Le journal du Congo

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03 janvrier 1914
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s.n. 1914, 03 Janvrier. Le journal du Congo. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dn3zs2mn15/
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Samedi 3 janvier 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3me année. N° 14. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne fr. 0.50 Réclames (3e page) * j ■ îr- 1-50 Echos . fr. 3.00 : S? BUREAUX : Rue die l<a Tribi'nie, S, Bruxelles TÉLÉPHONE SABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique .. .. .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. == LIRE DANS CE NUMÉRO VVÎ o Un discours du Roi. La force publique et nos officiers en Afrique. Les permis de recherches minières au Katanga Déclarations de M. Jadot, gouverneur de la Société Générale. Echos et nouvelles. L'outillage économique du Congo belge. Le commerce extérieur du Congo. Les cultures vivrières au Katanga. Discours de sir Starr Jameson. Le chemin de fer de Lobito au Katanga. L'Angola et le Katanga. La mission allemande au Tanganyika. L'Officiel. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Notre feuilleton : Les Mémoires de Stanley Un discours du Roi Les réformes du Congo Importantes déclarations du chef de l'Etat « * « * Le Roi, répondant au discours de félicitations de M. Nerincx, vice-président de la Chambre, a fait jeudi, au Palais de Bruxelles, au sujet de notre organisation coloniale, les importantes déclarations qu'on va lire, et qui combleront d'aise tous ceux qui s'intéressent au sort de la colonie : J'ai tenu à vous entretenir aujourd'hui tout spécialement des intérêts de notre colonie. Qu'il me soit permis de vous rappeler, tout d'abord, que c'est le Parlement lui-même qui exprima jadis le désir de reprendre le Congo ; il agissait ainsi en pleine indépendance, pénétré de ses responsabilités, revendiquant en quelque sorte un droit. L'annexion s'est faite et l'opinion publique été heureuse d'y applaudir. Ayons la certitude, Messieurs, que la génération future, qui oublie cependant beaucoup, marquera l'année 1908 en lettres d'or dans les annales du pays. Par un acte de souveraineté, la Belgique donna une charte à sa colonie. Cette charte fut ce qu'elle pouvait être, les lois portant toujours l'empreinte des événements qui les font naître. A la base de notre politique en Afrique, le législateur avait inscrit trois grands principes : non intervention de la métropole dans les charges financières de la colonie ; séparation entre la fonction administrative et la fonction judiciaire et indépendance absolue de la magistrature organisée comme en Belgique ; centralisation de l'action administrative entre les mains du ministre \ parlementairement responsable. Pendant cinq ans, le département des colonies et les autorités locales. ont Rappliqué loyalement, conformément à ?es prescriptions et dans l'esprit où e'JJe fut conçue, la loi du 18 octobre 19&8. Aujourd'hui, d'accord avec mon gouvernement, j'ai pour devoir de dire à la Chambre, à la lumière de l'expérience faite, que des modifications à la cnarïe s'imposent dans l'intérêt supérieur de la colonie. Mon ministre aura l'honrieur de soumettre, en temps utile, à vos délibérations un projet de loi qui 1 s'inspirera de la pratique des réalités. Comme je l'ai déclaré à différentes reprises, il est indispensable de constituer sur place, à l'exemple de tous 1 les pays colonisateurs, un gouvernement qui reçoive formellement du législateur métropolitain un pouvoir vraiment effectif. La tutelle intensive que la métropole fait actuellement peser | sur l'administration locale ne peut perdurer . Partout sur la terre d'Afrique, une autorité autonome et responsable doit être à même de s'affirmer sous la direction et le contrôle de la souveraineté métropolitaine. En reprenant le Congo, nous avons assumé