Le métallurgiste: organe bimensuel de la Fédération nationale des métallurgistes belges

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01 janvrier 1914
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s.n. 1914, 01 Janvrier. Le métallurgiste: organe bimensuel de la Fédération nationale des métallurgistes belges. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/930ns0mm3b/
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ORQANB^ ME NSUEli do la Oenfrreile des Métallurgistes de Belgique I Pas de droits sans devoirs administration : maison oo peuple, rue Joseph-Stevens, 17, Bruxelles Pas de devoirs sans droits ÏÏ 37,000 EXEMPLAIRES f | 27,000 MEMBRES Les Visées réactionnaires de M. Hubert Le projet du ministre Hubert instituant des commissions des conflits du travail a remis sur le tapis l'arbitrage et la conciliation entre patrons et ouvriers. Cette idée qui n'est pas neuve, a été agitée à différentes époques par des hommes s'occu-pant sincèrement du sort des travailleurs,mais aussi, comme en ce moment, par d'autres plus ou moins bien intentionnés suivant les circonstances.C'est surtout pendant les moments de troubles que l'on pense naturellement à ce moyen d'aplanir les conflits. Aussi, pour en connaître l'origine, il faut nous reporter aux deux premiers tiers du siècle dernier qui vit venir avec la grande industrie naissante, de terribles convulsions troublant la quiétude publique. Ce sont nos voisins les Anglais qui les premiers cherchèrent un remède à ces maux, et M. Rupert Kettle magistrat, fut l'initiateur des cours d'arbitrage et M. Mundella, ancien ouvrier, le promoteur de la conciliation. Le premier conseil d'arbitrage fonctionna pour la première fois à Wolverhampton en 1864. Six patrons délégués de leur Chambre syndicale et six ouvriers représentant l'Union des travailleurs du bâtiment consentirent à s'assembler sous la présidence de M. Rupert Kettle, juge du comté en lui donnant le droit de se prononcer entre eux en cas de dissentiment.Cette expérience ayant démontré que beaucoup de litiges pouvaient être aplanis par ce genre d'institution, patrons et ouvriers l'adoptèrent immédiatement et en perfectionnèrent l'application. C'est ainsi que les cours d'arbitrages furent instituées par district et pour îhaque branche d'industrie, pour se prononcer sur les conflits existants et ceux en perspectives. Mais au lieu de ne se réunir que pour Apaiser les querelles, ils s'assemblèrent périodiquement pour s'occuper des faits ayant trait à la vie industrielle. Ils parvinrent ainsi i prévenir les malentendus. Ils s'appellent ilors « Conseils d'arbitrage et de concilia-ion ». La tâche de ces deux organisations est encore facilitée par la formation de chambres explicatives du travail. Celles-ci ont leur siège dans chaque établissement. Les délégués ouvriers de chaque corporation se réunissent périodiquement sous la présidence du patron ou de son délégué et y exposent les griefs de leurs camarades. Tel est, en résumé, ce qui fut fait en Angleterre à ce sujet. Lorsque la tourmente de 1886 souleva notre pays, il y eut des hommes désintéressés et animés de bons sentiments qui s'attachèrent à instaurer chez nous le remède qui avait quelque peu calmé nos voisins. Parmi ceux-ci, il faut citer notre regretté Hector Denis et feu M. Julien Weiler, ingénieur aux Charbonnages de Mariemont. Ce premier ne cessa de préconiser cette idée jusqu'à ses derniers moments et déposa même un projet de loi dans ce sens le 31 janvier 1913. Quant à feu M. Julien Weiler, il donna une conférence en 1886, à La Louvière, sur ce sujet, et s'appliqua à mettre l'arbitrage et la conciliation en pratique aux Charbonnages de Mariemont et Bascoup où cette institution fonctionne encore. Ajoutons qu'en Angleterre, les sentences arbitrales n'ont d'autre sanction que l'obligation morale de respecter les décisions. L'opinion publique avec qui l'on doit toujours compter, condamnerait les récalcitrants. Faut-il dire que tous ceux qui se sont occupés de la question sont d'accord pour reconnaître que le fonctionnement de ces institutions ne peut être efficace que s'il s'appuie sur une classe ouvrière organisée? En effet, comment veut-on que les délégués puissent librement discuter s'ils ne sont soutenus,et comment veut-on que les ouvriers acceptent les sanctions si aucun esprit de corps ne les confond avec leurs porte-parole? Il faut donc d'abord reconnaître aux travailleurs le droit d'association. Et quand nous considérons l'équipée qui se prononça à la Chambre pour les patrons qui ne voulaient plus d'ouvriers syndiqués lors du lock-out des carrossiers, nous ne pouvons nous empêcher de penser que le projet du ministre Hubert esi la préparation d'un mauvais coup. Quand nous comparons le tribunal que nous propose ce ministre de l'Industrie (cinq délégués dont trois nommés par lui!) avec ce qui a été fait ailleurs par la force des événements comme à l'initiative d'hommes sincères, il y a un demi-siècle, nous avons le droit de nous méfier, et nous avons surtout pour devoir de dire à nos frères que cet ancien procureur n'a vu qu'un moyen de requérir là où il fallait pacifier.Une remarque encore; les travailleurs Anglais ont conquis le droit de coalition quarante-trois ans avant nous. Ils possèdent des institutions perfectionnées pour se défendre et revendiquer leurs droits avec le moins de dommage possible pour eux, mais ils sont syndiqués! En Belgique, on a les droits, mais on mijote en haut lieu de les reprendre petit à petit, parce que l'on profite de la désunion des travailleurs. Ceux-ci ouvriront-ils les yeux enfin? Alex. POSTIER. — Pour la réduction des hues de travail Dans un article paru sous le même titre dans le « Métallurgiste » du mois d'août, j'ai tenté de montrer que les travailleurs organisés avaient pour premier devoir de faire un grand effort pour fane diminuer les heures de travail et limiter les heures de présence dans les usines. Je me permets d'insister et le moment est d'autant plus propice pour faire comprendre l'importance de cette réforme que tout, à l'heure actuelle, nous démontre que nous sommes en crise de chômage. Nous savons que la réduction et la limitation des heures de travail n'est pas le seul remède infaillible contre les dépressions industrielles. Nous savons que même avec une journée de travail réduite, la mauvaise et anarchique organisation capitaliste nous conduira encore fatalement à des crises de chômage et de misère. Mais ce que nous savons aussi c'est qu'une journée de travail réduite, donnant plus de loisirs aux travailleurs, les incitera à s'occuper un peu plus de leur lamentable sort et les amènera inévitablement à plus de conscience et, par conséquent, à plus de bien-être. Une réforme appelle une autre réforme et nous constatons que c'est précisément là où la journée de travail est la plus courte que les ouvriers luttent avec le plus d'ardeur pour de meilleurs salaires, pour plus de liberté et de dignité. i2' Année n° 1 Janvier 1914

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