Le matin

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s.n. 1914, 23 Juillet. Le matin. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m03xs5kk50/
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» mm I—iimiPwtHiMaa DIX PAGES — CIIVQ CENTIMES 21°^Année — N° 204 jeudi ^ oumei ivi* RÉDACTION I,0 VIEILLE BOURSE, 39 ^ AMVEBtS Téléphone Rédaction : »17 A»oiinemeixts : l Un an . • • ♦ «fr. 1S.OO I. «.<* ' Six mois . ♦ , . f 45.2>0 Àsa j Trois mois .... 3.2»<> (Un au TVTÉBIMR Sixm0iS- " I '* } Trois mois ... « *» OO , „. franco, Angleterre, Allemagne et Union f Se p'ar trimestre, fr. 9.00. - Hollande et ' E!m,cl.é, par trimestre, fr. Î.OO. LE MATIN - —- ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ASVEH8 Téléphone Administration : S! 4ï Jl C. de CAUWER, Directeur A.n ~rt onces : Annonces la petite ligne, ir. 0.30 Annonces financières id >1 OO Réclames la ligne, • 1 .SO Faits divers corps ia. > 3.00 Chronique sportive id. > 3.00 Faits divers fin id. > S.OO La Ville id. » îî.OO Emissions Pris à convenir. ■ Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues a Brikeelles chez MM. J. Lebbgue & Co. m TOiimn-vuwMWlilllirwmBH Tfc.-««w,Trn»iU w m—imiiiimimai miimnwm.i J MUHIMIIWMH nue BUHUJI (totjr¥al oiiotidtïïn T.'abonneme"! se ~ Il •I''*» o*&iL i» An a§ m Ml IHP py M S&GB&IBU UpUIUlJB [ S'il est une chose dont on entend souve Lier, sans savoir au juste ce que c'e: c'est l'angle facial- 0n se contente, la pl «ait temps, des indications, avec fig L des auteurs et on admet avec confian Ip'chiffres qu'ils énoncent comme on a mire les beaux angles faisant ressortir supériorité de la race blanche sur les a lies races humaines, en particulier, et, général, celle de l'homme sur le singe.No savons que l'angle aigu caractérise le pi kathisme, signe d'infériorité, que pl fangle est ouvert, et plus il caractérise l't lliognathisme, c'est-à-dire précisément iIcontl,aire, et cela suffit à notre bonheur. Cette indifférence vis-à-vis de l'angle i Ll se justifie par une particularité q n'est pas sans intérêt: il n'existe pas d'à «le facial, ou plutôt il y en a trop. La pre ve en est du Larousse illustré qui n'indiq pas d'autre angle facial que le vieil anç |e Camper, avec cette légère erreur que c mgle n'est pas celui de Camper, mais < lui de Jacquart, et que la ligne mentionn tomme horizontale peut parfaitement êt ' Le développement riiatif du crâne pi «ment dit, renfermant le cerveau, et I ja face, constitue en anthropologie un c jactère important. Le développement de c I ;deux parties de la tête est en raison inv( I se et leur situation respective est en ra I port avec ce développement; il est donc n I bel que les anthropologistes aient son I | les mesurer par des moyens rigourev I parmi lesquels figure, en première ligr I l'angle facial servant surtout à la détern I nation du prognathisme de la face. [Camper, naturaliste et médecin holla I pais, est le premier qui ait songé à mesur I l'angle facial. Il déterminait cet an§ I far l'intersection de deux lignes: la prem I te, tangente aux deux points, supérieur I Inférieur, les plus saillants de la face, al I traction faite du nez, à savoir, d'une pa I la glabelle — renflement de l'os entre 1 I ^eux crêtes sourcilières —■ ou bien le ha àu front, et,d'autre part, la face antérieu ps incisives, et la seconde passant par lord inférieur des narines et le trou ain l On voit, dans ce cas, que le sommet I l'angle occupe une situation variable IT ri .