Le matin

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s.n. 1914, 24 Mars. Le matin. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/833mw29d4w/
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DIX PAGES — CÎÏIVO CJKTVTïUtllRS 21™ Année N9 83 rédaction 39 VIEILLE BOURSE, 39 A5SYSÎÎIS Téléphone -fe^ction : 817 ^î-jC'SiSï®253-®313-'4® : l Un ion fr- *2 IMJ [ c s moi" • • • • <ïv.2>0 ! •*,;vr )J : .... »•««» irnâS *«•«*> KrimrrB ■':;ii mois S'îwî **'■" ji,.i!n ois .... 2». «M» I • Frai, e, Angleterre, Allemagne cl ( aion [ îtUî,K Vr trimestre, fr. «.OO. - Hollande H | ■ fasîr.n\rJruiL,t'"* : , I iirand-Oafîié; par trimestre, fr. H . LE MATIN administration 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : SGI. C. de CAUyVER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, » 1 .SSO Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportive id. > S OO Faits divers fin id. > S.OO La Ville id. > Jï.OO Emissions Pris à convenir. Les annonces de la France, de VAngleterre et d<i l'Amérique sont exclusivement reçues à Bru-xslies chez mm. j. lesùsue & c". •JOIJR^AXj quotidien Deux assassinats - - | Tout événement provoque à des coi ■ taisons: l'assassinat de Gaston Calmei I rappelé l'assassinat de Victor Noir. I rapprochement s'est produit à la n I heure un peu partout, chez nous sou I plume de Timon tandis qu'on le retroi I dans le bulletin politique de M. André I dieu en tête du Temps. On relève le n I souvenir instinctif dans 1' Echo de P I dans la République Française,dans VEc I dans le Petit Journal, et il s'y mêle o: ■ sait quelle appréhension au détrimen ■ régime républicain. On cherche des ■taies* des assimilations entre le di ■ d'Auteuil et l'attentat de la rue Dr( I Quand on n'en découvre point, on en ■ gine. Les deux tragédies se confrontei I se balancent. A côté de la silhouette I gante et gracieuse de Mme Caillaux — ■ t de beaux restes — un phénomène de ■ moire dresse la forme trapue et le vi I fébarbatif de Pierre Bonaparte. I 11 n'est pourtant de ressemblance à H connaître entre les deux crimes que ■ l'universelle émotion qu'ils ont soulevée I foule fut seulement plus stupéfaite en ■'lier 1870 qu'en mars 1914. L'opinion Brait attentivement la campagne de Ga ■ Calmette contre le ministre des fina ■depuis la chute du cabinet Barthou ta ■ qu'en 1870 elle ignorait tout de la pol B que engagée entre Pierre Bonapart ■ Paschal Grousset. Beaucoup ignora ■ même l'existence du petit-fils du Lucien I; vivait en marge de l'empire, étant d I famille sans être de la dynastie. Priv I charge publique, de commandement î ■ taire, de rang à la cour, il subsistait d ■ pension prélevée sur la liste civile et < ■ blait ses loisirs par des polémiques bi ■ les dans de petits journaux corses. Ces ■ lémiques engendrèrent le drame. Dans ■taille d'Ajaccio, le prince avait gross: ■ Mit outragé les rédacteurs du journE ■ kanche, de Bastia, qui avait pour ■ pondant à Paris Paschal Grousset, I Ses collaborateurs de Bochefort à la 1 I feiilawe. 11 y menaçait les publicistes r ■ blicains de leur mettre « les tripes ■ fhampsj), le stentine per le porrete. I même temps il adressait à Bochefort ■' lettre de grossière provocation où il I pelait « le porte-drapeau de la crapu ■ Grousset releva la menace comme un ■ 1! adressa deux témoins à Pierre Bona ■ te: Ulrich de Fonvielle et Victor Noir. ■ chefort aussi avait constitué deux tém< ■ Millière et Arthur Arnould. Ce furent ■ témoins de Grousset qui arrivèrent les ■ Mers, I Entrevue brève et terrible. Quand le i ■ te rejoignit ses visiteurs au salon ot ■ attendaient, il tenait sa main droite < ■ 1 T!le ^ Pan^a^on et cette main é ■ paît la crosse d'un pistolet. De dise ■ oises répliques furent échangées. Le i ■ ■ déclara qu'il ne voulait pas de Groi ■ Lï adversaire, qu'il n'acceptait que ■ ' ort parce que Rochefort était, ré{ ■ w Porte_ârapeau de la crapule», ■tama en demandant: ■ là? 