Le matin

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s.n. 1914, 11 Mai. Le matin. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jh3cz33930/
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B^ndT 11["M ai 'is"" " ilijîx CIÏVQGUNTIMÉi 21me Année - N° 1 31 ^ r ^ - RÉDACTION I fl9 VIEILLE BOURSE, 39 AÏVVEHS Téléphone Rédaction s «lï ^.uoxuxements : (Un an . . . . .Ir. 1S.OO I K-IURS {Six mois .... G. KO I iNVBM ^Troismois > , 3. KO l Un an . . • • • . lO.OO I ifliwEOR <Six mois 8. KO I /Trois mois .... £».00 I #,]uuïger : France, àngletcrre. Allemagne et Union ■ postale, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et I tend-Duché, par trimestre, fr. Ï.OO, ■ se noursuit iusan'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : 561 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id i 1 OO Reclames la ligne, > 1 SO Faits divers corps id. » 3 00 Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. > 2.00 La Ville id. • S.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la Fra)ice. de l'Angleterre et de VAmérique sont exclusivement reçues « Bruxelles chez MM. J. Lebkgue & O. LES EXPOSITIONS ET ANVERS RIVE GAUCHE I il y a huit jours, 4 cette place, nous pa: I lions expositions: quelques souvenirs ri [ montant à vingt ans et hâtivement jetc sor le papier. Mais on ne vit pas de souv. sirs, nous écrit un lecteur, et où en e: I donc le projet d'une nouvelle exposition un verselle a Anvers — projet pour lequel u I comité provisoire s'était même formé i [ dont il a été question plus d'une fois dar le Matin?... La reponse est fort simple. Ai \ers n'étant pas seul à projeter une expi îition, Liège nourrissant les mêmes intei lions, le gouvernement, très embarrassé e présence de cette compétition des deux vi les ne se prononcera probablement, assur I ment même,- ni pour l'une ni pour l'auto I II se retranchera, pour maintenir le stat quo dans cette affaire, et gagner du temp derrière la commission internationale d( expositions à l'étranger, constituée précis ment pour parer à la fréquence excessif de ces entreprises. Or, cette commission -[ qui a déjà tenu à cet égard un langage pt assez sibyllin pour ne pas faire prévoir s décision ultime — trouvera sans doute qi | sept expositions universelles en moins c I trente ans dans le même pays c'est beai [ ttrap et qu'en organiser, à brève échcanc une* huitième ce serait trop. En quoi, du fions-nous nous attirer l'ire de ceux qi tiennent mordicus à la troisième world jtir anversoise, nous croyons que cette cou mission aurait parfaitement raison. C'est-à-dire qu'elle aurait raison à se point de vue, mais que nous aurions toi nous, de nous arracher les cheveux pari qu'elle n'abonderait pas dans notre sen [ On sait que son veto implique la non pa ticipation officielle des pays étrangers; doi pas d'encouragement à l'industrie étra] gère, qui, dans ce cas, s'abstient général ment, pas de subvention ou de garantii pour la location des emplacements, pas ( commissariats généraux, de visites de so-; lerains et de haute personnages, de di cours, de banquets, «rapprochant les pe pies » — à table — , pas de croix, de ruban autant dire pas d'exposition possible. ï | serions-nous plus malheureux ou moii ! heureux, au choix? Nous ne le pensons pa D'abord, il est indéniable que l'on a abu; ! des expositions, entrées désormais dans | banalité courante et que-le public, qui en par-dessus la tête, ne se dérange plus c presque plus pour elles. Nous venons d'e | avoir un exemple à Gand. On a beau pr tendre que Gand n'était pas assez conr pour en faire, comme on dit en style de ci constance, le rendez-vous des nations... E reur. C'est une ville historique dont le no avait naturellement franchi nos frontièr [ bien avant que son industrie horticole e propagé au loin sa réputation. De plu Gand se trouve sur le passage des trais internationaux, à une heure d'Ostende, son exposition était vaste, bien organisé intéressante. La vérité c'est qu'elle n'attira personne, pas même nos compatriotes qi