Le matin

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s.n. 1914, 04 Mai. Le matin. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9v16f/
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: ^l^aT^914~ MMajIBMMMIlHI III ■ M■—I jaa'H^TUiWMWf—BP—MIS—»'■ HMWWW 1>IHL PAGE»— CîlI¥Q"CKjyTIMES" 21m9 Année — N° 125 . m* i RÉDACTION \g VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : 551 "S" 1 Un an fr. IS.OO iv-uces ' Six mois . . . > « KO ^ ' /Trois mois .... 3.3SO 1600 I IirréttlEOÎt (Six mois ...... S.&O /Trois mois .... £Î.O«» I fnivrni • France, Angleterre, Allemagne et Cnion rctote par trimestre, fr. ».00. - Hollande et S-Duché, par trimestre, fr. 7.00, ! ^bonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,V1.ESLLE BOURSE, 39 AÏWVERS Téléphone Administration : 5S Ol C. «Uî CAUWER, Directeur A^monces : Annonces ' la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id » S. OO Réclames la ligne» » i .KO Faits diTers corps id. > 3.00 Chronique sporUvfl id. » S.OO Faite diTers fia id. » S.OO ]Ua Ville id. > SS.OO Emissions Prix à conveoity Les annonces de la France, de VAngleterre et da F'Amérique tant exclusivement reçues à Bruxelles chez mm. j. lkbèûue & o. L'argument du foyer I Tout èôHipté fait, le vote blanc organisé ai France par le Journal aura rallié cent cinquante mille voix féminines en faveur du suffrage des femmes, dont à peu près I dix-huit mille voix à Paris. C'est peu et c'est beaucoup. i C'est beaucoup si l'on considère qu'il s'agissait d'ime expérience sans sanction, d'un [ vote blanc comme on l'a bien nommé, d'une démonstration platonique, si l'on songe que ; jg journée de dimanche fut tiède, claire à souhait pour entraîner aux promenades champêtres plutôt qu'aux urnes. C'est peu si l'on rapporte ce chiffre de cent cinquante | mille bulletins à la clientèle du Journal. Le tirage du Journal passe pour atteindre | un million d'exemplaires et cela suppose de I cinq à six millions de lecteurs. Bien rare-[ ment un numéro ne profite qu'à uee seule [ personne; on se le repasse en famille, entre membres d'un même cercle ou entre clients f d'un même café; en disant qu'un million d'exemplaires correspond à six millions de lecteurs nous sommes certainement au-dessous de la réalié. Ces six millions de lecteurs étant admis, nous devons prévoir une moitié de lectrices et nous aurons pour cela de bonnes raisons: le Journal, par les petits romans, les échos mondains, les arti-" des et les gravures de modes qu'il publie, s'est évidemment concilié une solide clien-[ tèle de lectrices. Nous pouvons donc sans exagération imaginer que trois millions de femmes ont eu connaissance de l'épreuve organisée par notre confrère parisien et nous n'oublierons pas qu'elles y ont réfléchi pendant près d'un mois. Chaque jour on la leur rappelait en de nouveaux interviews, avec insistance, en les adjurant de i s'y intéresser. Que dans ces conditions on | réunisse cent cinquante mille voix, c'est S gentil; c'est même un succès si vous voulez [ puisque la veille on ne pouvait invoquer [ <jue des tentatives isolées; ce n'est point I pourtant la grande et péremptoire démons-I Ration que certains attendaient. En conclura-t-on que les femmes de I France ne tiennent pas à voter? Ce serait I ks» doute téméraire et d'ailleurs il n'im-I porte car la logique, la justice, l'équité exi-I gent qu'on leur confère le droit de suffrage I Bième si elles n'y tiennent pas. Il sera plus I çxact de comprendre que, derrière ces cent [ cinquante mille femmes qui se sont déran-| gées dimanche pour affirmer le principe | du féminisme politique, d'autres, de beau-[ <ioup plus nombreuses, revendiquent égale-I ment le droit de suffrage tout en s'abste-| nant d'y prétendre activement, que ce soit t par indolence ou pour une autre cause. Au moins la question a été de nouveau f posée et la discussion s'est aussitôt élargie. ^as un journal qui ne se soit intéressé à j l'expérience du Journal! Pas une feuille où le féminisme n'ait été attentivement examiné dans son présent comme dans son j avenir; et nous avons eu cette heureuse sur-j Prise de constater qu'il n'existe plus nulle j part d'anti-féministe complet. Les anti-féministes de ce commencement | ® vingtième siècle n'acceptent pas la doc-[ !