Le journal du Congo

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s.n. 1914, 19 Fevrier. Le journal du Congo. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/br8mc8sr5w/
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Jeudi 19 février 1914- Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.^ 3mo année. — N° 21. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadair PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3eapage) „ . fr. 1.50 Echos „ . fr. 3.00 BUREAUX : Rue de la Tribune, 8, Bruxelles TÉLÉPHONE SABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation ; échéance le 30 septembre Belgique îr. 6.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. I LIRE DANS CE NUMÉRO : L'Afrique aux Africains. ^ Au Conseil Colonial. L'Exposition du caoutchouc à Londres. Echos et nouvelles. La reprise des vicinaux du Mayumbé. Le Congo à la Chambre. Notre situation en Afrique. L'élevage du bétail dans le Bas-Congo. Arrivées et départs. L'Officiel. Bulletin Financier. L'Afrique aux Africains * * * * Entendons-nous. Il ne saurait être question ici de préconiser un recul quelconque des entreprises de colonisation européenne. La race blanche a implanté sa culture en Afrique, et si c'e n est pas pour toujours, c'est sûrement pour très longtemps. Seulement, par la fo-rce des choses, elle ne formera jamais qu'une couche démographique assez mince sur le fond de la population indigène. On se demande si, à raison de la pénurie que trahit celle-ci, il ne serait pas opportun de lui chercher un adjuvant et, au besoin, un remplaçant dans un autre élément ethnique. C'est une question, peut-on dire, de la plus brûlante actualité, notamment au Con-I go, où se fait sentir si vivement le manque de travailleurs capables. Effleurant le sujet de l'introduction I éventuelle de Chinois au Katanga, j'ai provoqué, de la part de M. W(alter-thum, homme d'expérience en la matière, de fort intéressantes observations. Très justement M. Walterthum a tenu à distinguer entre Chinois et Chinois. Ceux de l'intérieur du vaste empire I sont infiniment supérieurs aux gens souvent sans aveu qu'on recrute dans les bas-fonds des ports ouverts au trafic international. Nous pouvons l'en croire quand il affirme que les « bons » Chinois ne manquent pas et qu'ils ne le cèdent guère à qui que ce soit, en dehors de leurs qualités bien connues d'activité et de sobriété, en vertus familiales et plus généralement en tenue morale. Dès lors, il n'y aurait pas d'inconvénient à les voir s'installer au Congo, à y faire œuvre de colonisation, dans toute la force du terme, aussi bien sur le terrain agricole que dans les travaux I de mines. Pour ma part, je crains précisément que M. Walterthum n'ait trop raison. I Tout fait croire que les Chinois réussiraient de la meilleure façon au Congo. Mais c'est là qu'est le danger. Non I pas par suite de la concurrence qu'ils feraient aux Européens. Cette concurrence porterait en réalité sur les occu-I pations et les emplois de nature infé-I rieure dans lesquelles il n'est pas intéres-I sant de voir les seconds s'engager. I Qu'ils les abandonnent aux premiers, I ou, ce qu'on constate déjà, qu'ils ne I cherchent même pas à entrer en com-I pétition avec les Asiatiques, rien de I mieux. En vérité, la juxtaposition de I toute une population étrangère sur le I fond indigène pose un problème ex-I trêmement délicat, dont il faut peser I les termes avec beaucoup de soin et I de précaution. Ce problème surgit déjà, quand il ne I s'agit que de l'immigration de blancs I comme en Afrique australe. Du mo-I ment qu'elle prend une certaine am-I pleur, elle est accompagnée d'une sorte I de refoulement de la race inférieure. Refoulement qui ne se manifeste pas I seulement dans la prise de possession, I voire l'expropriation d'une partie du I sol, précédemment plus ou moins occu-I pé, mais dans la diminution de