire de ce succès, c'est que dans la vie ministérielle on reçoit parfois des coups^que l'on ne devrait pas recevoir et des félicitations c£.ie l'on ne mérite pas I (Hilarité et lings applaudissements.) L'œuvre coloniale entreprise par les Belges est une œuvre colossale. Elle l'a été dans ses débuts et nous ne sommes pas assez fiers de ce qu'on a fait en Afrique alors. Elle sera plus colossale encore dans l'avenir. Les colonies sont des pays où l'on va pour essaimer : le civilisateur agrandit son domaine, établit des méthodes et cela ne se fait pas sans longs efforts, sans grands sacrifices. Il faut pour cela toute l'action morale, politique et financière de la nation. Malgré les difficultés inhérentes à une telle entreprise, les affaires, en somme, n'ont pas trop mal marché. Et voici que se présente ce que le général Donny a très justement appelé « la crise de croissance ». Est-ce une bonne affaire ? On a cherché à le nier à la Chambre, mais les Belges ont prouvé que le génie des affaires et de la colonisation ne leur était pas étranger. Oui, nous sommes assurés que le Congo sera pour la Belgique une source inépuisable de prospérité et de richesse. Mais il faut de l'initiative et de l'énergie dans tous les domaines — administration, missions, commerce, industrie. La tâche que nous avons à remplir est immense. Il lui faut l'union de tous les Belges. Il ne peut s'agir de transporter nos divisions métropolitaines en Afrique. Nous avons là à mettre la nation civilisée en face de la barbarie. (Longues acclamations.) Tous les efforts doivent être unis dans cette lutte de la civilisation. Cette manifestation de ce soir me plaît particulièrement, à raison de son intimité. C'est l'amour de la Patrie, du progrès, de la régénération de ces peuples déshérités vers lesquels nous nous sommes avancés qui nous unit. Je bois aux exposants de Gand, je les remercie, je leur adresse à tous mes souhaits de bonheur et de prospérité et je personnifie mon toast en levant mon verre à M. Corty ! De longues acclamations saluent le ministre des Colonies, et l'orchestre exccute Vers l'Avenir, que l'on écoute debout. * * * M. Gérard Cooreman, le distingué et spirituel ministre d'Etat, prend enfin la parole : Ni fleurs, ni coups, dit-il. J'aime trop sincèrement mon ami Renkin pour vouloir lui offrir des fleurs et je suis trop juste pour lui donner des coups. Gand sera éternellement reconnaissante au ministre des Colonies d'avoir doté son Exposition de ce merveilleux pavillon qui atteste — aujourd'hui encore que tout a disparu et qu'il demeure debout au milieu des ruines —• l'essor splendide de notre Patrie ag-grandie et plus forte. Une longue ovation salue la péroraison enthousiaste de M. Cooreman et, dans une intimité charmante, les convives de cette belle soirée et le héros de la fête se répandent en longs aperçus sur la colonie, son histoire d'hier, les espoirs fondés qu'on nourrit pour demain. ÉCHOS ET NOUVELLES Au tribunal d'appel de Borna. Le tribunal d'appel, siégeant en matière répressive, vient de rendre un arrêt décidant qu'un indigène qui incendie sa propre case ne commet pas d'infraction. Attendu, dit le jugement, que c'est à jufte titre que le premier juge a déclaré que le prévenu Goni, indigène de race Wabadu, en détruisant par le feu la maison qui lui appartenait dans le village Rissasi, qui avait décidé de quitter après un différend avec le chef de ce village, n'a pas commis l'infraction d'incendie de construction prévue par l'article 30 du Code pénal et que son acte ne constitue pas un acte' punissable ; Que partant c'est à raison qu'il a renvoyé Goni des fins de la poursuite. Le tribunal d'appel reçoit en la forme l'appel du ministère public et y faisant droit quand au fond, confirme le jugement a quo. Les mhs:0'is protestantes. Le révérend Axel Johan Wilhelm Ham-mar vient d'être agréé en qualité de représentant légal suppléant de la Loenska Missions Forbundet. L'école des candidats-commis. Les élèves de l'école des candidats-commis de Borna viennent de subir "leur examen de fin d'année. Les résultats ob:enus sont encourageants. Sur les dix élèves présentés en première division, cinq ont mérité le certificat de sortie. Ils ont obtenu respectivement 215 points, 196 points, 182 points, 182 points et 172 points sur un total de 220 points. L'examen portait sur les matières suivantes : histoire, hygiène, géographie, calcul, dictée, comptabilité, rédaction, grammaire et dactylographie.. Des prix ont été décernés à ces cinq élèves, ainsi qu'aux trois premiers de la seconde