des obligations auxquelles nous ne pouvons faillir. Le pays jugera s'il ne doit pas à la «olonie, en toute équité, certaines compensations en matière de I finances, si, d'autre part, il n'agirait Pas sagement dans l'intérêt même de sa souveraineté, en accordant tout au moins l'appui de son crédit à . une ceuvre grandiose que ses enfants ont fondée dans le sacrifice. Œuvre grandiose ! Oui, Messieurs, moi qui ai par- 1 couru notre colonie, j'atteste, non sans fierté, qu'elle est digne de notre sol- n licitude et de notre orgueil ; et je m'incline, pénétré de respect, devant la mémoire de tous ceux qui, avec une héroïque vaillance, avec une foi ardente, une foi qui ennoblit, ont fait d'une contrée barbare et impénétrable un pays tout large ouvert au progrès, qu'administre une nation éclairée où la charité humaine et l'apostolat religieux ont fait rayonner l'aurore de la civilisation. C'est ainsi, Messieurs, que la Belgique, paisible et laborieuse, jalouse autant de son honneur que de sa prospérité, a montré et montrera de plus en plus qu'elle mérite bien de l'humanité et qu'elle est digne du respect des puissants du monde. Notre devoir à nous est d'élever notre idéal à la hauteur des tâches qui restent à accomplir au Congo. La Chambre, qui a déjà donné tant de témoignages de confiance à la Couronne; ne manquera pas, j'en ai la conviction, de porter toute son attention sur le grave problème que je crois devoir signaler à son examen. Je l'en remercie dès aujourd'hui.Quant à moi, Messieurs, j'ai, je le répète, une confiance ferme dans l'avenir de l'Afrique équatoriale. Il y a là un pays doté de ressources naturelles inépuisables, un territoire immense admirablement arrosé par de nombreux et importants cours d'eau, ouvert à toutes le.s initiatives et à toutes les énergies. Notre industrie et notre commerce, qui se sont si brillamment affirmés à Gand, sont capables d'organiser et de mener à bien l'exploitation de nos richesses coloniales. Mais notre préoccupation doit être d'intéresser, de plus en plus, à notre colonie, l'élite de nos concitoyens dans toutes les directions, dans les administrations comme dans les entreprises privées. L'œuvre coloniale est une œuvre de volonté, de réflexion et de désintéressement qui réclame, à ses débuts surtout, le dévouement et les sacrifices.La force publique et nos officiers en Afrique * * * * Au cours de la récente réunion du. Conseil colonial, le commandant Dubreucq, rapporteur du projet de décret fixant le contingent à recruter en 1914 pour la force publique, a apporté sur ce sujet, qui a fait l'objet d'assez vives discussions en ces derniers temps, les considérations que voici : Le chiffre de 3,750 hommes représente le contingent à lever en 1914. Ce chiffre, justifié dans l'exposé des motifs du rapport de 1912, est sollicité par le gouverneur général pour les années 1912, 1913, 1914. En réalité, il y a, cette année, une diminution des charges militaires, si nous évaluons celles-ci par l'estimation du nombre des miliciens recrutés. En effet, le chiffre des rengagements, qui était de 40 p. en 1912, est passé à 50 p. c. en 1913, et comme le gouvernement a prescrit de faire compter les rengagés dans le contingent, il y a de ce fait une réduction d'environ 1,500 hommes. Il restera donc à recruter, en 1914, environ 2,250 miliciens et volontaires. La situation sera tout à fait satisfaisante si le gouvernement veut bien nous annoncer que le pourcentage des volontaires, qui était de 11 p. c. en 1911 et de 12 p. c. durant le premier semestre 1912, continue à progresser. Nous avons le plus grand intérêt, ainsi que je l'affirmais dans une discussion antérieure, à voir augmenter la proportion des volontaires et des rengagés.Chaque fois que nous avons examiné le projet de décret fixant le contingent de la force publique, j'ai tenu à insister sur la relation intime qui lie le chiffre du contingent au degré de préparation des