'es'vous ^onc solidaires de ces g BMaïvSèNd°r!idail'eS de n°S a ■ let'-n C?up de feu! Atteint au c( But enm e, î1^ — d avait vingt ans be billard6 dt ΰ1C0 d® traverser une ! l'^ausl-i • -fCendl'e un escaliei% d'; B«relmSi • ' ,exPira en trébuchant. BC()ops do f0nVie %ait en essuyant i ■ vêtements d6UX balleS traversè ■&!n«?.quelles différences sépa ■ ^ôenW 'vwmals-' -11 en est d'autres. Blette" pet i ^ et Gaston Calm ■instruit savint 3?"™aliste arrivé, déc W a légués Ch , de deux millions Bornai céleW Ja.ucllard, directeur < B"^ PU ssantoV Uent> aPPU^é SUr Bc°Hpte dœ iïÎ! \SSU d'1me famille I d'abord^togués. Victor ; H*1' modiste pf te sa vie comme tr< Bfc' 11 avait enSiLard' aPPrenti typo ■ Neuves à \vm- ccasion de porter 11311 esprit aviin^-1^6 son intelligenc l'PPris à tounpr m !SSé' Weiss lui s l> un éêhn a "faits-divers», à ■ 8,1 trait iP 1° boulevard, à rel ■ tl3m et l'élève o^!1* d'Une nouvelle ; ■ta^lemaît™3!1 ■ de si raPides ■ ftut '«s coS n"1 ArVait °uvert P°ur s'était l •' am J<™ne. Le ji ■ ?%inalité et J mt' îovmé' 11 avai ■>blicain «r ■ ?urage' Très Pei ■fscerr'emênt n =^ct plutôt I116 ■ î" d'»n de' ce. srlé.tait Pris Pour Rc 'é WaJ 0 ™Uements Passi°: dans l a" lantermer alors en ail B ®°usaupti-e jeunes Français. ■u ®oins à cet â0IÎ rest to«jours |>e et Se Plâge ~ 11 s'aPPliquait à B>nte hardi F° jî' sur le terrain ES _ et d efte d un véritable ho: ■Sina cl1 futicotte considération RinbaS grousset à l'adjoindre à B^ste, Noir Jïy}0!1®- a'îais. comme ■^crit nui o? e^f qu'un conscrit,' B " s«ldat Sans doute devent C0S un simple et très hu B£'a Ijrofession b®s,°®nes Sllbalt( ■Non survo'ii -1 secrétaire < i veillait attentivement le nuscrit pour en contrôler l'orthogra î Pour ces motifs il demeurait absoliu * étranger aux polémiques qui l'amené sous le revolver de Pierre Bonaparte. : collaborait point à la Revanche et ja: nPa" on ne l'avait laissé s'immiscer dans la te a ! litique de la Marseillaise. Ses rubri _ Le étaient de troisième ou de quatrième p ieme j u ne s'attaquait point, comme Gaston s i.a | mette, aux puissants du jour. ivaiti Sous le rapport des conséquences le Tar" parate entre les deux crimes est écla lême gj étrange que cela soit et que cela pi ar[s> paraître,l'assassinat de Victor Noir n'i lair, ça pas ia moindre influence sur l'aut 1 ne du gouvernement impérial. On épr< - du évidemment dans Paris, dans tout ana- France, dans le monde entier, une ém< ame comparable à celle qui nous étreint de aiot. le 16 mars. La journée de l'enterrei ima- fut une rude journée et faillit se dén it et dans des massacres. Il y eut ensuite élé- dent appel révolutionnaire que Roch elle terminait par cette question: «Peuple t mé- çais, est-ce que tu ne commences p; sage en avoir assez?» Puis ce fut la dern: en autorisation de poursuites contre re- chefort, accordée sans débat par le C par législatif, et l'arrestation du lanternie . La milieu de sa circonscription de Belle1 jan- Puis plus rien jusqu'à l'émotion réve sui- par la comparution du meurtrier de ston la haute cour de justice réunie à T( nces avec Charles Floquet et Clément 'Lai ndis partie civile à la barre. émi- Mais les élections de 1869 avaient e et l'opinion du pays en délimitant ex: ient ment les forces de l'opposition. L'ass qui nat de Victor Noir ne coûta à l'empii b la un siège, ni un concours, ni un scrutij § de même un suffrage. Quand, trois : nili- après le drame