-m p;v; un point déterminé de la fa< I ïhez les races orthognathes, il se confoi I p'erdinaire avec l'épine nasale — la sail I teseuse sous le nez —• mais, chez les rac I prognathes, les nègres par exemple, il ( I situé en dehors clu squelette, en avant i I Maxillaire supérieur. i Cette variabilité de l'angle de Camp* I tn situation, était un sérieux inconvénie I jqni n'échappa pas à Geoffroy Saint-Hilai I [et Cuvier, qui le modifièrent en conserva I |a ligne faciale de Camper,mais en rempi I -çant l'autre par une ligne réunissant I iord inférieur des incisives au trou audit I le sommet de l'angle se trouvait ainsi fi I jà l'extrémité des incisives. 1 Cet angle fut bientôt abandonné à eau I de l'instabilité de la forme et des dirne I sions des incisives qui se recourbent, s'; I longent ou font défaut dans certains ai I paux. En outre, elles manquent souve) Il wrtout dans les pièces paléontologiques. : En 1821, Jules Cloquet transporta le so: I met de l'angle de l'extrémité au bord e I périeur des incisives, c'est-à-dire. au poi I alvéolaire de ces dents, sans rien chang< I four le reste, à l'angle de Geoffroy Saii I Hilaire et Cuvier. I : En 1856, Jacquart,en croyant revenir a I pications de Camper, détermina un qu I ttème angle facial qui est encore fréquei I toent employé. L'une de ses deux lign I M la ligne faciale de Camper, arrêtée I J'épine nasale; l'autre.réunissait le poi I de rencontre de la ligne faciale de Camp 1 et de l'épine nasale au trou auditif. I sommet de l'angle se trouvait donc te I Jours à l'épine nasale. | Tous ces angles présentaient un défa I commun. L'extrémité supérieure de la lig faciale n'était pas fixe et dépendait de I saillie respective de la glabelle ou du n fa du front. ; Cet inconvénient amena Broca à prend I tomme point de départ de la ligne facû |'a limite antérieure du cerveau vers le b front, c'est-à-dire le point sus-orbitaii I Modification qui a son importance puîsqr ramène, par exemple, à 37 degrés l'anf ^ g01'iHe qui serait de 49 degr I i" après la mesure de Jacquart. I c'est ce qui conduisit le docteur To '""d. dans son traité d'anthropologie, proposer l'angle alvêdo-condylien, quali I pmmunément d'angle Topinard. Le sommet de cet angle est celui do l'a I de Cloquet, le point alvéolaire des i r®*' Le second point de la ligne facis milieu de la ligne transversale répc I ar't, au front, aux prolongements de j du crâne et de la voûte des orbiti est le point sus-orbitaire de Broca. ! Lfonde ligne est la médiane du trianf rmé par le point alvéolaire et les conc" s occipitaux, c'est-à-dire les points in p3 'atéraux, de l'os occipital. L n'ln le docteur Rivet, assistant au M L® d'histoire naturelle, a lancé, il y ■dont ?eS .ann^es> un au^re angle ^ac- c'est-à-dire du milieu de la suture n; A frontale, à la racine du nez, pour abo au point alvéolaire. La seconde ligne j le point alvéolaire au bord antérieur n£ trou occipital. Ce nouvel angle facial ;t l'angle naso-alvéolo-busilaire. 'u' Tout cela n'est pas de nature à jeter u_ clarté éblouissante sur les angles faci ce tels qu'ils sont déterminés par les d; rents auteurs. la L'éminent zoologiste Milne-Edwards, u_ exemple, se sert, dans son traité de zo ,,n gie, de l'angle de Jacquart, et assigne c QS me angle maximum, aux singes anthro ,0_ des, un angle de 65 degrés. us D'après le docteur Rivet, le maximum ir_ servé chez les singes serait de 55°75 se je ment, soit environ 10 degrés de moins Milne-Edwards. Néanmoins, ce maxin a_ reste encore au-dessous du minimum ui main trouvé de 57°75, chez un Aléoute, n_ M. Rivet. u_ Nonobstant des