cadres européens. Si, comme j'en ai exprimé le vœu à diverses reprises, nos troupes coloniales sont commandées par les meilleurs officiers de l'armée métropolitaine,' et si, en même temps, par suite d'une grande proportion de rengagés, la force publique développe ses qualités de discipline et d'entraînement, l'effectif total de 12,000 hommes (plus les 6,000 hommes de la police territoriale) sera suffisant pour assurer l'ordre et l'intégrité de notre territoire colonial. Il nous faut donc de bons cadres et de bonnes troupes. En est-il ainsi a. tuellement ? Je ne mets pas en doute l'esprit de dévouement de mes jeunes camarades qui commandent en ce moment nos forces congolaises, mais je dois à l'ardent désir que j'éprouve de seconder les efforts du ministre des Colonies de lui déclarer qu'il règne, parmi les officiers, au sujet de la colonie, un très vif mécontentement qui se traduit par une crise de recrutement. Cet état d'esprit ne peut persister r.ar j'y vois une menace autrement g* ve que la crise économique que nous subissons. Ainsi que le disait notre éminent collègue M. Vauthier, comme le proclamait M. le Ministre, dont je partage la foi coloniale, cette crise résulte surtout d'un manque de préparation coloniale de notre nation : le travail énergique et méthodique de mi. e en valeur de nos richesses africaines finira par en triompher. Mais, dans la crise de recrutement de l'élément officier, il y a des questions de sentiment qu'il devient impossible de dénouer si on les laisse s'accentuer. La presse militaire belge s'est fait l'écho des plaintes légitimes des officiers coloniaux ; ces articles, dont le plus récent date de ce matin même, sont lus par toute l'armée et je puis affirmer,' d'expérience personnelle, qu'ils font un tort considérable au bon recrutement de nos*officiers d'Afrique. Plus que personne, je souhaite la création prochaine d'une école coloniale, aux allures universitaires, où l'on nous formera de bons administrateurs coloniaux recrutés parmi nos ingénieurs, nos avocats, nos médecins, nos officiers, mais en attendant, il y a une situation de fait devant laquelle nous devons nous incliner : le corps d'officiers nous fournit nos chefs de troupes et la grande partie de nos chefs territoriaux ; il importe qu'il nous donne avec enthousiasme, comme aux jours sombres et glorieux des luttes du début, ses meilleurs éléments. Quelles mesures convient-il de prendre à cet effet ? Elles sont simples et pratiques, mais je dois m'arrêter, car je touche au domaine de l'exécutif ; que M. le Ministre veuille bien cependant m'autoriser à lui exposer, personnellement mes suggestions ; je le ferai avec la franchise et le dévouement que je lui dois. M. Renkin a répondu en ces termes au commandant Dubreucq : Je ne pourrais encore vous indiquer de chiffre officiel pour 19 13, ce renseignement ne m'est point parvenu. Mais, pour 191 2, la proportion de volontaires a été de 12 p. c. et, d'après ce que nous savons, la proportion pour 1913 sera plus élevée. Il faut tenir compte, en outre, des rengagés. Je me demande de quoi se plaignent les officiers dont a parlé M. Dubreucq. Dans les griefs que j'ai vu articuler, notamment dans la Belgique Militaire, il n'y en a point qui concerne le ministère des Colonies. Il est vrai que les officiers détachés au Congo ont été soumis, par le département de la guerre, à des règles qui leur causaient préjudice. Je n'ai cessé de combattre ces règles. Je me suis employé de mon mieux à faire donner satisfaction aux justes réclamations des officiers et je crois y avoir réussi en grande partie. Si M. le commandant Dubreucq veut venir me parler des réclamations actuelles, il sera écouté avec le désir le plus sincère de donner satisfaction aux griefs légitimes. La discussion s'est close sur ces mots du commandant Dubreucq : Rien de ce que je viens de dire ne s'adresse au ministre des Colonies et il vient d'accueillir par