l'avoir y _ social et économique des indigènes. A ceux qui déplorent cette conséquence de la colonisation ou de la conquête, les colonisateurs répondent quelquefois brutalement : Qu'importe ! Nous sommes à la peine ; nous devons être au profit. Nous sommes les maîtres et c'est un bien pour la civilisation en dernière analyse. Que dire si un résultat analogue ne découle plus de l'affirmation de la loi du plus fort, mais de la prédominance insidieuse d'éléments raciques dont nous aurions favorisé l'expansion sans jamais parvenir — retenons bien ceci — à contrôler ni moins encore à pénétrer son intime mentalité. Les Chinois sont, nous dit-on, doux, pacifiques, aisément maniables. Le seront-ils toujours ? Les Hollandais de î'Insulinde ne se sont-ils donc jamais préoccupés des menées des sociétés secrètes, des complots où les Asiatiques sont passés maîtres ? En Indo-Chine, sans qu'on doive rien exagérer, il en va à peu près de même. A côté du travailleur industrieux, il y a encore l'accapareur, l'usurier, et, en fin de compte, un sujet, pour l'Européen, éternellement peu sûr. Le danger diminue dans la mesure où l'on s'éloigne du centre d'influence et de pression de la Chine elle-même, c'est incontestable. Les Chinois qui résideraient au Congo, vivraient trop séparés de leur milieu d'origine pour continuer à en refléter les tendances particularistes. En laissant de côté tout souci d'ordre ' politique, tâchons de nous représenter le rôle et la place de chacune des trois races, la blanche, la noire et la jaune, dont, par hypothèse, nous aurions favorisé la coexistence dans telle ou telle partie du Congo. Au Katanga, par exemple, il n'est pas impossible que vienne à vivre et à prospérer une colonie de blancs. A vrai dire, les esprits se sont trop échauffés en Belgique, jnous semble-t-il, au sujet des chances de prompte réussite de pareille entreprise. Ce n'est pas du jour au lendemain que les mines seront mises en exploitation, et dans celles-ci, comme dans leurs annexes industrielles, les ouvriers blancs ne trouveront à s'employer que dans les spécialités et dans les travaux supérieurs, qui réclament plus du cerveau que des bras ; les professions purement manuelles resteront interdites, sauf exception, à nos nationaux, sous peine pour eux de succomber aux atteintes du climat qui, à prendre les choses au mieux, sera, longtemps encore, simplement toléré.Pour entretenir les futures agglomérations industrielles, il faut, dans leurs environs, de vastes champs d'approvisionnement, autrement dit des centres d'élevage et des cultures vivrières. Ici, pas plus que dans les mines, il n'y a place, pour l'instant, pour une grosse immigration d'origine européenne. Il est temps de dissiper toutes illusions à cet égard. L'on a procédé à des essais de colonisation agricole extrêmement coûteux et qui n'ont quasi rien donné. Des fermes modèles peuvent, certes, avoir leur utilité, en tant que champs d'expérience, pour l'introduction de nouvelles plantes alimentaires, pour l'étude du sol et du climat, pour la mise en œuvre de procédés de -culture plus perfectionnés, mais il apparaît comme assez vain, de vouloir en faire comme les prototypes des réalisations pratiques et effectives de l'économie rurale. Le moindre progrès accompli par les indigènes eux-mêmes dans leursi cultures, eït qui en (augmenterait le rendement, serait d'une bien autre valeur au point de vue de la productivité générale. Qu'a-t-on fait dans ce sens ? Nous craignons que ce ne soit bien peu. On en revient toujours au même point. Les ouvriers des miius et des usines, s'ils sont des indigènes, doivent forcément être nourris par d'autres ouvriers, des agriculteurs, qui seront aussi des indigènes. C'est en ce point précis, sans nul doute, qu'on m'attend pour m'objecter : « Mais rien de plus aisé que de se servir des Chinois. Ils forment d'excellents ouvriers