Le matin

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s.n. 1914, 06 Août. Le matin. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/028pc2v41g/
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6 Août 1914 mi.HL PAGE^ ~ CIMQ CMTIME^ 21ma Année — N° 218 RÉDACTION -VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS téléphone Rédaction : SI» ADoaiiemcIlts : lUaan tr. . ) six mois . . • • ♦ o.fix# ^ /Trois mois • • • • 3.250 l Un an . • • • • • 1<8.00 S mois. |gO P"® /Trois mois . . . • 55.OO mrrR • France, Angleterre, Allemagne et Union Se, par trimestre, fr. 9.««. - Hollande et J^-Duché, par trimestre, fr. Ï.OO. , («nnement se poursuit jusqu'à relus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39.VIEILLE BOURSE, 39 AIWER8 Téléphone Administration : S61 C. de CAUWER, Directeur An n onces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, » 1 .KO Faits divers corps id. » 3,00 Chronique sportive id. t 3.00 Faits divers fin id. » 8.00 La Ville id. > S OO Emissions Prix à convenir. tes annonce* de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. i. Lïbuguk A C®. UNE BONNE JOURNEE Les Allemands sont repoussés à Liège Les Anglais et les Français se portent à notre aide Nouvelles officielles fi 7m® corps allemand! mis en fuit© — §8 laisse Hé© ilessés sur 1© terrera L'Etat-Major de la position fortifiée d'Anvers nous commu-ique à 10 1/2 heures du soir, la nouvelle officielle suivante : Le7e corps allemand ayant attaqué Ses intervalles IVIeuse-archon et Barchon-Evegnée, a été repoussé par la 11e bri-ade (de Liège), mis en fuite jusqu'à perte de vue, et a laissé unie terrain environ 800 blessés, lesqnels seront vraisem-lablement évacués vers l'intérieur de la Belgique. itir l'armée ! Pour le pays !... Le sang belge a coulé. II a coulé pour la cause la plus juste, la us sacrée : la défense du territoire. Les Allemands ont foulé aux pieds le ®it. Ils ont manqué à la foi jurée en vio-nt les traités qui consacraient notre neu-ilité, dont ils s'étaient eux-mêmes portés irants. Déjà, ils se sont signalés à Visé, à Ar-snteau par leur implacable et odieuse faon de combattre. Ces Allemands que nous vous toujours accueillis comme un peuple N. qui ont trouvé notre pays largement Fert à leur industrie, à leur commerce, gennent aujourd'hui y porter la guerre, ■Mendie et le pillage. [Honte à eux ! Le monde entier les con-pple avec stupeur et dégoût. M's se sont mis au ban de l'humanité. tMais ils verront ce que peut faire un fliple libre résolu de défendre jusqu'à la >Mt ses foyers et son indépendance. Ntre brave armée est à la frontière, ra Montré aux envahisseurs ce que va-F son patriotisme et sa bravoure, puons-nous prêts à la soutenir par tous sffioyens. Que ceux qui combattent à la Entière sachent qu'ils n'ont pas à s'occu-™ du sort de ceux qu'ils ont laissés der-êre eux. Pe l'argent nous est déjà parvenu pour r «mines et les enfants des soldats, de F pi tiennent tête là-bas à l'en vapeur.pici ce que nous avons reçu jusqu'à ce ; ornent. Nous continuerons à faire men-rj des sommes qui nous arriveront. juonnez, donnez encore, vous qui le pou- lys !C'8St pour larm®e> c'est Pour le Les dons que nous avons reçus Le bourgmestre a fait appel à tous ceux bi» t la ,mesure de leurs moyens, vou-! m contribuer à sauver de la misère les KrJes et les enfants des miliciens, r 3 accepterons donc toute les souscrip-F que nos lecteurs nous adresseront et hj ^Publierons la liste au jour le jour, cars croyons-nous, d'insister sur ictem ♦ ur8ent de ces secours qui vont L.. aux premières victimes de la Bes j° se nous est faite: aux fa-fcvahisseuUX combattent vaillamment Fparv8 premières souscriptions qui nous Il ilanTde Velde Frs. 1,000— MâxT ndy 1,325— UuR 1,000— KS 500— [lI-ISlai rv« laux 100-— M. Maîr? 50— Œm6™83 100- rieolorpc ^ *a vente de rubans [maison vJ ^lle Forceville de k Meir en Broeck, place S" Er2fiam^s250— V1 WL k m~ dra Huyghe 100.