Le journal du Congo

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s.n. 1914, 16 Juillet. Le journal du Congo. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d795719167/
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Jeudi 16 juillet 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3m® année. — N° 42. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . îr. 0.50 Réclames (3e page) B . îr. 1.50 Echos B . fr. 3.00 BUREAUX : Rue de la Tribune, 8, Bruxelle-s TÉLÉPHONE SABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique îp. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO : L'Exposition coloniale de Londres. Echos et nouvelles. Charles Buis. Au Conseil colonial. La perception de l'impôt indigène. Une conférence de M. Fritz Van der Linden. La mésaventure des passagers de la « Lusanga ». La main-d'œuvre de couleur dans le Sud-Africain. Bulletin Financier. L'Exposition coloniale île Londres L'effet moral sur la participation belge # # # # Dlî détaiL seront donnés ultérieurement dans notre presse coloniale sur les résultats techniques de l'Exposition de produits agricoles tropicaux qui vient de se tenir à Londres. Grâce au sens artistique et à l'extraordinaire activité de M. Léon Oster-rieth, la section belge fut un plein succès, et ce n'est pas exagérer que de reprendre ici l'opinion de tous les journaux anglais, qui furent unanimes à y voir le clou de cette exposition. Mais si l'Exposition de Londres fut très utile au point de vue technique, elle eut aussi une portée morale considérable, déjà relevée par certains journaux, et qu'il importe de mettre en lumière . * * * Au moment, pas encore bien éloigné, où tant d'accusations outrées étaient portées contre l'Etat du Congo, un auteur américain fit paraître un roman, publication à bon marché, agréable à lire, ayant les allures d'un roman d'aventures et un titre intéressant : The \paots of silpriép (bes mares du silence). C'est l'odyssée d'un jeune Américain qui se rend dans notre colonie. Séduit d'abord par l'excellent accueil et l'apparente bonhomie des Belges dont il partage la vie, il s'aperçoit, plus tard, avec horreur que ces dehors cachent des crimes abominables. Il constate des tueries de femmes, de vieillards, de petits enfants, dans les villages qui ne font pas assez de caoutchouc. Il apprend à connaître la vie désespérée et débauchée de plusieurs chefs de poste. Epris de justice, il sp révolte et par un hasard providentiel, il finit par briser les reins du plus coupable des Belges.Cet ouvrage, qui s'est vendu et se vend encore par milliers d'exemplaires, en édition bon marché, à 45 et 80 centimes, nous a certainement fait plus de tort dans l'opinion publique d'Angleterre et des colonies anglaises que des otivrages sensationnels publiés vers la même époque par des romanciers encore plus connus. A l'abri de son titre incolore ce petit roman s'est glissé clans toutes les mains. On jugera de son influence par le fait qu'à Londres deux personnalités coloniales très considérées m'ont demandé, confidentielle -ment, si les Po\ols\ of silence dépeignaient exactement l'ancien régime du Congo belge. Tous ceux de nos compatriotes qui ont eu l'occasion, pendant des dernières années, de voyager sur des bateaux anglais et en pays anglais ont du être frappés de la mauvaise impression régnant dans ces milieux au sujet de l'action des Belges en Afrique. Informés par .une presse qui s'attachait à critiquer cette action beaucoup plus qu'à reconnaître les progrès accomplis malgré d'énormes difficultés, les Anglais des meilleures classes de la société avaient, pour la plupart, l'opinion suivante par rapport au Congo belge : « Le Congo est une immense colonie, » susceptible d'un grand avenir, mais » dont les Belges, colonisateurs [novices, » ne sauront pas tirer parti. L'adminis-» tration congolaise est peuplée d'in- [ «capables et de dévoyés. La Belgique » n'a aucun mérite à avoir conquis le » Congo ; elle a exploité sans vergogne » et de façon souvent inhumaine la faiblesse des noirs. Il est regrettable » qu'un aussi beau territoire se trouve » en d'aussi faibles mains. » — Un colonial de marque m'exprimait, l'an passé, une opinion semblable, avec une conviction bien anglaise : « Notre Fo-» reign Office doit avoir été endormi le » jour où l'on a laissé passer le Congo » entre les mains de la Belgique. » L'Exposition- de 1911 fut pour les Belges une première occasion de réagir contre ces opinions injustifiées. L'Exposition de 1914 permit de faire un pas de plus, et, après avoir démontré l'action civilisatrice de la Belgique au Congo, de prouver qu'au point de vue technique le Congo belge progresse au au moins aussi rapidement et même beaucoup