anticipation la seule demande que je lui avais adressée, celle d'être entendu. Je tiens à l'en remercier. Que nos officiers espèrent donc. Leur sort est en bonnes mains. Ils savent com- II bien ils peuvent compter sur leur camarade Dubreucq. Et d'autre part, les sympathies que professe pour eux le ministre des Colonies leur sont connues. Les permis de recherches minières au Katanga * * * * La Chambre vient d'être saisie d'un projet de décret approuvant la délivrance des permis spéciaux de recherches minières suivantes : Société Industrielle et Minière (Simkat). — Dix permis pour découverte d'or, dar-gent et de platine ; Quatre permis pour découverte de fer et de manganèse. Société La Belgo-Katanga. — Dix permis pour découverte de cuivre. Société anversoise de recherches. — 1 permis pour découverte d'étain ; 1 permis pour découverte d'or ; 6 permis pour découverte de charbon et pétrole ; 1 permis pour découverte de fer et manganèse. Société Lufira -Katanga. — 2 permis pour découverte de chaux ; 1 permis pour découverte de phosphate de chaux ; 1 permis pour découverte d'étain. Société géologique et minière. — 2 permis pour des découvertes d'étain. Déclarations de M, Jadot gouverneur de la Société Générale * * * * M. Jadot, gouverneur de la Société Générale, présentant au Roi les vœux de celle-ci, s'est exprimé en ces termes, le mercredi 31 décembre dernier, au Palais de Bruxelles : En raison de notre confiance dans l'avenir, nous poursuivons sans relâche l'exécution du programme d'expansion que nous nous sommes tracé — dans l'intérêt du pays — en créant notamment des organismes financiers capables d'étendre et de faciliter nos relations commerciales avec l'étranger et d'assurer à notre industrie, sur les marchés extérieurs, la place à laquelle elle a le droit de prétendre. Dans le même ordre d'idées, la Société Générale a continué à coopérer pour une large part au développement économique de notre colonie ; l'étude et la construction d'un vaste réseau de voies ferrées, de même que la mise en valeur des richesses naturelles, ont été poussées très activement. Les résultats acquis au point de vue industriel sont déjà considérables et très encourageants ; bien que, jusqu'à présent, les sacrifices pécuniaires soient restés pour la plupart improductifs, le moment ne semble plus très éloigné où nos compatriotes récolteront les fruits de leurs longs et persévérants labeurs. Nous formons le vœu que les pouvoirs publics consentent, dans un esprit patriotique, à seconder effectivement les initiatives et les efforts de nos compatriotes en assurant; à la colonie le concours financier qui lui est indispensable et en apportant à la législation coloniale les améliorations dont une expérience de plusieurs années a démontré l'urgente nécessité. Nous sommes persuadés qu'à ces conditions notre cher pays, grâce à la sollicitude du Roi, verra s'ouvrir bientôt, pour la colonie, une ère de féconde prospérité. ÉCHOS ET NOUVELLES Au Conseil colonial. Deux nouvelles candidatures, pour la place du conseiller colonial, viennent de parvenir au Sénat : celles de MM. Vander Linden, inspecteur général des ponts et chaussées, administrateur de l'Université de Gand, et de Ch. De Launoy, professeur à la faculté de droit de l'Université de Gand. Mais nous croyons ne pas nous tromper en disant que le général Donmy sera le candidat de la droite du Sénat. Administrateur territorial de 1re classe. Considérant qu'il convient de créer au service territorial un grade intermédiaire entre celui d'adjoint supérieur et celui d'administrateur territorial de ire classe, le ministre des Colonies vient de décider la création d'un grade d'administrateur territorial principal au traitement initial de 14,000 francs. Nos malles congolaises. Suivant télégramme reçu, le steamer ElisabetkvilLe a quitté Dakar le 29 décembre, à s heures du soir, en route pour le Congo. Les cyclistes du major Olsen. Les cyclistes