Le matin

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s.n. 1914, 20 Septembre. Le matin. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/st7dr2qj1t/
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Dlmaneh® 20 Septembre 1914 EDITION - 21me Année — N° 263 ~ RÉDACTION $i JJEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : SU ja.j30ïs.3QLe33a.©i:a-t:s : l Un an . . . .fr. 19.00 JUVTRS < Six mois .... & S5< 2> /Trois mois .... S.îS4> t Un an . « » ;. . ï 65.OO IS'IÊRIEUP. < Six mois ...» ^.îîO ( Trois mois . . v . S.OO ÉTP.ASCER : France, Angleterre, Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. 9.00. - Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. Î .OO. T.'ubonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 Ai^VERS Téléphone Administration : 861 C. de CAUWER, Directeur ABiioïioe» : .-.'Onces la petite ligue, tr. O SO .• ..nonces financières id » 1 OO lier-lames la ligne, » J KO Faits divers corps id. > 3 OO Chronique sportive id. j 3 OO Faits divers Un id. > S OO La Ville M. > Si OO Euiissions Prît à eoti>enî r. tes annonces de la France, de l'Angleterre et 'i XA.ihériQ'Ue tvrtf rerv'sê A Brwxrtfa* eh es MM. 1. LsbSoI'I * C". JOURNAL QUOTIDIEN NOUVELLES DE 3 HEURES L'Allemagne désire la paix ? - Le militarisme prussien doit être écrasé 20 septembre. — Le «iew-York Herald» du 19, csmaineiitaiii les efforts élu comte Bernsiorff pour la paix, déclare qu'il serait incroyable que des propositions de paix émanent des alliés. Les populations des nations qui ont été entraînées en guerre contre l'Allemagne croient que la seule issue de la grande lutte est la mort du militarisme prussien qui domine l'Allemagne et qui est depuis longtemps un® menace pour l'Europe. Les armées des alliés combattront donc jusqu'à ce qu'elles écrasent ce militarisme* les hostilités en France Un communiqué français PARIS, 19 septembre. — Communiqué de â heures 45, retardé en transmission. — A notre aile gauche, sur la rive droite de l'Oise, dans la direction de Noyon, nous avons progresse, nous tenons toutes les hauteurs de la rive droite de l'Aisne en face de l'ennemi, qui paraît se renforcer par apport de troupes venues de la Lorraine. - Au centre, les Allemands n'ont pas bougé des profondes tranchées qu'ils ont construites. A notre aile droite, l'armée du kronprinz continue son mouvement de retraite. Kotre avance en Lorraine est régulière. Dans l'ensemble, les deux partis, fortement retranchés, se livrent a des attaques partielles sur tout le front, sans que l'on ait à signaler d'un côté ou de l'autre un résultat décisif. Un autre communiqué — Les Allemands bombardent ia cathédrale de Reims PARIS, 19 septembre. — Communiqué de 10 heures du soir. — A l'aile gauche nous avons pris un drapeau, au sud de Noyon. A la suite d'une affaire assez sérieuse sur le plateau de Craonne, nous avons fait de nombreux prisonniers aux 13me et 15me corps et à la garde prussienne. Les Allemands, malgré des attaques d'une violence extrême, n'ont pu gagner le moindre terrain.Devant Reims ils ont bombardé toute la journée la cathédrale. La situation reste inchangée dans l'ensemble Au centre nous avons progressé sur le revers occidental de l'Argonne. A l'aile droite, rien de nouveau, mais la situation générale reste favorable. — Havas. Une dépêche de M. Delcassé ANVERS, 20 septembre. — Communiqué officiel de la légation de France. — Le ministre de France en Belgique a reçu de M Delcassé, ministre des affaires étrangères,le télégramme suivant:Bordeaux, le 19 septembre, à 19 heures 15. A notre aile gauche, sur la rive droite de l'Oise et dans la région de Noyon, nous avons progressé. Nous tenons toutes les hauteurs de la rive droite de l'Aisne entre Ribecourt et Sois-sons, en face d'un ennemi qui parait se renforcer par l'apport de troupes venues de Lorraine. A notre centre, lès Allemands n'ont pas bougé des profondes tranchées qu'ils ont construites. - ■ A notre aile droite, l'armée du