Le matin

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s.n. 1918, 21 Decembre. Le matin. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n58cf9kd43/
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Samedi 21 Décembre 1918 DIX CEMXIiaES ' * «y ■ 25me Année No 34 rédaction 39, VIEILLE BOURSE ANVERS LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN administration VIEILLE BOURSE, 39 anvers ^BHÏ555a55aŒ"5HS55l^ ADMIS PAR LA CENSURE r 3333>Ï-CÎOEÏJE3 LA £ RESTAURATION ÉCONOMIQUE i Le ministre des Affaires étrangères, i M. Jaspar, a visité, il y a quelques s jours, les centres industriels de (Jand, et { la Flandre libérale résume les grands £ traits de la politique ministérielle en vue 1 de la reconstitution de l'industrie et du t commerce belges. 1 En principe, a déclaré le ministre, l'initiative privée restera libre. Il a ajou- i té, il est vrai, cette restriction : l'initia- \ tive de chacun sera seulement réglemen- ) tée de manière à tenir compte de nos en- ] gagements vis-à-vis des nations alliées -et de l'intérêt général. Déjà fonctionne à Londres une commission interalliée pour la répartition des matières dispo- i nibles. Avec l'organisme ministériel qui < se crée en ce moment en Belgique, nous : sommes à deux de compté. Malheureu- ; sement, le ministre conseille à tous ceux -qui auront reçu licence d'importer de recourir au Comptoir national, qui centra- i liserait les commandes, régulariserait le 1 crédit et le change. Conclusion: trois or- ] fanismes distincts se dresseront enire i acheteur et le vendeur. Tout l'optimis- i me de Candide n'y résisterait pas et i l'on est certain, dès aujourd'hui, que les i entraves nées de l'esprit formaliste de la bureaucratie créeront à tout le monde des industriels et des commerçants des ennuis d'une gravité extrême qui affectera péniblement la vie normale du peuple beige. Nous nous trouverons mis aux mains des syndicats d'achat et des syndicats de producteurs. En admettant que les premiers travaillent logiquement, comme de simples particuliers, à acquérir des marchandises au taux le moins élevé, •— ce qui est encore douteux, — les seconds seront fatalement entraînés à augmenter les prix de vente. Si deux syndicats, en période ordinaire, se rencontrent en une libre concurrence, ils se combattront, à coups de tarifs, pour le plus grand profit de l'acheteur. Mais dès l'instant où le syndicat est la règle, il n'a plus à redouter les efforts du voisin, les prix qu'il établira, sans tenir cd. pte des exigences du public, se maintiendront selon son bon plaisir, au détriment complet du consommateur. Puisque certains croient à la nécessité d'une intervention gouvernementale, pourquoi ne pas y avoir recouru directement, officiellement ? Etait-il donc impossible à l'Etat d'acheter en Angleterre, en France, les stocks disponibles de marchandises nécessaires soit à notre alimentation, soit aux besoins industriels, d'amener au plus vite les dits stocks, par eau, à Anvers, et par voies ferrées à Bruxelles et les grandes villes belges, pour les offrir en vente aux industriels et aux commerçants ? Nous nous serions trouvé vis-à-vis d'une collaboration gouvernementale active, matérielle, alors qu'aujourd'hui nous assistons à la naissance de toute une nouvelle bureaucratie administrative, qui usera des tonnes de papier à sa correspondance inutile et fréquemment vexatoire. # # # Nous ne sommes pas les seuls à défendre l'initiative privée contre l'ingérence gouvernementale en matière commerciale et industrielle. A là Chambre syndicale des Industries métallurgiques, un député libéral bruxellois, M. Robyn a également protesté contre les mesures restrictives imaginées par le gouvernement. — Il faut, a-t-il déclaré, lutter pour la liberté absolue du commerce et se méfier de toute réglementation. Depuis plus de quatre années, nous avons subi une série de mesures réglementaires imposées par le gouvernement de l'occupation. Ces