Le matin

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s.n. 1914, 17 Mars. Le matin. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94747z9g/
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1? Mars 1914 MX PAGES - CSÏ1VQ CEMTÏME® "" 21m* Année Ng 76 Rédaction 39 VIEILLE BOURSE, 39 AîVVÈliS Téléphone Rédaction : «17 .BO!iaemeats : " lW>v *• **•§« ^vers ÎS'mois : ; : ; (Un ail . I|-gJÎ j^®°moi3 : : ; : / -,, v™iw \nsleterrc, Allemagne et Union ÉT" i m^re .».0«>. - Hollande et ■ postale, rar trnnesirc. Grand-Duché, W tnniestre, Ir. 7.00, T.„w„,,ment se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOUIINAL QUOTIDIEN administration 39,VIEILLE BOURSE, 3S AA'l'KRS Téléphone Administration : %61 C. de CAUWER, Directeur Aniionces : Annonces la petito ligne, îr. O.SO Annonces financières sd » 1 OO Réclames la ligne, » 1 .KO Faits divers corps id. » 3 OO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. » ît OO La Ville id. > S OO Emissions Pris à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de TAmérique sont exclusnwnenl reçues cl Bruxelles chez MU, 3. Lbbbgub & Co. bs parais dans l'Ulster —. ■** Sur un mandat dont la valeur reste à fixer les chefs du mouvement orangiste ont signifié au parlement de Londres, au gou-[ vernemêût, au roi, à la nation britannique ou'ils n'ont que faire de la loi de Home Rule hource motif qu'ils ne sont point des Irlandais mais des Anglais occupant au Nord de l'île une province qu'ils ont conquise, ['cultivée, fécondée, et dont la prospérité fut | deouis deux siècles le résultat de leur effort. L'autonomie irlandaise ne les concerne I nullement sinon par les inquiétudes qu'elle [ leur inspire. La liberté, l'affranchissement [ pour Dublin, ce serait l'oppression, l'esclavage pour Belfast. L'Ulster s'y opposera. l'.Des milliers d'hommes se sont engagés so-I lennellement. à la résistance. Ils ont levé des Imilices, acheté des armes et des munitions, I organisé un gouvernement de la révolte et, à la toi est promulguée dans le texte adopté deux fois par la Chambre des Communes, j te sera la guerre civile. Pour l'éviter, dans l'intérêt de la paix, le [cabinet Asquith propose cet expédient: promulguer la loi de Borne Rule en en exceptant l'Clster. Cette solution s'imposait. Ilious l'indiquions ici même il y a plus de I se mois en la condensant dans cette for-Imule: l'Ulster libre dans l'Irlande émancipée. On délibère maintenant à Londres sur ison application. Les ministres proposent de soumettre la loi de Home Rule à un plébiscite dans les neuf comtés de la province. iCtui de ces comtés qui donneront une majorité contre la loi en seront exceptés pour lune période de six années. Dans ce délai le ■ pays sera consulté deux fois par voie d'é-llections générales et il prononcera sur le jpntien ou sur le terme de l'exception. I te plébiscite si loyal, si avantageux & Ilcurs fins, les agitateurs de Belfast n'en veu- ■ kt pas. Ils soutiennent maintenant que la H volonté de l'Clster s'est assez clairement, ■ az catégoriquement exprimée, qu'il faut ■ j.'.sarire l'exception dans la loi sans consul-| Mon régulière et à titre définitif. Si on l™"' attentivement la distribution des I r ■ ''®er> on comprendra leur ■ • obstination dans la résistance. Le plébiscite I on 'PS convie leur serait sinon tout à fait I uneste, du moins gravement onéreux en ce f quu démontrerait à l'Irlande, à l'Angle-| wTe. au monde, que l'Ulster n'est pas l'Uls-ImL» w Apposition orangiste n'a nulle-I , 'mportance que Sir Edward Carson I n„ ^anenu * M attribuer à tous les yeux. [ M,t T?nt souPÇonné une part d'exagé-iii nm. rale dans les manifestations de Imi'i „V'iCe'le scrutiIi. fixerait inexorable-[ h'' L, part en 'a Précisant par des chif-lêrs e Pers°nne ne s'aviserait de contes- i'ni'ni JaiQ^Ues4®n re''Sïeuse se lie étroite-[«(!