division. Celle-ci comprenait neuf élèves dont huit ont satisfait à l'examen portant sur la grammaire, la rédaction et le calcul. Ils ont obtenu respectivement 78 points, 70.5, 67, 59, 57, 55, 51 et 50 points sur un total de 80 points. Les districts de Sankuru et du Kasai. L'arrêté royal modifiant l'organisation territoriale de la colonie vient d'être mis en vigueur en ce qui concerne le district du Sankuru. Lusambo est le chef-lieu du district. Celui-ci est divisé en huit territoires : Lusambo, Lubefu, Bena-DIbele, Lodja, Ka-bako-Kombe, Lomela, Loto et Kole. Le même arrêté est mis en vigueur en ce qui concerne le district du Kasai. Celui-ci, qui a pour chef-lieu Luebo, est divisé en dix territoires : Luluabourg, Ka-lamba, Luebo, Mushenge, la Luisa, Dibaia, Sadi, Basongo, Kamtsha-Lubue et le territoire de la Haute-Loange. L'école pour fils de chefs. Cette école, instaMée à Lusambo par le Frère Gabriel, sera inaugurée le Ier février prochain. Seront seuls admis à cette école les héritiers présomptifs indiscutés des chefs qui administrent les plus importantes chef f cries. On espère que l'école pourra s'ouvrir avec un effectif de dix élèves. Une arrestation à bord. A l'arrivée de la malle congolaise à Anvers, mardi matin, les autorités ont fait arrêter un passager du nom de Maria, né à Gand en 1883, lieutenant de la force publique, substitut suppléant au tribunal de première instance de Lusambo. Il a été condamné, en septembre 1913, à douze ans de prison pour assassinat, arrestation et détention arbitraires. Nos malles congolaises. Suivant télégramme reçu, le steamer AnvërsvLl1 a quitté Dakar samedi ^courant, à 6 heures du soir, en route pour le Congo. Mort de l'explorateur Foureau, C'est avec le plus vif regret et la plus pénible émotion que nous apprenons la mort de M. Fernand Foureau, décédé samedi soir, à Paris, à l'âge de soixante-trois ans, à la suite d'une congestion cérébrale.M Foureau était né à Saint-Barbant (Haute-Vienne), en 1850. A la suite d'un voyage dans le Sahara algérien jusqu'à Ouargla, il fonda avec Fau la Compagnie de l'Oued-Rir (1878) et se consacra à l'étude scientifique du Sahara. Reprenant et continuant les traditions de Henri Du-veyricr, Foureau a exploré le pays compris entre le Sud-Algérien et le Tassili des Azdjer, en passant par l'Erg et la Hamada des I'inghert, et en a rapporté de précieux documents géographiques et scientifiques. M. Foureau s'était conquis une impérissable renommée dans la mission qu'il avait dirigée de concert avec le commandant Lamy, dans le Centre-Africain et qui aboutit à la conquête du territoire français du Tchad. M. Foureau a publié nombre de récits de ses voyages ; citons, parmi les plus importants : Une mission au T ademaut (1890) ; Au Sahara (1897) ; Rapport sur ma mission au Sahara et chez les Touareg Azdjer (1894) ; Mission chez les Touareg (1895) ; Dans le Grand Erg (1896) ; on lui doit aussi une Carte d'une partie du Sahara septentrional (1888), qui est la première représentation scientifique de toute une partie de ce:te contrée. M. Foureau était entré dans l'administration coloniale le 3 mars 1906, comme gouverneur de 1 c classe, et fut chargé du gouvernement de la Martinique. Admis depuis peu à la retraite, il reçut en rémunération de ses éminents services une pension de 12^00 francs à titre de récompense nationale, en vertu d'une loi votée par le Parlement au cours de sa dernière session. Dans le Cameroun. Le 1 2 octobre dernier, le lieutenant von Raven était tué et le docteur Se^er, juge de district, grièvement blessé par les habitants du village de Ngoukou situé à deux jours de marche au nord-ouest de Nola. Ces indigènes viennent d'être châtiés. Le 18 décembre dernier, un détachement des troupes de protection, de l'effectif d'une compagnie, a pris le village de Ngoukou d'assaut après un combat opiniâtre dans lequel les Allemands ont infligé des pertes considérables aux indigènes, en n'ayant eux-mêmes que deux blessés. Pour pacifier complètement la région, il est nécessaire d'attaquer les tribus voisines qui ont pris fait et cause pour Ngoukou. En raison de la résistance que les commissions de délimitation ont rencontrée dans certaines régions, le major Fabricius, commandant de la troupe de protection, a commencé en décembre une expédition dont

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Cet article est une édition du titre Le journal du Congo appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Bruxelles du 1911 au 1914.

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