industriels et, comme agriculteurs, ils n'ont pas leurs pareils dans le monde entier. Une immigration abondante de Célestes, recrutés dans les meilleures catégories sociales de l'intérieur, répond à toutes les exigences économiques du Congo, et plus particu- • lièremant du Katanga. » L'argument serait décisif à deux conditions. La première, c'est que la population noire du Congo soit condamnée à décroître, ou même à ; ester stationnaire, et la seconde qu'elle se montre à jjajmais incapable de sortir de l'état d'apathie, de paresse et de misère dans lequel elle croupit présentement. Le moins qu'on puisse dire à cet égard, c'est que l'on manque de preuves pour conclure en connaissance de cause. Qui oserait d'ores et déjà affirmer que les'nègres du Congo manquent de vitalité ? Au contraire, ils ont opposé à des causes nombreuses de destruction une force de résistance étonnante. Passée la crise de la maladie du sommeil, selon toute vraisemblance, ils croîtront et multiplieront à souhait ; ils sont appelés à combler tôt ou tard les vides considérables qu'accuse l'état démographique actuel du Congo. Il est donc prudent qu'on ne cherche pas à les remplacer. Quant à l'œuvre de relèvement, d'instruction et d'éducation des Congolais, est-ce se montrer trop1 sévère d'avancer que c'est parce qu'on est peut-être trop pressé au Katanga, qu'on incline prématurément à vouloir jeter, en cette œuvre, le manche après la cognée. Ce n'est pas en reléguant, sans plus, les noirs à l'arrière-plan — ce qu'on ferait sûrement, si l'on avait à sa disposition 'les Chinois •— qu'on améliorera leur condition. Avec de la patience, il n'est nullement impossible d'arriver- au Congo au même point qu'en Afrique australe et dans l'Afrique du nord, où les noirs travaillent et prospèrent. Vis-à-vis de ce milieu indigène amendé, bien loin de songer au concours des Asiatiques, on songe à le réduire et à le prévenir. Ce précédent mérite de nous faire réfléchir, tout comme, à l'opposé, l'exemple de l'Amérique où, pour avoir introduit autrefois les noirs, dont on disait avoir absolument besoin pour les travaux de la terre, on se trouve aujourd'hui en présence d'un conflit de races presque insoluble. Si c'était à recommencer, il est plus que probable que les Américains répudieraient énergique-ment l'artificielle immigration noire, dont ils se plaignent si amèrement, maintenant qu'elle a abouti à créer une communauté d'environ dix ou douze millions de citoyens de couleur au milieu des 90 millions de la population totale des Etats-Unis. En un sujet aussi complexe et délicat, il faut se garer des solutions toutes faites. Il existe des arguments poulet contre l'introduction des Chinois au Congo. M. Walterthum a fjait excellemment valoir les arguments favorables. Il en est d'autres qui font douter et hésiter. C'est pourquoi je pencherais plutôt vers les solutions limitées : l'immigration à temps, la main-d'œuvre purement industrielle. Jusqu'à plus ample informé, je voudrais croire à la supériorité des méthodes qui, par continuation, font quelque crédit aux Africains. René Vauthier. Au Conseil colonial **•« Le Conseil colonial se réunira samedi prochain pour examiner quatre projets de décret. Un de ces projets a pour objet d'interdire l'exportation des caoutchoucs frelatés e)t impurs,, conformément à l'ordonnance prise le 5 septembre dernier par le gouverneur général. « La crise provoquée par la baisse du prix du caoutchouc,, explique à ce propos le ministre des 'Colonies, a été accentuée, pour les espèces congolaises, par une diminution de qualité due à une récolte mal faite ou à des préparations diverses., Le décret du i 6 janvier 1 91 1 édictant des mesures répressives contre les abus ré'-sulflanlt de l'adultération du caoutchouc, avait pour principal objet de garantir la réputation commerciale de 'la gomme congolaise sur les marchés européens. Il