«■ 1ues.tlon politique. Nous ne voyons Eonaiist11011113 en comPétition avec des Eatt rSms aPercevoir en même temps I •» atholiques aux prises avec des protes- fdoubie Doin'/ rtn°US étudions l'Ulster à ce |®us anrons"d a^nrîf .Poll.^lque et religieux, & province an . » noter cette anomalie: Etize reD-(.~oM°le.au Parlement de Londres [lis advr^i^ ? C0I}servateurs unionis-|fe-sei)t rmvt ac. iarn^s du Home Rule et pistes inriL!3!? .nts nationalistes, ïiatio- HsdéternS ? a11 libéraux tous Par~ ians l'Ulster iv|S- Home Rule. Il y a donc, Poil en fiviii^eime'r, une maj°rité d'une Npourïn^ R°me Rule• Celte ma-Ptribution rnnf retrouve pas dans la rns> presbvfpi-i : en épiscopa- pvilice comnt itan'nA?étll0disteS' etc-> la ;ltl)lent70oZ^ju 'r00 protestants et seu- défaut d-° -ïïeS- Nous compren-'itaation partimr- !j en examinant la fomtés. tlcullere de chacun des neuf f5'1 dans laTri^P011^1 les protestants te^ns lfSl°n de ,22 %- les catho-^jorité cafhnifn n Immen- fla«t unioniï, ï?Ue- Pas un seul repré-Ve comté de l'iTM 1uatre représentants t ? Partisans f],,"w61' S0î.t des nationa-'0:i dans ïi ,07Re Rule. Même si-f^fank 8=> o/CTte de Çavan: 18 % de ^présentation 'm!u^ ? ques ~ Partant , ,0rable au UorL lentaire entièrement Sghanil y a^off- Dans le comté de tCfholiques- anf/t protestants et 73 % N'e home ruler n* , I'ePrése-itation y 11 y a u o' , Dans le comté de Tvro-Nirna,. e Protestants et 56 % de ?iD«ss "aj°ri,,S catholique ert ihCoramunes' il y a m*1™ r.GPr(-;sentant3 aus les a,itn y n unioiliste, un sent Si (que la wajoritf^î' nCOre nom ver: i^ateaus é'..,„i religieuse se balance S"s cornu ri?C4la maj°rité politique^ % contre *0 iu' f!es, Protestants «Présentation- eat?lollque3; toute V7-SJ protestants fibres du Home ll,nJ l!,ques' dono L la Presque équilibr» n ^es Partisans. L'6r»anagh: ^ r,rntp-t > ns le comté fclse rej°ignént „ta s et oatholi- iSi ic 2jg2i3an du Hom>^e-un ûûus nous rapportons à la gé0- flTTll ■■■WIIBWI—1—BMM—BBB—B—B——B—Bfl—M—a grajphie et si nous écoutons les chefs de l'agitation orangiste, la province de l'Ulstei est formée de neuf comtés; mais si nous nous plaçons au point de vue politique nous n'en trouverons plus que quatre, peut-être au plus cinq. Nous pouvons envisager dès maintenant quelle délimitation sortirait du plébiscite. Le Home Rule obtiendra une forte majorité dans les comtés de Donegal, Tyrone, Monaghan et Cavan; il 3era certainement repoussé dans les comtés de Down, d'Armagh et de Londonderry. Le comté de Fermanagh reste douteux. Aux dernières élections, dan3 la circonscription Nord, le représentant adversaire du Home Rule, M. Fetherstonhaugh, n'y a obtenu qu'une majorité de 347 voix sur cinq mille votants, tandis que, dans la circonscription Sud, le partisan du Home Rule était proclamé élu sans opposition. Comment se comporteront les électeurs lorsqu'il s'agira de voter non plus en faveur des personnes mais sur une idée? 11 ne serait pas impossible que le comté de Fermanagh passât au Home Rule avec une majorité importante. Certains chiffres l'indiquent approximativement. Ces constatations positives réduisent déjà sévèrement le mouvement de Belfast. "Vous le voyèfc: ce n'est pas l'Ulster qui proteste et qui 3'arme. c'est la moitié, sans doute moins de la moitié de l'Ulster. 11 n'est pas sans intérêt de noter que, dans les comtés de Donegal, Tyrone, Cavan et Monaghan les préparateurs de la guerre civile n'ont pu lever un seul volontaire ni obtenir un sou, que dans Fermanagh l'agitation se resserre autour d'Enniskillen. Ce sera faire bonne mesure ù l'agitation de lui attribuer comme acquise la moitié de la population de l'Ulster, puisque la province, considérée du point de vue parlementaire, donne une majorité d'un siège au Home Rule. L'opposition intéresserait donc environ huit cent mille individus. Attribuons également huit cent mille partisans au Home Rule dans la même province. Ajoutons à ce nombre le nombre des habitants des trois autres provinces — Leinster, Connaught