— i mirnrimiif mm '11 iiimmwmitimm—————■« M. Timon Salmona 25.— A la Providence 20.— M. et Mme Eug. Krauss 10.— F. Schlomer 100.— O. Schlomer 10.— F. Dierckx 50.— M. & Mme Van Coppenolle-Bollens... 200— M. Jules Aeby 100.— M. et Mme Maurice Van den Abeele... 100— Vente d'un ruban tricolore 2.70 MM. Léon et Charles Tienrien, 29, marché aux Souliers, mettent leur locaus à la disposition de la Croix-Rouge et établiront eux-mêmes 5 lits. M. Samarott, le patron de la Croix Blanche, un Italien qui a épousé une Française et dont la fille est née en Belgique, met son hôtel à la disposition de la Croix-Rouge ainsi que sa famille et son personnel qui suivent les cours d'infirmerie. M. Paul de Man, 38, avenue du Commerce, met 1,000 bouteilles de vin à la disposition des ambulances. |rfc| Avec nos soldats MARDI SOIR. — D'un de nos envoyés spéciaux. — J'ai dû renoncer à pénétrer, à me glisser par Liège vers le champ probable d'une rencontre entre une avant-garde allemande et nos postes avancés. J'étais parti avec un train de réservistes de la classe 1899-1900, pour la plupart houilleurs du Borinage, sortis ce matin vers dix heures des fosses pour se rendre vers leurs dépôts à Liège.Tous se montrent fermement décidés à résister.. Les houilleurs ont presque tous touché des provisions monnayées de leurs administrateurs. Assurance leur a été donnée que leurs quinzaines continueraient à être payées en leur absence à leurs femmes. L'un d'eux, qui possède sept enfants en bas âge, m'a dit que pour chacun de ses enfants il lui faudrait abattre au moins deux ennemis : « C'est un devoir de famille,, ça, mon fi » m'affirma-t-il.. On me prie de ne point vous déterminer l'endroit exact où je me trouve. Sachez donc que c'est un village de la province de Liège, en dehors du rayon fortifié. Ce matin encore ce village était inoffensif. A présent des redoutes, des tranchées, des fils de fer barbelés le hérissent de tous côtés. Sur les hauteurs des batteries sont dissimulée.Je dois cependant ignorer dans quelle directions nous nous trouvons. Tout ce que je puis dire c'est qu'il passe et passe des soldats, que tous ont l'air crâne: les uns chantent en flamand, les autres en français, les autres n'émettent que des cris, mais toutes ces clameurs se scandent et se rythment suivant les mesures d'une «Brabançonne» un peu extraordinaire mais — nom d'un chien! — rudement guerrière. La discipline des hommes est parfaite. Tantôt, au sud de Louvain, une vingtaine de vieux réservistes exprimaient à tort la crainte qu'il n'y ait plus de fusils pour eux.. Alors j'en vis un qui sortait de dessous sa chemise une fourche démanchée. «Et ça donc !» dit-il froidement? J'ai vu des houilleurs embrassant des séminaristes enrôlés par la Croix-Rouge. En ce moment on prétend autour de moi entendre tonner le canon. Mais je puis assurer que c'est inexact. Je me suis payé pour passer cette première nuit de campagne un coin de grenier que je partagerai avec trois troupiers. Veuillez remarqué!- que j'évite de donner des détails précis sur tout ce qui concerne les mouvements de l'armée. Au reste, les détails compromettants risqueraient d'être coupés par l'état-major de votre ville. Je confie ce billet à un garde du chemin de fer. Tout \a bien LES SIGNALEURS MERCREDI MATIN. — Dans le village où je suis — et que vient de quitter le gros de l'armée — il n'y a plus de gendarmes. Ceux-ci, ayant terminé leur travail fatiguant de la mobilisation, se sont mis à la suite de l'armée pour contenir les pillards et tous les.suiveurs plus ou moins louches des marches militaires. Alors, les