Le journal du Congo

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s.n. 1914, 23 Avril. Le journal du Congo. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9sg8s/
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Jeudi 23 avril 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3™ année. — N° 30. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ . fr. 3.00 BUREAUX : Rue de la Tribur e, S, Bruxelles TÉLÉPHONE CS IBLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique .. .. .. .. îr, 6.00 Union Postale .. .. .. .. îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO : Les redevances minières au Katanga. L'industrie au Katanga. Les communications vers le Katanga. Echos et nouvelles. Le 40e anniversaire de l'expédition de Stanley. Les questions coloniales à l'étranger. Le Katanga vu par un Anglais. Le noir et le complexus de la peur. La politique coloniale allemande. La mort de Zappo Zap. La mise en valeur de l'Afrique orientale anglaise. L'Officiel. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Les redevances minières AU KATANGA * * * * Le Conseil colonial sera incessamment réuni pour examiner le rapport die la commission instituée par lui pour l'étude de la question des redevances minières au Katanga. Cette commission, présidée par M. Galopin, se composait de MM. Cattier, Dupriez, Moris-sieaux et Rolin-Jacquemyns. M. Dupriez, chargé de l'élaboration du rapport, vient de communiquer celui-ci aux membres du Conseil. Lté rapport du distingué professeur ast trop complet pour que nous puissions songer à le reproduire ici in extenso/ ' Nous allons donc ien donner les parties essentielles que voici : La commission a tenu 21 séances pour discuter les questions qui lui étaient soumises. Sans doute elle fut tout de suite unanime à reconnaître la nécessité de modifier le régime de la redevance proportionnelle,- telle que l'établissait le décret de 1910, parce que pour certains gisements miniers de richesse médiocre, le taux en était exorbitant et aurait empêché radicalement toute tentative d'exploitation ; parce qu'il fallait, d'autre part, en assurer la perception autrement que par la remise forcée au Comité spécial d'une grosse part des actions des sociétés minières.La commission arriva bien vite à conclure, aussi unanimement, à l'utilité d'abolir toute redevance sur le produit brut. Mais comment fallait-il dorénavant assurer la perception des redevances proportionnelles sur les bénéfices des sociétés par actions ? Les discussions se sont prolongées autour de ce problème, d'abord sur les questions de principe qu'il soulevait, ensuite sur les détails de l'organisation à donner au nouveau régime. Le système proposé par la commission a reçu la pleine adhésion de quatre de ses membres ; le cinquième, tout en conservant ses préférences pour une autre solution, s'y rallie cependant. La commission propose tout d'abord de substituer à la redevance uniforme de 33 p. c. des bénéfices, une redevance graduée qui s'élève avec la proportion des bénéfices relativement au capital social. Idée parfaitement juste ; parce que les bénéfices augmentent à mesure que s'accroît la valeur qu'apporte le Comité spécial en comparaison des valeurs que consacre la société à son exploitation. Dans l'espèce d'association qui s'établit entré les sociétés d'exploitation et le Comité spécial, l'apport de ce dernier c'est le gisement, et c'est la richesse de ce gisement qui va principalement déterminer la quotité des bénéfices. Une société qui réalise de minces profits, n'a vraisemblablement reçu que des gisements de valeur médiocre ; telle autre qui fait de très gros bénéfices a obtenu certainement des gisements très riches. Et cependant chacune d'elles a apporté sans doute à la mise en œuvre de l'exploitation la même somme de capitaux et d'activités. Réforme opportune et nécessaire ; parce que cette redevance de 33 p. c. est trop lourde, lorsqu'elle frappe des gisements miniers qui ne sont point particulièrement riches, parce qu'elle entrave sérieusement le développement de l'industrie minière au Katanga. L'obligation semble surtout onéreuse pour les sociétés ; celles-ci doivent remettre au Comité spécial 33 p. c. de leurs actions de