dans les trains allant vers le littoral, traversaient et ne s'y arrêtaient pas. / surplus, Gand n'est certes pas moins coni que Liège qui, en 1905, bénéficia d'une situ lion privilégiée que lui avait créée la patrie i «te. Mais il faudrait voir maintenant... Cette fatigue du public à l'endroit d expositions — fatigue dont il est à craind que nous n'ayons, cette année, un aut exemple dans un grand pays voisin — n'e ; déjà pas un symptôme bien rassurant. ! y a lieu d'y songer avant de retenter l'ave 'lire. Ensuite, on exagère beaucoup l'ii ' P°rtance des expositions en ce qui concer: | le commercé local qui y voit un intérêt il médiat et qui, au contraire, va souvent i pareil cas au-devant d'une déception. Ta t ' s' vrai que, en 1894, les commerçants a versois, à l'exclusion peut-être des hôteliei organisèrent un vaste pétitionnement af Sue, trois fois par semaine au moins, l'e ; Position restât fermée le soir! Enfin, qua I aux avantages généraux dont nous parlio | "ans notre chronique précédente, ils so contingents de certaines époques, de cert: ?s Phases, que nous appellerions volontie wsiologiques, de l'existence des villes. 1 jwa et en 1894, étant donné des conditio ocales spéciales et des raisons que no ons trop souvent énumérées les unes sautres pour y revenir encore, les exp ™ons anversoises étaient justifiées et .s e^rerft des conséquences heureuses. A J Tuhui, Anvers est sur le rail et il us paraît pas qu'une exposition puis beaucoup accroître son essor. Au deme -3 N pourrait être indifférent qu'on «sat le projet puisque l'on semble y > n étaient les aléas auxquels nous 1 Renf îouc'ler et l'espèce de drainage d'î ^ s'opère en «es circonstances ; i ' tiers. Il en résulte le lendema ' sorte de marasme plus ou moins pi daif6'comme il s en produit après une f< pensé11"16 ma*son l'on a beaucoup < enrn S6U* d'intérêt général pourri r^dre intéressante à Anvers u exposition universelle: c'est en n • ^e.*a r*ve Sauche. Mais la soluti lnté,afa^.si lointaine, elle dépend d'auti trai S* divers et si contradictoires, vrailUX rï'une telle importance, qu'il Sitj ^ Prématàré de parler ici d'ex] n> fût-ce dan# le but de hâter cette sq tion. La mise en valeur des terrains de 1e Tête de Flandre, l'utilisation de la rive gau - che en vue du commerce maritime ou d'uni 11 spéculation immobilière ont toujours tenti l'imagination des créateurs de villes ou di .. quartiers de ville et des bâtisseurs. Depui: j_ Mullender, et même avant, nous avons vi 's se succéder toute espèce de projets bâti sur le sable de la rive gauche; la gravure h la phototypie nous ont montré là de vérita ' bles villes du rêve, des palais, des parcs n des jardins comme n'en dessine pas, au: ;t yeux du pêcheur émerveillé, la fée Morgan [S dans les vapeurs argentées qui parfois, au: i- heures matinales, surmontent les flots hleu > du dédroit de Messine. i- Il n'y a pas longtemps encore, un d n ces projets, comprenant celui-ci une exposi 1- tion sur l'autre rive, étalait, à la vitrin i. de quelques-uns des principaux magasin 3 du centre de la ville, ses séduisantes pers u pectives. L'auteur, M. F. Loquet junior, es 3) venu nous trouver ces jours-ci, toujours ■s la suite de notre article. Il nous a expos ses idées quant au développement d'Anver — car, pour lui, le projet d'exposition uni __ verselle n'est qu'auxiliaire — et nous le ,s a fait suivre du doigt sur les plans qu'il a dressés. A rencontre de ce que soutenai 'e feu le colonel Bertrang le regretté consei' ï' 1er communal qui, lui, démontrait matin matiquement le dép acement des centres d l~ population — chose curieuse, toujours ver 7 l'est, en tous cas, jamais vers le nord — M 3T Loquet assigne un centre fixe, pour air j1 si dire historique, celui de la place Vert 1 et de la cathédrale, comme point de dépai v de ce mouvement divergent. Il en conclu que la périphérie de la ville, en se repoi Ï1 tant sans cesse vers l'est et le sud, atteir dra, dans cette direction, des distance :e anormales, et que c'est vers l'ouest, pa