Le matin

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s.n. 1914, 26 Fevrier. Le matin. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/319s17tn8d/
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Hjeu'di 26 Février ! 914 DIX FACES — CI2VQ GMTIHEë 21me Année N° 57 RÉDACTION 39 VIEILLE BOURSE, 39 ISiVERS Téléphone Rédaction : Aî,on»emellts : , t:n __ . , . .{r. 1SÎ.OO siï mois .... « îîî> A*®8 ^ Trois mois .... ».»« lUnan »« g« : i«ÊaiMR mois : : : : »«« bac» : FraBoc, An^^ro^^em^e a Union poïtale, partrimestrc. fr. O.OCK; Hollande et Crand-Duchî. par trimestre, fr. ? -OO* ,-abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39sVIEILLE BOURSE,39 Anvers Téléphone Administration : X«»l C. de CAUWER, Directeur A.nnoxtces s Annonces la petite ligne, fr. O 31» Annonces financières id >1 (M> Réclames la ligne, » 1 .KO Faits divers corps id. i 3 <M> Chronique sportive id. » 3 OO I-'aits divers fin id. > 18.OO La Ville id. i îï.OO Emissions Prix à convenir. Ijes annonces de la France, de l'Angleterre et â/i l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lkhkglj: & ex UNE DÉFENSE : le XXe Siècle, en réponse au vigoureux Inquisitoire du Comité industriel contre le désarroi du chemin de fer, publie le résultat de l'enquête d'un de ses «plus anciens et plus distingués collaborateurs». I Comme résultat, ça n'est pas bien fa-jienr des chicanes, des équivoques, une Kéfense à Heur de peau et rien, en définitive, relativement, au principe même de l'exploitation, aux causes du désarroi et du i déficit. Le distingué collaborateur fait de la [casuistique; mais peut-être est-il trop an- ; Il commence par la plus singulière des affirmations. Les signataires, dit-il, ne sont pas les véritables auteurs de ce pamphlet, !qui est l'œuvre exclusive de gens deul'administration même. Ce qui le prouve, c est que [le nom de M. Greiner figure en -tête du réquisitoire.Nous ne comprenons pas fort bien. Est-né que M. Greiner fait partie do l'administration? D'autre part, si le réquisitoire est l'enivre des fonctionnaires, cela n'en -serait Bue plus grave, parce qu'il faut bien admet-Ire qu'ils sont qualifiés pour connaître la [question. Nous nous trouverions donc en [présence d'affirmations de gens compétents, bntrouvées par un collaborateur du XXe Siècle ancien, distingué, mais... incompé-oent.I Car il ne sait pas fort bien de quoi il prie. [ C'est sur la ligne de l'Est, dit-il, que le pis fort encombrement s'est produit. Or, depuis 1907, le gouvernement a proposé de publer cette ligne; mais il s'est heurté à finie opposition irréductible des Liégeois. Voilà, par exemple, qui est jésuitique. [C'est sur «l'une» des lignes de l'Est, celle [vers Arlon, Bettingen, Athus et Lamorteau hue l'encombrement s'est produit; c'est sur |celte ligne qu'il a fallu interrompre les lîtansports est la cause en est aux Liégeois ■fii s'opposent au dédoublement de la ligne hère Liège, Yerviers, Hefbesthal et Bley-fierg. C'est si bien dans la direction d'Arlon prie W produit; toujours l'encombrement que c est la ligne vers Arlon que l'on va fedouMer eoàime nous l'exposions mardi-. U puis la question n'est pas la même. Les jtiegeois, à tort ou ii raison, cela peut être ■SfiU'té, s opposent à un dédoublement dé-Itournant de Liège les express vers l'Allemagne. S'il s agissait uniquement, comme KVu faire ('ans la direction d'Arlon, de I doubler le trafic des marchandises en f ransformant en trafic de transit direct ce-i de ou pour les stations en deçà de Bru-M 'esleur opposition n'aurait aucune raison detre. 