plus rapidement qu'aucune autre colonie. Elle fournit aussi l'occasion de montrer que les Belges possèdent les connaissances et les ressources voulues pour développer leur colonie, et qu'en bien des questions l'action belge peut être citée comme un exemple d'initiative coloniale. Ce résultat fut atteint très aisément d'ailleurs par l'envoi à Londres de quelques centaines de photographies et cartes, puisées pour la plupart dans la superbe collection de la Bibliothèque du ministère. Les photos furent classées avec soin, et représentées systématiquement, soit en agrandissements, soit en cartes postales, soit en films cinématographiques . Cet envoi fut exposa à 'coté des collections fort intéressantes qui figurèrent à l'Exposition de Gand, et dont la valeur au point de vue congolais n'était pas bien grande encore en 1913, mais a beaucoupi progressé depuis. L'ensemble, très artistiquement disposé et décoré par M. Osterrieth, avait réellement grande allure et remporta tous les suffrages. Il constituait, en effet, une leçon d'histoire et une leçon de choses comme il n';en avait encore été présenté pour aucune des colonies tropicales anglaises. Les plus impressionnés furent les centaines de coloniaux et planteurs, venus de tous les pays du monde et bien capables d'apprécier l'effort civilisateur et technique de la Belgique. A leur grand étonnement ils apprirent à connaître les ressources admirables de notre colonie, et le dévouement de nos officiers et de nos missionnaires pendant tant d'années de lutte contre la barbarie et la nature tropicale. A leur grand étonnement aussi ils constatèrent nos initiatives en matière d'agriculture, de mines, de transports, de télégraphie sans fil, etc. Parmi les points que ces coloniaux étrangers admirèrent le plus, il faut citer la domestication des éléphants k Api, haut fait tout à fait ignoré jusqu'ici et que tous croyaient impossible ; les bateaux glisseurs de M. Gold-schmidt ; notre ample réseau de télégraphie sans fil ; la richesse des minerais de cuivre du Katanga ; l'excellent accueil fait à l'entreprise de Sir William Lever ; l'ampleur de nos projets de voie ferrée, et, enfin, par-dessus tout, le projet de canalisation du Bas-Congo et l'importance de notre activité agricole en Malaisie. Aussi 11e par-le-t-on plus à Londres de l'incapacité colonisatrice des Belges. * * * La partie géographique et histo rique de cette exposition comprenait les sections suivantes : ii° Deux superbes séries de films cinématographiques, louées au Cinéma colonial, et qui furent montréesgratui-tement trois fois par jour. Elles comprenaient un film très court, montrant le roi Albert passant la revue des troupes, à Bruxelles ; défilé des chasseurs à cheval et des mitrailleuses attelées de chiens. Ensuite, le départ de M. le ministre Renkin pour le Congo ; de superbes panoramas d'Anvers, de Borna et de Matadi ; des courses de pirogues à Boma ; l'exercice à la bayonnette à Matadi ; le départ de Boma de S. M. le Roi ; les rives du Congo à Irebu et Vanongé, avec les steamers, les indigènes, etc. ; un beau film du Mayumbe et un autre encore plus beau de la forêt équatoriale vers le kilomètre 100 du chemin de fer des Grands-Lacs ; des scènes de traitement et transfert de bestiaux à Mateba et Nyangwp ; enfin, de très beaux films du Katanga prêtés par Sir William Lever. Ces séances eurent beaucoup de succès ; elles pérmir -ht à des centaines de coloniaux étr; ngèrs de traverser l'Afrique et d'av.iir une très bonne idée des progrès réalisés par les Belges. Que n'avions-nous aussi les films du Katanga que l'on montre actuellement'à l'Union coloniale ! 20 Une série de photos et d'armes montrant les indigènes à l'état primitif ; les 42 pirogues des lanciers de l'Aruwimi attaquant Stanley ; les lourdes lances et les boucliers de ces anthropophages, ainsi que des Ban-galas et des Azandés. De nombreuses photos décrivaient la guerre arabe, les horreurs de l'esclavagisme ; la bonne organisation et l'excellent équipement de notre armée actuelle de 17,000 soldats, qui assurent à l'agriculture et au commerce la sécurité indispensable,. Bien des coloniaux étrangers se représentaient les Belges comme des ti-mides Européens, tenant difficilement en respect des populations féroces I Le complément de cette série montrait les iiifUgènfs d'aujourd'hui, les industries dans les écoles des missions ; les ménages chrétiens ; les chefs médaillés de diverses régions et notamment les trois grands chefs de l'Uellé, à cheval et en tenue sportive européenne, photographie rapportée par M. Hutereau et qui eut un très grand succès. Afin de mettre entre les mains ctes visiteurs un souvenir durable des progrès accomplis au Congo belge, ,un