Le matin

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s.n. 1914, 15 Août. Le matin. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ht2g738775/
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i^^nïedilSAoDt 1914 QUATRE FAGEH — CÏÏ¥Q OMMTIMÎBS 21me Année — N° 227 aÉDACTION L /IEILLE BOURSE, 39 ' ASVER8 | îéléphone Rédaction ; i Un au . ■ • • • fr. 12.00 ) Su mois ..... 4ï.K4> | JsfW* l rjYois mois . . . . 3 • îîO i Un an 18.00 I, J.reiilt < Six mois S.KO Trois mois .... îî OO L • France, Angleterre, Allemagne et Union K.'attrimestre, fr. 9.00 - Hollande et : jJjjd-Ductié, par trimestre, fr. 'î .OO. [finement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIE8LLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : 361 C. de CAUWER, Directeur Annonces s Annonces la petite ligne, fr. 0.30 'Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, > 1 .KO Faits divers corps id. > 3 OO Chronique sportive id. >3 OO Faits divers fin id. » 9 OO La Ville id. > ÎÎ.OO Emissions Prix à couyenir, I*es annonces de la France, de l'Angleterre et da l'Améiique so7it exclusivement reçues et Bill&elles chez mm. j. lebegl'i: & c°. taiips officiels \ous recevons de l'état-major les commu-jiiques suivants : Un journal supprimé pour 24 heures Ljtion fortifiée d'Anvers Elat-Major ■ Le gouverneur militaire d'Anvers, vu l'article publié dans le journal «LA ME-TR0POS.E» du 14 août, édition B, sous le titre : A LIEGE. — LE FORT DE BARCHON EST PRIS .. étendu que le passage de cet article affirmant ip de commandant du fort (de Barchon) a du tendre les armes» est inexact, décide : Le journal «LA METROPOLE» est suspen-jupsndant 48 heures. En conséquence il ne pourra reparaître que jaiisson édition du soir du 16 août. Anvers, le 14 août 1J14. Le gouverneur militaire, DUFOUR. Pour les autos et motos ijsition fortifiée d'Anvers Etat-Major ; Le lieutenant général gouverneur militaire Ht la Position fortifiée d'Anvers, [Considérant la nécessité de sauvegarder la sécurité de la circulation et d'empêcher la dilapidation des approvisionnements, Arrête : t. - Toutes les autorisations actuellement accordées pour le service automobile de l'ar-mee, de la garde civique et de la Croix-Rouge Cesseront leurs effets le 17 août, au soir. : 2, - Endéans ce délai, de nouvelles autorisations devront être demandées à cet effet, rue Edouard Pecher, 22. 3, - L'autorisation nouvelle sera constatée par l'attribution d'un numéro rouge qui sera iubstitué aux indications actuelles. (.-Toutes autos ou motos trouvées en cir-«tation après le délai indiqué, sans que leurs coti)ucteurs soient munis d'une autorisation nouvelle, seront confisquées; leurs conducteurs seront menés à la garde la plus proche ef déférés à la juridiction militaire. Fait à Anvers, le 14 août 1914. Le lieutenant général gouverneur, DUFOUR. Réquisitions 1 Les personnes qui ont écrit à M. le lieutenant général gouverneur de la position fortifiée pour mettre des paires de jumelles à sa psposition sont priées de venir les déposer le courant, rempart Kipdorp, 22, aux heures suivantes : M « heures, les personnes dont les noms de famille commencent par les lettres de A à F Inclus; d <6 heures, celles dont les noms de famille twnmencent par les lettres de F à N inclus; M 17 heures, les autres. Nous recevons de l'administration communale le communiqué que voici : Un descendant du général Carnot A mes concitoyens, Le bourgmestre vient de recevoir le télé-lâiiime suivant : (Ls descendant du général-gouverneur d'An-PJ,! Presse aux descendants des officiers et FTOts de ia garde civique de 1814 son salut Paternel et ses vœux les plus confiants de pecès contre l'ennemi commun. 