angles faciaux apps ae nant à certains singes d'après Milne-qe wards appartiennent à l'espèce hurm !et d'après Rivet, de sorte qu'en comparant ■e_ deux auteurs, on risquerait de faire un ée rible mélange devant lequel Darwin r re lerait d'horreur. Des congrès se sont réunis pour ré ■0. définitivement les mesures métriques;' p rje être ne serait-il pas inutile d'en réunir a_ pour la fixation définitive de certaines es sures anthropologiques. ,r_ Sans cela, d'angle facial en angle fa< p. on ne saura absolument plus où l'on en Sun gé « x, S: Lettre de Londres (Correspondance particulière du Rlatin La conférence au palais. — Initiative parf j0 ment constitutionnelle. — Une délégation [j. Communes. — Les solutions espérées. Londres, 21 juill )S_ L'opinion continentale ne doit pas s'ég rt, quant au sens, à la portée, au caractère d es conférence qui s'assemble aujourd'hui au xit lais de Buekingham sur convocation du re George V. Il ne suffit pas de l'appuyer de j cédents historiques comme un de vos coll ,. rateurs s'en est judicieusement avisé; en convient-il de rappeler que cette initiative coule à la fois des anciennes constitut de d'Angleterre et des constitutions plus réce et du Royaume-Uni. La critique eûropéenni :e. plaint volontiers, à bon droit, des lacunes, ambiguïtés de nos lois constitutionnelle, jQ nous en gémissons à l'occasion plus qu' 1 mais ici il n'y a ni obscurités ni équivoq le droit est formellement écrit ; les textes sst clairs. La procédure actuellement rénov< lu été instituée au temps des Stuarts, confi.r par des acis de 1807 et de 1809. Vous dev< ir, voir moins une prérogative de la courc nt qu'une responsabilité de plus pour le re verain. I On s'y est trompé même chez nous. Un n bre de la Chambre des Communes, M. : a" rence Ginnell, représentant nationaliste ] le Ja division septentrionale de "Westmeatb, if. c-at de talent pourtant, s'est oublié au p xé de dénoncer le roi à la tête d'une conspira contre l'autorité du Parlement. En appare se oui. Le Home rule est voté, prêt pour la s ' tion royale; nos seigneurs les pairs, qui Y deux fois ont commis la faute inqualifiabl . le repousser en bloc, se décident enfin, l'empire des plus pressantes nécessités ït, l'amender en vue d'une conciliation ; le pj modifié revient devant les Communes ti- alors, avant tout débat, le roi intervient. B u_ quement il interrompt l'action législative annule l'ordre du jour ; il suspend la vie lementaire ; il semble s'opposer à la ma régulière des choses. Pourtant c'est là droit et son devoir. Il peut légalement il venir comme il est intervenu. nx II pouvait même bien davantage sans si a- du rôle où il est enfermé. S'il était en réa n. comme l'a dit étourdiment M. Laurence es nell, le chef d'une conspiration contre l'autt , du Parlement, s'il lui convenait — sous *7 responsabilité d'ailleurs — de manifester nt hostilité personnelle à l'autonomie de l'Irla er s'il était comme l'en accusent quelques Ce d'esprit et de volonté avec les opposants u- l'Ulster, — il pouvait d'un trait de plume soudre la Chambre des Communes, congé ses ministres et charger un cabinet unior ne de procéder à de nouvelles élections. la ^ û- * * Sans aller jusque-là, sans dissoudre le re lement pour une période de trois mois je eût donné au législateur le temps de la r aç xion, sans congédier ses ministres, il pou " assembler le conseil privé de la couronn le saisir du conflit latent entre les Commi II et la Pairie. C'eût été la procédure suivie '1Q George II en 1735, sous George III en : és