s- delà le fleuve — en dehors même des ne r" cessités économiques, commerciales et mar 1C times — que doit se poursuivre l'agrandis l" sement. e; Notez que M. Loquet n'est nullement u rêveur. Les questions qu'il traite, il les le étudiées à fond comme le prouvent ses bre -1" chures, dans lesquelles rien n'est avancé s" la légère. Il connaît, par exemple, le r( gime du fleuve, en tient compte dans se S' constructions riveraines et il a réponse 11 {tout. On peut toujours dire de ce concitoye IS , qu'il s'est dépensé sans compter au profit d ;s: ses idées Au lieu de l'indifférence frisant 1 'e I dédain dans lequel on les tient, on fera a mieux d'encourager ces hommes qui, san visées politiques ou ambitieuses, se di ,n vouent à l'intérêt public et auxquels tôt o é tard l'avenir finit par donner raison. Mai voilà, leur défaut est précisément de ne pa savoir se mettre au niveau de leur époqui de ses besoins urgents, des difficultés courai 1 tes à surmonter, et de croire qu'il suff m d'un coup de baguette magique pour doi ner corps à leurs projets. Evidemment, Ai vers-rive gauche est, comme on dit, dar s' l'air.On n'en a jamais tant parlé que mail tenant, ce qui ne signifie pas qu'il n'y a rien de plus pressé à faire. On peut mêir croire que bien des années se passeront ei 4' core avant qu'on voiH sortir de terre 1 li> «ville d'en face». Cependant le moment o la des communications normales entre 1< lU deux rives existeront, où tout sera prêt, a m rivera. Seulement, alors nous serons en 19. a- _ ou pas loin — et l'exposition se fera... m Bruxelles ! Simplice es rset Reportage parisien 11 Paris et les Allemands. — Les candidatures n- joyeuses. — La L. G. L. F. C. n" Paris, 9 mai. ie n- Le bruit qui a couru tous ces derniers ]ou que les Français résidant en Alsace-Lorraii nt allaient être expulsés en masse ou du moii „ que leur permis de séjour ne serait plus pr longé à l'avenir, a provoqué dans tous les ir •S lieux parisiens la plus grande stupeur d in bord, puis la plus vive indignation, que ï x" sont pas parvenus à apaiser les démentis pli nt ou moins officieux partis de Berlin ou ( as Strasbourg. nt Déjà la campagne persistante de la près ]i. allemande contre la Légion étrangère, q rs n'était apparue au début que comme une m i-r, nifestation saugrenue de l'esprit pangerm „ ' niste, avait violemment énervé l'opinion p ® blique française. L'incident du Palais de gla us de Berlin — la représentation d'une pantomii et au cours de laquelle on fit « fusiller » un a 'O- teur portant l'uniforme français par d'authe 2l- tiques grenadiers du régiment Empereur Fra u- çois — n'était pas fait pour atténuer cette exi ne tation. Les soirées et les conférences orgai „ sées par la Ligue allemande contre la Légio non plus. Le caractère que comportait cet u" nouvelle du retrait des permis de séjour ai en douze mille Français habitant en Alsace-Lc té- raine a mis le comble à l'exaspération d 'e- parisiens. ir- Toute la presse a protesté d'ailleurs avec lu dernière énergie contre les agissements al. in mands. A propos de la campagne concerna •0. la Légion étrangère, un journal écrivait déj ,tp il y a quelques jours: «La France est préverr ,. du danger que cette campagne peut faire co rir à la paix. Ce péril n'est t,ue trop évidei . Les Allemands ont vraiment besoin qu'on 1 lit ' renseigne. La presse pangermaniste leur a ne bien monté la tête, qu'ils en sont arrivés la | l'état d'esprit le plus dangereux. on ! En effet, une opinion publique excitée p ■es les récits mensongers de ses journaux pe , i fort bien, dans un moment critique, commett " ' quelque folie ou l'imposer ses gouvernail 3St ' La question de la région étrangère qui n'e ï0~ jusqu'ici qu'un sujet dte polémiques, peut lu- j transformer au moindre incident, si le go l ■ vernement de Berlin le veut, en un grav< . ! « casus belli ». , On sait parfaitement ici cependant que cer ^ tains journaux allemands se font un devoii ' de détruire la légende des mauvais traitement; dans la légion. Le «Vorwaerts» n'a