d'Auteuil, s'ouvrit le 'une biscite de mai, l'autorité de Napoléon :om- qu'on pouvait croire compromise pa ut a- crime de son cousin, rallia 7,682,000 1 p0- Il ne faudrait pas s'y tromper. L'en: une n'est pas tombé parce que Pierre B ère- parte a assassiné Victor Noir; il est to .1 la pour avoir élevé sur la muraille de S( C01.. le drapeau blanc de la capitulation, l'un Ici au contraire la portée politique \iar. meurtre est immense. Calmette tombe épu- Drouot et se relève à la tribune. Aux es aux de feu qui l'ont frappé répond le vpti En la Chambre convoquant la commis une d'enquête. Il y a quarante-quatre an L'ap- drame d'Auteuil laissait le cabinet le ». branlé. En huit jours, Voici déjà deux défi, nistres démissionnaires et en bien fâch par- posture. Des complications s'annom p(0. A Auteuil, il y eut un fait criminel. )ins; Figaro il y a un fait historique. les Mais — et voici que les analogie: pre- rejoignent — le régime n'en est pas < promis. Les partisans de la doctrine r irin- blicaine n'ont rien à craindre pour i ilg idéal. lans C'est seulement une politique qui trei- mcnacée. our_ Camille Liaui irin. * s^et Coui-rier des Pays-B iéta- [Correspondance particulière du Matin et il La reine Wiihelmine à Amsterdam. — faire Dillon-Corneck. — La question ens- niale. — Conférence de raden Mas Soeroto. — La propagande de "Onze vi mis, Amsterdam, 22 ma eur On prévoit le départ prochain de la : , Wiihelmine pour le sanatorium'situé dan ' environs de Francfort où le prince Her salle pris habitude de faire des cures de i irri- depuis qu'il souffre de neurasthénie. A Der- de quitter le pays pour quelques semi ,rois peut-être, la souveraine a tenu à rendre i rent a Rotterdam et à Amsterdam pour s'y e tenir avec diverses personnalités émim de divers intérêts politiques ou publics rent iuj tiennent à cœur. D'à- Au début de la semaine dernière elle ette. rendue" à Rotterdam, où elle a visité, ne :oré ment, l'hôpital des enfants, au Westsingi ' où elle a pris le thé chez le bourgmestn Zimmerman. Elle a eu l'occasion de ca A "n entre autres, avec MM. E. P. de Monchy, des sident de la Chambre de commerce, A. qui Hoboken van Cortgene, le doyen des ass \'oir de la Maison A. van Hoboken et fils; W. >ttïn terman, président-directeur du Lloyd r< damois; Ph. van Ommeren, directeur ci " Maison A. van Ommeren, vice-président < e® Chambre de commerce; A. C. Mees, dire-e et de l'Association internationale de crédit i vait commerce à Rotterdam; C. A. P. van S pré- chef de la Maison Van Stolk's Commissie ever del, curateur de l'Ecole supérieure de 1 l ]a merce; S. van den Bergh et A. Plate, ai président de la Chambre de commerce P Rotterdam. son Hier midi, la reine Wiihelmine est ar: rnne à Amsterdam avec la princesse Juliana et t de suite réduite. Elle a été reçue à la Gare îple, traie par Jhr A. Roëll, bourgmestre, et par rendue en landau découvert au Palais ,cjle. Dam, où l'étendard royal a été hissé dès . arrivée. Sur tout le parcours du cortège avait foule et des ovations enthousiastes uma ét(j faites à la souveraine et à sa fille. A Un tôt après leur entrée au Palais, elles ont plus au balcon et les ovations se sont répétées l'es- La reine Wiihelmine a rendu visite avec après-midi à l'hospice catholique de bie sance de la Heerengracht et a accordé . dience à une série de personnalités s'occu qui de maisons ouvrières et d'hygiène de l'I 1 ex- tation: M. J. Kriisemann, président du co lour- d'habitation (Woningsraad) d'Amsterdam un J. Tellegen, directeur de l'inspection mu i un Pale des habitations et de la construc mble ^Ime van den Pek, membre du «Won .mes ran.d»; Mlle Ter Meulen, inspectrice des 1 l„ i„ tations; MM. Hagen, Blom van Lingei Douwes, présidents de.s associations pot: » construction de maisons ouvrières «F phe. jdale», «Schaepman» et «Patrimonium». nent Htcr soir ont dîné au Palais: MM, 1 ,rent îéeuwen, commissaire de la reine dans ne Hollande septentrionale, c'est-à-dire gouï ' . neur de la province; W. G. Wendelaar, pr dent de l'Association des agents de chan ■ P°" J. Luden, de la maison Hope et Cie; W. ques van Loon, de la maison Van Loon et Cie; âge. S. van Mierop, directeur de la Banque dV Cal- sterdam; A. Roelvinck, associé administrât de la Banque de Twente; Ch, van de î dis. et G. S. de Clercq, président et secrétaire i. t la ligue nationale qui a organisé les fêtes . ' les expositions de 1913 — le «Plan 1913» - lisse l'occasion du centenaire de notre indép ixer- danCe reconquise. orité La reine Wiihelmine restera à Amsterd mva jusque mercredi. Elle repartira pour La Hi î la ce jour-là, à une heure après-midi. >tion puis « * * ouer Je vous ai longuement expliqué les péri ties de l'affaire Dillon-Corneck, cet admii ,.ar" trateur français de plantation qui av*it n 3tort traité violemment deux coolies javanais, < ran- avait été condamné de ce chef à six mois is à prison et au sujet duquel un député franc mde avait interpellé M. Doumergue, chef Ro- cabinet et ministre des affaires étrangères orpS la République. Je vous ai dit que l'interj j, lation ne reposait sur aucun fondement que la réponse de M. Doumergue — t< HA 1u'elle nous avait été apportée par l'Age: ^lee Havas — avait suscité quelque étonnem vant dans nos cercles parlementaires et colonia >urs, Aussi annonce-t-on que M. de Savornin L iriër man, le leader des chrétiens-historiques, des chefs des groupes de droite à la Secoi fixé Chambre, interpellera M. Loudun, notre i icte- nistre des affaires étrangères, au sujet i asss pourparlers qui ont eu lieu entre notre g ? vernement et celui de la République françai e ni a propos de l'affaire Dillon-Corneck. ni Dès à présent, le correspondant du Telegri nois à Paris, notre confrère S. Cohen, — dont qv plé- ques Belges se souviendront peut-être car i III, été employé au Yooruit de Gand et il a r le mêlé au mouvement socialiste il y a quelqi roix' vingt ans — nous fournit des précisions i „jre ces pourparlers: „ « Il n'y a pas lieu de parler d'une protes ' " tion du gouvernement français, ni d'une t nlj3ê tative d'intervention dans une affaire ju ■dan ciaire pendante. L'intervention du quai d'i say, dans l'affaire Dillon-Corneck, se résu: du à une demande de renseignements concerm rue les motifs pour lesquels les représentants )ups magistrature, aux Indes néerlandaises, < » de re'dsé d'accorder à l'inculpé sa riiise en sion berté provisoire sous Caution, et si possi . de répondre encore favorablement à cette . , quête. Pour autant qu'à Paris on a pu juj me- cîe cette affaire — et l'on reconnaît n'avoir mi- disposer que d'un nombre restreint de di euse nées — on a eu l'impression que la lonj :ent. détention préventive de M. Dillon-Corn* Au avait été inutile et que le versement d'i caution aurait pu garantir suffisamment to' , ge tentative de fuite. » Le gouvernement des Pays-Bas répon , que dans les circonstances actuelles, les épu- giements en vigueur aux Indes néerlandai leur ne permettaient pas la mise en liberté pre soire de l'inculpé. est » M. Dillon-Comeck ayant été condamné six mois de prison — on demandait deux £ ne avec abstraction de la durée de la prison p ventive — il n'a donc plus qu'un mois d'e pi'isonnement à subir. » as " j * *. L'af. La ligue navale «Onze Vloot» — dont on : ■ dit qu'il existe à Anvers une section florissai ® dans la colonie hollandaise