sous Guillaume IV en 1835. En s'y arrêtai aurait sans doute étonné le pays, le coi 3i- privé ayant perdu pour ainsi dire toute a à rité. Il a donc pris le parti de convoquer conférence et il en a organisé la composi avec un tact qu'il est équitable de soulig Ici on ne sait trop quelle part lui revien n" quelle part revient aux ministres, mais n- doit supposer une collaboration égale d'infl .le ces et d'opinions. n- Aucun membre de la Chambre haute i convoqué au palais. Il est admis que nos lords ont dit leur : ' nier mot. La majorité essentiellement r -ja tionnaire de la Pairie a nettement signifii (Ie gouvernement qu'elle était allée au boul y- ses concessions. Tous les commissaires ap fé- tienn-.it à la Chambre des Communes. 'J sont ou des ministres ou des chefs de g u_ pes. Le roi les convoque ; il se propose m de les accueillir c» Je les installe.-, mai s'abstiendra di prends la moindiv part à 1 ai + i ne T 'VinnArohlo Timûf T nnrt iso- j sidera. C'est en somme comme une délégi utir Chambre des Communes qui s'en va 3^). ger de l'rutrj côté du square de Westmi: j i et du parc de St-James, non pas avec J mandat en blanc qui permettrait à cette est gation de se substituer à la Chambre en tant sans son agrément des solutions déf une ves mais à la manière d'une commission i aux gée de proposer des formules sur quoi iffé- chefs de groupe et les membres du cal seraient tout au moins d'accord. Le tr; de la conférence reste essentiellement p; ratoire. Rien ne peut être décidé, promt oio" sauf par un vote final de la Chambre om- Communes. poï- Alors, ai-je lu dans une feuille confiner pourquoi la conférence ? o]}. A cause même des formes paisibles et i ule- tolses 0ù les commissaires sont obligés ; l'hospitalité royale, en raison d'une at clue phère de calme et de modération qu'ils ne ium vent plus espérer au palais de Westmi: hu- et dont la jouissance et les bienfaits leur par assurés au palais de Buekingham. Un autre argument milite en faveur g rte. réunion de la conférence : ses séances ne pas publiques ; on n'y parlera point poi , galerie, pour l'opinion. Sir Edward Co * pourra soutenir les griefs des gens do l't les sans être ironiquement salué du titre di îor- de Belfast ; M. Asquith ne sera plus inter 2cu- pu ; M. David Lloyd George, en défendan intérêts de son département, ne s'entendra crier outrager par de jeunes gentilshommes i eut- Pérés' un _ me- * * . j Est-ce l'instant de céder aux encoui ' ments de l'optimisme ? esL Je le crois fermement et c'est l'impres ia à peu près unanime. Maintenant que nous touchons au dér ment, on se rend compte que le conflit i pouillé ses acuités premières. Dans l'île ' on arme, on patrouille, on se laisse er ner à des paroles de menace et de défi ■) semble disposé à la bataille et même, certains centres particulièrement échau ailQ" impatient de s'y précipiter; mais le prob des n'en est pas moins simplifié. Il y a dix-huit mois ou deux ans l'op tion ne voulait du Home Rule ni pour 3t. ter ni dans les autres provinces : Leir arer Munster et Connauglit. De même que les e la tionalistes, ceux de M. William O'Brien pa- me ceux de M. John Redmond, exigeaient roi le Home Rule, au nom de leur important pré- mérique, les Orangem^n repoussaient to abo- Home Rule ait nom de leur loyalisme br core nique. Si l'on s'était battu pendant l'ét< dé- 1913, on se serait battu pour ou cont ions Home Rule. Demain, si l'on se battait, c ntes serait plus que pour le comté de Tyron ; se peut-être pour moins encore. des Les unionistes — quel que