}'ne majs ils ne la rejettent pas non plus «ttt entière. Ils avalent le féminisme à pe-les doses, admettant déjà, en ce qui nous ! P0nc6rne^ le droit pour la femme mariée I j™,se faire ouvrir un livret à la Caisse | épargne, le droit pour l'ouvrière mariée j Engager librement son travail et de perce-^ ltlr personnellement son salaire, le droit Pour l'enfant naturel à une pension alimen-: aire de son père supposé, le droit pour la j «MM de siéger dans les conseils de faille, d'exercer la tutelle, de témoigner | ans les actes de l'état civil; ils ne protes-I iff ?'us contre le vote par quoi la Cham-[ f re "es représentants vient de conférer aux nimes belges l'électorat et l'éligibilité aux nseils de prud'hommes. Ils ne font plus J stade qu'au suffrage politique et tous, , n-s exception, sortent 'le même argument, rgiunent du foyer: il faut que la femme demeure à son foyer. > <!nnei/a^nemen^' mais pour qu'elle reste à • loyer, encore faut-il qu'elle en ait un : - , PmPart n'en ont pas. J'ai voulu m'en are compte aujourd'hui et voici ce que J ai observé: > lè)r ^ ^'àbord la laitière. Cette femme se : , ■ avant quatre heures du matin pour rs .ses vaches, bouchonner son cheval ; rcmt Cmi^ heures, elle est sur sa carriole en ' m e P°ur la ville; elle ne regagne sa fer-j.., ^le vefs trois heures après midi, rom-I fatigue, et elle se couche de bonne coi/6'-- .son f°yer- Nous avons une I U) ®ere vient en journée chez nous ! (raj ls la semaine, du matin au soir, et e'tip ')ren,(' sgs repas à la maison; quand optm16 v'ent. Pas chez nous, elle va ailleurs ' er s.a eHe habite avec sa mère et | j0 v®t, guère que le dimanche. Comme I av: r,' Ce.st maigre. Chaque matin, un peu i° ®1X heures, une cinquantaine de diri ^ passent sous ma fenêtre, se [ ciufean^ vers 1lne usine du voisinage; 1 rfti vfn sorteilt à midi; elles y rentrent à fin' ; -ure demie; elles sont libérées en-sur^S1X heures du soir, automatiquement, [ Dern- .C01?PS de sifflet de machines à va-Diro ^U1 r®Slent les horloges du quartier. <taw°iv ®u'elies ont un foyer? Elles vou-taâma n en avoir un mais elles n'ont ,e cas le droit d'y rêver car le règle ment de la fabrique exclut les ouvrières mariées! Leur cas n'est pas exceptionnel. Presque tout le prolétariat féminin est sans foyer. Le foyer est un privilège qui résulte d'une certaine aisance. Il commence aux environs d'un revenu annuel de trois mille et six cents francs; il n'y a guère de foyer au-dessous de dix francs par jour. La femme dont le mari gagne trois cents francs par mois a véritablement un foyer. Elle peut donc y rester. Les ménages plus pauvres n'ont qu'un logis. J'ai souvenir d'une romance de mon jeune temps dont chaque couplet aboutissait à ces deux Yers: Laissez les enfants à leur mère; Laissez les roses au rosier. et j'ai souvenir aussi que l'égoïsme masculin en avait ainsi modifié la chute: Laissez les enfants à leur mère; Laissez la mère à la maison. Les maris répètent volontiers que la femme doit rester à son foyer mais ils parlent rarement d'y rester eux-mêmes avec elle. Pour traîner au dehors, ils exploitent les prétextes élastiques des affai res, des relations basées sur la fréquentation de l'estaminet ou de la brasserie, du jury, des réunions électorales, de la garde civique, des conseils d'administration de sociétés anonymes, du cercle, de l'orphéon ou de la fanfare, voire des banquets corporatifs et des enterrements de collègues. Et quand ils pourraient une fois la semaine, le dimanche, demeurer à leur foyer près de celle qui en est à la fois l'ange tutélaire et la parure, ils entraînent cet ange et cette parure dans les cafés de l'aveiiue De Keyser et de la place de Meir, en remorquant au besoin leurs gosses à" qui ils inculquent ainsi le culte précoce des spiritueux. D'une part