mesures ont eu surtout comme résultat le plus remarquable le développement extrae^dinai *e œe la fraude Allons-nous revivre sous la garaoUc gouvernementale belge, ce'.'e fois, une époque nouvelle de fraudes ahas développées et s'exerçant sur un champ plus vaste ? La liberté entière accordée au orn-saerce se mène pas à l'anarchie, parce (ju '«lie f-e trouve tempérée par les exi-[ gene«s de îa concurrence et au bon sens. Comme «ous le faisions craindre, les KtMtirvs 'gouvernementales ont seule- lent une apparence de logicrue. Théori-uement bien ordonnées, elles abouti-ont à un désordre complet dans leur ipplication et soulèveront partout des mécontentements justifiés. Leur mise en pratique rencontrera en rntre un obstacle sérieux qu'on semble te pas vouloir apercevoir, dans les sphè-es gouvernementales : avant que de onger à ravitailler le public belge, à >ermettre le travail aux industriels et, iprès eux, aux commerçants, il importe-ait de travailler à la réfection rapide de outes nos voies de communications, par erre et par eau. Le ministre, à Gand, souleva légère-nent cette question, mais sans donner la noindre indication matérielle relative-nent aux travaux entrepris, à la date jossible de la réutilisation de toutes nos i-oies de communications. ♦ # # Un de nos lecteurs anversois constate jue des efforts gouvernementaux tenaient à amener la disparition de certains intermédiaires privés tout en repassant i des organismes nouveaux les pouvoirs dont ils jouissaient. Les courtiers et les commerçants qui mportaient en Belgique percevaient na-urellement un salaire compensateur de eur intervention. Oserait-dîi prétendre }ue l'intervention ministérielle ne coûtera rien ? Pourquoi ne pas tenir compte le leur existence et organiser un service oelge, patriotique, qui amènera fatalement ces patriotes belges à la ruine si 'intervention gouvernementale persiste longtemps ? Le gouvernement, de par ses rapports avec les puissances alliées, avait toute l'autorité nécessaire pour laisser agir' la libre concurrence en imposant des prix maxima pour toutes les împor-iations. Il possédait les pouvoirs utiles àsurveiller attentivement l'exportation, à la restreindre pour le cas où, par exemple, certaines sorties de denrées du pavs auraient amené un malaise. En usant de ces pouvoirs, il tenait en mains, pratiquement, tout le commerce et toute l'industrie belges et permettrait à chacun d'agir le plus rapidement et au mieux des intérêts de la masse. II est regrettable que la situation générale n'ait pas été envisagée sous cet angle, et il nous reste aujourd'hui, vis-à-vis des doutes s'élevant au sujet de l'inefficacité des mesures gouvernementales prises, à espérer que les méthodes préconisées temporairement, ne résistent à l'expérience que pendant un laps de temps le plus court possible. P. LESCOT. Étranger La Conférence de la Paix La réunion de Londres Aux délibérations qui ont eu lieu au ministère britannique, sous la présidence de M. Lloyd George, assistaient: M. Botha, les premiers ministres du Canada, d'Australie, le secrétaire d'Etat aux Indes, MM. Barnes, Chamberlain, Curron, Bonar Law. Milneir, Balfour, lord Save, M. Churchill, lord Reading. Sir Eric Geddes et l'amiral Wemyss, qui représentèrent l'Amirauté à la conférence de l'armistice, ont également assisté à une partie des délibérations. La situation en Russie L'avance des BoSohevisfes L'avance des bolchévistes russes dans les payE baltes prendrait un caractère inquiétant. La chute de Waîk, point d'intersection des lignes de ohe-mins de fer, serait imminente et les troupes de Lénine auraient traversé la Duna près de Erede-rikstad et marcheraient sur Mitau. L'occupation de Walk et de Mitau compromettrait sérieusement la retraite des Allemands, qui se trouvent dans le Nord, si des renforte ne leur sont pas immédiatement envoyés pour arrêter la marche des Russes. En Angleterre Le mittisiârs Des changements importants sont