soit le lan s et de leurs leaders à la Chambre des Paii elle, ont pris leur parti du Home Rule; ils pr aes : dent seulement échapper régionalemei sont l'autorité du futur parlement de Dublin :e a acceptent l'autonomie, l'indépendance mée les trois provinces de Leinster, de Mui ;z y et de Connaught qu'ils renoncent à oppri inné ils ne rejettent cette autonomie, cette ; sou- pendance — ce démembrement, disent-i] qu'en ce qui concerne l'Ulster. Depuis lem- mois leurs revendications, leurs prêtent Lau- leurs préparatifs insurrectionnels ne po: jour plus que sur l'Ulster. Ils se sont en soi avo- résignés à l'inévitable. oint tion nce, * * anc- par Dans quelles conditions, pour quelle d e de la province de l'Ulster pourrait-elle être sous ceptée de la loi du Home Rule 1 , à Pour six ans, dit le gouvernement, et ■ojet suite d'un plébiscite où chacun des neuf et tés de la province sera interrogé séparer rus- Ceux de ces comtés qui repousseront le T ; il Rule bénéficieront de l'exception, par- A perpétuité, riposte Sir Edward Carso: rche à la suite d'un plébiscite où la province son consultée tout entière, sans démarcation îter- comtés. Quelles solutions peut-on raisonnablei irtir espérer de la conférence ? lité, Celles-ci : Gin- Le gouvernement renoncera à l'excei irité provisoire de six années pour adopte: ; sa principe de l'exception perpétuelle, une L'opposition unioniste acceptera de son nde, le plébiscite par comtés. Elle y sera con •uns par les mêmes réflexions, les' mêmes ; ; de ments, les mêmes calculs qui lui ont fa: dis- connaître la légitimité du Home Rule pou dier trois provinces — Munster, Leinster et liste naught — de majorité catholique et nati liste. Le droit des comtés n'est pas moins pectable que le droit des provinces lor des comtés ont leur organisation, leur ri sentation politique e), leurs administrai Par- municipales distinctes. qui Sur neuf comtés de l'Ulster, quatre son âfle- solument protestants et unionistes : Lon vait derry, Antrim, Armagh et Down. Quatre e et en grande majorité catholiques et natior mes tes : Donegal, Fermanagh, Cavan et ;ous naghan. Dans le comté de Tyrone, le 1780, vième, on compte quarante-cinq pour cer ît il protestants contre cinquante-cinq pour iseil de catholiques. uto- Présentement les unionistes rejettent une core ces évaluations des forces politique tion religieuses par comtés. ner. — Une province, objectent-ils, est une t et vince. N'est-ce pas assez déjà de démerr l'on l'Irlande ? Allez-vous encore démembrer 1 uen- ter? C'est la province qu'il faut mterrogi nous savons par avance comment elle l'est pondra car, au total, tous les comtés réi les protestants unionistes y sont dans la der- portion de 57 pour cent et les catholique éac- tionalistes dans la proportion de 43 ; au cent. de II ne s'agit donc plus de toute l'Irlande : par- seulement d'une misérable question de 'ous graphie électorale, de répartition ou de rou- tralisation des scrutins. ême i La pudeur, la raison, l'humanité, le s il j sens défendent qu'un grand peuple se dé< surs : pour si peu. her, LES FAITS DU JOUR ister un T délS- SOCIALISTES RUSSES ET POLONAIS arrê- nitt- Le comité exécutif du bureau socialiste il ihar- ternational, présidé par M. Vandervelde, ai Jinet ^uel s'®taient joints M. Kautsky, représentai ivail l'Allemagne, et M. Roumanovitch, représentai •épa- la Russie, a tenu pendant trois jours, à la Ma îgué son du Peuple de Bruxelles, une conférenc dps ayant pour but d'assurer l'unification de toi .taie, les partis socialistes de Russie