1 Comte Carnot, commandant, 290me infan-I française, à Châteauroux. lin kourgmestre a envoyé immédiatement à F le comte Carnot la réponse suivante: 1S communique à ia population votre aima-l~e et cordial télégramme, constatant, si à Il8i°/°S' -le cen*enaire du siège d'Anvers en h» ii invotluant le souvenir du glorieux gé-,ai "arnot, gouverneur de la place, dont le j m^est demeuré si vénéré parmi nous. Les descendants des héros de cette époque ,1 f ''"pueront de toutes leurs forces à se ren-: v."!§nes de leurs ainés. "6 la Belgique! Vivent ses alliés! Le bourgmestre, J. DE VOS. Le grand Carnot, qui était gouverneur d'An-L® MU, reçut, pendant' la défense, une Itonrt 'les habitants Uc Rorgerhout, pro- &e«ement émus par la nouvc,le 1ue- Pour les jf3»11? '^e 'a défense, toute l'agglomération les :or°erh°ut devait être incendiée. Carnot la ft leur dit : « Jurez-moi que si, pour Ufr v SS1!é (le la défense, vous devez sacri-tsentir biens et vos habitations, vous y con-Lv„ ,et serez fidèles à votre serment. Moi, ILS®8 iur.e que je ne sacrifiera! aucune haïtes °in Sl ïe n'y suis pas forcé par des néces-Tie.salut Public. » in siT ^èle a son serment et, à la fin hait «Ie' rucune maison de Borgerhout n'a-Aussi les habitants de cette lïiotdp on Importante vouèrent-ils à Car-Nssin sentiments de la plus profonde recon-[vé V r ('on'; témoignent le monument éle-■ not et or^erllout à la mémoire du général Car-iktlh'MSj.n nom donné à une des principales 'es a Anvers. Les Belges dans le Nord de la France t ^ERs, 14 ao^_ _ communiqué officiel du consulat de France. — Le préfet du Nord a prescrit aux maires de son département d'assurer aux familles belges privées de ressources, au même titre qu'aux familles françaises, les secours les plus larges de l'assistance publique locale, et à les traiter comme nos nationaux. Hostilités en Belgique Combats à Vessenhaeken et à Bost — L'ennemi en retraite BRUXELLES, 14. — Un engagement s'est produit aujourd'hui, vers 101/2 heures du matin, à Vessenâcken, au nord-ouest de Cump-tich.Deux compagnies cyclistes allemandes, soit 250 hommes, furent aperçues. Une compagnie de ligne, en se dissimulant, se porta à la rencontre de l'ennemi. Lorsque celui-ci arriva à peu de distance de nos troupes, le feu fut commandé. Les cyclistes allemands battirent immédiatement en retraite. L'ennemi a eu une cinquantaine de tués. Nous n'avons eu aucune perte. A Bost, près de Tirlemont, la nuit dernière, le deuxième ban de la garde civique tirlemon-toise était de garde lorsque une centaine de uhlans s'approchèrent. La garde civique tira sur l'ennemi qui battit en retraite. — Havas-Reuter.LES TRAINS ENTRE LANDEN ET TIRLEMONT. — A DIEST. BRUXELLES, 14.— La circulation des trains entre Tirlemont et Landen est interrompue depuis vendredi soir, des troupes allemandes étant encore signalées dans la région. 40 prisonniers allemands se trouvaient cet après-midi à Louvain. Parmi ceux-ci, on dit qu'il y a un lieutenant-colonel et deux officiers supérieurs légèrement blessés dans les combats des environs de Diest. On dit que la ville de Diest est envahie à nouveau par les troupes allemandes. Beaucoup de personnes de cette ville se sont enfuies et sont arrivées vendredi soir à Bruxelles.Un avion allemand a survolé Tirlemont veri 61/2 heures, se dirigeant vers Diest. — Havas-Reuter.Combat à Geet Betz Une colonne de 400 Allemands dispersée BRUXELLES, 13 août. — Un nouvel engagement a eu lieu aujourd'hui, jeudi, à 5 heures et demie du soir à Geet-Betz. Les Belges luttèrent contre une colonne de 400 Allemands qu'ils mirent en fuite. Le nombre des blessés belges dans le combat de Haelen serait de 200. On dit que la circulation des trains serai! rétablie jusque Waremme. (Sous réserves). Le bruit court de la mort du général von Emmich. — Havas-Reuter. No te. — Geet-Betz, dans l'arrondissemenl de Louvain, canton de Léau, se trouve sur la ligne Diest-Saint-Trond, au sud-ouest de Has selt. Pas