et Munster — qui est au total de 2,807,000. Nous avons ainsi l'exacte proportion des adversaires et d^3 partisans du Home Rule m Irlande: 3,607,000 partisans contre 800,000 adversaires. Sur cette population de huit cent mille têtes, combien d'électeurs? Exactement 102,000. Et combien de voix contre le Home Rule? Pas plus de 68,000. Politiquement, parlementai-rement, l'opposition de l'Ulster se réduit à une opposition dans la moitié de l'Ulster. On conçoit que le3 chefs de l'agitation apportent peu d'empressement k faire constater cette réalité par un plébiscite. A ces protestataires le gouvernement britannique entend cependant faire justice. On doit l'en approuver, presque l'en admirer parce qu'il y faut, avec du courage, un profond attachement à la paix publique. On ne comprendrait pas qu'il allât au delà et qu'en conférant la clause d'exception aux-comtés qui la réclament, il l'ét-endît aux comtés qui n'en veulent point. Camille Liaums Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin.) L'incident DHlon-Corneck à la Chambre française. — L« "fils de banquier" allemand et notre armée coloniale. — Curieux effet de la censure dos films de cinéma. Amsterdam, 15 mars. On s'est occupé des Pays-Bas et de ses colonies à la Chambre des députés de France et voici comment l'Agence Bavas rend compte de l'incident qui s'est produit le 11 mars, au cours de la discussion du budget des affaires étrangères : " M. Lefèvre-Duprey, député, donne communication d'un incident dont aurait été victime M. Dillon-Cornéck, un planteur français d'une petite île néerlandaise située près de Sin-gapore. Le gouvernement français avait cependant protesté, le 17 décembre 1913, contre les procédés des autorités locales qui refusèrent de mettre M. Dillon-Corneck en liberté provisoire." Celui-ci fut arrêté parce qu'il aurait — ce qui est fort contestable — rnolesté un indigène."M. Doumergue dit que le gouvernement français avait pris énergiquement en mains cette affaire, mais que le gouvernement hollandais avait répondu que les colonies étant autonomes, il ne pouvait pas intervenir. M. Dil-lon a été condamné par la justice locale il six mois de prison, défalcation devant être faite de sa détention préventive. Le gouvernement français va, du reste, demander immédiatement la grâce du condamné au gouvernement hollandais. " En reproduisant celte note de source française, toute la presse hollandaise, le Algemeen Handelsblad, le Nieuwe Rotterdamsrhe Courant et le Nieuwe Courant en tête, ont protesté. M. Doumergue, président du conseil et ministre des affaires étrangères, a dû commettre un ''lapsus linguee'' eh affirmant que notre gouvernement ne pouvait intervenir "les colonies étant autonomes". Les colonies des Pays-Bas ne sont pas autonomes, chacun sait ça. Notre gouvernement a parlé sans doute de l'autonomie de la justice coloniale, analogue à l'autonomie de notre justice métropolitaine, et à celle de la justice française. Quant ù M. Lefèvre-Duprey, l'interpellateur. il semble fort peu au courant de l'affaire Dillon-Corneck. -M. Dillon-Corneck est administrateur de la plantation de Soegi, située dans la résidence de Uiouw. Il avait tenu enfermés deux coolies javanais et leur avait fait subir de mauvais traitements. M. Krapers, inspecteur du travail, fut averti. Il se transporta à Soegi, fit! relâcher les deux prisonniers et les fit exami ner par un officier de santé. Les journaux coloniaux parlèrent avec horreur des sévices dont les coolies avaient été victimes. M. Dillon-Corneck fut arrête, de peur qu'il ne parte pour Singapore et échappe ainsi à la vindicte publique. C'aurait été d'un déplorable exemple pour les Européens aussi bien que pour les indigènes envers lesquels nous pouvons nous montrer sévères, mais à l'égard desquels nous devons nous montrer justes. Une enquête très minutieuse fut ouverte à la suite de laquelle M. Dillon-Corneck