toutes catégories ; c'est-à-dire, que pour pouvoir distribuer 6 p. c. aux actionnaires qui auront confié leurs capitaux à la Société, il faudra avoir gaghé assez pour distribuer 9 p. c. du capital réellement engagé dans l'affaire. Et il ne faut pas oublier que la (mise en exploitation d'une mine, la construction des fours et ront des sommes bien plus considérables [ue celles que réclameraient de semblables nstallations en Europe. Aussi plusieurs :oncessionnai'resqui ont fait au Katanga des lécouvertes intéressantes, sont Sans l'im-lossibilité de trouver dans ces conditions es capitaux nécessaires pour la mise en xploitation des mines qui leur sont con-édées.Il faut remarquer enfin que les pays qui itablissent des redevances minières sur es bénéfices d'exploitation, ne dépassent ;énéralement pas le taux de 10 p. c. Là iù ce taux est dépassé, les redevances ne ont perçues que sur le superbénéfice après >ayement de 6 p. c. au capital social. La commission croit ensuite que la pos-ession forcée par le Comité spécial de grosses parfs d'actions dans les sociétés ninières présente les plus graves incon-rénients. Le gouvernement de la colonie, :n effet, se trouverait ainsi appelé à parti-:iper à la direction et à la gestion de aultiples affaires industrielles, àlors que ant d'autres tâches urgentes et nécessaires éclament toute son attention et toute son LCtivité. D'ailleurs, une r-dministr. ion pudique ne doit pas avoir à supporter de >areilles responsabilités ; son action forcé-nent réglementée, ralentie par toutes sor-es de formalités et de mesures de contrôle ndispensables, entraverait perpétuellement 'exploitation industrielle et commerciale les mines. Enfin la redevance sur le produit brut ipparaît tout d'abord comme peu équita->le ; elle atteint également l'exploitant l'un gisement pauvre qui ne recueille >eut-être qu'un bénéfice dérisoire ou nul, jui même perd ses capitaux et ses peines, :t le concessionnaire d'un gisement riche [ui réalise de très gros profits. En outre, :11e semble devoir soulever dans son application de sérieuses difficultés et des rais exagérés ; car il faudrait auprès de :haque mine des fonctionnaires expérimen-és pour constater et contrôler, non seu-ement la quantité de tonnes extraites, nais encore la richesse, la teneur de cha-[ue tonne ; et puis il resterait encore à ixer la valeur de ces minerais bruts, dieux vaut renoncer à une redevance si >eu équitable, dont la perception serait méreuse et soulèverait des contestations jerpétuelles. * * * Le Comité spécial a droit à une part de ous les bénéfices à distribuer en vertu lu bilan voté par l'assemblée générale, rous les bénéfices, quelle qu'en soit l'origine, qu'ils proviennent de l'extraction, lu traitement des minerais, ou même d'opérations et transformations postérieures, le dividendes touchés sur les actions fai-;ant partie de l'acitf social, de la réalisa-ion de valeurs appartenant à la société, du de toute autre cause ; du moment que e bilan en prévoit la distribution, le Co-nité spécial a droit à une part. Dès ce noment son droit est acquis, peu importe }ue plus tard une nouvelle décision de 'assemblée générale ordonne de surseoir lu paiement des dividendes. Mais quelque ;onsidérables que soient les bénéfices dé-loncés par le bilan, si celui-ci propose ie ne pas les distribuer, soit en tout, soit m partie, et décide de les consacrer à des amortissements, à des fonds de réserve du de prévision, le Comité spécial ne peut élever aucune prétention. Il n'y aura donc jamais lieu à des décomptes, à des réductions préalables sur les bénéfices revenant aux actionnaires : rien de ce qui doit être distribué à ceux-ci n'échappe aux redevances dues au Comité spécial, mais en dehors de cela, celui-ci ne peut rien réclamer.Les redevances seront progressives suivant la quotité des bénéfices. Cette quotité se calcule relativement au capital -actions tel qu'il figure au bilan ; si à un moment donné la société émet de nouvelles actions à un taux supérieur à leur valeur nominale, c'est celle-ci qui seule sera comptée ; si les actions n'ont été libérées que pour partie, il ne sera tenu compte que des versements effectués ; lorsqu'une société aura remboursé une partie