de communiqué officiel —Les pertes des Allemands à Haelen: 2 à 3,000 morts BRUXELLES, U août, 111/2 heures du soir. — L'état-major général ne remit aucun communiqué, aucun fait de guerre important ne s'étant produit pendant la journée de vendredi.Le quartier général confirme que le combat de Haelen a été extrêmement violent. Les Allemands auraient eu de 2,000 à 3,000 tués. Les cadavres de chevaux allemands jonchant le sol sont si nombreux qu'on songe à les brûler, le temps manquant pour 1 s enterrer. L'état-major général dément également qu'un fort de Liège se rendît. — Havas-Reuter. Les pertes des Allemands à Haelen furent énormes Vers 8 heures 30, après le combat de Haelen, sont arrivés à Hasselt, par groupes de dix. vingt, trente, une centaine de hussards de la mort, de dragons, etc., tous sans armes. Ils ont annoncé eux-mêmes qu'une grande bataille avait été livrée dans les environs de Haelen et que les Allemands avaient été taillés en pièces. Il ne resterait que 500 hommes des 4,000 à 5,000 passés le matin p.ar Hasselt. Leurs canons se sont enlisés dans les marais de Schuelen et de Zeelhem. Ils ont battu en retraite sur Tongres. Ils ont fait chauffer un train spécial de quatorze voitures, à Hasselt, pour aller rechercher leurs blessés à Haelen. Des blessés de marque — généraux, princes, etc., — avaient déjà été transportés à Liège et à Hasselt en auto. Dans la colonne qui a été décimée.à Haelen, se trouvaient, paraît-il, deux neveux de l'empereur.Le « Times > prévoit une série de grandes batailles LONDRES, 12 août. — Le Times écrit dans son éditorial: «Nous sommes à la veille de grands événe ments sur terrî^m probablement sur mer. » La principale bataille aura lieu en Belgique. Elle donnera le signal des combats sur tout le front. De Liège à Mulhouse se livrera, avec une intensité variable, une lutte gigantesque, auprès de laquelle les batailles de la guerre de 1870 apparaîtront relativement insignifiantes.» La première grande rencontre aura certes une réelle importance; mais ce n'est pas en un jour ou en une bataille que se réglera cette affaire. Nous devrons donc accueillir avec sang-froid les premières nouvelles. » Hier et aujourd'hui Voici un extrait du toast prononcé le 28 juillet 1905, à Anvers, par le comte de Walwitz, ministre d'Allemagne à Bruxelles: « C'est en bonne voisine, avec intérêt et sympathie, que l'Allemagne a suivi votre marche en avant. Nos sympathies vous sont acquises; elles convergent vers le même point que notre propre intérêt. C'est une Belgique forte que nous désirons, tant au point de vue politique qu'au point de vue commercial. EN PASSANT, JE PUIS DIRE QUE POUR NOUS AUTRES, ALLEMANDS, LE MAINTIEN DU TRAITE DE GARANTIE CONCLU A LA NAISSANCE DE LA BELGIQUE ACTUELLE EST UNE ESPECE D'AXIOME POLITIQUE AUQUEL NUL NE SAURAIT TOUCHER SANS COMMETTRE LA PLUS GRAVE DES FAUTES.»Sans commentaires: La situation Les Français sont tous arrivés Du Soir: * Les Français ont terminé le transport de leurs troupes sur notre territoire. Toutes les troupes françaises que nous devions recevoir sont arrivées. Désormais, les Français marchent à l'ennemi en ordre de bataille.» La bataille parrallèle QUE MESSIEURS LES ALLEMANDS COMMENCENT VENDREDI OU SAMEDI. Le colonel Repington, l'écrivain du War Office, donne cet avis au Patriote: L'activité de la cavalerie allemande sur plusieurs points indique l'avance de l'armée allemande. D'autre part, les forces françaises seront en ordre de bataille vendredi et l'on pourra se mesurer. Dans l'hypothèse où les forces principales françaises se trouvent sur la ligne de la Meuse, de Verdun à Namur, il est évident que les masses allemandes se trouvent en présence de ce que la stratégie allemande aime le moins: la bataille parallèle. Une bataille parallèle, avec des forces approximativement