attendus pour ces jours-ci dans la composition du gouvernement; lord MiLner quittera vraisemblablement le département de la guerre et Sir Eric Geddes, l'Amirauté.M. Chamberlain est désigné comme devant être chancelier des Finances. Sir Eric Geddes sera nommé ministre des Transports. On considère comme possible la nationalisation des chemins de fer. iïî. fiisoii à Lo:ii!res Londres, 19 — Reuter apprend que M. Wilson arrivera à Londres probablement le 28 décembre. Les fêtes de ïaoël Lob cocher# et conducteurs de6 tramways et des omnibus cîc Londres manifestent l'intention de prendre un congé le jour de la Noël, à partir de 1 heures de 1 après midi. Les journaux font remarquer que ce serait gâter la fête générale que d'interrompre un service public important à un pareil moment. La grèvs des csisiiniers La grève de l'industrie cotonnière du Lancashire peut être considérée comme terminée, et il est vrai- r semblable que le travail sera repris pour la Noël. ( Les ouvriers recevront une augmentation de 50 p.c. j sur les salaires normaux, oe qui tient le milieu en- j tre leur proposition de 40 p.c. d'augmentation sur c les salaires actuels et la proposition patronale g d'augmenter de 40 p.c. sur les salaires normaux. la situation en Allemagne Su ConseSS des ouvriers et des scidate ] Les (séances des Conseils des ouvriers et des sol- i date de toute l'Allemagne sont des plus mouve- i mentées. s Nous avons déjà dit que Ledebcur n'admettait pas la présence d'Ebert au gouvernement. Lede-bour a employé à l'égard de son adversaire le terme fort, il l'a ni plus ni moins appelé « flétrissure -c du gouvernement », d'où explosion d'un vacarme t tout prussien. j Les Spartakistes ont applaudi, tandis que les partisans de l'offensé ont menacé d'en venir aux t mains. Le malheur voulant que le président l'ut 3 un homme peu énergique, Ledebour a continué à ( parler. Abandonnant la méthode injurieuse, il a j fait l'historique de la révolution; elle était projet tée en 1896, a pris corps en 1916 et était définitive- ( ment préparée en 1918. L'autorité militaire a elle- ( même aidé au mouvement en incorporant d«6 socialistes indépendants,- formant ainsi de nombreux régimente révolutionnaires. Son discours n'est pas parvenu à. effacer la mau- < vaise impression produite par son attaque oontre { Ebert et la séance a été troublée à nouveau. Des ( groupes se sont formés dans la salle, on s'est copieusement couvert d'insultes, on s'est menacé du poing, enfin on s'est mutuellement invité à sortir pour vider la querelle sur le trottoir. « Le combat cessa faute de braillards. » Les régiments sî« -Bepisïi istep&c&ni ieur «oiairté Pendant la séanoe du Conseil des ouvriers et des ' soldats, une députation des régiments de Berlin est entrée dans la salle et a exigé que le Conseil acceptât tout de suite une proposition réglant définitivement la question militaire. Elle a en outre protesté contre le renvoi des matelots de Berlin et demandé l'abolition des officiers, la suppression des grades et l'éiection des commandants par les troupes. L'as6emblée ne voulant pas paraître céder à la terreur, un tumulte énorme s'ensuivit: 30 députés se sont disputé la parole et le président n'a pu ramener l'ordre. Ledebour a réussi à se faire entendre et a crié que la députation ne devait pas se retirer avant que l'on eût satisfait à ses justes exigences. Un député des soldats _ du , front a répondu que toutes les exigences seraient examinées, mais qu'il n'était n'était pas possible d'y satisfaire tout de suiie. TJn matelot a riposté vertement, promettant, si on ne prenait pas immédiatement une décision, de revenir le lendemain avec des camarades armés jusqu'aux dents. Le respect du sabre persiste touj ours en .'russe ; la menace fit siéger l'assemblée jusqu'au matin. Et on attend le résultat de ces jolis débats où, au milieu des cris, des vociférations, des disputes, se décident les questions d'avenir de l'Allemagne. La