de son capital, la quotité des bénéfices sera calculée sur la fraction non remboursée. L'échelle des redevances a été établie de manière à en abaisser notablement le taux vis-à-vis des sociétés qui ne font que de légers bénéfices ; mais - ce taux s'élèvera assez rapidement, pour rejoindre et même dépasser l'ancien taux à l'égard des sociétés qui réalisent des gains considérables. Dans ce dernier cas, l'avant-projet impose plus lourdement les sociétés qui exploitent exclusivement ou en partie seulement des mines de diamants ou de pierres précieuses, parce que ce sont cel-les-là qui ont le plus de chances d'atteindre ces bénéfices énormes. Les législations des autres pays ont fait souvent la même distinction. Le tableau ci-dessous montre ce qu'étaient les redevances s.ous le régime du décret de 191 o et ce qu'elles deviennent sous le régime de l'avant-projet : Capital : 100 francs Bénéfices Part due au Comité spécial réalisés D'après le décr. 1910 D'après i'avant-projet. en francs. Diamants et pierres Autres précieuses. mines. 5 1.65 0.60 0.60 7 2.41 0.84 0.84 10 3.30 1.44 1.44 15 4.95 2.69 2.69 20 6.60 4.69 4.69 25 8.25 6.69 6.69 30 9.90 8.69 8.69 3 5 11-5.5 10.69 10.69 40 13.20 13-69 13-19 50 16.50 *9.69 18.19 60 19.80 -5.69 23.19 80 26.40 37-69 43-19 100 33-oo 49-69 43-19 Les Oominicalions vtrs le datai * * * * Lje ministre des colonies du Portugal déposera incessamment sur le bureau de la Chambre un projet de loi décrétant l'achèvement de la ligne ferrée de Benguela vers le Katanga. On sait que cette voie reliera le plus directement le Katanga à l'océan. A en croire la Berlmer Tageblaif, un groupe allemand s'intéressant à cette affaire serait prêt à contribuer pour une somme de 60 millions de mark à l'achèvement de la dite ligne. L'organe allemand ajoute : L'annonce du prochain dépôt de ce projet devant les Chambres portugaises prouve que les cabinets de Berlin et de Londres concluront bientôt les négociations engagées en vue de régler le problème de 1,'exploitation économique des colonies portugaises d'Afrique. * * * Et, tandis que, chez nous, des hommes politiques et des journalistes s'ingénient à affirmer que le Congo nie vaut pas les sacrifices qu'on réclame pour lui, que les richesses du Katanga] sont aléatoires ou fortement exagérées, c'est, de la part de l'étranger, Une lutte d'influence et d'argent pour pqs-séder les voies de communication qui conduisent au Congo belge et à la province minière notamment. Les étrangers — il faut, hélas ! le constater — sont plus avertis des choses de notre colonie, connaissent mieux la valeur réelle du Congo, l'importance des richesses minières du Katanga que nos nationaux. S'il était encore des Belges pour écouter les histoires de certains journaux et de certains politiciens, l'attitude de puissances comme l'Allemagne, consacrant des centaines de millions à la création de chemins de fer uniquement destinés à relier le Katanga à la mer, serait là pour les éclairer une bonne fois. L'industrie au Katanga * * « « Quoique l'opinion de certains détracteurs aient parfois tenté les critiques les plus acerbes sur lj'avenir du Katanga, on peut affirmer, sans crainte tJ'exagé-ration, que cette partie, en quelque sorte le joyau de notre colonie, est appelée à' prendre un essor considérable, grâce autant à la fécondité du sol qu'à sa richesse intérieure. En effet, s'il renferme, en quantités inépuisables, du minerai de cuivre d'une richesse unique au monde, du minerai de fer et du calcaire, ainsi que des couches non moins abondantes de charbon, sans compter les autres métaux précieux, il est inévitable que, dans un avenir très rapproché, la contrée se transformera en une région minière et industrielle, dont l'importance et l'activité ne pourront échapper à personne, — telle l'industrie du cuivre qui existe actuellement au Katanga.L'heureuse circonstance du voisinage des matières propres à l'exploitation de ces importants gisements de minerais fait prévoir, à côté des fonderies de cuivre déjà existantes, l'installation de hauts-fourneaux qui réduiront le minerai de fer — utilisé déjà pour la fonte du cuivre — en un métal qui, travaillé sous diverses formes, servira tout d'abord aux besoins de cette