égales a souvent des résultats indécis. Oï, l'Allemagne, à cette heure, a grand besoin d'une bataille décisive. Elle doit tâcher de refouler l'armée belge qui bloque sa route. La question est de savoir s'il est opportun que la France et la Belgique attendent le combat en prenant l'offensive. L'offensive est dans , la doctrine de guerre française, comme dans la doctrine allemande. Tout soldat sait, qu'en principe, l'offensive présente de grands avantages et que seule elle donne des résultats décisifs.Mais dans une bataille parallèle, opposant des forces sensiblement égales, lés avantages de l'offensive disparaissent et il semble préférable, dans ce cas, de laisser les Allemands venir à nous. Lorsqu'ils se seront brisé la tête contre nos positions bien préparées, alors, prenons l'offensive, et à la garde de Dieu, en avant! avec furia! C'était la théorie que Moltke prêchait naguère à ses disciples: elle paraît très applicable dans le cas présent. La liaison entre les armées belge et française PARIS, 15 août,— La liaison est établie entre les armées belges et françaises, par l'échange d'officiers envoyés aux quartiers généraux. Le"Gœben"eti#"Breslau" Représentations de l'Angleterre LONDRES, 14. — L'Agence Reuter apprend crue des représentations diplomatiques ont été faites au gouvernement turc relativement au Goeben eu au Breslau et demandant le rapatriement immédiat des officiers et des' équipages des navires allemands. Une.dépêche des Dardanelles, reçue dans les cercles diplomatiques, dit que les "croiseurs ont été rencontrés, escortés dans les Dardanelles par des navires turcs. Les cercles diplomatiques n'ont encore reçu aucune confirmation de l'achat effectif des croiseurs, quoiqu'il existe une- forte croyance qu'un tel arrangement est probable. — Reuter, L'attitude de la Turquie PARIS, 15 août. — Le Temps annonce que le Goèben et le Breslau sont toujours ancrés à Nagar. Ils furent reçus avec enthousiasme par les Turcs. Des torpilleurs turcs sortent du détroit et communiquent aux Allemands le résultat de leurs reconnaissances.Les Allemands sont ainsi maîtres du détroit. D'autre part, l'ambassadeur de Turquie à Paris déclare que la Turquie n'a aucune intention de participer ù la guerre europé_enn» Grande victoire russe LES RUSSES ANEANTISSENT CINQ REGIMENTS AUTRICHIENS PARIS, 15 août. — Le Temps-publie une dépêche de Rome annonçant que, suivant avis reçu de St-Pétersbourg, les Russes remportèrent une grande victoire sur le Dniester. Quatre régiments d'infanterie et un régiment de cavalerie--autrichiens sont écrasés. Un oreadnought allemand hors de combat — 4 torpilleurs en fuite AMSTERDAM, 15 août. — Le vapeur hollandais Epsilon, venant d'Arkangel, est arrivé aujourd'hui Ymuiden. Son capitaine déclare av>.ir vu dans le port de Trondjem un dread-nought allemand dont les cheminées étaient abattues 'à coups de canon et dont un côté eta'.t entièrement lézardé. Le même vapeur vit près du fjord Skudes-naes quatre torpilleurs fuyant devant quatre drea-dnoughts anglais. A LIEGE Le foit de Barcbon ANVERS, vendredi, midi. — Un journal a publié ce matin la nouvelle sensationnelle que le fort de Barchon, près de Liège, avait été pris, que le commandant du fort avait dû rendre les armes. L'état-major de la position fôrtifiée d'Anvers n'a reçu aucune nouvelle de ce genre et le général gouverneur met une fois de plus le public en garde contre ceux qui répandent de fausses nouvelles. Le fort de Loncin a subi mercredi le feu des Allemands — Il a vaillamment résisté à leurs coups BRUXELLES, 14 août. — Du XXe Siècle: Rencontré jeudi à Bruxelles un soldat du corps des transports qui venait de rentrer de Liège pour se faire panser la main gauche traversée de part en part par une balle ennemie.