fut renvoyé devant le tribunal de Médan, qui consacra plusieurs audiences a cette affaire, dont la première eut lieu le 10 février dernier. M. Dillon-Corneck avoua la matérialité ! des faits mais invoqua des circonstances atténuantes. Les juges entendirent M. Krapers, l'inspecteur du travail, un des coolies victimes, l'officier de santé qui l'avait soigné, un Anglais qui' était i'j--istant de M. Dillon-Corneck à la plantation de Soegi, d'autres témoins encore. Le débat fut dono ooniplet et contradictoire, C'est à la suite de cette instruction que le tribunal de Medan condamna M. Dillon-Corneck !x six mois de prison, en lui accordant cependant le bénéfice des cinq mois de détention préventive qu'il avait faits •—■ car vous savez sans doute qu'aux Pays-Bas la prison préventive ne vient pas automatiquement et obligatoirement en déduction de la peine prononcée par le tribunal. En somme nous nous trouvons devant une chose jugée et que nous avons tout lieu de croire bien jugée. L'intervention de M. Lefèvre-Duprey ne petit s'expliquer que par une exagération du sentiment de solidarité nationale se greffant sur une documentation partiale et incomplète. t ' • On s'est occupé aussi des Indes hollandaises en Allemagne et là aussi la documentation exacte semble faire défaut. Vous savez que dans l'armée coloniale hollandaise des sujets étrangers peuvent signer des engagements. Quantité de Belges sont pensionnés comme anciens militaires de i'armée des Indes et portent la médaille d'Atjeh ou d'autres expéditions. Un ancien officier suisse, le commandant Christoffel, qui a épousé une des filles de votre ancien bourgmestre .Tan Van Rijswijck, s'est distingué brillamment ces dernières années. Or en Allemagne, sur la campagne contre la Légion étrangère française semblent se greffer des attaquas contre ce qu'on y appelle, la "Légion étrangère hollandaise" quoiqu'il n'y ait aucun rapport entré l'orgoni-sation de notre armée coloniale et de sou recrutement avec 'elle de la Légion étrangère. Ces attaques sont publiées dans un livre intitulé VDer Bankifrssohn als Fremdenlegionâr" (Le fils du banquier, légionnaire étranger). Le journal catholique de Berlin la Gèbnânia a consacré un long article à ce livre dont l'auteur, qui se prétend fils de banquier, fait le récit des souffrances et des mauvais traitements qu'il aurait endurés, notamment aux compagnies de discipline où il aurait reçu jusque cinquante coups de rotin. De quoi la Ger-mania croit pouvoir conclure que " tout homme de bonne volonté — et qui serait même le meilleur tsoldat — s'expose, en prenant du service dans l'armée des Indes néerlandaises, à des humiliations telles qu'il ne pourra jamais s'en relever ". Contre quoi la presse hollandaise proteste. Le Telegraaf, journal neutre mais à tendances fort démocratiques, fait cette observation: " Nous ignorons les règlements en usage dans l'armée coloniale allemande, mais de la manière dont le soldat allemand est souvent traité dans sa patrie elle-même, nous pouvons bien présumer que les mesures prises à rencontre des délinquants militaires dans les colonies allemandes, sont encore moins "couleur de rose'' que celles existant dans notre Archipel." Le libéral Algemeen Handelsblad est plus catégorique encore: " Un ouvrage vient d'être publié à Berlin qui s'intitule "Der Bankierssohn als Fremdenlegionâr". L'auteur y.engage ses compatriotes à ne pas prendre du service dans l'armée -des Indes néerlandaises. Il ne parle du reste pas seulement de cette armée, mais aussi des casernes et des hôpitaux des Indes. Mais il s'en prend surtout aux pénalités militaires. " il parle à ce sujet d'un homme oui fut placé au détachement disciplinaire de NgavVi et il nous présente ce détachement comme si les châtiments corporels à coups de rotin v étaient encore en usage. " Ainsi que l'a écrit l'ancien lieutenant-colonel de l'armée des Indes, M. Hering, dans