si nombre! Noto cijez vous — fait de la propagande pour le p oot". jet de construction d'une escadre de cinq dres noughts, avec les bâtiments secondaires. Co TS- me il est entendu que cette escadre doit ser "elne à défendre les Indes orientales, il n'est que f< s.. naturel que «Onze Vloot» s'attache à déme 'pnns trér l'importance que nos colonies ont pour mère-patrie. Mercredi soir, au local «Bel tines vue" la section d'Amsterdam de la ligue i 'isite vale ayait invité un conférencier indigène, : n^re_ den Mas Noto Soeroto — «raden» est un ti mtes difficile à traduire mais entendez par là q ' aui Mas Noto Soeroto fait partie de l'aristocra javanaise, des anciennes familles régnantes, s'est y avait foule au point que le même orate tam- ^era une nouvelle conférence pour ceux c >1 et étaient venus pour l'entendre mercredi et c ^ ' m n'ont pas réussi à se glisser dans la salle «B ùserl levue», archibondée.. pré- I.'Asie s'est réveillée aux coups de canon van rés autour de Port-Arthur et dans les plair ociés de la Mandchourie. Une association indigè Wes- créée en 1908, le «Boedi Octorno» travaille à >tter- renaissance du Javanais.Le conférencier et : e la amis entendent établir un régime intellecti le la et économique plus florissant pour leurs co ■teur patriotes, mais marcher d'accord avec les H it de landais qu'ils suivent comme des grands f tolk, tes sur la route du progrès, des initiateurs han- des protecteurs. :om- Baden Mas Soeroto a traité des divers p icien blêmes coloniaux dont j'ai eu l'occasion st ; de ventes fois déjà de vous entretenir: des am tions nipponnes et de l'espionnage japona "ivee des revendications chinoises et des prétentic une des Jeunes-Chinois à propos de la souvernii Cen- té de la Chine sur des descendants de Chini s est ( nés chez nous et qui sont nos sujets, de la p du | pagande islamique de l'association «Sàrik son islam» qui se rebiffe contre l'exploitation de 11 y les Javanais sont en butte de la part des m; ont chands chinois, de ce parti «Indo» compc ussi- de métis de Hollandais et de Javanaises, q paru dirige Doumes Dekker. l'ami de nos social • tes révolutionnaires. Il a traité de tout ci n. . avec beaucoup de compétence, beaucoup al' bon sens, beaucoup de réelle sympathie pc u?nt le r^ffime hollandais. Il nous demande de c îabi lal)orer avec le «Boedi Octorno» au relèvemc moral et au bien-être croissant du Javanais, . "jj nous conseille de prendre des mesures dès nici- Posent pour que, sur la flotte de défense, < tion-1 fudes — comme dans l'armée de terre -— il mes- i a*t des officiers javanais et des équipages iabi-1 vanais prêts à combattre l'Européen, le Jai [' et Ponais où le Chinois pour maintenir la «i r la verni n été des Pays-Bas sur ce joyau des t ,och- piques qu'est l'Insulinde, i Vous pensez bien que le succès de i 'an Mas Noto Soeroto a été très grand. la rer- « * « 3s1- ge; D'aucuns ayant cependant émis l'opinio: H. les charges financières qui découleront F. ! construction d'une escadre de cinq d i.m-1 noughts ne seront nullement contrebala îur par les avantages résultant, pour la Holl 'oll du maintien de ses colonies, «Onze Vloot» de adressée aux principaux organismes f et ciers, maritimes, commerciaux et indus - à. des Pays-Bas afin d'obtenir, à ce sujet, de: en- seignements exacts. Se rendant à ce désir,la très active Cha am de commerce de Botterdam a établi un Lye rapport, fort bien documenté, dans leque trouvent énumérés tous les arguments dant en faveur du maintien du pouvoir landais aux Indes Orientales. Il est de fait qu'un nombre considérab pé- Hollandais trouvent, dans nos colonies, d lis- tuations qui, la plupart du temps, ne