pas crain ' d'écrire, notamment, qde les engagements d< 1 sujets allemands seraient moins fréquents s 3 les soldats de l'empire étaient mieux traité. , par leurs chefs. Cela paraît assez juste. Per - sonne n'ignore du reste la réputation de corp: d'élite qu'a acquise en France la légion étran gère. En France et même à l'étranger, car s ^ celui-ci ne possède pas de renseignements pré ; cis sur elle, il suppose bien que si les légion ^ naires étaient maltraités, suppliciés, torturés 3 comme on se complait à le raconter, cela s< saurait depuis longtemps, et le recrutement d< 3 ce corps serait depuis longtemps aussi deveni - totalement impossible. Or, ce n'est pas le cas. Et l'on pense généra s lement à Paris que les journaux pangermanis tes ne devraient pas l'oublier, t * La journée de demain sera la seconde de élections législat'ves, celle du scrutin de ba! " lottage. On l'attend avec quelque impatience s Je ne parle pas seulement ici des député i sortants et non encore réélus, que le dout t angoisse, ni des candidats verts d'espoir, ma1 - encore de la grande majorité des Parisien i- que passionne la politique et qui font depui s huit jours pronostics sur pronostics, comm s s'il ne s'agissait, en vérité, que des courses d Saint-Ouen ou de Vincennes. Il est permis cependant de se demande ' pour quelles raisons profondes l'électeur, 1 ® plus souvent, vote pour celui-ci plutôt qu t pour celui-là et quelles graves considération t incitent le pêcheur du Finistère, le paysan d •- Morvan ou le pelotari des Basses-Pyrénées - donner sa voix plutôt au radical qu'au «ft s déré», ou au conservateur de préférence a J, socialiste unifié. M. Loriot, qui vient d'être réélu député cl Pont-Audemer, nous répond aussitôt par un affiche qui est un exemple frappant de c i- qu'est, la plupart du temps, la consultatio nationale. Voici le texte de ce placard que IV [! Loriat avait fait afficher dans sa circonscri] u tion huit jours avant le premier tour de sert tin: J « Si vous me nommez, je servirai nature' lement le pays et le parti, mais je servira avant tout, l'arrondissement, comme je l'< s toujours fait. A Paris, j'habite à l'hôtel, vov à le savez, et tout près de la gare. Vous pouve u venir chez m91; vous jie me démangerez j: e mais. S'il vous plaît, entre deux trains, de d poser chez moi des bagages, vous me ferc . plaisir. De même, si vous avez quelques con I missions à faire, usez de moi, mes chei s amis. » î- On conçoit qu'après avoir lu ces offres c u service, les électeurs malins et prévoyan 3 aient renvoyé à la Chambre, à Paris et à so s hôtel, ce député-commissionnaire prêt à toi , tes les complaisances. Ce n'est pas un repr ■' sentant que ces braves gens se sont offert " c'est un domestique — à gages imposants, -l est vrai. 1_ Un autre candidat — de Nanterre, celui-c 1- et qui pour s'appeler Vaine n'en a pas moii .s ramassé la forte bûche — n'avait pas é I- moins naïvement sincère dans, si j'ose dir sa profession de foi. c M. Vaine, qui rêva un moment de représe: ' ter au Palais-Bourbon les idées socialistes c V" Nanterre, Suresnes et Puteaux, avait doi ? placardé dans la cité célèbre par ses rosièri u et ses pompiers le tract que je reproduis i !S et dont il croyait l'effet foudroyant pour se r- adversaire, le député sortant Voilin: 10 «Il a pris ma femme donnez-moi son siège à Camarades travailleurs de Puteaux, Sure nés, Nanterre, votre député s'est introduit chc moi sous prétexte de r e faire adhérer au pa ti socialiste. J'ai eu la naïveté de le recevo: en ami. Comme récompense, il a enlevé m femme. Je ne la pleure pas, mais la conduii de Voilin n'en est pas moins indigne. «Puisqu'il m'a pris ma femme donnez-moi son sièg< Je ne suis pas bien capable, mais je vau rs tout de même mieux que lui. Et pour faire ie la Chambre ce qu'il a fait, j'en ferai facil ls ment autant. 