les femmes sans foyer ne sont pas toujours en situation de s'en créer un et, d'autre part, celles qui en ont un n'ont pour plus vif plaisir que de s'en évader. Que les hommes ne leur donnent-ils enfin le bon exemple?.., Coriclis Courrier des Pays-Bas (Çorrespordance particulière du Matin.) Les équipages de la flotte. — La peste à Java. Vondel au Mout-de-Piéîé. Amsterdam, 3 mai. La situation de la flotte, au point de vue des équipages, est inquiétante. Comme en Angleterre, les équipages se recrutent principalement par engagements volontaires. Gomme en Angleterre aussi, les engagements volontaires deviennent de moins eh moins nombreux et ne correspondent plus aux besoins. De plus, depuis quelques années, les idées syndicalistes ont conquis de nombreux adhérents parmi le bas personnel de la flotte, les matelots et les chauffeurs; nous en avons vu circuler en groupe, suivant le drapeau rouge, dans des manifestations socialistes pour le suffrage universel. Cètte propagande révolutionnaire n'est pas de nature, vous en serez convaincu, à raffermir les sentiments de discipline : Notez qu'il est bntendu que les militaires, chez nous, peuvent se lancer dans la mêlée des partis. A droite comme à gauche, sur les bancs de la Seconde Chambre, siègent des officiers qui ont été mis temporairement en non-activité après avoir été élus députés. Mais les marins socialistes ne respectent pas les nuances de tact qui doivent être de règle. Il se fait que lorsqu'un ministre de la marine se montre respectueux des opinions de ses subordonnés,il est accusé de faiblesse et,quand il tient la main à ce que les règlements soient suivis à la lettre, il est voué aux gémonies parce qu'il porte atteinte à la liberté de citoyens. Et puis les socialistes sont antimilitaristes par définitton et on conçoit difficilement l'union de l'antimilitarisme et du service militaire actif. L'esprit doit donc changer • dans les équipages de la flotte en même temps que le recrutement régulier doit en être assuré.. Une note ministérielle nous apprend que, en 1912 et en 1913 (jusqu'au 1er novembre), pour les marins il n'est pas question des fusiliers de marine («mariniers») et des chauffeurs — on a compté respectivement 233 et 150 engagements, alors que les vides dans les cadres se portaient sur 326 et 492 hommes, dont 254 et 417 à cause de démission, de décès (combien de décès?) et de désertion. A ce compte-là, notre flotte ne serait bientôt composée que de bâtiments vides de marins. Le ministre propose de rendre le recrutement normal en étendant la milice maritime et en créant une classe de volontaires de quatre ou cinq ans auxquels seraient assurés dans la suite des situations de sous-officiers et d'autres places hors de l'armée navale. Il n'ose pas prendre le taureau par les cornes. C'est la base même du recrutement qui doit être modifiée. Les équipages de la flotte doivent être au complet dans n'importe , quelle circonstance et le chiffre des marins, des chauffeurs et des fusiliers nécessaires au service de nos navires doit être fourni par le recrutement militaire ordinaire, comme en Allemagne. Le système anglais du volontariat — complété jadis d'ailleurs par la « presse », l'enlèvement de force des sans-travail et le service obligé de ceux-ci sur les navires de S. M. le Roi — est suranné. Il faut rompre avec les règlements démodés. Le ministre n'ira pas encore jusque-là cette fois, mais, comme le dit notre grand confrère libéral, le Nieuwe Rotterdamschr Courant, c'est la dernière étape que les amis de la flotte ! consentiront à faire avant la généralisation ; de la milice navale, analogue au service militaire général et obligatoire, la dernière expérience de demi-mesures, expérience qui démontrera qu'il n'y a de salut pour notre ma rine que dans une réforme complète et profonde de la situation actuelle. * * *- Le professeur Sleeswylc, de Delft, dans un article publié par la revue jDe Cids a établi le i relevé graphique des ravages exercés par la peste à Java. 11 en résulte que le fléau a fait cles progrès considérables depuis le mois de mai de l'année dernieve. M. Van Deventer, le député radical du district d'Assen, lui spécialiste en matières coloniales, a interpellé M. Pleyte, ministre des colonies, à ce sujet. 