Kronprinz, continuant son mouvement de retraite, est entre llontfaucon et Damvill'iers, Notre avancé en Lorraine est régulière. Dans l'ensemble, les deux partis, fortement retranchés, se livrent à des attaques partielles surtout, le front sans qu'on ait à signaler d'un côté ni de l'autre de-résultât décisif. L'opinion publique à Paris LONDRES, 20 -eptentbre. — Une dépêche de Paris à l'Agence Heuter annonce que malgré la brièveté des rapports officiels les Parisiens ne sont pas mécontents des progrès de la grande bataille de l'Aisne. lis regardent le succès des alliés comme cer tain et l'optimisme est confirmé par l'attitude i des prisonniers qui sont fatigués, abattus, et admettent des pertes graves, notamment de la part de la garde prussienne. Parmi les Allemands tués se trouve«îe général Ton S'-hack, Pessimisme aOemand Un officier d'infanterie allemand, blessé et lait prisonnier dans un des lécents combats, a été transporté à l'hôpital militaire de Troyes.où il est. actuellement en traitement. Il s'est émerveillé des soins donnés aux blessés ennemis dans les ambulances françaises, puis, se laissant aller à. des confidences, conta comment il était tombé: «C'est le 10 août que je fus blessé. Nous fûmes chargés par vos chasseurs à cheval. L'un d'eux, m'assénant sur la tête un coup de sabre — qui me coupa la joue et la lèvre —- me salua en même temps d'un retentissant «Bonjour lieutenant!» J'allais risposter, mais d'un second coup de sabre en pleine poitrine, qui me perfora le poumon, mon adversaire me coucha par terre. » Le lieutenant sourit en rappelant la raillerie du chasseur français: Parlant ensuite de son pays, il dit que les officiers n'ignorent pas la funeste issue que la guerre peut avoir pour l'Allemagne. «Toute la. responsabilité pèse sur le haut commandement, qui n'a pas craint d'engager la patrie dans une aventure d'où elle ne sortira qu'amoindrie et humiliée.» Apprenant les succès remportés par les troupes alliées, il ne put s'empêcher de tressaillir douloureusement et, à voix basse, It murmura: cÇ'e*t ie châtiment qui commence.» L'invention de Turpin Nous prenons dans une correspondance, adressée de Paris au Nieuwe Courant, à La Haye, le passage suivant, relatif à l'invention de Turpin: « Peu après la déclaration de guerre, Turpin, l'inventeur de la mélinite, fit savoir au ministère français qu'il avait fait une nouvelle invention qu'il mettait à la disposition de sa patrie. On fit immédiatement des essais, dont les résultats furent si foudroyants qu'immédiatement trois des plus grandes usines françaises travaillent jour et nuit- à la fabrication. Il s'agirait d'un projectile pour canon qui, tombant au milieu des troupes ennemies, exploserait non pas une fois, mais jusqu'à, sept fois, après avoir fait chaque fois un bond dans' l'une ou l'autre direction. Les pétards que les gamins jettent dans la rue font, toutes proportions gardées, des bonds identiques. On utilisa le projectile Turpin récemment en Lorraine. Les Français purent se rendre compte de son effet meurtrier quand ils revinrent en Lorraine il y a. peu de jours. — Ils trouvèrent a,500 Allemands tués sur un espace de 3 kilomètres. L'effet de ce projectile pétard sera encore plus terrible lorsqu'il pourra être utilisé contre les formations serrées. L'invention de Turpin rie serait donc plus une fantaisie ainsi que d'aucuns le croyaient et l'inventeur, si longtemps méconnu, ' de la mélinite aurait rendu un immense service à sa patrie et à la cause des alliés. Comment ils expliquent leur défaite / Le grand état-major général de Berlin ayant enfin rompu le silence dans lequel il s'était entériné depuis huit tours, le Wolff Bureau envoyait par T.S.F. une dépêche qui fut interceptée en Angleterre; il explique comme suit la députe de la .Marne: 1 Berlin, 14 septembre. (Wolff Bureau) — ! L etat-major général mande du grand quartier général: "Sur le théâtre occidental de la guerre, les troupes placées à l'aile droite.au