3_ En votant pour moi, vous accomplirez u j_ acte de justice. Vaine, ouvrier de l'arseni a_ de Puteaux. » Ah! n'admirez-vous pas ce «je ne suis p: 15 bien capable»? Quel aveu dénué de tout art le fice! «Je ne suis pas bien capable, mais vaux tout de même mieux que lui!» Façon c ,e parler naturelle, dirait Mascarille, et si to II chante! Mais pourquoi pensai-je donc au Ma carille de Molière? De Molière?... Est-ce parce que M. Vaii n'en eut pas une 'de c...? :e 16 * * * c- n- Tandis que là-bas, dans les parterres de B n- gatelle, tout autour du bassin de l'Orangeri -i- les tulipes viennent de refleurir, les tulip II- dont les corbeilles sont comme de gigante n, ques palettes, tachées de mauve, de roux, t te violet, de rose et de noir, les tulipes impa ix sibles de velours blanc de velours pourpr r- de velours d'or, évocatrices des inoubiiaûl es champs de Sassenlieim — ah! les tulipes < Sassenheim, étendue somptueuse au pied c la château de Teylingep! — ou de cette allée < e- Veenenburg qui est comme un chemin de fé nt riel — tandis à, re ...qu'à perte de vue, ondulant sur leurs stip u- Ce ne sont que tulipes, tulipes, tulipes... it. es les «fantaisistes» au lieu de courir les conter si pler, cherchent a attirer sur eux l'attention, 1 à moyen des... fantaisies les plus extravaga tes. Un jeune journaliste, le propre neveu 1 ar l'auteur du «Capitaine Grant.» et de «Mathi ut Sahdorff — j'ai nommé mon confrère Maui re ce Verne — vient de fonder notamment ;s. L.C.L.F.C. c'est-à-dire la Ligue contre le fau ist col, lacruelle réclame la liberté du cou. se «Trop longtemps, dit-il à peu près dans 1 u- ; manifeste, cette partie du corps humain une des plus nobles puisqu'elle est le t: d'union entre la tête et le reste — trop s vent le cou a été séquestré torturé, caché c< me une chose honteuse Le faux-col est 1 erreur, ainsi que son nom l'indique: il faux, il est cruel, il est inesthétique, il est juste. Citoyens libres et conscients, pren et démolissons cette autre Bastille!» J'ai cru un moment, après avoir lu ce brant appel que les membres de la L.C.L.I étaient pour le décolleté Plus de cols, plus plastrons empesés! Puisque les femmes c sentent du matin au soir, en faisant leurs plettes comme en assistant au spectacle, nous dévoiler la presque totalité de le charmes, étalons à notre tour nos pectora A bas le faux-col (au café, surtout!) Le fa col est un carcan — et ce n'est pas une 1 réole. Mais pas du tout. La L, C. L. F. C. est p - le faux-col... mou, non empesé, pour ce ï - chiffon de reps ou de piqué dont les poil sont retenues par deux petits boutons plus moins précieux, et qui donne à celui qu porte un petit air «Bar-de-la-rue-Lepic» a délicieux que compromettant. Amoureux depuis toujours des petites b s chisseuses-repasseuses, que célébra tant " fois Steinlen et qui ruinerait la nouvelle gue, et peu disposé d'autre part à ressem s i par quelque détail de toilette que ce soit à e ! beaux messieurs chantés jadis par Aris s Bruant, je déclare que je suis absolument s cidé à combattre la tendance que préconise s Maurice Verne -- erue j'ignorais, du reste, e possesseur d'un joli cou! e Car enfin je suppose que c'est dans le but d'exhiber celui-ci, que celui-là fonda li £ C L. F. C.?l e Guy Marfau LES FAITS DU JOUR u e LA QUESTION MILITAIRE EN SUEDE e Le problème militaire doit venir à l'o e du jour immédiat du Parlement suédois p a dominé, d'ailleurs, comme chacun saii ). récente lutte électorale. Chacun des i- groupes parlementaires principaux avait position. Les social-démocrates avaient : gé un programme d'organisation défensiv ti mitatif à la fois de la durée du service et s ; dépenses d'armement. Les radicaux re z | naissaient l'oppojtunité d'un renforcemen [l'outillage militaire, mais élevaient la d :z ! du service que d'un seul mois consacré à ] 1-, truction spéciale et à l'entraînement il 's pensable pour une campagne d'hiver. E e les conservateurs se ralliaient aux mes ;s préconisées par M. de Beck-Fries au sein c n dernière commission parlementaire de la l' fense nationale et relatives à un double ^ forcement de l'armée de terre par éléVE il de la durée du service à une année ent et de l'armée navale