carnet de 36 cartes postales avait été commandé à la maison Nels. 11 fa pour titre : Dw cannibalisme, à la civilisation, et montre toutes les étapes de la civilisation, à partir des guerriers sauvages et des femmes presque nues des premiers temps de l'occupation jusqu'aux élèves des écoles et aux ménages chrétiens. Ce carnet comprend une fort belle série de photos prises par les missionnaires de Scheut à la colonie scolaire de Nouvelle-Anvers. Le carnet fut abondamment distribué pendant le Be\lg\i]a,n (lay (samedi 27 juin) et vendu plus tard à 60 centimes (six pence) prix coûtant ; 30 Une carte mise à jour la semaine avant l'ouverture indiquait les voies navigables, les chemins de fer construits et projetés de la colonie et des colonies voisines. Un réseau serré de voies de communication recouvrira bientôt tout le centre de l'Afrique ; quinze voies ferrées atteindront ou traverseront le Congo belge. Une centaine de photographies montraient l'aspect idt l'importance des 'fleuves et rivières jusqu'à plus de 1,500 milles de la mer. Ces photos firent d'autant plus d'impression qu'aucune colonie africaine ne possède de réseau fluvial important. Les Vapeurs les plus récents, les bateaux glisseurs, les yachts du gouverneur, les tracteurs à vapeur, les automobiles à essence et à naphtaline, la télégraphie sans fil et les aéroplanes essayés au Katanga, étaient tous représentés par des photographies récentes et inédites. Les mines étaient décrites par des photographies des installations de l'Union minière et des photos des mines de Kilo. Les éléments nécessaires à cette section, « the very latest work in Belgian Congo », nous furent très obligeamment prêtés par MM. Gold-schmidt, Verdhurt, Thélie et Velghe, et furent étudiés avec grand soin par les coloniaux anglais ; 40 Une section spéciale montrait l'œuvre des missionnaires catholiques et protestants. Les envois des Pères Jésuites, des missionnaires de Scheut et des Pères Blancs d'Alger, remplissaient chacun la plus grande partie du panneau ; les photographies provenant des autres missions religieuses occupaient l'espace disponible. Cette section fut minutieusement étudiée par les visiteurs. Leur admiration maintes fois exprimée devant les publications linguistiques, les travaux d'élèves, la lutte contre la maladie du sommeil, et, surtout, les reproductions des magnifiques églises et missions bâties au cœur de l'Afrique par les Pères Blancs, les missionnaires de Scheut, les Jésuites, les Pères du Sacré-Cœur, les Trappistes, les Rédemptoristes, etc. Une fois de plus, il apparut que personne en Angleterre ne se doutait du travail intense accompli par les Belges en Afrique pour convertir et civiliser les païens. La section des missions protestantes eut aussi un grand succès : elle montrait les portraits de ses principaux missionnaires et de nombreux travaux (linguistiques ; 5° La plus grande partie de l'emplacement était consacrée comme de juste au travail agricole des indigènes et des stations de l'Etat. Le jardin botanique d'Eala fut vivement admiré, de même que les expériences zootechniques de Zambi sur l'introduction! de races étrangères . Les statuettes d'éléphants qui figurèrent à Gand furent exposées à Londres cette année avec de nombreuses photographies d'Api. Cette exhibition fut, comme nous l'avons dit plus haut, ce qui frappa le plus les coloniaux africains ; nul doute que nous n'ayons bientôt des imitateurs ; c'est un triomphe bien mérité pour le commandant Laplume, dont le nom est désormais connu dans toutes les colonies. * * * Le jour même où s'ouvrait l'Exposition, un grand Congrès international d'agriculture tropicale débutait à l'Impérial Institute (South Kensington), sous la présidence de Sir Wyndham Dunstan. Quarante-quatre colonies y furent représentées, chacune par plusieurs délégués, et plus de 150 rapports du plus haut intérêt furent déposés et discutés par des personnes de compétence indiscutable. Plusieurs des communications présentées à ce congrès ainsi qu'aux conférences tenues à l'Exposition furent de la plus haute importance, notamment celles sur la qualité du caoutchouc, l'avenir du Soudan égyptien, la culture du palmier à sucre, la qualité et l'irrigation du cacao, etc. Ces questions techniques seront traitées ailleurs. Il reste à signaler les prévenances des autorités anglaises pour M. le comte de Lalaing, ministre de Belgi-gique, M. le consul général Pollet- et les deux délégué belges. Ils fuirent partout l'objet des plus aimables attentions et placés aux places d'honneur immédiatement après la France. Ce seul détail montre le grand intérêt que la Belgique avait à participer aux réunions agricoles coloniales, et le bénéfice moral