du major Olsen continuent à se distinguer au Katanga, et les voyages qu'ils font périodiquement prouvent que la « bécane » est appelée à rendre de précieux services au point de vue de l'organisation de la police dans les différents districts. Dernièrement, vingt-cinq hommes, sous la conduite du major Olsen, ont parcouru un assez long itinéraire dont les étapes successives ont été Elisabethville, Kasenga, Kilwa, Lukonzolwa, Pweto, Mo-liro, Vua, Albertville, Kongolo, Bukama, Kindu, Kofakumba, Kambove, Elisabeth-ville. Les étapes Kilwa, Lukonzolwa, Pweto, Vua, Albertville et Kongolo-Bukama ont été efiectuées par vapeurs et le restant à bicyclette, sans porteurs. La plus longue randonnée journalière a été de 70 kilomètres.Le trajet entre Kofakumba et Kambove a été couvert en huit jours, alors qu'il en faut vingt et un à un Européen voyageant avec des porteurs. Le commandant du détachement cycliste a procédé au cours de ce voyage à l'inspection des garnisons de Lukonzolwa, Vua, Kongolo et Kofakumba. Ce long déplacement, à part les dépenses nécessitées par la réparation des bicyclettes, n'a entra né aucuns frais de transport par porteurs. Chaque soldat emportait avec lui une carabine Mauser une baïonnette, 100 cartouches, un sac contenant une grande tenue et une couverture, une besace avec 3 kilos de vivres et une machette. Sur le guidon était roulée une tente imperméable. Vu les résultats très encourageants obtenus, on se demande s'il n'y aurait pas lieu de créer dans chaque chef-lieu de district une section de 25 policiers montés à bicyclette. La vente de liquides alcooliques. M. Wangermée, vice-gouverneur général du Katanga, vient de prendre d'urgence une ordonnance interdisant : 1° le don à des personnes de couleur de liquides alcooliques distillés ou non ; 2° la vente ou le débit, moyennant contre-valeur en argent ou en nature à des personnes de couleur de liquides alcooliques distillés ou argent ou en nature, à des personnes de couleur de ces mêmes liquides. Les infractions à l'ordonnance seront punies au maximum de 1 2 mois de servitude pénale et d'une amende de 5,000 francs ou d'une de ces peines seulement. Les liquides alcooliques ayant fait l'objet de l'infraction seront en Outre siaisis et confisqués.Les patrons et employeurs seront responsables pénalement pour l'amende de toute infraction dont se seraient rendus coupables des personnes employées à leur service. Les coauteurs et les complices seront punis des mêmes peines que les auteurs principaux des infractions commises. La solidari.é existera de droit pour les conséquences pénales de ces infractions entre les patrons ou employeurs, leurs employés ou agents et les coauteurs et complices. Les débits tenus contrairement à la nouvelle ordonnance seront fermés par mesure de police. L'ivoire provenant des chasses indigènes. En vertu d'une ordonnance récente de M. Wangermée, l'indigène obligé de remettre à l'Etat une partie de l'ivoire provenant de sa chasse sera autorisé à remplacer cette prestation, soit totalement, soit partiellement, par un paiement en numéraire fixé pour 1 914 à : a) fr. 5.50 au kilogramme pour les pointes de plus de 6 kilos ; , b) 4 francs au kilogramme pour les pointes de 2 à 6 kilos inclus ; c) fr. 2,50 au kilogramme pour pilons, morceaux, etc., de 2 à 6 kilos (ivoire avarié ou détérioré). Un tremblement de terre à Stanleyville. Dans la nuit du 18 au 19 décembre, un très violent tremblement de terre a été ressenti à Stanleyville. Vers une heure du matin les blancs furent réveillés par le brusque tintamarre des tôles qui recouvrent la plupart des maisons d'Européens ; toutes les habitations étaient secouées. Des crevasses se

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Cet article est une édition du titre Le journal du Congo appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Bruxelles du 1911 au 1914.

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