son livre bien connu "Xeerlands Indlë", il existe bien dans l'armée des Indes une compagnie de discipline où sont envoyés les soldats intraitables, mais mâme là aucune peine corporelle n'est plus appliquée." En effet! Il y a quatre ans les châtiments cor-porèls ont été formellement abolis dans l'armée des Indes néerlandaises à la suite d'un débat à la Seconde Chambre. Il faut donc .croire que le récit du "fils du banquier" est d'une belle fantaisie, à moins que sa documentation ne soit ancienne déjà et qu'il n'ait cru pouvoir la servir aujourd'hui pour tirer quelque profit personnel de la campagne menée par d'autres contre la Légion étrangère de France. N'est-ce pas de la période la plus sanglante de la Révolution française que date la phrase fameuse: "Un pur trouve toujours un plus pur qui l'épure" ? Elle me revient à l'esprit à propos d'un incident tout récent à Delft. Il s'agit des spectacles cinématographiques. Calvinistes et catholiques avaient été d'accord pour préconiser la censure des films. Certaines administrations municipales s'étaient rendues à leurs raisons et avaient édicté des règlements communaux dans ce but. Celle de Delft était du nombre. Les films à dérouler dans des représentations cinématographiques où les enfants ■sont admis doivent donc être soumis à l'appro- ■ bàtion préalable d'une commission ad hoc. Or, l'autre jour, un film r.^résentaht la légende de Bip van Winkel, que nous connaissons tous pour l'avoir lue dans le Sketchbook de 1 Washington Irving, était soumis aux censeurs : municipaux de Delft. Je ne sais pas ce qu'ils y ' trouvèrent de répréhensible. ,fe me le demande 1 même avec autant d'inquiétude pour eux a';e de stupéfaction cour ma part. Mais cela ae nous i s importe pas, pour le moment. La question n'est, p...s là. Toujours est-il que la représentation du film fut défendue devant une assemblée d'enfants.Et voici où l'incident se corse : Cette représentation devait avoir lieu au patronage catholique de Delft et il faut savoir que les catholiques, en attendant que la censure officielle des films ait été généralisée, ont institue une censure spéciale à l'usage de leurs établissements.11 existe à Leiden une entreprise orthodoxe de cinématographie De Le lie (le Lys), subdivision de la Ligue d'Action sociale catholique, et dont tous les films sont approuvés préalablement par un censeur prêtre et un censeur jurisconsulte. Le film à dérouler à Delft avait obtenu l'approbatur de Leiden. Et voilà qu'il était défendu au patronage catholique par les censeurs municipaux I Ce qui d'ailleurs fit perdre aux organisateurs de la matinée une recette de 97.50 florins — le chiffre est fourni par eux-mêmes. Le H. K. Volksbond, la ligue populaire catholique, est furieux et demande au Conseil communal de modifier le règlement existant. De tout quoi il résulte que rien ne vaut le régime de la liberté. Quand on se mêle d'y porter atteinte, un censeur trouve toujours un autre censeur qui le censure I Cornelis LES FAITS DO JOUR LA CAMPAGNE ELECTORALE EN SUEDE La campagne électorale est ouverte en Suède, et elle se poursuit avec d'autant plus de fièvre que l'on est pressé par la date des élections qui, fixées au 27 mars pour le premier collège électoral, la ville de Stockholm, se poursuivront ensuite dans les autres collèges pendant trois semaines environ. Les orateurs chefs de parti sont en tournée à travers toute la Suède, et ils parlent devant des salles combles. A peine annonce-t-on une conférence d'un député connu que les billets sont vendus aussitôt, et il faut souvent répéter la conférence dans la même journée ou le lendemain. Théâtres, cirques, gymnases, tous les édifices les plus vastes sont demandés par les orateurs, et ils sont toujours trop étroits pour contenir les électeurs. C'est une fièvre que Jtôa ne, cçnstr.teil pas en 1911, où l'on appliquait cependant pour la première fois le suffrage