champs et les fermes, ici, sont provisoirement privés de surveillants a.ctifs et militaires. Cependant, les gens du bourg, femmes, vieillards et gosses, sont obligés de prêter leurs bras pour les travaux urgents de la mise en grange. Alors, ici, on a imaginé un moyen très pratique: des paysans réputés malins et observateurs sont postés sur les hauteurs: de là, ces quatre ou cinq veilleurs improvisés inspectent l'horizon et les environs immédiats: dès qu'il leur paraît qu'un homme suspect rôde autour d'un point du village, par des cris ou des sons de trompe, ils avertissent la population. Ce procédé me paraît efficace dans la lutte à organiser contre les maraudeurs. RAVITAILLEMENT, — PATRIOTISME Je viens de voir passer cinquante-deux automobiles réquisitionnées. La première et la dernière seules étaient dirigées par des militaires. Les autres avaient des chauffeurs civils. Ce long convoi était chargé de gros quartiers de viande de boucherie. Le tout me parut Ôtrô -destiné au premier ravitaillèmé'nt d'un de nos corps d'armée. A ce propos, il est émouvant de voir, au passage de ces voitures, des femmes du village, des hommes renseigner les chauffeurs, leur donner à boire, leur glisser des tartines. Je ne suis que dans un «trou» de notre Wallonnie et à toutes les maisons, sur toutes les fermes, des drapeaux claquent au vent. Un pont qui se trouve à proximité d'ici est tout 'prêt à sauter. Des hommes sur la rive gauche achèvent de le miner, cependant que sur la rive droite.te-nacement, des ouvriers continuent, suivant une consigne ancienne, à consolider les bases et les arches de ce pont. Un soldat cycliste qui passait vient d'avoir le pneu avant de sa machine crevé. Il s'est trouvé immédiatement plus de trente pneus de rechange, comme par hasard. Ici les populations m'annoncent que le général French arrive à notre secours avec cent cinquante mille hommes, et qu'un corps français accourt... Je ne sais rien car depuis hier après-midi je n'ai plus ni journaux, ni nouvelles.J'entends un bruit ressemblant au canon. Je pars de l'avant. JE MARCHE AU CANON... JAN OLIESLACSERS. — L'ENNEMI EST LA! MERCREDI, 9 heures du matin. — C'était bien le canon qui tonnait hier vers la fin de la journée: les Allemands, après avoir envoyé un parlementaire demandant la reddition de Liège, essayèrent de passer sous Fléron. Le fort de cette localité les tint à distance respectueuse. Ce matin, le même événement se reproduit.Je viens de parcourir les routes de la ligne des forts. Jamais je n'ai vu, de ma vie, spectacle aussi impressionnant. Tous les chemins sont encombrés de bestiaux plus ou moins affolés que des paysans chassent devant eux. C'est que l'approche de l'ennemi est de plus en plus éminente. Toutes les fermes de la région, toutes les maisons ont été rasées. Les paysans, en même temps qu'ils amènent leurs bestiaux sous la protection des forts, traînent, comme ils peuvent, sur des brouettes, sur des charrettes à bras le peu de meubles qu'ils ont pu sauver durant les six heures que le génie militaire belge a dû leur mesurer strictement. Notre sympathique Jan Olieslagers est le héros de cette province. Soit que ce soit la vérité, soit qu'il n'y ait là qu'une légende, le vaillant aviateur est vu de tous côtés. Pour ma paft, je crois bien qu'Olieslagers, lequel a survolé la région liégeoise durant toute la fin de l'après-midi d'hier, a dû faire une descente un peu brusque à Loncin: toujours est-il qu'un appareil aérien a dû être réparé d'urgence dans cette localité, mais on m'affirme que le pilote militarisé est sorti indemne de l'incident. En tous cas, le nom d'Olieslagers semble magique ici. Les populations le nomment comme pour se réconforter et de savoir que cet intrépide garçon veille