1;^ mie XXe Siècle profite de l'in-L v->U( i tU ,terme Est pour reporter sur l'maiLt le^e ''encombrement quasi per- I vvqui--p,partieùt à ^ voie d'Arlon. Mes'nrim jf ensuite l'institution trp iL. nS aPres Ie système Rowan con-Kèparii iP.r^s le secrétaire général injustifiées! Critlques des industriels- sont ïBeiiTi^ 1 ^ industriels savent probable-gt e que c'est que la direction des ate-[faeteur Jj]naissent 'a distinction entre le Ea vraie m'fw Ie facteur «perfec-tio». [t'est là mith i1 m 'ntiustrielle moderne, N ® refar ^e Tayl°r" ^'administration ptonne pas ou^rnS™' ? qUl P^^auèm»f!tterd'e^ que la signali" Pignes: Anvers Rr, ii ,ne que sur «deux» peryiers Si n rux?^e.s-Mons et Ostende-Kècle r-a fài? cfmPtons bien, dit le XXe Peut n • ^qiintre» lignes P fait"auKS-plUS mis,5'rable chicane?, [ïioment qu'on i que l on veut> du «"sidérer e'e-n Wctionne- faut iv°ip armés nombre de kilomètres do, prè? le dernipp „ U.x franchissables. D'a-8®s® un total /eoC£n^u' y en ava't ^'ll y a d'inn-ovahir'' ® ,kilorriètres et' ce eore 1,741 kilnmZ • jC es l11 i' existe en-^existe ni hw- ros de voie sur lesquels il lïte'W'Signanv"ftyS ni sor-neries de nJ1(™e bonnt' foi rokr'SSables îl Fan?laisp- ' fend, on comnarr. fatlvement au matériel. Pes du Knpiî' n l'Snes de l'Etat aux "uil a trop de m-,!-1-crtique ^tat parce feftehfe d'en Auj°urd'hui on lui ! 'er toutes ces ifr?°P peu" Com™ent cqii-^ C6S ««"mations contradictoi- bir,.tr^pCtle:raatiD? ^proche à l'Etat d'à-L6 s 'oconiotives' ,mut.ilisal3le. trop de .fendent piUs nn' de _ veux wttgons qui LîlH defiKu', ,, ' ain«i dire, de servi-(jî !flant, sur le ,,aDier ?aleUrs en caiSSe» Kl m ^ePr°che te e capilal engag'*-L ni°derne dont l'ir i ^ p peu de maté-E-Çarti cbnVenablf *?8^rie puisse tirer r0proehe d'atte-[ ; latoriqUes incariaW ?rs des moteurs ferment nZ atf0 ï fonetionner. El î8 arrivé qu'avpp ns un exPrPss av£Ub'° trac«oïUX UrPS d° re" |tees: dVxai«iner les %(rhbj! Voila le^ m-ier. v,1880 Pt l'autre 1 j'idustriei, Cesfl encore la faute m « V ! tat. qui e^, lui, en retard dans les mises ei adjudication et qui commande pour .35 millions de-matériel quand le budget en prévoit 37 (ccmpte rendu de 1$M2) ? Enfin les industriels ont l'audace de solliciter des tarifs réduits... qu'on leur refuse.Mais on les accorde, n'est-ce pas, à l'agriculture, à l'industrie rurale. On- transport* à des tarifs spéciaux, inférieurs aux prix dt la ime classe, des engrais qui valent plus d< 300 francs la tonne. Ces tarifs on neJles sup. prime pas, on ne les relève pas, alors qu( l'on relève ou supprime ceux des houilles on en crée au contraire de nouveaux commt le tarif spécial n. 62. Le chemin de fer es un instrument électoral destiné à dispense) les faveurs du gouvernement aux électeur: bien pensants. Tout comme les postes sont attribués au> bons petits cléricaux. D'après le XXe Siècle vingt-deux postes supérieurs seraient dévolus à des libéraux. Et les autres? Il a bien fallu commence! par le bas de l'échelle. Nous n'avons pas l'annuaire annoté du Bien Public, mais nou.1 connaissons des faits, que nous pourrionf c-iter si nous voulions entrer dans la voit des personnalités. En tout cas, nous nous demandons où le XXe Siècle trouve une justification, dans tout ce qu'il dit, du désarroi qui règne sui notre réseau. Quelques inexactitudes, quelques imputations malvc'liantes à charge de l'opposition, et des industriels, c'est tout ce qu'il présente comme défense. C'est pauvre, et ça ne valait réellemenl pas la 'peine de faire mousser l'enquête de l'ancien et distingué collaborateur. Pour avoir trouvé ce qu'il dit, il n'a pas dû se fouler les méninges. Justus Lettre de Londres (Correspondance particulière 'du Matin.) Imbécillité des espions. — Le ménage Gouîd. — Les cinquante mille francs du major Adam. — Le mariage de Sir Edward Carson. Londres, 24 février. Décidémeai ces espions sont de lamentables imbéciles. - Depuis trois ans, à Londres ou dans certains de nos ports d'Angleterre ou d'Kcosse, la police en a