sonl al- lement à dédaigner, les émoluments étar jui pérteurs, et de beaucoup, à ceux payés da de mère-patrie. Nos compatriotes y occupent ais seulement des emplois dépendant du go du nement (pouvoir judiciaire, armée, dou de service dés eaux et des travaux publics, >el- tes, télégraphes, chemins de fer, etc.), et sont encore, soit comme directeurs, soit Ole me employés, intéressés à la culture du t ice du caoutchouc, du sucre ou à l'exploitatu 3nt mines et de sources pétrolifères. Quantité jx. génieurs, sortant de l'Université techniqt oh- Delft et d'anciens élèves des écoles d'ag: un ture de Wageningen et de Deventer, y troi ide un champ d'action quasi idéal, ni- A Java, il y a actuellement 188 sucrerie' les ployant, chacune, en moyenne, de 13 à 3 du- ropéens. La production totale de ces fabri se, travaillant pour la plupart au moyen de taux hollandais, s'élève à 23 millions de p mf de sucre représentant une valeur de 161 iel- lions de florins. i a Les plantations de tabac dépendent tout été quelques rares exceptions près, de so< les néerlandaise^. Grâce à la production cor sur rable des îles de Java, de Sumatra et dé neo, les Pays-Bas sont actuellement le ta- grand marché des tabacs du monde entie în_ récolte de 1912 a une valeur de 91 millioi di- florins. Il suffit d'un moment de réflexion }r- se rendre compte des bénéfices considér me que les importateurs, commerçants, cour tnt banquiers, etc., etc., retirent de' la vente d de produits. mt D'autre part, la plupart de nos chantier li- vais sont redevables aux Indes du déveli ble mer?t qu'ils ont pris ces dernières année re. capital du « Rotterdamsche Lloyd », de 1< ïer cieté « Nederland » et de la « Nederlanc pu Pal\etmaatschapij », trois des compagnit m- négation qui assurent nos relations ave ,u Indes, s'élève à kl millions de florins d'ot >ck t'ons; elles possèdent 144 navires mesi n0 467,500 tonnes; les équipages de ces bâtin ite ,S011t' pour la majeure partie recrutés en c lande. dit forte partie des marchandises impo rè- aux incles viennent de chez nous. Quantii ses ?"?? industries y ont trouvé des débou vi- t es les filatures de coton de la Twente les ateliers de construction de matériel roi . pour chemins de fer et tramways, de mael c destinées à l'industrie pétrolière, aux s ■ ries, telles les fabriques de conserves de «f condensé, de cigares, de papier, de pot< f" de couleurs, de verre à vitre. De quoi, il résulte d'une façon irréfu que la prospérité économique du Pays-Ba pend en grande partie du maintien de riches colonies d'Insulinde. Les défendre ne défendre notre propre prospérité. Peut ite avoir des sacrifices trop grands pour ab ise à ce résultat? ro- Et si je vous en parle si longuement, ce id- pas seulement pour vous rendre compte < m- de nos grandes préoccupations du mome rïr pour rendre hommage à la propagand 3i't «Onze Vloot», c'est aussi parce que j'ent in- que le problème colonial se pose aussi la vous et qu'il est utile de savoir ce que pei le- de questions aussi importantes les natio: îa- d'un peuple dont l'expérience en ces mat ra- est diverse et déjà longue. ;re Corn< ue - —- ■ t LES FAITS DU JOUR [Ui el. LA QUESTION DE L'ULSTER ti- attend des déclarations importante ies Asquith, lundi soir, à la Chambre ne Communes. Le Reynolds Newspaper, don la attaches avec le gouvernement sont bien ^es nues, publie une revue de la situation rn- dans les présentes circonstances, prend oi- intérêt tout particulier. rè- et Le public ne doit pas attacher, dit le na^,, une trop grande importance aux me »o- ments de troupes ou de bateaux de guen iu- Irlande. Tout le monde sait que des mi bi- de volontaires de l'Ulster, dont