et de Pologne. De nombreux militants socialistes, parmi le •our- queis R0sa Luxemburg, assistaient à la conf rence, dont les séances ont été absolument si peu- crêtes. ister Le Peuple, organe officiel du parti sociali sont te, publie deux résolutions prises à l'issue c e ja la réunion. Après avoir écouté les divers groi sont pes invités à la conférence, le comité «xécut ir la a estimé que les conditions préalables à l'un rson fiction des forces socialistes russes doivei Ister , roj être les suivantes : la reconnaissance du pri rom- gramme actuel de la social-démocratie russ t les la reconnaissance par la minorité au sein d plus socialisme russe de l'autorité des décisions c la majorité pour déterminer l'action du part Le bureau international a constaté qu l'heure actuelle l'organisation du parti soci; liste russe unifié doit être indispensablemei 'âge- secrète, que tous les groupes de la social-d mocratie doivent renoncer à prendre part une politique d'entente avec les partis bou ioue- geois et que tous les groupes doivent déclari l dé- qu'ils sont prêts à assister à un congrès con traf mun ®ui Prendl'a une décision au sujet d< . on questions contestées et relatives à î'interprét dans tion du programme du parti ouvrier. Jusqu ffés, l'époque où il sera possible de réunir ce coi •ème grèSj les membres de la social-démocratie ru p0Si- se reconnaîtront l'autorité de toutes les résoli t'Uls- tions des congrès et des conférences de l'ei LSter, semble du parti qui ont eu lieu avant la sci corn" s*on ils reconnaîtront de même les résoli tout tions des congrès internationaux. ; nu- Quant à la social-démocratie polonaise, lt Ie comité exécutif du bureau international con , jjg tate qu'il n'existe pas de différences de prii re le cipe ou de tactique de nature à justifier ur e ne scission. Le congrès intérieur de la social-d B ou mocratie de Pologne et de Lithuanie sera trai g-age ché après que les deux organismes auront ei ■s — voyé au secrétariat international un rappoi éten- Le bureau se prononcera définitivement si Ils cette 1uestion à sa prochaine réunion au co; pour £rès de Vienne. ister Les délégués russes ont remercié M. Vande mer; velde d'avoir abordé la procédure d'unificatic s du socialisme russe. cinq ions, Etranger L'affaire Caiilaux A PROPOS DE L'AUDIENCE DE MARDI , PARIS, 22. — Voici quelques extraits d< ex j°urnaux : La Lanterne, éditorial : à la « La question, cette fois, est posée. Il faut qi com- l'on y réponde. Aucune raison d'Etat ne sai içnt. rait faire obstacle à cette nécessité, aucur lome considération ne peut désormais mainten dans l'ombre les documents mystérieux et en i, et poisonnés. Ils ont peut-être coûté la vie d"u sera homme, c'est assez, c'est trop ! Qu'on nous 1< par montre et nous verrons si la trahison de S Caiilaux y est inscrite, ou s'ils furent invent< nent pour les machiavéliques combinaisons d'ur politique de bandits. » La l^ibre Parole : 'tI0,g «Depuis plus de deux ans, ceux qui savei la vérité se sont refusés à la dire tout entièr ... Voici qu'elle doit être connue: Mtre Labo luite l'exioe' sous menace de rendre le dossier c Lrcm- l'accusée. M. Caiilaux, qui avait cru pouvo t %e~. bluffer en cour d'assises comme il a coutun r les ^aire au Parlement, se trouve pris à so Con- Pr°Pre Piè?e- » ona- Le Gaulois, M. Arthur Meyer : res- « Les précautions de M. le président n'ont ps sque eu l'effet magique qu'il en attendait. Des m; ;pré- nifestations en sens divers, comme on dit e ions style parlementaire, ont éclaté. Je dois recoi