universel. On est loin, avec les réunions animées, trépidantes d'aujourd'hui, des fêtes de famille de 1911 où l'orateur d'un parti développait son programme un dimanche après-midi entre deux morceaux de musique. La lutte politique, qui en 1911 avait conservé son caractère académique sans passionner les masses, u pris cette fois une intensité exceptionnelle: c'est que la question de la défense nationale domine tout le débat. Elle le domine nécessairement parce que le Riksdag prochain n'aura que cette question à résoudre, dans une courte session, l'élection supplémentaire n'empêchant pas les élections habituelles qui doivent avoir lieu au mois de septembre prochain. Les luttes de parti pourront reprendre alors, pour ou contre le parlementarisme, pour ou contre l'interdiction de l'alcool. Mais la question qui se pose aujourd'hui devant les électeurs est de savoir s'ils sont pour ou contre la défense nationale et dans quelle mesure ils prétendent l'assurer. Quel sera le résultat de l'imminente consultation? Il est d'autant plus difficile de faire des pronostics qu'il y a une "inconnue" comme on dit en mathématique, c'est le nombre des abstentionnistes de 1911 — 43 % des électeurs qui s'étaient désintéressés des luttes politiques, mais qui ne se désintéresseront pas de la défense nationale, comme le mouvement des esprits en Suède depuis quelques mois permet de le laisser prévoir. fox La politique allemande ENCORE LES RELATiONS AVEC LA RU3SII BERLIN, 15. — La "Gazette de Francfort" revenant sur la campagne de presse russo-aile mande, dit qu'elle fut alimentée par les manœu *res toujours mystérieuses des autorités rus ses, manœuvres qui laissent croire que les pro jets de la Russie contiennent des choses dés agréables pour les nations voisines. Elle constate cependant que les autorités res pensables russes étaient restées en dehors di sourant germanophobe. Elle dit qu'il est nécessaire que la situatioi se clarifie, les intérêts des deux pays en Orién tant destinés à venir fréquemment' en contac Sans l'avenir. En terminant, elle- déclare qui * Allemagne ne se laissera pas intimider par de: nenaces. La politique anglaise LE VANDALISME DES SUFFRAGETTES BIRMINGHAM, 15. — On a découvert c< natin que cette nuit les suffragettes ont péné-.ré dans la cathedrale de la ville et inscrit leui levise habituelle avec de la peinture blanch< ians tous ies endroits qu'elles on pu attein-Ire, les galeries, les piliers, le plancher et les uagnifiques vitraux, œuvre du célèbre Sir Ed-,vard Burne Jones. On craint que ces vitrain le soient avariés à jamais. Il est probable qui .a cathédrale sera fermée pendant "plusieurs («naines. La situation en Orient EN ALBANIE LONDRES, 16. •— On mande au "Times" d'Athènes, le 15 mars: " Les officiers hollandais qui avaient été fait: prisonniers par les partisans d'Ëssad pacha i Tsarevo ont été relâchés, mais la gendarmer» albanaise est impuissante à contenir les bande: albanaises qui continuent à piller les villages chrétiens. " L'insurrection s'étend. " La proclamation du gouvernement provisoire invitant tous les hommes valides entre dix-huit et trente ans à se ranger sous les drapeaus a été accueillie avec enthousiasme. " Les souscriptions destinées à former l( trésor de l'Etat autonome arrivent en quantité satisfaisante. " Le résultat des négociations entre le majoi Thomson, le plénipotentiaire du prince Guillaume^ et M. Zographos est attendu avec anxiété, niais le leader épirote refuse d'accepter les garanties offertes par les Albanais. Le bruit court toujours avec persistance que les Epirotes marchent sur Korytza." ENTRE BULGARES ET TURCS SALONIQUE, 15. — Un combat a éclaté vendredi entre des soldats bulgares et des habitants turcs à Xanthi. Il s'est continué jusqu'à samed: matin. La cause de l'affaire n'est pas connue. Un ouragan en Russie NOUVEAUX DETAILS. EKATERINODAR, 15. — Voici des détails sur la