beaucoup is, recrutés en Angleterre aussi bien qu'ei ns lande, sont entraînés depuis quelque terr ie- Belfast et dans les environs en vue de < )is loppements possibles dans la situation r-o- tique. et Dans l'espoir que l'on pourrait trouver mt solution satisfaisante de la quesion irlam ir- et désireux avant tout de ne pas précipite isé événements, le gouvernement s'était*ju; ue . présent refusé à prendre des mesures c< is- ! les organisateurs de ces corps de volontr ;la C'est seulement lorsqu'il est devenu évi de i la semaine dernière qu'aucune concessio ur la part du gouvernement ne serait même ol-1 cutée que le gouvernement s'est décidé a ] »nt dre des mesures pour mettre fin aux il illégaux qui pourraient se produire, à Le gouvernement rie croit pas que sii les ward Carson soit personnellement respon . y d'aucun acte de ce genre. Le danger ja- de ce qu'un certain nombre de volont io- de l'Ulster, dont beaucoup sont très jei >u- pourraient se laisser aller à ne plus éci ro- les conseils de leurs chefs. J Le gouvernement estime qu'étant donn ■—■EM»ag—11 II» —n—— :aden circonstances, il serait extrêmement imprudent de ne pas prendre dès maintenant toutes les mesures nécessaires pour protéger la vie et la liberté de tous les citoyens. En ce qui concerne la situation politique, i que le seul fait nouveau des derniers jours est la de la proposition faite par M. Bonar Law de sou-read- mettre la question du Home Rule, y compris ncées les dernières propositions du premier minis-mde, tre, au référendum populaire, ce référendum s'est devant être pris sans tenir compte du vote inan- plural. Le gouvernement est prêt à répondre triels à ces propositions des conservateurs, sans ï ren- toutefois accepter leur proposition de référendum. Il est probable que d'ici à quelques mbre jours, le premier ministre fera, au nom du long cabinet, les propositions suivantes; i se Dès que le Home Rule, le projet de sépara-plai- tion de l'Eglise et de l'Etat dans le Pays de néer- Galles, le vote plural auront pris force de loi (ceci suppose naturellement que la Chambre le de haute ne ferait plus d'opposition à ce dernier es si- projet, sans quoi il ne pourrait prendre force nul- de loi avant le printemps de 1915) le gouver-[t su- nement serait prêt à dissoudre le Parlement ns la et à soumettre sa politique au verdict de la non nation. (Ceci suppose, bien entendu, que le uver- budget et que différentes autres mesures anes, financières devront être votés dans un temps p0S! relativement très court, mais cela ne semble mais nullement impraticable.) com- Les élections auraient lieu dans ce cas, soit 1baCj à la fin de juin, soit au commencement de m de juillet prochain. d'in- Nous avons toutes raisons de croire que ie de c'est actuellement la façon dont on envisage 'ieul- la situation dans les cercles gouvernemen-îvent taux. ; em. Notons encore que Sir Arthur Paget, com-) Eu- mandant des troupes d'Irlande, a eu une en-ques, trevue lundi matin, à 10 1/3 heures, avec le jaP,g .ministre de la guerre. Plusieurs autres offi-mil ciers venus d'Irlande se sont aussi rendus au ministère. ;?|jéa Les ministres se sont réunis en conseil au sidé- War Office après la visite de Sir Arthur Pa-Bor- get. Une foule nombreuse stationnait aux en-plus virons du ministère. L'entretien des ministres is de aurait Porté sur la déclaration que M. Asquith pour doit faire à la Chambre des Communes. Nous ables le saurons tout à l'heure. tiers, fox e ces >ppe: etranger t'soe L'assassinat de M. Calmette ische s d„ LE "FIGARO" POURSUIVRA CEUX QUI c ]es CALOMNIENT LA MEMOIRE DE CALMETTE iliga- PARIS, 23. — Le «Figaro» publie un édito-irant rial: îents « Il fallait un prétexte à l'assassinat. On l'a Hol- trouvé. On a inventé la fable de lettres confidentielles écrites par le ministre Caillaux à sa rtées femme, avant le mariage, et dont celle-ci re-;é de doutait plus que tout, dit-on, la publication. :hés, Et l'on a accusé Gaston Calmette de posséder tels ces lettres et de vouloir les publier. liant " C'était là un mensonge, ainsi que nous lines n'avons cessé de le répéter depuis six jours, acre- Mais s'il était naturel que la meurtrière usât : lait de ce moyen de défense et mentît pour se sau-iries ver; s'11 était naturel encore que les amis du ministre tombé s'emparassent de cette légende table infamante, en ayant l'air d'y croire, et pour s dé- s'efforcer de la propager, il est impossible que nos nous la laissions, nous, se répandre hors de c>est France. -il y » •••De Paris, une campagne savante s'est outir °rganisée, et déjà l'on en aperçoit les effets. En quelques journaux de Vienne, de Berlin, n'est ? Genève, de Londres, paraissent des articles l'une ou, ?a lé!?ende des lettres privées «que devait nt et Pubier le «Figaroi» fait son chemin. » e de Et le "Figaro», parlani d'une correspondan-ends ce Parisienne publiée récemment par le «Crachez phic>>' ai°ute: isent " N°us.ne pouvons tolérer que de telles er-niiT reurs soient commises et, dès demain, nous ières comPtons prendre vis-à-vis des diffamateurs volontaires ou inconscients — les mesures ilis judiciaires que ceflte situation comporte. » LA PREMEDITATION DE Mme CAILLAUX PARIS, 23. — Mme Caillaux a déclaré et iO répété souvent, dit-on, qu'elle n'avait pas l'in-*SD tent.ion de tuer Gaston Calmette, mais seulement de lui «donner une leçon». Le «Figaro» s'attache à établir que cette affirmation est inconciliable avec la conduite même de la s de meurtrière. Et il reproduit deux renseigne-ments importants que fournissent deux con-aes frères. t les Le «Petit Journal» a publié, en effet, la note Con- suivante: uj «On nous disait, hier, que dans un milieu ' mondain, un étrange bruit circulait, qui dé-un montrerait nettement l'intention bien arrêtée, chez Mme Caillaux, de se- livrer à un attentat contre M. Calmette. jour- » La femme de l'ancien «ministre des finan-iuve- ces, disaient des personnalités • qui se préten-e en daient très bien informées, serait allée, le ma-liers tin même du jour qui vit se dérouler le drame sont du «Figaro», chez son dentiste, qui habite la ! ir_ rive droite. pS à " Elle lui aurait tenu ce propos: lève- " ~ Je vous en prie, soignez bien ma den- poli- ture, car il est très probable que je resterai longtemps sans vous revoir. une " Le. dentiste ne se permit pas de demander laise d'explications, mais, le soir, il comprit la r les phrase énigmatique de sa cliente, en appre-iqu'à nant l'attentat dont elle s'était rendue coupa-,ntre ble. lres » Nous nous sonAnes présenté, hier, chez le dent dentiste, dont le nom nous avait été donné. , » Il sembla extrêmement surpris de voir que e nous connaissions ce détail, et, avec une dis-irpn crétion professionnelle bien compréhensible, ■ ®n" il nous dit, non sans nervosité: actes „ _ inutile de chercher à me faire parler, je ne dirai rien; rien du tout! Ed- » ces quelques paroles constituent-elles un ^aDte démenti?.,.» nent Le dentiste dont il est ici question est M. aires Guillard, 110, boulevard Haussmann.C'est chez mes, son coiffeur, M. Dogor, 48, rue Cainbon. qu'il Hiter a rapporté les propos tenus par Mme Caillaux. D'autre part, l'«Intransigeant» a interrogé 5 les .hier le vicomte de Tredern, qui a vu Mme Cail»

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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