Nord-Ouest de iJeris, ont été engagées dans un Violent coin bat dont le résultat est jusqu'à présent encore indécis. »Les Français tentèrent avec des forcer énormément supérieures de rompre nos lignes pour couper les armées des généraux von Kluek et von Bûlow du front général. Cette tentative a été repoussée victorieusement. ' suJet de la situation générale jusque lun-di soir, on peut dire qu'aucune décision n'est intervenue.» De la retraite générale de toute l'armée allemande. pas un mot! Les Allemands, qui s'étaient vantés au début de ia guerre de ne 'publier que des nouvelles exactes sur la situation de leurs troupes, sont d'un bon tonneau. Ce qu'ils disent n'est, on tout cas guère de na tùre à enthousiasmer Berlin! Chez les Français Une séance à la Chambre française — Manifestation en l'honneur de l'honneur de la Belgique A' la fin du mois d'août les comunications avec la France étaient très laborieuses. Aussi Ja presse belge n'a-t-elle pas eu connaissance de ia séance que la Chambre des députés a ,tenue à Bordeaux, le ;il août, et au cours de laquelle notre pays fut l'objet d'une émouvante manifestation. Nous venons d'en recevoir un compte rendu officiel: il sera lu avec fierté dans notre pays. M. Léon Bourgeois, député de la Marne, pose une question à M, le président du conseil au sujet des déclarations faites au nom des Alliés,par le gouvernement anglais à la Chaan-bre dés Communes et à la Chambre des Lords. , M. Yiviani, président du con-eil, donne lecture des déclarations faites par M. Asqnith et le marquis de Crawé au sujet de la, Belgique et dit que. le gouvernement français les approuve entièrement. (Accîamatio'ns prolongées.) On a prononcé h la Chambre des Communes le mot «obligés»; oui, les Alliés Nonf les obligés de la Belgique et la France n'oubliera jamais le noble, l'hél'oïque, le vaillant: courage déployé par l'armée belge en ces der- J nières semaines. C'est une dett» sacrée que j nous avons contractée vis-à-vis de cette admi-1. rable nation, si grande par son cœur et soir j courage. (Vifs applaudissements.) M. \ iviani parle dans les mêmes termes que j M. Asquith des atrociié- allemandes y-en Bel-j gique et dit que tout cela se paiera un jour. M. Viviani dit que les Alliés ont déjà envisagé très sérieusement les indemnités pécrt- ■■ niaires et territoriales. (Applaudissements . prolongés) qu'il y aura lieu d'accorder à la Belgique, quand les poussières de la bataille seront dissipées, (Applaudissements vifs et ré- ' pété*.' i' Toute la Chambre applaudit le président duf conseil. M. de Mun, au nom de la droite, s'associe ; pleinement aux paroles du président du conseil. Il n'y a plus ici ni républicains, ni royalistes, dit-il, il n'y a plus que des Français qui, au nom de la France entière, au nom du monde civilisé, envoient à la Belgique leurs sentiments d'admiration reconnaissante pour ce qu'elle a fait en ces derniers temps, (Applaudissements.)Un ordre du jour signé de tous les présidents des partis politiques siégeant à la Chambre est déposé. Il approuve les déclarations du gouvernement et adresse au nom de la France un hommage reconnaissant à la nation belge M. le président de la Chambre, après avoir donne lecture de cet ordre du jour, rappelle qu'il y a un an, à la Chambre des représentants de Belgique, à la suite d'un incident parlementaire. M. Sehollaert, président, a terminé un discours en s'écriant, aux applaudissements belges. «Vive la France.» Eh bien, Messieurs, jamais une meilleure occasion que celle-ci ne se présentera, pour affirmer nos cordiaux sentiments pour la chère petite nation voisine, et c'est de tout çœur que Je vous demande de crier avec moi: «Vive la Belgique!»Tous ls députés debout répètent à plusieurs reprises: «Vive la Belgique!» . Les tribunes, qui sont combles, manifestent ' • aussi, ainsi que tous les journalistes français . et étrangers. * ] Pendant dix minutes l'émotion est extraordi- , naire. Dans la tribune diplomatique, où