naître qu'elles ont été très sympathiques poi ; ab- Mtre Labori, à la suite des paroles que l'ancie don- bâtonnier a prononcées à la fin de l'audiem sont d'hier. A la sortie, j'ai entendu crier : « Vn alis- Caiilaux 1 » et : « Conspuez Caiilaux ! ». Mo- »...La politique emplit de nouveau le Pala neu- de Justice. Etes-vous pour ou contre l'impi t de sur le revenu, pour ou contre les lois fiscale cent pour ou contre la guerre aux riches 1 Etes-voi pour ou contre la loi de trois ans, pour o en- contre nos alliances et amitiés actuelles ? Toi s et e-st là. Il faudra bien cependant qu'on repar un peu de la victime ! » pro- l'Humanité, M. Jean Jaurès : orer 'Uls- " Ce qu'il y a peut-être de plus tragiqi; >r et dans les événements qui retentissent maint rg_ nant en cour d'assises, c'est l'inutilité absi lnis lue, c'est la vanité presque ridicule des poli miques qui ont été l'origine du drame. Dar --na- l'ensemble, les choses seraient ce qu'elles soi ' si Calmette avait gardé le silence; elles s< raient ce qu'elles sont s'il vivait encore, i •nais dans la tragédie qu'il a mise en train il n' o-éo- a que de la douleur perdue et du sang g! cen- ché- " La Guerre sociale, M. Gustave Hervé : bon « Je frémis pour Mme Caiilaux quand 'hire songe à la mentalité du jury parisien. »Je suis sûr, sûr de toute certitude, qu'il r condamnera pas Mme Caiilaux pour l'affaù « »J'ai peur, j'ai grand'peur, qu'il ne la con-| damne parce qu'elle est la femme de l'homme de l'impôt sur le revenu. • Le Figaro, M. Louis Latzarus : « Alors 1 » Alors, M. Caiilaux essaie de poursuivre sa comédie, et, par des déclarations audacieuses, de persuader aux jurés que sa politique fut it patriotique, comme sa vie fut pure. it » Nous verrons si cette manoeuvre réussira. ^ » Mais j'ai le droit d'apporter, sur la tombe de celui à qui on n'osait pas répondre quand 9 il vivait, et que maintenant on accable si aisé-ment, le témoignage qui déplaît si fort à M. Caiilaux. Oui, Calmette possédait contre lui des documents qu'aucun Français ne pourrait lire sans indignation. Il les a gardés par '* patriotisme. Je répéterai cela aussi longtemps 3- que le voudra Mtre Labori. Mais qu'on ne croie pas me faire tomber dans les pièges grossiers que tend M. Caiilaux. Pour décider s'il a forfait, la Haute Cour est seule qualifiée. ■e » Et c'est Mme Caiilaux qu'on juge à la cour i- d'assises. » 'f LE DOCUMENT VERT NE SERA PAS i- COMMUNIQUE A LA COUR D'ASSiSEg PARIS, 22. — De l'Echo de Paris : )- « Les membres du gouvernement présents à ;; Paris ont été très émus de l'incident d'audience ^ soulevé par Mtre Labori, à propos du fameux « document vert », se rattachant aux ijégocia-■e tions de M. Caiilaux avec l'Allemagne, au sujet i. du Congo. Mtre Labori persistera-t-i\ d'accord à avec M. Caiilaux, dans son intention d'exiger la production de cette pièce qui fut remise par " M. Poincaré au ministère des affaires étran-it gères, où elle est conservée aux archives î S- » C'est M.Bienvenu-Martm, garde des sceaux, à qui, en l'absence de M. Viviani, gère le ministère des affaires étrangères. » Je crois savoir qu'il avait été question hier ;r d'une réunion, pour aujourd'hui, des ministres, i- pour discuter la question posée à la cour d'as-!S sises; mais, dans la soirée, j'ai appris que M. ' Viviani, en prévision de cet incident, avait laissé des instructions tant aux affaires étran-à gères qu'à la justice, dont le titulaire assure i- l'intérim. s. » M. Bienvenu-Martin va probablement mander à son ca.binet M. Herbaux, procureur