démission dit isiiitisb e de la gueers Le oommissaire du peuplé, Dr. Landsberg, a déclaré que le ministre de la guerre Schench, a demandé sa démission. Cette démarche a provoqué un certain émoi, parce qu'on ignore sous l'empire de quels motifs elle a été faite. Cependant le « Lokal Anzeiger » prétend que Schencli a demandé d'être Televé de ses fonctions parce qu'il a échoué dans ses efforts pour garantir les officiers contre les outrages et les accusations dont ils sont l'objet. De plus, il a considéré qu'il était impossible de fournir un travail utile quand des membres inexperte des conseils de soldats venaient 6'immiscer dans la rédaction de ses arrêtés. Le E^eichsiag ne sera pas convoqué Fehrenbach a signifié aux membres du Reichs-tag qu'en présence de la prolongation de l'armistice et de la remise à plus tard des préliminaires de paix, il n'y a pas lieu de convoquer le Reiehs-tag.Une commission de contrôle Le cotniSie.il national des ouvriers a décidé la constitution d'une commission centrée chargée de contrôler les gouvernements allemand et prussien. La séance de mercredi a renforcé la situation d'Ebert. Les élections pour l'assemblée nationale auront lieu au commencement de janvier. Le régime boicheniste D'après le t Berliner Tageblatt », 300 soldats ont pt 'Xré dams le local où siège le comité exécutif de Neu-Kceln, le seul faubourg de Berlin où le groupe Spartacus règne en maître, et omt mis ses dix membres en ctat d'arrestation. Le soir venu, un ordre du gouvernement les a fait mettre en liberté. Le pou-voi cenital est décidé à mettre un terme au 'é-gime exclusivement bolcheviste inauguré à Neu-Kœln. Les grèves us les journaux de Berlin, sauf trois cmit cessé leur publication à la suite de la grève des imprime-urs. Ceux-ci réclament comme on le sait, uine augmentation de salaire; ils donnent... cinq mnuftes à leurs patrons pour ie décider. La grève de la Ruhr La .grève minière du bassin de la Rh-ir gagne en extension. Il faut s'atteindre à te que les menaces de sabottage des installations, formulées dans quelques sièges d'exploitati m, contre l'avis des organismes syndicaux, trouveront des imitateurs ailleurs. Le conseil des Arsols de Hamborn s'est déclaré hors d'état de protéc;or les mines. Révélations Washington, 19 décembre. •— A la suite d'une enquê 2 ouverte par la commission nommée par le Sénat concernant la propagande allemande, on publie les documents saisis au quartier général de von Papen lors de sa capture pair les Anglais en Palestine.prouvant que l'Allemagne prépara la guerre' sous-marine oontre la Hollande et les pays scaindinaves »n octobre 1916. Demandes de poursuites contre S'eso&aîser Washington, 19 décembre. — M. Darrou, épublicain de Pennsylvanie a déposé à la Siaimbre une motion tendant à poursuivre t à ■unir Guillaume de Hohemzollern et ses co.m-ilices pour violation du droit des gens et atro-dtés commises par les Allemands pendant ia ■uerre. Indésirables Londra6, Ii9 décembre. — On mamde . e Madrid au « Times » que le gouvernement a éclaté à l'ambassadeur d'Allemagne que ilusieurs membres de la légation n'étaient il 3 «persona grata». Ils recevront leur pas-eport aujourd'hui. La République tchecB-slowaque Paris, 19 décembre. — Le ministre du Brésil . remis au ministre des Affaires étrangères checo-slovaques une note reconnaissant la ié->ubKque tchéco-slovaque. _ * .lgemsme Zeitung », de Berlin, racoin-•i qu'un grand seigneur autrichien se serait ris en relations avec les légations française t anglaise, à Copenhague, pour examiner des >ians de restauration de l'empereur Charles. Au cours des pourparlers il aurait été luestioa d'un projet d'uinion de la Bavière et le la Silésie avec la monarchie autrichienne. Abtiu! SïEËaik On mande de Tanger au « Times » que le :hef des rebelles Abdul-Maluk qui combattait lepuis le printemps de 1915 dans la zô,ne française, s'est enfui et a pénétré dans la zône espagnole. Son arrestation est