dans l'azur, chacun semble plus tranquille. Le service de l'intendance est remarquablement organisé, comme d'ailleurs tous lès services militaires. Il arrive d'heure en heure des convois automobiles de vivres de Louvain, de Tirlemont et de Saint-Trond. Tout cela circule avec rapidité mais avec ordre. Les soldats se déclarent enchantés de cette campagne et ils sont animés d'un enthousiasme où la haine de l'envahisseur joue un rôle très important. Jusqu'à présent, quoique les avant-gardes allemandes se distinguent aux jumelles sous le vieux castel de Herve et aux abords de Stave-I lot, le drapeau belge flotte encore de tous cô-[ tés, sur tous nos S'oâtes militaires. Le service des trains, depuis hier soir, est complètement supprimé pour les voyageurs. Louvain, sur la ligne de Bruxelles à Liège, doit être la dernière gare en relation constante et régulière avec la capitale. D'ailleurs, des trains militaires, avec des soldats, des canons, des munitions, des chariots, ne cessent de sillonner les voies. Sur les routes les autos militarisées se succèdent sans interruption. La concentration, dans une partie de cette région, d'un important groupe d'ambulances a fait courir le bruit qu'à la suite d'un engagement favorable à nos troupes, mardi, nous avions de nombreux blessés. Renseignement pris, je puis affirmer qu'il n'en est rien. En ce moment un escadron de chasseurs à cheval défile. Les officiers saluent la foule qui les acclame et aux pommeaux des selles les cavaliers ont piqué de petits drapeaux belges... Vive l'armée! Maurice Gauchez L'invasion BRUXELLES, le 5 août. — Officiel. — L'invasion du pays par les Allemands continue méthodiquement. Jusqu'ici, les troupes belges n'eurent avec l'ennemi que de petits engagements et escarmouches. Les soldats belges montrèrent les plus beaux exemples de bravoure et discipline. Les pertes des Belges sont minimes; celles de l'ennemi sont relativement considérables. Une proclamation allemande ' BRUXELLES, 5 août — Notre envoyé spé-! cial écrit le i août, à 1 heure du matin: i « Une fièvre intense d'enthousiasme formidable règne. I » Un pharmacien porteur du brassard de la Croix-Rouge, relevant un tué à Haccourt, fut tué par les Allemands, contre lesquels, vu leur attitude agressive, il avait déchargé son revolver. j » Le général von Emmich lança au moment de l'entrée des Allemands en Belgique la proclamation suivante: » A mon grand regret, les troupes allemandes sont forcées de franchir la frontière de Belgique par contrainte inévitable, la neutralité de la Belgique ayant déjà été violée par des officiers français qui, sous un déguisement, passèrent en auto. » Notre plus grand désir est d'éviter le conflit entre des peuples amis jusqu'à présent et autrefois alliés. Souvenez-vous de Waterloo, où les armées allemandes contribuèrent à fonder l'indépendance de votre pays. » Mais il nous faut un chemin libre. » Les destructions des ponts, tunnels et voies ferrées devront être considérées comme des actions hostiles. » J'espère que l'armée allemande de la Meuse ne sera pas appelée à vous combattre. Nous voulons le chemin libre pour attaquer ceux qui veulent nous attaquer. » Je garantis que la population belge n'aura pas à souffrir des horreurs de la guerre. Nous paierons les vivres et les soldats se montreront fes meilleurs amis d'un peuple pour lequel nous éprouvons la plus haute estime et la plus grande sympathie. » Proclamation du général Léman LIEGE, 5 août. — Le gouverneur de la place de Liège a fait afficher la proclamation suivante sur les murs de la ville: «La grande Allemagne envahit notre territoire après un ultimatum qui constitue un ou-| trage. » La petite Belgique a relevé fièrement le 1 gant. » L'armée va faire son devoir! I » La