1.1 lui a posé plusieurs questions sur les mesures déjà prises à Java, par les tuAorités, dans le but d'arrêter la propagation de la peste. Il lui a demandé: 1° s'il ne convient pas d'exterminer systématiquement tous les rongeurs, même dans les régions non encore contaminées et 2° si le gouvernement dispose du personnel médical nécessaire afin de combattre le mal. Dans son discours, M. Van Deventer a fait encore observer que, d'après les dernières nouvelles reçues des Indes, le nombre de cas est loin de décroître. Il se serait même élevé au mois d'avril dernier à 1,500; de plus, le-pourcentage des gué-risons reste fort minime. M. Pleyte, en,réponse à l'interpellation Van Deventer, fait tout d'abord un long historique de la question. Il assure ensuite que l'Institut Pasteur à Weltevreden n'a cessé de déployer une activité sans bornes et a préparé, dès 1905, des quantités considérables de sérum. Il s'agit surtout d'exterminer les rats et leurs parasités. Le ministre donne quelques détails sur l'application de la méthode dite du soufrage des habitations qui, paraît-il, a donné jusqu'ici de fort bons résultats. En ce qui concerne l'envoi de médecins néerlandais, destinés à renforcer le personnel médical se trouvant aux Indes, le ministre communique que 11 médecins seulement se sont présentés et cela nonobstant des conditions qu'il considère comme amplement suffisantes. (Notez que les médecins hollandais ne sont pas d'accord sur ce point avec M. Pleyte.) Aussi se verra-t-il obligé, s'il ne s'en présente pas davantage, de faire appel à l'étranger. Le ministre ajoute enfin que le gouvernement continuera de concentrer toute son attention sur les mesures à prendre afin d'arrêter la propagation du fléau. Evidemment! D'autre part, un comité vient d'être installé par le prince • Henri des Pays-Bas, comité qui s'est chargé de seconder les efforts de la Croix-Rouge Néerlandaise pour l'envoi d'un personnel de secours et du matériel nécessaire, de manière à y contribuer efficacement à la lutte centre, la peste. Enfin, l'Association néerlandaise des-Missions aux Indes, a offert au ministre des colonies —■ offre qui a été acceptée — de mettre à la disposition du gouvernement colonial une colonne d'ambulance composée de médecins, de prêtres, d'infirmiers et d'infirmières.Attendons les résultats de tous ces efforts. * * # Le Mont-de-Piété de la municipalité d'Amsterdam, la Bank van Leening, vient de commémorer le tricentenaire de sa fondation. L'histoire de « Ma Tante » — que nous appelons « Oncle », « Oome Jan » — évoque le souvenir de Vondel, le plus g?and de nos poètes, cet Anver-sois né nar hasard à Cologne, mais qui vécut et mourut à Amsterdam, le Corneille de notre littérature, celui qui écrivit la langue néerlandaise qui sert encore de type pure des patois du Nord et du Sud, des germanismes dont nous sommes les auteurs responsables, des gallicismes dont vous portez la responsabilité. Vondel, à l'âge de 71 ans, dut entrer comme modeste employé au Mont-de-Piété. II y travailla près de onze ans pour un salaire de 650 florins, salaire nécessaire, à sa subsistance, car son fils l'avait ruiné. Geeraârdt Brandt, le biographe de Vondel, nous a raconté l'histoire dans ses détails. Vondel était établi mercier dans la War-moesstraat. En 1654 il avait cédé ses affaire? à son fils Joost, veuf avec trois enfants, ei s'était retiré avec sa fille Anna, vivant des rentes acquises. Joost mena une vie déréglée et laissa péricliter le négoce paternel, aidé en cela par sa seconde femme, qui était dépensière. Il était sur le point d'être déclaré en faillite et de devoir fuir ses créanciers. Vondel sacrifia les quarante mille florins qu'il possédait et invita son fils à partir pour les Indes «naar den Oost». Joost s'y refusa. Vondel dut avoir