édic-tait des peines contre ceux qui, dans une intention frauduleuse, avaient mis en vente, vendu, donné en paiement ou exporté du caoutchouc adultéré,. Ce décret n'a qu'im-parfaitemierut atteint le but poursuivi : le caoutchouc secondaire,, mal récolté, frelaté ou impur arrive en quantité sur le marché d'Anvers. <Getjte situation est préjudiciable pour 'l'avenir de l'une des prin- • cipales exportations de la colonie ; si elle se prolongeait,, même les caoutchoucs purs trouveraient moins facilement acquéreur, car ils souffrent de la dépréciation générale due à l'abondance des produits abîmés. Il faut refuser la sortie de la colonie aux caoutchoucs (qui nie seraient pas de qualité marchandie. » Le gouviarneur général, l'en présence de rabaissement progressif des cours, a, par une ordonnance-loi du 5 septembre 1913, défendu l'exportation des caoutchoucs frelatés iett impurs et suspendu l'exécution du décret du 16 janvier 1911. » En exécution 'de l'ariticle 22 de la Charte coloniale, île gouvernement soumet à l'avis du Conseil un projet de décret confirmant l'ordonnance de M. le gouverneur général et l'étendant au vice-gouvernement général -du Katanga. » Il est à, noitier que l'ordonnance légis-. lative, mise <en vigueur le 5 septembre 1913, a été assez généralement approuvée et que -les refus d'exporter donnés jusqu'à ce jour n'ont pas provoqué de protestation. » Un second ^projet tend à attribuer à l'American Presbyterian Congo Mission un terrain situé à Luebo (Kasaï). Cette mission désire établir un lazaret pour try-panosés et a choisi comme emplacement un terrain d'une superficie de 1 hectare 81 ares, situé sur la rive droite du Lua-pula, à 3,0.30 mètres de la circonscription urbaine de Luebo. Le troisième projet de décret est relatif à l'attribution de permis spéciaux de recherches minières. Le quatrième, dont nous parlons d'autre part, concerne l'attribution à un éleveur, M. John Jordan, d'une concession dans le Bas-Congo. L'Exposition du caoutchouc à Londres * * * * Une exposition internationale du caoutchouc s'organise actuellement, qui se tiendra à Londres du 24 juin au 9 juillet prochain. C'est l,a quatrième manifestation de ce genre : la première eut lieu à Londres également, il y a trois ans. Cette quatrième exposition internationale du caoutchouc doit être complétée par une autre exposition où seront réunis tous les grands produits coloniaux d'origine végétale, en particulier les oléagineux (arachides, kairité, palmier à huile, coprah et graisse dfe coco, etc.), les textiles (coton, jute, sisal et autres agaves, sansevières, raphia, da, etc.) et diverses autres denréies de grande consommation, telles que le cacao, le café, la vanille, les huiles essentielles, les huiles de bois d'Indochine, etc. Le Comité d'organisation de la section belge comprend les plus hautes personnalités. Les présidents d'honneur sont MM. le comte de Lalaing, ministre de Belgique à Londres, et Renkin, ministre des Colonies ; ses vice-présidents d'honneur, MM. Arnold, secrétaire général au ministère des Colonies ; Devos, bourgmestre d'Anvers ; le général Thys. Ses présidents, MM. Bunge, président de l'Association des planteurs de caoutchouc ; de Hemp-tinne, président de l'Association coton-nière ; E. Pollet, consul général de Belgique à Londres. Ses vice-présidents : MM. Delcoimmune, 1 e duc d'Ursel, sénateur ; Leplae, directeur général de l'agriculture au ministère des Colonies ; Olyff, directeur général au ministère des Colonies. ÉCHOS ET NOUVELLES Au Palais. Le Roi a reçu, lundi après-midi, au Palais de Bruxelles, M>. le vice-gouver-neur général Henry, avec lequel il a eu un long entretien. Au Cercle Africain. Le conseil d'administration du Cercle Africain est composé comme suit pour l'année 1 9 1 4 : Président : M. le colonel adjoint d'état-major Ghislain, commandant le régiment des grenadiers, vice-gouverneur général