— Est-il vrai que les Allemands ont recommencé à bombarder les forts? — Ils se sont acharnés de 8 heures à 10 heures hier contre le fort de Loncin, le seul qui ait eu à subir leur feu. Mais leurs obus de 15 ne nous ont pas atteints. Leur infanterie a tenté de nous prendre d'assaut. Elle a été balayée. On voyait les Allemands tomber comme des mouches. Après deux heures d'efforts ils ont dû cesser le feu. —.Et vous avez eu des blessés? — Une vingtaine, mais peu grièvement. Ils ne sont pas plus atteints que moi. LES FORTS RESISTENT. LES ALLEMANDS SONT FAUCHES PAR MASSE. Les Allemands oi)t cessé leur canonnade contre les forts de la rive droite de la Meuse. Ils portent tout leur effort sur la rive gauche. Ainsi que nous l'avons dit avant-hier, ils ont fait passer par leur tête de pont de Lixhe de l'artillerie de siège amenée lentement par le plateau de Herve. Ils ont investi les forts de la rive gauche et commencé le bombardement.Les forts attaqués sont ceux de Pontisse, au nord, près de .la Meuse, de Liers, de Lantin, de Loncin, de Hollogne et de Flémalle , qui arrive, au sud, à la Meuse. Le bombardement le plus violent a été jusqu'ici contre les forts de Hollogne et de Flémalle. Pontisse a subi un assaut dans la nuit de mardi à mercredi. Ce fort gêne particulièrement les Allemands dans leur passage de la Meuse à Lixhe. Aussi cherchent-ils à"le prendre rapidement à coups d'hommes par des attaques de vive force, sans attendre l'action de l'artillerie de siège. L'attaque de mardi soir, d'abord commencée mollement, a atteint, au milieu de la nuit, une extrême violence. Les Allemands voulaient profiter des deux ou trois heures d'obscurité que donne actuellement la nuit. Les Allemands n'ont pu dépasser le glacis, où ils ont été fauchés par masses. Us avaient amoncelé des fascines et des matelas pour remplir les fossés, mais ils. n'ont pu s'en servir. Le fort de Liers a prêté un appui efficace au fort de Pontisse pendant l'assaut. L'intention des Allemands est évidemment de s'emparer des forts de la rive gauche qui, entre nos mains, sont une arme terrible contre eux si nous marchons vers Liège. Entre leurs mains, au contraire, ils s'en serviraient comme base d'une action vers la Belgique centrale ou comme bouclier contre nos coups. LE GENERAL VON EMMtCH SE SERAIT SUICIDE? BRUXELLES, 13 août. — Un Liégeois qui vient d'arriver de la capitale de la Wallonnie déclare que le commandant des forces alle mandes a fait afficher dans la ville une proclamation défendant la vente des boissons alcooliques. La vente des marchandises est interdite en ville. Le bruit court que le général von Emmich, qui commandait les troupes allemandes, serait mort à l'hôpital militaire. On dit que le général se serait suicidé. Depuis mercredi matin les Allemands bombardent avec de la grosse artillerie le fort d« Pontisse qui répond coup pour coup. Un officier allemand étant allé acheter des cigares dans un magasin donna en paiement trois mark. Comme la négociante lui fit remarquer que le coût» des cigares n'était pas i si élevé, il répondit: C'est, bon comme cela. Nous sommés dans notre tombeau, nous n'en sortirons jamais. Vingt soldats du 12e de ligne qui avaient été blesses lors de l'attaque des forts de Liège et qui avaient été transportés au couvent des sœurs à Wandre, où des soins leur furent prodigués, avaient été faits prisonniers lorsr-que les Allemands entrèrent dans le village. Les blessures dont ils étaient atteints n'étaient que légères. De connivence avec les occupants du couvent les prisonniers prirent la fuite mercredi à 10 heures du soir. L'un d'eux demeurant à Tirlemont, traversa Liège et gagna Glain où il fut hébergé. Jeudi matin il quittait Glain et gagna pédestrement Landen où il prit le train arrivant à Bruxelles à 25.16 heures. Il est reparti immédiatement pour Malines. Il déclare que dëmain il