Le journal du Congo

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s.n. 1914, 12 Mars. Le journal du Congo. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tq5r78750r/
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Jeudi 12 mars 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3m# année. N° 24. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ fr. 3.00 BUREAUX : Rue de la Tribune, S, Bruxelles - v TÉLÉPHONE fcABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation ; échéance le 30 septembre Belgique .. .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO : Les premiers résultats du commerce extérieur du Congo en I9I3. La protection du nègre en toutes matières. Nos sociétés au Katanga. La main-d'œuvre indigène. Echos et nouvelles. Le budget des colonies. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Les premiers résultats du commerce extérieur du Congo, en 1913 # * * * Voici, d'après le Bulletin de l'Office Colonial, les résultats provisoires du commerce extérieur de la colonie pendant le premier trimestre de 1913. * * * Aux exportations. Commerce spécial : 4,912 tonnes, représentant une valeur de 10,518,419 francs. Commerce général : 5,999 tonnes, représentant une valeur de 14,284,254 francs. Si nous comparons ces résultats aux résultats du trimestre correspondant do. 1912-, nous constatons un fléchissement très sensible. Les exportations du premier trimestre de 1912 représentaient, en commerce spécial, une valeur de 13,363,597 fr. et, en commerce général, une valeur de 18,718,073 francs, soit une différence respective de- 2,845,178 francs et de 4,433,819 francs. Cette différence s'explique tout entière par le fléchissement des prix du caoutchouc. En réalité, sur tous les articles du compte, à trois exceptions près, il y a augmentation des quantités exportées. Voici cette augmentation pour les articles principaux : Arachides : 1,257 kilogrammes ; bêtes à cornes : 10,000 kilogrammes ; café : 5,401 kilogrammes ; caoutchouc des herbes et des lianes : 122,695 kilogrammes ; copal : 341,182 kilogrammes; cuivre brut et minerai de cuivre : 347,100 kilogrammes ; ivoire : 48,964 kilogrammes ; noix palmistes : 38,278 kilogrammes. Par contre, réduction dans les quantités exportées de cacao (en moins : 166,107 kilogrammes) ; d'huile de palme (en moins: 316,808 kilogrammes) ; d'or brut (en moins : 176 k. 6). Il convient de ne pas attacher trop grande importance à ces fléchissements constatés au cours d'un trimestre, qui peuvent s'expliquer par des raisons soit industrielles, soit économiques et qui ne témoignent pas nécessairement d'un ralentissement dans la production. Reste donc, de façon générale, un accroissement dans les quantités exportées. Mais quand ces quantités s'évaluent en francs et centimes, tout le bénéfice de l'accroissement est balayé par l'effrayant fléchissement des prix du caoutchouc. Les quantités exportées pendant le premier trimestre de 191 2 représentaient une valeur de 7,5 97,17 7 francs. Pendant le premier trimestre de 1913, les quantités exportées, bien que leur chiffre sioit supérieur, ne représentent qu'une valeur de 4,264,946 francs, soit une différence en moins de 3,332,231 francs. Ce fléchissement, il faut le prévoir, va aller en s'accentuant au cours des autres trimestres de cet exercice, car février et mars 1913 n'ont marqué que le début de la crise. Nous devons signaler que, pour la première fois, figurent dans la nomenclature des articles exportés, les « fèves de cacao ». Elles figurent dans la statistique de 1913 pour une quantité de 50,612 kilogrammes, d'une valeur de 79)461 francs.. Voici, d'autre part, un article qu'on ne s'attendait pas à voir exporter du Congo et qui, sans doute, ne ïigure dans la statistique que de façon tout accidentelle : les films cinématographiques ! Et figurez-vous qu'on en a exporté 390 kilogrammes ! ! ! * * * Passons aux importations. Voici les résultats globaux. Le commerce spécial accuse une importation de 36,319,126 kilogrammes, d'une valeur de 15,469,014 francs. Au commerce général : 40,359,199 kilogrammes, d'une valeur de 20,376,005 francs. * Les résultats de l'importation au cours du trimestre correspondant de 1912 étaient les suivants : Commerce spécial: 14,251,200 fr. Commerce général: 16,968,861 fr. Ici donc, légère augmentation, au profit de 1913, de 1,2x7,814 francs au commerce spécial, de 3,407,144 francs au commerce général. * * * A comparer les trente-neuf postes principaux de la statistique des importations en 1913 aux résultats du trimestre correspondant de 1912, on ne constate pas grand'chose de particulièrement caractéristique. Il peut y avoir pourtant intérêt à signaler l'importance très appréciable