catastrophe qui s'est produite dans la nuit du 13 mars: Un violent vent du nord ayant provoqué, semble-t-il, sur la mer d'Azoff la formation de courants aériens, ceux-ci en se heurtant ont donné naissance à plusieurs trombes qui, ayant gagné le littoral, agitèrent la mer d'Azoff qui a submergé les rivages depuis Joisk jusqu'au détroit de Kertch. Six localités ont été éprouvées terriblement. Dans un baraquement édifié près d'une sablière dormaient 176 ouvriers employés à la construction du chemin de fer de "Koubau. Fuyant devant l'inondation, ils se précipitèrent vers un train de service qui stationnait sur les lieux. La locomotive, le tender et les wagons se renversèrent et les ouvriers furent entraînés par les eaux. L'ouragan fit rage dix heures durant. Lorsque les eaux se retirèrent on put voir un affreux spectacle. Le remblai du chemin de fer était détruit sur une distance de 6 ver:-tes. Sur des monceàqx de cadavres apparaissaient des rails tordus. Par endroits la voie était restée intacte. Sur Ja loeomtive et le tender on a retrouvé des cadavres raidis dans des attitudes trahissant les efforts inouïs faits pour se sauver. Les lieux de la catastrophe sont couverts le décombres de maisons sous lesquels gisent une quantité de cadavres. 48 personnes ont éié sauvées comme par miracle. A un certain endroit s'élève un groupe de 380 maisons ouvrières habitées par un millier de personnes. Par suite de l'interruption des communications Dn ignore l'étendue du désastre sur ce point. On sait seulement que 8 personnes ont été sauvées jusqu'ici. A Temriouk, un grand nombre de personnes rnt péri. Une catastrophe semblable a eu lieu il y a 57 ans. De hardis sauveteurs sortent en mer jour essayer de sauver les personnes qui seraient encore vivantes. Les eaux ont abandonné sur le rivage une quantité de cadavres. X'ne 'ouïe considérable attend avec impatience le retour des bateaux: PHENOMENES BIZARRE& TIFLIS, 15. ■— On a observé dans la ville et lans les environs un phénomène rare. Depuis es premières heures du matin, le ciel' était îouvert de nuages d'un jaune sale et alors ju il régnait un brouillard intense une sorte le neige fondue mêlée de boue s'est mise à ornber. On rattache ce phénomène à l'ouragan lui a sévi dans la région de Bakou sur le :hemin de fer transcaucasien et qui a soulevé le tels tourbillons de poussière que ces mas-•es de poussière amoncelées ont empêché le rafic dans les gares et sur la ligne. TEMIR-CHAN-SCHURA, 15. — Une violenta empête a sévi pendant près de dix heures. La 'ille était recouverte d'une épaisse couche de loussière. A 3 heures de l'après-midi, il y avait le la fumée dans l'air et pendant des heures a ville a été, enveloppée d'un brouillard épais :t jaunâtre. Une pluie argileuse est .alors ombée. Dépêches diverses LE GENERAL LYAUTEY MADRID, 15. — Le général Lyautey est parti :e soir pour Algésiras rentrant au Maroc, illo Nouveaux abonné Les personnes qui prendront un abonnement au MATIN pour 1914 recevront le journal GRATUITEMENT, à partir du jour de leur lns« cription, Jusqu'au 31 mars Inclus. Les abonnements pour l'intérieur du pays et l'étranger se prennent dans ies bureaux de poste ou aux facteurs. Les personnes habitant hors d'Anvers en nous adressant directement leur demande s'exposent à des retards. vwv Le coup de vent Nous voici on proie à toutes les fureurs de Borée! Ah! le beau coup de vent,! Ce qu'il y eut hier de parapluies retournés, de chapeaux enlevés, de jupons troussés beaucoup plus que de convenance, est indicible. Vers midi, place de Meir, au carre-| four du rempart Ste-Catherine, le spectacle se corsa d'une avalanche soudaine d'ardoises arrachées et de menues tuyauteries | de cheminées qui plurent, avec l'averse, sur

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Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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