recours aux bourgmestres en invoquant son autorité paternelle. -Ceux-ci ordonnèrent l'envoi de Joost aux colonies — il mourut d'ailleurs en route. Mais Vondel était sans ressources. A l'âge de 71 ans! Ses amis intéressèrent à son sori Anna van Hoorn, femme du bourgmestre Cor-nelis van Vlooswijk, qui obtint de son mari une place pour l'auteur de Lucifer et de Ghijs-breghl van Amstel. Le voilà donc employé au Moiit-de-Piété et forcé d'inscrire les prêts de la même plume qui avait tracé tant d'alexandrins magnifiques. Son biographe Geeraardt Brandt nous explique comment il devint bientôt un mauvais comptable, oubliant ses devoirs administratifs pour sacrifier à la poésie. Le Mont-de-Piété était une prison pour lui. Les administrateurs fermèrent les yeux longtemps. Ils durent se résoudre a le renvoyer, mais ils lui maintinrent son traitement et Vondel vécut onze ans encore, des 650 florins de salaire annuel qu'il devait à la munificence des édiles d'Amsterdam., Voici le texte 1 original de Geeraardt Brandt: « Hierdoor was hy wel bewaart voor ar-moede, maar zag zich verpligt den gânschen dag op de Bank te passen, de Heeren, die daar van stadswegen 't beleidt en opzi-cht hadden met ontdekten hoofde ten dienste te staan, en zyne kunstpen, gewoon den hoogen Toneelstyl te schryven en verheve gedagten op 't Papier te brengen, most zich hier Ver-nederen (dewyl hy Boekhouder van de Be-leenbank was) om de Panden, daar men de | arme of verleegene luiden Geld op leende, te , boek te zetten; 't welk dien hoogvliegenden | geest haast verdroot. Ook begûn hy, als er maar weinig tyds overschoot, die uuren aan de Poëzy te besteden en allengs, den Lom-baarddienst meer en rneer moede, het werk hem opgeleid te verzuimen, en in plaats van Panden vaarzen te schryven. Daar Vielén wel eenige klagten over dit verzuim, maar de Heerêa van de Bank zagen zyu do en en laa- ten heuschelyk door de vingers, en leidden 't op zynen ouderdom. Dit duurde tôt in 't jaar Î668. Toen hebben de Heeren Burgemees-ters.weetende hoe weinig dienst de Bank van j hem trok, hem van zyn bedieninge ontsla- : j gen, mits behoudende zyn wedde; 't welk ! ineest door voorspraak van den Heer van Polsbroek, Cornelis de Graaf, den Burgemees-| ter Lambert Reinst en de gunst des Heeren ; van Vlooswyk werd uitgewerkt. De Heer van Oudshoorn gaf hem te kennen, dat de Heeren Burgemeesters hem hadden ontslaagen, daar hy over verstelt stond. Do g strax hoorende, dat men hem syn wedde liet houden, streek. I de zwaarigheid van zyn hart en hy bedankte : de Heeren voor hun gunst en weldaad. Dus werd hy weer zyn eigen m an (na dat hy meer dan tien jaaren in die Bank, voor hem een halven kerker, had gezeten), en al was zyne inkomst niet groot, hy bield zich me* luttel te -vreede, versleet de rest van zyn dagen ge-rustelyk met genoegen en 'eefde nog byna ; elf jaaren. » Et au Musée de l'Etat vous pouvez aller voir la haute chaise de bureau où Vondel était assis quand il inscrivait les prêts dans les registres du Mont-de-Piété et les administrateurs d'aujourd'hui sont fiers encore de pouvoir montrer le livre de procès-verbaux, 'e «Notulenboek» où la démission honorable ' de Vondel a été aetée. Cornelis LES FAITS DU JOUR LA SITUATION DU BRESIL Le Congrès brésilien s'est réuni à Rio-de-Ja-neiro. Il y a été donné lecture du message présidentiel qui préconise una politique d'économie et de justice, et la proclamation de l'abrogation de l'état de siège. Le message constate la cordialité des relations internationales qui est générale et qui a . permis en particulier à l'Argentine, au Brésil et au Chili, dans leur zèle commun pour la confraternité internationale, d'offrir leurs bons offices aux Etats-Unis et au Mexique en vue de donner une solution aux différents conflits susceptibles de gêner la politique constante de rapprochement, toujours plus accentuée en Amérique. Le succès de la médiation est difficile mais non impossible. Le message signale l'importance et la cordialité des visites de M. Roosevelt et du prince Henri de Prusse. 