que prend l'importation dans la colonie des « animaux vivants » . La valeur des « ânes et mules » représente 18,000 fr. contre zéro au cours du premier trimestre de 1912. Celle des bêtes à cornes est de 134,406 francs, contre 24,780 francs en 1912 ; celle des moutons, 12,809, contre 2,356. Ceci est caractéristique d'un effort particulier orienté vers la colonisation agricole et le développement du cheptel congolais. Forte augmentation aussi à l'article « Bateaux et machines pour bateaux ». La valeur des « steamers » importés l'emporte sur celle de 1912, de 154,797 francs. S'il n'y a pas importation de machines proprement dites, la valeur des pièces de rechange pour machines passe de 26,566 francs à 671,257 fr. ; la valeur des bateaux passe de 117,286 francs à 239,248 francs et celle des « pièces détachées » de 9,199 à 85,757 francs. Autre constatation remarquable : accroissement notable de la valeur des « denrées alimentaires » importées, exception faite, toutefois, pour les grains et le riz. Sur ce dernier poste, le fléchissement est d'une centaine de mille francs, ce qui s'explique par l'heureux développement des rizières congolaises. Par contre, forte baisse à l'article « armes et munitions », ainsi qu'à l'article «métaux ». Sur le seul poste « acier », le fléchissement se chiffre par un million et demi. A l'article « machines, mécaniques, etc. », si l'on ne relève aucune importation de locomotives, on constate que la valeur des wagons et wagonnets importés passe de 191,123 francs, en 1912, à 291,101 francs en 1913, et la valeur des « pièces de rechange et accessoires » passe de 485,253 francs en 1912, à 1,048,245 francs en 1913. A l'article « tissus », augmentation très appréciable sur les tissus de coton, blanchis, imprimés, teints et autres, mais diminution sur l'importation des tissus de laine. Enfin, la valeur d'importation de l'article « verroterie » a tout simplement été doublée. * * * Evidemment, ces quelques résultats que nous venons d'analyser ne permettent aucune conclusion générale quant au résultat final de l'exercice 1913. Les indications d'un trimestre peuvent être bouleversées de fond en comble. Mais, tels quels, ils comportent déjà des indications intéressantes. ♦ * * Voici maintenant ce qui — dans les chiffres que nous venons de signaler — s'applique spécialement au Katanga. Ici, au chapitre , des exportations, la valeur du commerce spécial est de 1,875,209 francs, contre 1,385,887 en 1912 et celle du commerce général est de 1,875,209 francs, contre 1,391,813 en 1912. Le commerce spécial est donc seul à considérer. L'augmentation eu valeur 'tient tout entière dans un seul poste : cuivre brut et minerai de cuivre. Si l'on constate un relèvement dans la production du caoutchouc des herbes, par contre, on constate un'(fléchissement dans la production du caoutchouc des lianes. Ici égalemen , la crise fait sentir ses effets. La valerr totale du caoutchouc exporté passe de 22,000 francs en 1912, à 51,000 francs en 1913. Au chapitre des importations, la valeur du commerce spécial est de 3 millions 074,396 francs en 1913, contre 5,3 1 5,379 francs e/i 1912 et celle du commerce général (fst de 3,131,780 fr. contre 5,405,209 francs en 1912. La différence est sensible. La protection du nègre en toutes matières * * * * C'est le Bulletin de la Société belge d'Etudes coloniales — la Société d'études que préside l'honorable lieutenant général baron Donny — qui publie cette note sur laquelle nous attirons l'attention de tous les coloniaux belges : On commence à trouver, au Congo, que le zèle qui s'est manifesté depuis l'annexion en faveur de la protection des indigènes eat yt^lquéfois pousse un peu loin. On en cite, entre autres exemples, cette anecdote, qu'on nous dit rigoureusement authentique, mais que son parfum spécial oblige à conter avec une certaine réserve. Un chef de poste, très soucieux d'hygiène et qui, de plus, s'attachait avec un soin méritoire à développer ses .cultures, voyait, non sans chagrin, ses travailleurs noirs disperser au hasard la matière fertilisante à laquelle tout bon agronome attache un juste prix. Pour mettre un terme à ce gaspillage attristant, il fit construire quatre cabines où l'élégance était jointe au confortable. Hélàs, les noirs, endurcis par des préjugés ataviques, se refusèrent énergiquement aux ''bienfaits de la centralisation ! Irrité de leur obstination, notre colon finit par empoigner l'un des grévistes et l'envoya, d'un coup de pied ad hoc, dans Pédicule jdjédaigné. Or ce geste un peu vif, mais d'intention louable, lui valut une poursuite en règle, suivie d'une, condamnation à quinze jours de1 prison. En Belgique, un coup de pied vaut tout au plus quinze francs