général, afin de lui donner, à son tour, des instruc-r- tions qui lui permettront de compléter sa dé-s- claration d'hier : cette déclaration, estime-t-on, j. dans les milieux gouvernementaux, sera de nature à « dissiper toute équivoque », mais les pièces ne seront pas — car elles ne peuvent le pas l'être — communiquées. s- » L'incident serait ainsi clos d'un commun v accord.» f Le voyage de M. Poincaré LA PRESSE ITALIENNE j. ROME, 21. — L'Italie revient sur l'entrevue t de Péterhof dans les termes suivants : « Les protestations d'amitié entre les deux ir alliés, le rappel des résultats obtenus en vingt-i- cinq ans d'allianco, la satisfaction qui transparaît dans les deux toasts, enfin la déclaration précise que les liens se resserrent de r" plus en plus et que les effets heureux de l'al-n îiance se font sentir tous les jours, ce sont autant d'affirmations dont peuvent se réjouir la France et la Russie et dont nul ne peut prendre ombrage puisque cette collaboration ne vise qu'au maintien de la paix et à l'équilibre dans le monde. » 160,000 GREVISTES A PETERSBOURG PETERSBOURG, 21. — La grève a pris aujourd'hui une plus grande extension encore. Environ 160,000 ouvriers sont en grève. On a is fait appel à de grandes forces de police, de gendarmerie et à des détachements importants de cosaques. Des mesures de précaution particulière avaient été prises sur l'itinéraire que devait suivre M. Poincaré ainsi que dans e le voisinage de la Douma où avait lieu le Lr raout en l'honneur des officiers français. Malgré cela les grévistes ont réussi à ren-n verser plusieurs tramways. Les cosaques ont iS tiré sur la foule. Plusieurs personnes ont été j blessées. !e La situation en Orient VOLONTAIRES ROUMAINS A DURAZZO DUBAZZO, 21. — Aujourd'hui sont arrivés " 240 volontaires roumains avec leurs officiers. ri LA MISE EN ACCUSATION DE DEUX le ANCIENS MINISTRES TURCS r CONSTANTIN0PLE, 22. — Le 4me bureau ^ de la Chambre, qui est chargé de l'instruction préliminaire dirigée contre les membres des deux derniers cabinets, dont une motion adoptée par la Chambre, demande la mise s en accusation, a convoqué les membres de i- ces deux cabinets présents à Constantinople. n Durant toute la journée de mardi la com-mission a entendu l'ancien grand-vizir Gha-ir zi Akmet Moukhtar pacha, l'ancien ministre n des affaires étrangères Noradounghiam Ef-;e fendi, l'ancien ministre des travaux publics e Zia bey, l'ancien ministre des finances Ab-duraman bey et Favzi pacha, ancien minis-^ tre des Evkas, actuellement député. 's Dépêches diverses u GREVES A BAKOU g BAKOU, 21. — Les employés des stations qui fournissent à la ville la force électrique et le personnel des fosses de filtrage municipal ont cessé le travail et se sont mis en grève, e La ville est menacée de manquer d'eau pota-î- ble. On a fait appel aux troupes du génie pour )- parer à la situation. ^ LE COURONNEMENT DU SHAH DE PERSE 't TEHERAN, 31. —- Ahmed shah Kadjar, le jeune homme de dix-sept ans qui occupe le trûne des Kadjars, a prêté serment aujour->' d'hui et a été couronné dans sa capitale. l" A 9 heures et demie, le cortège a quitté le palais pour se rendre au parlement. Escorté par des détachements de police, des bakhtia-e ris. des gendarmes et des cosaques, le jeune sultan est passé dans un carrossç en verre e traîné par huit chevaux. >e Au parlement, les ministres, les courtisans et les députés prirent place dans la salle des

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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