qui ne manquera pas de résulter pour notre colonie, de l'Exposition de Londres . Edmond LEPLAE. NOS MALLES CONGOLAISES Suivant télégramme reçu, le steamer Albertville a quitté Grand Bassani le 13 courant, à midi, en route pour Anvers. ÉCHOS ET NOUVELLES Les communications postales. En vue de faciliter les communications postales, le gouvernement de la colonie s'est écarté des dispositions de l'article 8 de l'arrêté du 18 septembre 1885 qui stipule que toutes les correspondances doivent être retirées au bureau des postes de destination : il a organisé un service de distribution dans les localités sièges d'un bureau des postes où cette mesure pouvait être appliquée ; il a fait intervenir les administrateurs territoriaux et d'autres fonctionnaires pour la remise des correspondances adressées à des particuliers résidant à l'intérieur des districts ; enfin, il a créé des services spéciaux à l'usage exclusif d'entreprises et d'établissements privés. L'administration, pour satisfaire le public en matière de courrier, s'est imposé des sacrifices considérables. Les envois postaux privés, notamment, occasionnent des dépenses à la colonie et compliquent le travail des bureaux des postes. Le gouvernement de la colonie estimjs aujourd'hui qui'il _ne peut plus continuer à suporter seul tous les frais d'une organisation créée à l'avantage de quelques personnes et que les intéressés doivent logiquement intervenir dans le paiement des pagayeurs, porteurs du courrier, etc. A cette fin, il a décidé de percevoir à partir du Ier 'janvier 1915 pour toute dépêche spéciale privée une redevance fixe et annuelle, calculée sur les bases suivantes : •- ' "1 i° 25 francs pour un sac de courrier expédié de trois sen trois semaines après dépouillement du courrier d'Europe amené par les vapeurs de la Compagnie belge maritime du Congo ; 20 40 francs pour deux expéditions tous les vingt et un jours, mais pour autant qu'il existe des moyens d'acheminement régulier ; 3° 60 francs pour des envoi,s expédiés par toutes les occasions utiles. Il va de soi que les particuliers, entreprises privées, etc. conservent la faculté de faire prendre sans frais leur courrier au bureau des postes destinataire oui au chef-lieu du territoire de leur résidence. Dans la Province orientale. La crise du caoutchouc en Europe a eu une répercussion défavorable sur la situation commerciale du district. Le prix du caoutchouc, qui variait en 1912 entre 3 et 4 francs le kilo, oscille actuellement entre fr. 0.50 et 1 franc le kilo. La baisse du prix de ce produit a provoqué un ralentissement dans la marche des affaires. Elles portent actuellement en ordre principal, sur la vente des articles d'importation. Certaines factoreries ont diminué le prix de vente de ces articles dans des proportions appréciables. Les commerçants établis à Kindu et le long de la voie ferrée vendent leurs marchandises au nombreux personnel de la Compagnie du tchemin de fer des Grands -Lacs. Le marché, qui se tient le samedi à Kasongo est important. Blancs et noirs peuvent s'y approvisionner ; les prix se maintiennent. Un certain nombre d'indigènes de la région achètent au marché du chef-lieu et* à ceux qui se tiennent les lundis et les jeudis à la mission de Vieux-Kasongo, de grandes quantités d'œufs et de volailles qu'ils revendent à Kongolo. Dans le secteur des Malampa, il y a des marchés dans tous les postes. Plusieurs se tiennent le long de la 'voie flerrée, entre Kindu et la limite du Maniema. Les indigènes y vendent les produits de leurs cultures et de leur industrie. Il en existe d'autres à l'intérieur dans les chef-feries. Dans le secteur dés Wazimbo, la situation ne s'est pas modifiée. La surveillance des denrées alimentaires. On envisage assez -sérieusement la créa- . tion, à Albertville, d'un laboratoire pour la surveillance des denrées alimentaires. Cette création est jugée nécessaire en raison de l'extension que ce port est appelé à prendre dans iun prochain avenir. Le " Cassart Le nom du regretté Cassart vient d'être donné par le ministre des Colonies à un des bateaux qui font le service du fleuve dans le Bas-Congo . Commutation de peine. Le tribunal d'appel du Katanga vient de réduire de cinq à trois ans de servitudje pénale la condamnation encourue par le sieur Watson pour tentative de meurtre. Ce jugement d'appel est basé sur cette considération que l'influence de l'alcool, atténue dans une certaine mesure la responsabilité criminelle.

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Cet article est une édition du titre Le journal du Congo appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Bruxelles du 1911 au 1914.

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