d'amende. Le juge de là-bas aurait-il vu dans cette affaire une forme nouvelle de travail forcé pour les noirs ? Quoi qu'il en soit, pour affirmer la liberté ainsi consacrée, les nègres marquèrent leur droit en barrant la route par un cordon qui n'avait rien de sanitaire. Nos sociétés au Katanga Importantes conventions Nous avons eu l'occasion de dire, il y a de nombreux mois déjà, que, par les résultats des premières découvertes des prospecteurs de la Société Belgo-Katanga, et le cartel conclu par celle-ci avec la Société Industrielle et Minière (Simkat), ce dernier groupement était appelé à devenir le plus important de ceux constitués en vue de l'exploitation des richesses minières du Katanga. La Belgo-Katanga avait découvert un merveilleux gisement de cuivre et, surtout, une série de « pipes » diamantifères^ 1a, Simkat possédait des gisements d'or et de cuivre, des gisements calcaires et plusieurs « pipes » diamantifères.Bientôt à la Simkat - Belgo venait s'adjoindre le Bas-Katanga et l'énorme gisement stanifère de la Muika, entre autres mines découvertes par cette société. (L'ingénieur en chef Tréfois, qui rentre de la Muika, est en route pour l'Europe, et la société d'exploitation sera incessamment constituée). La Simkat et la Belgo-Katanga viennent de signer une nouvelle et importante convention. D'accord avec la Géomine — société géologique et minière — ces sociétés se sont mises d'accord avec la Banque Bénard et Jarylowsky, le Comptoir d'Escompte et la Société Générale de Paris, en vue des prospections à faire sur le territoire de 500,000 hectares que leur ont concédé le Conseil colonial et les Chambres .belges. En vertu de cette convention, les prospections seront opérées par les soins des sociétés la Simkat et la Géomine, qui bénéficieront de 49 p. c. des résultats, les banques françaises ayant pour leur part 51 p. c. La même convention est à la veille d'être conclue par la Simkat et la Géomine avec la Deutsche Bank qui, par les mêmes décret du Conseil colonial et vote des Chambres, s'est également vu concéder un droit de prospection sur 500,000 hectares au Katanga. Une mission composée de plusieurs ingénieurs, et dirigée par l'ingénieur en chef Poulsen, a quitté la Belgique, la semaine dernière, en vue de commencer la mise à fruit des « pipes » diamantifères découverts par les prospecteurs de la Belgo-Katanga et de la Simkat en 1913. La Simkat, d'une part, et la Belgo-Katanga, de l'autre, viennent de conclure avec la C. C. C. — Comptoir colonial congolais-— M un groupe de diamantaires d'Anvers, une convention en vue de prospections à opérer dans le Kasaï, où le C. C.. C. vient d'obtenir une concession de prospection sur 500,000 hectares. Une première mission chargée de prospections, s'est embarquée aujourd'hui jeudi pour l'Afrique. La Simkat et la Belgo-Katanga recueilleront à parts égales les bénéfices de cette convention. Ajoutons un détail intéressant à propos de la Belgo-Katanga. Cette société vient de prendre un important intérêt dans les mines du Zippiri, particulièrement riches, d'après le rapport des ingénieurs, en gisements de plomb argentifère.La même société vient de décider de prendre une participation dans une importante affaire africaine. La main-d'œuvre indigène * * * * La question du recrutement de la main-d'œuvre est une de celles qui présentent actuellement le plus de gravité au Congo. Il est certain que les décrets relatifs au contrat de travail seront modifiés ; le problème est mis à l'étude depuis longtemps déjà au département des Colonies. Les recrutements se font actuellement par l'intermédiaire des chefs indigènes. La manière dont ils sont opérés explique en grande partie le nombre des désertions et rend la répression des délits très malaisée. Le contrat de louage de services devrait être rédigé de telle manière que l'on ne puisse plus en justice élever des doutes sur sa sincérité. Il faut aussi que l'indigène soit mieux instruit des obligations qu'il assume vis-à-vis de son maître. Quelles sont les raisons du peu de faveuii que rencontrent les industriels ? Elles sont multiples. Tout d'abord, il est certain que le séjour dans les camps et sur les chantiers n'est pas très attrayant : les noirs y connaissent de longues heures d'ennui. La privation complète de la vie familiale et surtout l'absence de femmes exercent sur eux une action démoralisante. D.'autre part, la nourîriture est trop peu variée et souvent mal préparée. De plus, on ne traite pas toujours les noirs avec bienveillance. Enfin, il y a les décès fort nombreux qui produisent sur l'esprit du noir une impression déprimante. Si les maîtres ne s'intéressent pas toujours autant qu'il le faudrait aux travailleurs, c'est