imminente. Dépêches diverses La parti travailliste Londres, 19 décembre. — Le parti travailliste organisera le 2 janvier une grande mani-estation à l'Albenthall pour réclamer l'établissement immédiat de la ligue des nations. Le 5 janvier des manifestations similaires auront ,ieu dans les autres villes. Le parti se propose ïe présenter une adresse aui président Wil-;on durant son séjour en Angleterre. Le snsasr'écàiHS Haîg à Landres Londres, 19 décembre. — Aujourd'hui sir Douglas Hai'gh est arrivé à Londres via Douvres. Il était à la gare de « Chaning Cross » à 1 heure, une vingtaine d'aéroplanes l'avait accompagné de Douvres m volanit au dessus dt cortège. La réception fuit enthousiaste. A la ïaxe de Oharing Cross se trouvaient le duc de Conmaught, Sir Balfour, Viscount Lord Mil-aer, ie général Botha, Mr. et Mme Churchill, Mr. et Mme Chamberlain. Le d-uic de Con-naught souhaita la bienvenue au maréchal. Puis le ccwtège, ovationné pair une foule énorme, se rendit au Palais de Buckingham. UN CRI D'ALARME finvera menacé d'être privé de gaz — Des mesures immédiates s'imposent! Par suiite des difficultés du ravitaillement charbon, nous sommes presque à la veil'f d'être privés de gaz. Si la situation actuelic perdure sans changement, huit jours encore, nous seront totalement privés de lumière, aussi bien pour les besoins particuliers iu« pour nos services communaux. Au public, em premier lieu, à surveiller ss consommation journalière de gaz et à la réduire autant qu'il lui sera possible. A la Ville d'autre part, de prendre immédiatement dv^ mesures pour restreindre l'éclairage dans 'e: établissements publics. En outre, comme la Compagnie du gaz qruoiaue jouissant d'un privilège, consti'-ai par le fiait un service d'une indéniable utilùf publique et que la raréfaction constatée ci charbon est la résultante anormale des faite de la guerre, ne pourrait-on officiellement er pratiquement l'aider à se procurer le combus tible qui lui manque ? On comprend aisément quelles perturbations amènera dans la vie publique non seule ment la restriction die l'emploi du gaz, mai: quelle perte générale ce sera pour tout notn commerce, déjà si éprouvé si l'on en arrive z ne plus avoir suffisamment de luminaire poui les besoins d'Anvers. Un peu d'économie de la pant du publii s'impose pour un temps plus ou. moins cour' et un peu d'assistance officielle serait auss: de mise pour faciliter à la Compagnie le: achats de dharbon qui lui sont nécessaires. Il y a urgence ! La Ville A i'Hôtei de Ville Hier matin,, M. Pedro Saura, directeur délégué dm Comité hiis-pano-néerlaiiiidais poui le ravitaillement die la Belgique, a été reçt officiellement à l'hôtel de ville par M. J Devos, bourgmestre, entouré de MM.Baedde, Cools, Siéger, Strauss et Weyler, échevins et par les oonseilLerrs communaux De.lannoy. Soete&s, Royers elt Verrept. Le bourgmestre a dit à M. P. Saura com-,^;en était grande la 'reconnaissance de J« population anversoise envers le Comité liis-pano-néerlandais et lui a remis ensuite ur ecrin contenant trais médailles en bronze, en argent et en vermeil, frappées aux armes de la ville, ainsi qu'unie superbe adiresse imprimée en caractères plantiniens et célébrant les sentiments de vive reconnaissance de notre cité. » » » Le nouveau secrétaire communal M. Grégoire Bayens, chef du secrétariat, a posé sa candidature au poste de secrétaire communal. * * * Les candidats bibliothécaires Parmi les candidat^ qui se sont présentés déjà pour succéder à M. Rudelsheim, révoqué, Ton cite jusqu'ici MM. Van Riel, du bu- Avis à nos Abonnés Les abonnés qui ne recevraient pas régulièrement le journal sont priés d'en avertir sans retard l'administration. Nous prions les abonnés d'excuser les erreurs qui pourraient se produire dsirant les quelques fours qui vont suivre. I%Tous nous efforcerons de les réparer aussi promptement qu'on nous les signalera. reau des renseignements et Vie. De Meyere, sous-chef au 