du Congo belge. Vice-président : M. le sous-intendant Quinaux. Conseillers : MM. le major Bastien ; le docteur Carré ; le notaire A. Ectors ; Georges Le Marinel, directeur au département des Colonies ; le major Lengrand ; le docteur Meyers ; le lieutenant Mùller ; le commandant Rue ; Thiery, administrateur de sociétés coloniales ; M. Van Damme, directeur au département des Colonies ; Fritz Vanderlinden ; le commandant Van Dionant. Secrétaire général : M. le commandant-adjoint d'état-major R. Dubreucq, membre du Conseil colonial. Secrétaire-adjoint: M. le capitaine quartier-maître E. Poiortmans. Trésorier : M. Ed. Hincq, administrateur de sociétés coloniales. Bibliothécaire : M. le capitaine-commandant adjoint d'état-major Preud'homme, officier d'ordonnance du Roi. Le personnel d'Afrique. 0,n se préoccupe vivement au ministère des Colo,nies dp la question du recrutement du personnel d'Afrique. Le besoin d'éléments de valeur se fait sentir jusque da,ns les plus hauts grades, et la réorganisation projetée doit avoir précisément pour objet de remédier à cette situation hautement préjudiciable à la bonne gestion des affaires de la co'lonie. On nous assure, 'à ce propos, que plusieurs age,nts 'des services métropolitains; ao.nt la collaboration est justement appréciée, o,nt demandé à partir pour l'Afrique. On ne peut qu'applaudir à ce geste, et souhaiter qu'il trouve des imitateurs. Une réunion des gouverneurs à Stanleyville. M. Renkin vient de convoquer pour le 20 juin à Stanleyville une grande réunion des hauts fonctionnaires de l'administration d'Afrique, sous la présidence de M. Fuchs, gouverneur général. Les commissaires de district de tout le Congo — même les plus éloignés — .seront tenus de se rendre à cette conférence où seront discutées pendant plusieurs jours les principales questions qui intéressent l'organisation administrative, économique et politique de la colonie. On aurait voulu réunir ce grand conseil tous les ans, mais on y a renoncé en raison de (la longueur du voyage à fournir par certains commissaires de district et de la dépense qui en résulterait pour le Trésor. Toutefois les gouverneurs des quatre provinlces <— car l.e Congo sera divisé en qu,atre territoires ayant à leur tête un gouverneur — se réuniront chaque année sous la présidence du gouverneur général Ipour discuter les affaires de la colonie et, d'autre part, les com-i missaires de district seront convoqués tous les ans aussi par province sous la présidence de leur gouverneur. Les quatre provinces dont il s'agit sont : la province 'du Bas-Congo-Kasaï, la province de l'Equateur, la province orientale et la province du Katanga. Analyses de calcaires du Bas-Congo. D'après des analyses du laboratoire de la station agricole de Zambi, la pierre blanche, abondamment répandue dans cette localité et utilisée comme pierre de construction, pourrait être employée en agriculture comme engrais calcaire : elle renferme 40 à 49 p. c. de chaux. Les terres du Congo étant généralement très pauvres en chaux, cette étude du laboratoire de Zambi présente beaucoup d'intérêt pour les planteurs. L'école agréée de Tumba. Cent soixante enfants de 6 à 14 ans fréquentent les écoles de Tumba. Ces enfants ont été, à la demande des missionnaires, choisis et envoyés librement par les chefs des villages évangélisés par les missions de Tumb,a et de Thysville. L'école oomprend deux sections : les classes préparatoires et les classes supérieures. Dans les premières, on enseigne aux enfants la lecture congolaise élémentaire, les chiffres, quelques additions et soustractions faciles. Ces classes comptent 60 élèves.

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Cet article est une édition du titre Le journal du Congo appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Bruxelles du 1911 au 1914.

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