première industrie, et augmentera ensuite, dans une large mesure, les moyens matériels de la colonie. L'emploi et le travail du fer et de l'acier pour la construction des lignes de chemins de fer projetées et leur outillage, par exemple, la construction de machines, de matériel roulant, de pièces mécaniques, et pour les aujtres besoins de la colonie, feront naître de nombreuses industries qui accroîtront la population et les besoins du Katanga, lesquels, à leur tour, favoriseront l'installation de nouvelles entreprises, dont le nombre augmentera sans cesse. Par ses propres ressources, non seulement le Katanga assurera ainsi son développement économique, en même temps que celui de la colonie belge, mais permettra aux industries diverses, dérivées: de ses métaux et de sa houille, de se créer, en dehors de son territoire, des débouchés commerciaux importants dans les colonies limitrophes. Tenant compte encore, en dehors de toutes les autres richesses du Katanga, de la présence dans le sol de la pierre calcaire et de l'argile, susceptibles de donner naissance à l'industrie du ciment, indispensable à tous les travaux de construction, le Katanga est appelé, comme on le voit, à embrasser un vaste programme industriel, digne de l'encoura,-gement qu'il mérite, par la mise en valeur de toutes ses richesses que l'avenir tient en réserve. ÉCHOS ET NOUVELLES Au ministère des Colonies. Les fonctionnaires du département des Colonies ne sont toujours pas fixés sur le sort qui les attend. Depuis plusieurs semaines déjà le ministre a de fréquentes conférences avec les chefs de service en vue de préparer cette réorganisation, mais il semble que l'on tarde un peu à aboutir. Et le personnel s'agite, s'énerve de ces tergiversations, qui font croire que l'on hésiterait aujourd'hui à faire les exécutions prononcées. Ce qui tenderait à le prouver, c'est que parmi #les fonctionnaires dont la mise à la retraite était considérée comme certaine, il en est à qui l'on a décid,é de 'conserver leur charge. Bref, on ne sait plus très exactement aujourd'hui ce qui se fera. Dans la magistrature coloniale. MM. Herinckx et Gaspar, avocats, partiront le 14 mai pour Boma, où ils se rendront en qualité de magistrats provisoires.M. Vandekerken, avocat, partira sous peu, également en la même qualité, pour le Katanga. Vols de bagages sur la ligne Anvers-Sout-hampton.Un fonctionnaire de l'Etat, M. X..., parti avec sa femme il y a quelques jours pour Elisabethville, a constaté en arrivant à Southampton que ses malles avaient été ouvertes et que les effetsi d'habillement avaient disparu. Le vol a pu être commis à Anvers ou en cours de route. Cet incident doit engager tous les agents oin partent par la ligne du Cap à assurer leurs bagages : le coût est de 1 p. c. de la valeur. La profondeur du Tanganyika. Le lac Tanganyika a toujours été considéré comme un des lacs les plus pro-< tonds de l'Afrique. Livingstone avait constaté des fonds de 595 mètres, et Giraud notait 647 mètres. Le capitaine Jakobs, qui a étudié le lac au point de vue de la navigation, pour le compte de la colonie de l'Est-Africain allemand, a mesur'é, dans la partie nord, une profondeur de 1,277 mètres. Un maximum de 1,435 mètres a même été relevé dans ila partie septentrionale par un explorateur belge, M. L. Stappers, qui a visité la région en 1912. Le Tanganyika est, par conséquent, non seulement le lac le plus profond de l'Afrique, il se range directement après le lad Baïkal, qui, avec ses 1,523 mètres, est le lac le plus profond de la terre. M. Stappers a observé, en outre, que le lac Tanganyika est traversé dans sa partie moyenne d'une crête qui va de l'est à l'ouest et qui se trouve seulement à 136, à 600 mètres au-dessous du niveau de l'eau. Le lac se composerait donc, en réalité, de deux bassins, ce qui confirmerait l'hypothèse de Livingstone notée dans son journal, que la Tanganyika se composait autrefois de deux lacs. Nos malles congolaises. Suivant télégramme reçu, le steamer Albertville a quitté Grand-Bassam, à 7 heures du matin, le 16 avril, en route pour le Congo. Suivant télégramme reçu, le steamer Anversville, a quitté Grand-Bassam, à 11 heures du matin, le 20 courant, en route pour