population du pays de Liège accomplira le sien! i » Aussi ne cessera-t-elle de donner l'exem-! pie du calme et du respect aux lois. | » Son ardent patriotisme en répond, j » Vive le Roi, commandant en chef de l'armée!» Vive la Belgique! Le lieutenant général, gouverneur militaire de Liège, LEMAN. » Liège, le 4 août 1914.» Les Allemands devant Barchon Ils veulent passer la Meuse Nos forts en action i BRUXELLES, le 5 août. — L'attaque des Allemands se dessina ce matin sur Barchon. I La cavalerie allemande évolue au nord de Liège,, alors que l'infanterie allemande essaie de passer la Meuse, mais elle est gênée par le feu des forts. Note,, — B,aichon..se trouve sur la rive droite de la Meuse, dans le canton de Dctlhem, au nord-est de Liège, près du fort de Wandre. les aviateurs à l'œuvre On exploit épipe BRUXELLES, 5. — Des aviateurs allemands survolant Liège, un aviateur belge se précipita sur l'appareil allemand, le coupant en deux. Puis il continua sa route. L'aviateur allemand est tué. Brillant fait d'armes Nos batteries détruisent un pont du génie allemand Les Allemands construisirent un pont de fortune devant Lische, au nord de Visé, que les forts de Battice détruirent. Un détachement de cavalerie allemande pour franchir la Meuse à gué dut écorner la frontière hollandaise. Rejetés près de Liège, les Allemands passent la Éeuse près de Wîaestricht. — On attend les Anglais BRUXELLES, 5 août. — Les A'iemands arrêtés devant la ligne des forts de Liège tentèrent de jeter un pont de bateaux sur la Meuse, qui fut détruit par les forts; mais ils réussirent vers Maestricht à passer le fleuve à gué. On ne sait rien de formel concernant la violation " du territoire hollandais. Nous savons que l'escadre anglaise croise dans la mer du Nord et nous attendons d'un instant à l'autre le débarquement anglais. Le courage des soldats belges L'attitude des soldats belges devant l'ennemi fut des plus brillantes. Visé était défendu par le douzième de ligne. Le pont d'Argenteau était complètement immergé".Une brèche de 60 mètres avait été faite dans celui de Visé. De nombreux contingents de cavalerie prussienne arrivèrent à 11 heures. Un peloton fut presque anéanti par un feu d'enfilade de nos troupes. Des coups de feu partirent des maisons de la rive droite de Visé. Les Prussiens tirèrent sur les civières d'ambulance. Un sous-officier belge avec son peloton, devant Flémalle-sous-Argenteau, surprit un groupe de dix officiers, do*H sept ont été tués. Les Belges n'eurent que deux tués et une dizaine de blessés, tuant 80 Prussiens; ils ne battirent en retraite que devant des troupes cent fois supérieures. Nouvelles de Hollande. — 5,000 Allemands en fuite passent par SVIaesirichî AMSTERDAM, 5 août. — La reine a déclaré qu'une partie du pays est en état dé guerre. On 'annonce officiellenjent que les troupes allemandes ne violèrent pas le territoire néerlandais.On mande de Maestricht que le combat à la frontière belge continue. On entend distinctement le canon. Dans la matinée, des aéroplanes et un dirigeable survolèrent Maestricht. Des masses de chevaux ellemands sellés entrèrent en galopant en ville la nuit et furent capturés. 5,000 Allemands, fuyant, passèrent ici et so sont embarqués pour Aix-la-Chapelle. L'ambulance de Eysden est comble. Le bruit court que des Allemands, occupés h construire un pont sur la Mctise à Visé, subirent de grosses pertes. 500 Allemands auraient traversé la Meuso près de Visé. L es Allemands repoussés â Fiéroî: BRUXELLES, 5 août. - Un violent combat a c:1 lieu près de Fléron. Les Allemands ont été complètement rapous-| sus et n'ont pu commencer l'attaque ae Liéga.

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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