se présentera à l'état-major pour reprendre plaça dans les rangs. L'Autriche-Hongrie et la Belgiqub Déclarations du ministre d'Âutriche-Hongrie à Bruxelles BRUXELLES, 14 août. — Un confrère de la Chronique a interviewé le ministre d'Autriche-Hongrie à Bruxelles, comte Clary et AU dringen,qui lui a fait les déclarations suivantes:«Aucun état de guerre n'existe entre l'Autri-. che-Hongrie et la Belgique. Les relations diplomatiques continuent d'une façon normale, au plus grand profit des deux Etats, qui, tous les déux, désirent que les rapports amicaux qui ont toujours existé entre eux restent intacts. »I1 est donc.tout à fait regrettable que, dans l'émotion bien compréhensible de la guerre avec l'Allemagne, des confusions pénibles se soient produites. «Trop de gens confondent tous les pays à l'est! Une grande partie de l'empire parle allemand. Tout cela évidemment expliqué jusqu'à un certain point les erreurs faites jusqu'ici, et qui n'en sont pas moins des plus fâcheuses. «Des sujets austro-hongrois se sont présentés à l'hôtel, portant des marques de coups, de blessures. On les avait pris pour des Allemands. »Ce sont des faits plus ou moins explicables, mais pour les premiers jours d'émotion seulement. Sur le littoral, dans les hôtels, des Viennois furent suppliés par les patrons de s'en aller au plus vite!... «Les autorités en Autriche-Hongrie ont cependant ordonné que, dans toute la monarchie, les Belges ne soient inquiétés en aucune façon. 11 est évident que, si les malentendus persistaient ici, la situation ne serait plus la même. Or. les Belges ont de grands intérêts en Autriche-Hongrie.»C'est ainsi que s'exprima M. le comte Clary et Aldringen, dit la Chronique, et nous trouvons que tout commentaire ne ferait qu'af-fai-blir le sens de ses paroles. Note. — Nous passons sur la menace in fine: «Les Belges ont de grands intérêts en Autriotoe-Hongrie»... C'est le procédé allemand, le,chantage... Le comte Clary devrait savoir que «ça ne prend pas» chez nous. Quant au fond de l'interview. Elle corrobore une démarche faite jeudi par le ministre d'Autriche-Hongrie auprès de M.Davignon, ministre des affaires étrangères, et où il lui a demandé des explications sur l'expulsion d'Anvers des Austro-Hongrois sûr l'ordre du gouverneur militaire, le lieutenant général Dufour. Le sens de la répnse de M. Davignon.nous le trouvons dans un communiqué officiel que nous avons publié vendredi matin: «Il appartient à l'autorité militaire seule de prendre des mesures à l'endroit des personnes suspectes, quelle que soit la nationalité à laquelle elles appartiennent.»En d'autres termes, le général Dufour a fait ce qu'il a cru devoir faire. Un point, c'est tout. C'est fort bien. Mais M. Davignon n'a-t-il pas demandé au comte Clary s'il est vrai que trois corps d'armée autrichiens appuient les Allemands avec qui nous sommes en guerre (le 14me, le 15me et le 21me)? Cette constatation a été faite officiellement dans la déclaration de l'état de guerre existant depuis jeudi entre l'Autriche-Hongrie, d'une part, la France et l'Angleterre d'autre part M. Davignon n'a-t-il pas demandé au comte Clary quelles mesures l'Autriche-Hongrie, garante de notre neutralité, a prises contre l'Allemagne, qui a porté atteinte à cette neutralité? Le public n'entend rien aux subtilités diplomatiques et aime les situations nettss. Et le public a appris,vendredi matin, par la déclaration franco-anglaise sur l'état de guerre avec l'Autriche-Hongrie, que le gouvernement de la République française et le gouvernement du roi George sont du même avis. Chez les Serbes SUR LA DRINA BELGRADE, 14. — Les Autrichiens ont passé la rivière Drina. Les Serbes se portent au-devant d'eux.

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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