11 remercie les Etats-Unis pour la réception qu'ils ont faite à M. Lauro Muller en 1913. Il constate que-les frontières avec la Colombie et les trois Guyanes sont encore indéterminées.La lutte contre la fiève jaune continue avec succès. L'armée ne répond pas aux nécessités modernes. Il importe de modifier le mode de recrutement et de constituer des réserves qui seront la base de notre future grandeur militaire. L'école d'aviation compte trente-cinq militaires. Il convient d'augmenter les crédits qui lui sont affectés. En 1913, le réseau des lignes de chemin de fer a augmenté de 2,303 kiomètres. La longueur totale des lignes était de 24,590 kilomètres. En 1913, les recettes pour le Central Brazil ont été de 43,822 contos. L'excédent a été de 6,652 contos. Pendant l'année précédente les dépenses avaient été de 49,683 contos et les recettes de 5,661 contos. On espère qu'en 1914 le déficit disparaîtra. En 1913, les droits perçus par le service de la navigation ont rapporté 42,359 contos. La situation du Trésor est difficile, mais elle n'est pas irrémédiable. Les recettes en 1913 ont attéhit 135,750 contos or et 407,671 contos papier. La dette extérieure était en décembre de 103,776,780 1. st. et la dette intérieure de 726,746 contos. Le commerce extérieur, métaux exceptés, a atteint le chiffre de 132,015,061 1. st., soit une diminution de 6,058,714 livrés sterling. Les 'exportations de café et de caoutchouc sont en diminution de 11,499 livres sterling. La revision des tarifs douaniers est actuellement en préparation. Fox, La politique française L'AFFAIRE CAILLAUX-D'AILLIERES PARIS, 4. — Les arbitres choisis par les témoins de MM. Caillaux et d'Aillières; comte de Villebois-Mareuii pour M. d'Aillières et général Mangin pour M. Caillaux, se sont réunis hier soir. Les deux arbitres, après avoir entendu le comte de Ludres,- témoin de M. d'Aillières, et M. Ceccaldi., témoin de M. Caillaux, qui ont exposé chacun leur point de vue, conférèrent jusqu'à "11.15 heures avant d'arrêter les termes du procès-verbal suivant: «Les arbitres, après examen du procès-verbal, considèrent que les phrases incriminées sont injurieuses. Toutefois, les déclarations des té-i moins de M. d'Aillières leur paraissent éta-1 blir que dans la pensée de leur client ni M. Caillaux ni ses électeurs ne pouvaient être in-i juriés. Dans ces conditions ils estiment que les î témoins pouvaient considérer l'incident com-j me clos.» Ce matin, à 10 heures, les témoins de MM. Caillaux et d'Aillières se sont réunis chez M. ; Ceccaldi. Après une discussion qui ne dura pas moins de 2 1/2 heures, ils ont rédigé un procès-verbal déclarant que, contrairement à l'avis des deux arbitres, l'incident ne pouvait être considéré comme clos puisqu'ils ont reconnu qu'il y avait injure.Dans ces conditions une rencontre a été décidée. Elle aura lieu aux , environs de Paris; 2 balles seront échangées éC 25 pas, aû commandement; le général Dalstei» dirigera le combat. POUR LA PROTECTION DES OISEAUX PARIS, 4. — Le ministre du commerce a pria l'initiative de proposer au président du conseil et au ministre des affaires étrangères la réunion d'une conférence internationale chargée d'examiner les mesures à prendre poup assurer la protection des oiseaux rares à plumage, sans porter atteinte au commerce licite des plumes de parure. Des démarches seront faites auprès des gouvernements étrangers. La politique anglaise LES SUFFRAGETTES VANDALES LONDRES, 4. — Dans la matinée, à l'Acadê^ mie royale, une femme a lacéré avec une hachette un tableau du peintre américain Sar-geant.Elle a été arrêtée. La politique allemande LES FEMMES DANS L'ADMINISTRATION BERLIN, 4. — Par ordonnance du secrétaire d'Etat à l'Office de la marine, un certain nombre de femmes ont été engagées, à titre provisoire, comme employées aux chantiers impériaux de Wilhelmshafen, Kiel et Dantzig. Elles toucheront au début un traitement de 2,250 francs qui, dans une période de dix années, pourra s'élever à 3,000 francs. Le ministère se propose, si cette expérience donne des résultats satisfaisants, de confier à l'avenir à des femmes tous les postes subalternes dans les bureaux. La politique autrichienne LA SANTE DE FRANÇOIS-JOSEPH VIENNE, 4.