Anvers. Le chemin de fer des Grands Lacs. Le troisième tronçon du chemin de fer des Grands Lacs atteindra la rive du lac Tanganyika dans le courant ou peut-être vers la fin du deuxième semestre de cette année. Il reste environ une cinquantaine de kilomètres de rail à placer, ainsi que de nombreux ponts. On estime que l'établissement d'un bureau d'échange et d'une perception des postes à Albertville pourra avoir lieu à la fin du mois de juin. Ce bureau aura très vite une importance considérable, prépondérante même, dans la partie du nord du Katanga, ainsi que dans les districts du Manyema, de la Lowa et de Stanley-ville. La construction de la ligne de Ka-balo à Kongolo augmentera encore l'importance de ce bureau. Il est probable, nous écrit-on, que la voie du Cap ne permettra pas d'atteindre Kongolo en un temps moindre que la ligne allemande ; cela tient au manque de régularité des transports par la voie fluviale de Bukama à Kongolo. Actuellement, en effet, l'horaire prévoit quatre jours pour la descente et six jours pour la remonte du fleuve. Mais il arrive fréquemment que les bateaux chargés du transport des dépêches sont arrêtés par des bancs de sable.Dans ce cas, ils mettent de quinze à vingt jours pour accomplir le trajet. Cette situation est due au débit irrégulier des eaux. Les relations postales par cette voie sont à ce point même défectueuses qu'on doit souvent expédier le courrier de Kongolo à destination d'Eli-sabethville par Kiambi et Pweto. Le service par la voie allemande commence à s'organiser. Deux trains font toutes les semaines le trajet de Dar-es-Salam à Kigoma et retour. Les bureaux d'Albertville et d'Udjidji, sur les deux rives opposées du lac Tanganyika, devront être reliés sous peu par la T. S. F. Ce mode de communication est utilisé déjà pour la traversée du lac Tchad et du lac Victoria. Le poste d'Udjidji, lorsqu'il sera établi, sera en mesure même de communiquer directement avec Kongolo dont il est distant, à vol d'oiseau, de 300 kilomètres. Une agression dans le Kasaï. Le courrier d'Afrique nous apporte la nouvelle d'une agression dont fut l'objet tout récemment dans le district du Kasaï l'administrateur territorial Lood, de Pania Mutombo. M. Lood s'était rendu dans différents villages indigènes pour y assurer la perception de l'impôt, et notamment dans la chefferie de Mutombe-Batubenga. En cours de route il fut saisi de plaintes nombreuses contre le chef Kapese et fit procéder à son arrestation. A la suite de cette arrestation, deux cents noirs entourèrent l'habitation de l'administrateur proférant des menaces et montrant une attitude hostile. Kapese se fit fort, s'il obtenait son élargissement, d'apaiser la fureur de ses sujets. Mais il était à peine en liberté qu'il excitait les noirs contre le blanc. L'administrateur territorial dut réclamer du secours, mais pendant une sortie il fut entouré et attaqué. Un indigène armé d'une lance le frappa. Mais M. Lood ayant fait une chute à ce moment précis, évita par chance le coup qui lui était destiné. Deux de ses serviteurs furent blessés.Il put heureusement se tirer indemne de cette fâcheuse situation et gagner Fiando. Les agresseurs de M. Lood sont connus et vont être poursuivis. La montre de Stanley. Notre éminent confrère A.-J. Wauters vient, à l'occasion du 40e anniversaire de l'expédition Stanley en Afrique, de faire part à ses lecteurs d'une nouvelle q'u''il avait — le vilain cachottier ! — gardée pour lui depuis plus de deux ans. Le Ier mai 1911, le général Strauch lui avait fait don du chronomètre que Stanley offrit au général le 12 novembre 1882. Ce chronomètre lui servit à déterminer la position des lacs Victoria, Muta-Nzigé, Alexandra et Tanganyika, jusqu'à 250 milles du N. O. de Nyangwé. Notre estimé confrère publie, dans le dernier numéro du Mouvement Géographique, un cliché représentant le chronomètre et ses deux clefs dans une gaine en bois ou en cuir, la netteté du cliché ne permet pas de préciser.

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Cet article est une édition du titre Le journal du Congo appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Bruxelles du 1911 au 1914.

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