4e bureau, à l'hôtel die ville- Pouir la place môme de biblioifchécaire, aucune candidature s'est faite encore. * • A l'Institut de Commerce La commission d« l'Institut de commerce s'est réunie hier après-midi, à l'hôtel de ville. Elle a déclidé que les cours recommence-TOiit à l'institut après les vacances de la rMinniminlla nMm Aa * * * Les cartes d'identité Il est plus que probable que nous serons très prochainement dotés de nouvelles car-■tes d'identité qui demeureront obligatoire eit devront Être présenté-eis à la réquisition de l'autorité. Le public paisible ver#a cette obligation sans déplaisir. Au cosnitraire, la carte d'identité, munie de sa photographie, rendra fréquemment de sérieux services, lorsqu'il s'agira notamment exemple de toucher des mandats postaux ou des lettres recommandées. Les honnêtes gens verront donc sanis déplaisir l'usage obligatoire de cette p:èce officielle. Quant à oe qui concerne les (.lieras personnes, elles comprendront, en faisant la grimace, cpi'il y a certaines pré-oauitions élémentaires qu'il est toujours Don ri Yv'h v\r ait» * * * La vie chère Le coût de la vie se maintient à un taux trop élevé, constate un lecteur, et l'on se derr/ande si une part de responsabilité, au sujet de cette situation, ne revient pas au gouvernement? Depuis plusieurs jours, j'ai demandé l'autorisation d'importer d'Angleterre d«s marchandises que j'y *ai encore en stock, q'ue je mettrai en vante, ici, à un prix de 60 p. c. inférieur aux prix actuels... i et je ne reçois pas de réponse. Nombreux sont lias négociants qui possèdent des stocks à l'étranger et qui pourraient les vendre eir Belgique à des prix fort inférieurs à ceux existant.» Tout ceci démontre la justesse de nos appréhensions. Les orc/anismos ministériels s'occupent de te réorganisation du commerce', mais comme il faudra énormément de temps pour aboutir à un résultat, le public • aura le loisir d'attendre, patiemment, ce qui ■nïaurait pas été le cas si l'on avait laissé à ' tout le monde sa liberté d'agir. » * * A quand les gratifications S Le Collège ayant voté une gratification de : 200 irancs pour chacun de ses employés communaux, les fonds nécessaire® à oe paiement sont préparés. Il ne suffit plus que d'obtenir l'autorisation de paiement de la Députation permanente eit chacun sera autorisé à passer à la caisse. Seulement, l'autorisation n'est pas encore " arrivée eit cette gratification qui devant être une des formes de réjouissance de "'"tre li-■ bération nationale sera remisei... dès que l'autorisation officielle sera enfin parvenue : au Gollège. # # Encore une petite enquête Les habitants de Mortsel n'ont jamais reçu de beurre d« l'association des commerçants parce qu'on comptait 126 vaches laitières dans la commune et qu'avec la production de leur lait il y avait moyen de ravitailler la commune en beurre. Or, nous écril-on à ce sujet, la population de Mortsel n'a jamais reçu un gramme de beurre. Où donc sont passées les quantités fabriquées? Ne croyez-vous pas, ajoute notre correspondant, qu'une petite ■enquête à oe sujet permettrait peuit-être de réunir quelques intéressants documents? * * Un joli geste Nous avons reçu la somme de 100 francs pour la Noël de quelques-uns des enfants pauvres des hôpitaux, don tenant lieu de la St-Nicolas, du cercle ««Het cY.gelijk'ch Stuivertjei. Nous remercions ses membres pour leur aimable et délicate attention. * * * L'exclusion des boches Nou» n'apprendrons rien à nos concitoyens en leur rappelant lu situation prise par certaines personnalités allemandes dans le commerce anversois. Aujourd'hui, l'on procède à un nettoyage urgent et c'est ainsi que le Crédit anversois vient.de révoquer deux de ses vnciens administrateurs allemands, MM. Gross et Parcus. Ces messieurs qui avaient été reçus cordialement à Anvers, ne comprirent pas quel

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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