—Le bulletin de santé de l'empereur François-Joseph dit que la deuxième partie de la nuit a été de nouveau troublée, mais que l'été général est malgré tout satisfaisant. La situation en Orient LA RENAISSANCE MARITIME DE LA TURQUIE CONSTANTINOPLE, 3. — Le vice-président du comité de la flotte ottomane, interviewé, a déclaré: « Actuellement le comité possède 445,000 livres turques. Son revenu annuel, qui était da 55,000 livres, sera certainement doublé. Lès recettes des deux derniers mois montrent que les deux vilayets de Castamouni et de l'rébizonde, seuls, ont souscrit 250,000 livres. » Vous voyez donc que nous pouvons saris crainte inviter le gouvernement à prendre l'engagement de payer les dépenses pour L'achèvement du dreadnought «Fetyh», puisque la maison qui le construit accorde six ans pour effectuer le passement complet. » Chaque jour, le comité reçoit de nombreux télégrammes et des lettres prouvant l'enthou- % • siasme de la population de l'empire pour l'organisation d'une flotte puissante. Je suis certain qu'il y aurait un mécontentement général si le gouvernement négligeait cette ôrganisa-tion, non dans une idée de revanche, mais simplement pour garantir la sécurité de nos côtes et de veiller au développement de la marine marchande. » Le grand-vizir aurait fait aux ambassadeurs la déclaration suivante: « La Turquie est un pays maritime, elle a donc besoin d'une flotte puissante pour défendre ses côtes. Le gouvernement est très pacifique, mais toutes les commandes navales grecques seront suivies d'une forte commande navale ottomane. Si la Grèce consent à limiter ses armements le gouvernement ottoirfan est prêt à limiter les siens. Dans le cas contraire, il doit prendre des mesures do précaution garantissant la sécurité de l'empire. En agissant autrement, il "irait à rencontre de la volonté de la nation. LE GOUVERNEMENT ALBANAIS ET LE SOULEVEMENT EPIROTE DURAZZO, 3. — Hier, assez tard dans la soirée, le gouvernement a reçu de Koritza des nouvelles suivant lesquelles les troupes albanaises avaient, dans la journée, attaqué avec succès les insurgés, réoccupé de nombreux villages qui se trouvaient au pouvoir de l'ennemi et s'étaient avancées jusqu'à Bo-mati, près de Colonia. Le gouvernement est convaincu que Colonia sera elle-même réoccupée très prochainement. Le mouvement politique s'étend à l'Albanie tout entière. Partout on s'arme pour aller au secours des régions menacées par l'ennemi. Dans la seule ville de Tirana, 2,000 Volontaires se sont enrôlés et marchent sur Koritza. El-Bassan, Berat, Dibra, Liourna et la région de Mati ont fourni également plusieurs milliers de volontaires. De sorte qu'on s'attend à ce qu'il y ait bientôt 10,000 hommes sous les murs de Koritza. Le gouvernement espère qu'avec des volontaires et les autres renforts envoyés à l'armée il lui sera possible d'étouffer promptement le mouvement insurrectionnel. Des télégrammes arrivés de l'Epire présentent la situation dans cette région comme menaçante. L'Epire serait en proie à l'anarchie la plus complète. M. -Zographos ne serait plus maître de la situation .La population musulmane serait livrée sans défense aux exactions des bandes insurgées. Les événements de Chine DES SOLDATS CHINOIS MASSACRENT UNE CENTAINE DE MONGOLS LONDRES, 4. — On mande au «Times» de Pékin, le 3 mai: «Au nord-ouest de Kalgan, sur la route d'Our-ga, capitale de la Mongolie, une centaine de Petits-Mongols, ayant servi récemment sous les ordres du chef Malunga, dans les rangs des Grands-Mongols, ont été attirés dans un guet-apens par des soldats chinois. »Ces derniers, les invitèrent amicalement à entrer dans un grand enclos dont les murs étaient percés de meurtrières, et dès qu'ils y

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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