parce qu'ils sont exaspérés de leur négligence et de leur indiscipline. Les plaintes à cet égard sont générales, et l'opinion des magistrats aussi bien que des industriels et des fonctionnaires est qu il faut rétablir au plus tôt le régime des peines corporelles, le seul qui puisse donner des résultats sérieux. Les sanctions sont en effet ridiculement faibles. Il arrive souvent que des maîtres ne se olaignent pas à la justice des désertions qui se produisent dans leur personnel, parce que ces plaintes reçoivent rarement une suite en raison de l'impuissance où se trouve l'autorité judiciaire de retrou-i ver les déserteurs. Le seul remède à cette situation consisterait à remettre à chaque noir adulte un livret d'identité. En effet, le noir qui s'engage prend presque toujours un nom qui n'est pas le sien et que personne ne connaît. Dès qu'il quitte un maître, 'il va s'engager ailleurs sou,s un autre nom. Presque jamais on ne le retrouvera et le nouveau maître ignorera toujours qu'il a engagé un déserteur. Le livret d'identité ïera disparaître ce grave inconvénient. ÉCHOS ET NOUVELLES La pierre tombale de Crespel. Le vapeur Ninive, attendu ces jours-ci à Anvers, par ses armateurs, MM. Tonnelier et Schepens, amènera du golfe Per-sique un envoi très intéressant. Il s'agit de la pierre tombale de feu le capitaine Crespel, commàndant la première expédition antiesclavagiste en Afrique. Le capitaine Crespel, mort au cours de sa mission, avait été enterré à Zanzibar, et sa tombe ornée d'une pierre funéraire. Or, il y a quelques mois, le commandant des malles-poste de l'Etat belge, M. Louis Delpière, actuellement directeur de la marine de l'empire persan, découvrait cette pierre funéraire à Lingah, dans le golfe Persique. Cette pierre y avait été amenée par un pêcheur de la côte, qui s'en était servi comme lest, au retour d'un voyage sur le littoral africain 1 Par les soins du commandant Depière, ce précieux souvenir de notre compatriote a été renvoyé à Anvers, d'où il prendra le chemin du Musée du Congo à Tervueren. Béri - béri. On annonce qu'une grave épidémie de béri-béri a éclaté à Kongolo au troisième tronçon de la Compagnie du chemin de fer des Grands Lacs. Toutes les mesures ont été prescrites pour combattre cette épidémie.Le docteur Polidori croit plutôt que l'on se trouve en présence du choléra ou de la dysenterie. Les survivants de la campagne arabe. Les médaillés de la campagne arabe se sont réunis en assemblée annuelle, dans le superbe local de l'Union coloniale, rue de Stassart. 1 Que de souvenirs émouvants ont été évoqués durant ces quelques heures par cette poignée de braves, qui ont tant illustré la Belgique dans notre lointaine colonie. Il nous faudrait de nombreuses colonnes pour rappeler, même succinctement, les fait d'armes de chacun d'eux, et encore risquerions-nous de heurter leur excessive modestie. Leurs rangs, diminués de moitié, s'affaiblissent chaque jour. Ils ont perdu, ces derniers temps, les héroïques baron Dhai nis, Paul Lemarinel, Doorme, Cassart, tous) emportés prématurément. Nous avons encore retrouvé MM. Descamps, Delcommune, Daenen, Gillain, Jacques, Dupont, Dieterrich, Renier, Michaux, Henry, Lothaire, Chaltin, Rue, Sillye, Van Riel, Hincq, Rom, Nahan, Briart, Cerckel. Quelques autres sont à l'étranger. Leur illustre compagnon d'armes, le commandant Henry, récemment rentré d'Afrique, était venu serrer les mains de ces héros trop modestes et leur donner des nouvelles de ce pays où ils ont tant souffert.Mort du major de Bauw. Les « Africains » apprendront avec une douloureuse stupéfaction la mort du major Guy De Bauw, qui a succombé lundi soir, à l'âge de 48 ans seulement, aux suites d'une atteinte d'hématurie. Le défunt, après avoir passé de nombreuses années au régiment des grenadiers, avait été promu au grade de major le 26 juin 1913 et attaché au régiment de ligne, actuellement en garnison à Ath. Il avait obtenu brillamment son brevet d'adjoint d'état-major à notre Ecole de guerre, lorsqu'il s'embarqua pour le Congo, le 6 janvier 1897, comme capitaine de la force publique. Il a joué là-fbas, dans notre colonie, un rôle prépondérant, utile et fécond. C'était un «Africain» convainicu. En 1897, il avait été désigné pour prendre la direction de la zone de l'Uere-Bomu ; il en devint bientôt le chef et contribua à son développement. C'est lui qui, l'un des premiers, fit élever dans tous les postes! des constructions en briques, des magasins

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Cet article est une édition du titre Le journal du Congo appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Bruxelles du 1911 au 1914.

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