par la création d i' flotte de cuirassés. l| Le nouveau Parlement aura à cherche: e, terrain d'entente. Les dispositions qui se sinent après le vertfict électoral perme v de croire que l'on aboutira à cette enti ,c Les pertes électorales du parti radical -îs sièges — ont produit sur lui, à ce qu'il ser 3i un effet salutaire d'avertissement. Le p n dent président du conseil, M. Staaf, a lu ,, me déclaré que les radicaux rentrés à la 5- velle Chambre «se garderont de retarde z d'entraver les mesures de défenêe nation !'" ils chercheront plutôt un accord avec le £ nistère nouveau, et l'opposition antim e riste du parti socialiste réitéra probable: tout à fait isolée. Les socialistes ont fait g état de leur succès électoral. Au nombre 1 dans l'ancien Biksdag, ils rentrent à 73 '* le nouveau, mais l'ensemble des «partis d -T fense nationale» vient de gagner 22 siège c'est ce résultat qui indique à la fois le lonté populaire et l'orientation parlemen n de demain.» Dans son organe «Dagens Nyether», l'ai IS premier ministre Staaf a confirmé encori i- intentions conciliantes et celles de ses je en faisant remarquer expressément que programme politique du radicalisme sui g" et celui du socialisme ont des affinités être sur la question militaire les opinions le tellement divergentes qu'ils ne sauraient poser et soutenir à la Chambre une soli commune. Il ■ 1 l Etrange! fë La politique allemande S- LE BAPTEME DE BRUNSWICK BBUNSWICK, 9. — Au dîner de gala c ïe eu lieu à l'occasion du baptême du princ iu ritier, l'empereur Guillaume a prononcé lg allocution dans laquelle il a exprimé le e_ que le nouveau-né, qui doit un jour mi sur le trône de Brunswick, y renconti plus complet bonheur afin d'assurer la r>s périté de sonduché. Il lui a souhaité c ployer plus tard toutes ses forces dans le cert des princes allemands pour assuri n_ grandeur de la patrie allemande. U a lU exprimé le vœu qu'il t,. montre un ferme q. tien de la foi protestante. ie Le duc a remercié l'empereur et l'im 1S trice d'avoir, bien voulu accepter d'être les ■i_ rains du nouveau-né et d'être venus en la sonne assister à la cérémonie. Il a rem x. cordialement ses parents et aussi les si rains qui s'étaient fait représenter à la m ' Il a également exprimé l'espoir qu'il pe _ [ faire de son l ls un hômine 'accompli qui ; •ait ' dans la vie se conduire en véritable prince ou- allemand. mê Une catastrophe en Sicile pef 1 in. A LA CHAMBRE. — EXPRESSIONS DE Dns SYMPATHIE BOME, 9. — Le président du conseil, M. Sa-,Xi" landra, répondant à des questions concernant 'V- le tremblement de terre, communique les ren-<Je seignements qu'il a reçus. Il ajoute que le ° gouvernement a fait tout ce qui étaL possible. 3m," Il a mis déjà à la disposition du préfet de r1 Catane eîes fonds pour les premiers secours et , des fonctionnaires du génie civil ont été en-U3V voyés sur place. En outre, le sous-secrétaire ux" d'Etat aux colonies part ce soir pour Catane et au" les lieux dévastés. MM. de Selice, Libertini et Pantana recom-mandent les populations aux soins du gouver-itiq nement et expriment leurs sentiments de sym-(in Pathie aux sinistrés. . Le président du conseil s'associe à ces paro-? les et dit que le sentiment du pays est unani-me en fare du malheur qui frappe plusieurs [an- cités" je LE VILLAGE DE LINERA Ji- BOME, 9. — Les ^ournaux publient de longs oler détails sur le tremblement de terre. Le village ces de Linera a été particulièrement éprouvé. La tiele plupart des victimes sont des femmes et des dé- enfants, car au moment de la secousse les .M- femmes préparaient le repas du soir et les -tre hommes n'étaient pas encore rentrés. Le spectacle est effrayant. seul La route provinciale conduisant à Linera 1 L. commence à être déblayée grâce à l'activité des ingénieurs et des soldats qui procèdent avec le plus grand zèle au sauvetage. x Le nombre des blessés à l'hôpital d'Arcireale atteint une centaine. I jO) L'évêque s'est rendu sur les lieux avec de 9 èTb nombreux prêtres pour porter secours aux victimes. LE PAPE PRIE POUR LES VICTIMES r(jre ROME,9.