se trouvent tous les ambassadeurs des nations du monde, le baron Guillaume, ministre de Belgi- j que, occupe la place d'honneur, sur un fauteuil surélevé. Au moment oit le président de la Chambre criait: «Vive la Belgique!» les ambassadeurs d'Angleterre, de Russie et des Etats- ■ Unis viennent donner l'accolade au ministre le Belgique, et tous les ambassadeurs viennent -, lui serrer la main. Avant de se séparer, tous t< les diplomates défilent devant le ministre de g Belgique, auquel le ministre et le président de la Chambre viennent serrer chaleureusement g la main. d t( La situation En Flandre Orientale • L Dans la poclie d'un des prisonniers aile- le l'artds captures ■ Leemvéi-gîiem, dit-la Flan- le Ire libérale} on a découvert, des bijoux et deux ci noiitres, à l'une desquelles pendait une me- el laille avec cette inscription : Janssens, con- se eiller provincial. rc A Herzele, 17 cyclistes allemands au repos h 'lit été surpris par une quarantaine de soldats si ielges, sous la conduite d'un gendarme. Un cl eu nourri s'est ouvert; il- y a éu trois Prus- iens tués et l'un des fuyards cyclistes a été ai ait prisonnier, son pneu d'avanWyant crevé, vi A Alost, en pleine ville, huit lanciers aile- U aands ont eu une escarmouche avec des sol- ai ats belges qui occupent l'endroit; en pré- ence de l'infériorité de leur nombre les Prus- m iens ont dû battre en r. Traite; ils n'ont en ta u'un seul tué. Des deux côtés il y a eu de ta iombreux blessés. Entre Schendelbeke et Ophasselt, la bataille , été plus vive; la fusillade a dure près d'une .emi-heure, laissant sur le carreau de nom-•reux tués. Quatre soldats belges sont très grièvement blessés et ont dû être transportés d urgence a l'hôpital de Grammont dans l'automobile que M. B..„ de cette ville, avait obligeamment mise à leur disposition. Les Allemands à Appels Il y a eu aussi un engagement, d'avant-postes a,; ï,p ' parmi ,es ennemis tués il y a un officier, qui reçut une balle en plaine bouche. Le projectile traversa Ja tête. Bien que voyant les soldats belges qui se retiraient à causé de leur infériorité numérique, les Allemands accusèrent les habitants d'avoir tiré sur eux. et ils se mirent, à enfoncer les portes des maisons. Ils arrêtèrent les habitants et les enfer-merent dans 1 eglise. Puis, pendant une derni-heure, ils bombardèrent la commune. Les personnes qui avaient pu rester chez elles se cachèrent dans les caves. Plusieurs maisons furent incendiées. On affirme que dans l'une d'elles était resté un vieillard impotent qui doit avoir été brûlé vif Un jeune homme de 13 ans et un enfant de 3 ans furent fusillés. I-e> Allemands quittèrent finalement la commune en emmenant le curé et plusieurs habitants qu ils lâchèrent quelques heures plus tard. A Woiverfàem Depuis quatre semaines les Allamands sé journaient à Wolvertliem, et ne faisaient pai la vie trop dure aux habitants. Quelnuo; f. r. , ares environnantes furent incendiées p;,. ^ sure stratégique et les propriétaires :itrfrit jne indemnité. Mais mercredi matin le commandant alle-ïiand ordonna aux hommes et aux enfants nâles au-dessus de sept ans, de quitter là localité avant midi.Seules les femmes po:.vaic-.it •ester. Les expulsés arrivèrent le soir à Kinu/W. :1s furent dirigés, ensuite, sur Sèlzaeie, a'«ù 1 a fallu les envoyer à G'and. Jne épidémie parmi les chevaux allemands Du correspondant de Ninove de Vlnte' -.i lance belge: De tous côtés nous arrive la nouvelle d'uve rrave épidémie régnant parmi les chevaux ie l'armée allemande. C'est une um «ce d1 ■Morve» dont les bêtes souffrent beauc.v > lans la téte et qui les fait tousser contiM ement. La maladie est fort contagur- . . nine l'animal en quelques jours de ut«: jour le réduire à l'impuissance. Des e le chevaux ont été abattus depu -- .jte >,»..• « our afin d'enrayer le mal, mais i'epidOïuw ;>ersiste toujours.

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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