—Le «Giornale d'Italia» dit que la nouvelle du sinistre a été communiquée au '■ 11 Pape ça matin et que Pie X a voulu connaître :, la tous les détails. Il a manifesté uni. grande dou-;rois leur au récit qui lui a été fait, puis il a prié prig pour les victimes. -ï La situation en Orient deg LES NEGOCIATIONS EPI ROTES-ALBANAISES con-1 ATHENES, 9. — C'est à Corfou que M. Zo-t ^g ; graphos et les membres du contrôle interna-, 1 tional de l'Albanie commencèrent leurs pour-u*e® parlers. 'i ns- M. ZOGRAPHOS A ATHENES îdis- nfjn ATHENES, 9. — M. Zographos, chef du gouvernement autonome de l'Epire, M. Cara-ures tanos, ministre des affaires étrangères de te la l'Epire, et les membres du contrôle internatio-dé- nal de l'Albanie, venant de Corfou, sont arri-ren-t vés hier soir vers minuif. Les pourparlers ont commencé ce matin à 10 heures. Ils ont duré •tion longtemps et 011 croit qu'ils aboutiront à un ière, résultat satisfaisant. une un DREADNOUGHT POUR LA GRECE? ATHENES, 9.—Le journal «Ethnos» annonce un qUe ie gouvernement argentin a coi;senti à des- vendre à la Grèce un dreadnought, à condi-ttent tion que le contrat de vente soit ratifié par la te Chambre argentine. -31 La situation au Mexique LES ARMES DESTINEES A HUERTA L-mê- WASHINGTON, 9. — Ce sont les agents du navire allemand qui ont décidé de ramener en Allemagne la cargaison d'armes destinées au r ou général Huerta. Le seul moyen d'empêcher le aie», débarquement des armas était de saisir le bu-mi_ reau des douanes de Puerto-Mexico, mais ... l'armistice interdisait aux Américains Remployer ce moyen. nent ranel Dépêches diverses le 64 LE ROGHI SERAIT MORT dc.ns OUDJDA, 9. — Il semble se confirmer que le 3 Roghi aurait succombé aux blessures reçues is, et dans le combat du 1er mai. 1 vo" LA POLITIQUE ESPAGNOLE taire MADRID, 9. — Le Sénat discute le projet de message des Cortès au discours du trône. Le icien débat roule plus spécialement sur l'accepta-> ses tion du pouvoir par M. Dato. amis Plusieurs ex-ministres conservateurs, no-. tamment MM. Allende Salazar, Rodriguez San si le pecir0j attachés au parti Maura, expriment îdois une très vive opposition au cabinet. lites, Le président du conseil, prenant la parole, gont dit: «C'est au moment où le gouvernement se trouve en face de questions si importantes: la pro- grève, le Maroc, le conflit mexicain, l'organi-îtion sation navale, que ceux qui suivent la politique de M. Maura, au lien de .conseiller l'union pour résoudre ces problèmes, nous traitent de >x- faibles et d'impuissants et nous refusent leurs voix. Nous sommes ici et nous y resterons aus-e> si longtemps que nous aurons la confiance de la Couronne et l'appui du parti, ne nous préoccupant que de l'avenir et du bien-être du pays.» M. Dato rappelle que quand le roi. l'a chargé de constituer le cabinet il alla voir M. Maura, [ui a mais que celui-ci refusa son appui. M, Dato 3 hé- exprima sa vive douleur de voir epie sa loyauté uîie envers M. Maura n'a servi qu'à lui attirer les vœu attaques de ses amis. mter M. Dato, traitant la question du Maroc, dé-•e le clare que l'intégrité espagnole exige que de la pros- Méditerranée à l'Atlantique il n'y ait sur la l'em- | côte du nord de l'Afrique qu'une autorité, celle con- du sultan, protégé par les Espagnols. C'est un ir la i devoir à remplir coûte que coûte. înfin M. Dato termine en demandant au Sénat et sou- surtout aux conservateurs de soutenir le gouvernement pour travailler au bien de ia patrie, péra- M. Rodriguez San Pedro, chef du parti Mau-par- ■ riste, déclare qu'il s'abstiendra de voter, le per-1 cabinet Dato étant responsable de la division ercié j du parti conservateur. )uve- i M. Dato regrette l'abstention des Mauristes, fête, mais déclare qu'aussi longtemps qu'il aura la iurra confiance du trône et l'appui de la majorité il laura [ restera au pouvoir. (Appl.j

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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