aftvîté, poursuivi, fait condamner une demi-douzaine, dont un sous-officier de notre marine, et la publicité des' audiences a vulgarisé leurs agissements. Personne n'ignore comment procède l'espionnage allemand, qu'il a soh bureau central à Bruxelles, ses plus importantes succursales à Ostende et à Rotterdam. Ses agents sont connus; on a imprimé dans tous les journaux leurs noms, leurs surnoms,.leurs adresses. On sait aussi qu'une surveillance spéciale s'exerce sur les lignes de chemin de fer et sur les lignes de navigation en correspondance avec la Hollande et 'la Belgique. Tous les trains roulant entre Londres et Douvres, entre Londres et Harwich; contiennent au moins un détective, ainsi que les paquebots. Dès qu'un voyageur se signale par des traversées un peu fréquentes, il est épié jusqu'à ce que la police ait reoueilli des informations rassurantes sur la cause de ses déplacements. Il est matériellement impossible qu'un espion circule de Douvres à Ostende ou de Harwich au Hoek van Holland pendant trois mois sans attirer l'attention et provoquer des enquêtes sévèrement conduites. Cette surveillance routinière vient d'amener l'arrestation des époux Gould. Frédéric Gould, âgé de cinquante-cinq ans, est marchand de cigares à Wimtiledon, a douze kilomètres environ de Londres, soit dans notre grande banlieue. Il y a à Wimbledon un champ de tir qui y fixe une population militaire assez importante. D'une façon permanente les fusiliers de la marine viennent s'y exercer. Le magasin des époux Gould avait surtout une clientèle de marins et de soldats. Tout centre militaire attirant naturellement des espions, la police entretient des agents de surveillance à Wimbledon comme ailleurs. Ces agents ne furent pas longtemps à s'apercevoir que Mme Maud Gould s'absentait souvent et ils s'inquiétèrent de connaître où elle allait. En quinze jours ses allures éveillèrent [les soupçons et, en moins d'un mois, ces soupçons se précisèrent. Mme Gould était en relations avec des agents allemands à Ostende et i Bruxelles. Elle effectuait une traversée par semaine, à des jours réguliers. Lundi l'arrestation du ménage fut décidée. ♦ * « A deux heures après midi, en gare de Gha-?ing Cross, Mme Maud Gould venait de s'installer confortablement dans un compartiment ie première classe quand le détective-inspec-' ieur Hester l'aborda ep l'invitant à descendre sur le qmi avec ses bagages qui consistaient sn un sac de voyage et une valise — à quoi ;lle obtempéra sans réflexion. Les colis furent saisis comme aussi le ticket Ostende et retour ioht la voyageuse était munie. Selon l'usage ît, conformément à la loi, l'inspecteur Hester nforma sa prisonnière qu'il était officier de yolicè et qu'elle eut à surveiller ses déclarations, toutes ses paroles pouvant être désormais relevées contre, elle. Elle ne souffla mot ' 1 monta docilement dans le taxi-cab qui devait la transporter à la cour de police de Bow-itreet.En y arrivant et comme Hester la précédait pour 1 aider à descendre de voiture par la portière de droite, elle tira de sa poche deux enveloppes dont elle tenta de se débarrasser ?n les jetant sur le pavé par la portière de ;auche. Ce fut un détective qui les ramassa, fi s'agissait de deux enveloppes portant cette nention manuscrit.! : " Pour Peterson ". On fouilla la marchande de cigares; on visita ses jagages et on y trouva des documents dont ions ne savons rien encore de positif sinon ju'ils se rapportent "à des secrets militaires ntéressant la sûreté du royaume", l | Celle opération terminée le détective couru . à Wimbledon où il arrêta le mari. Celui-ci ma nifesla plus d'émotion que n'en avait montn sa femme et il manqua s'évanouir pendant 1; perquisition opérée sous ses yeux. Là encor ' des documents importants furent saisis "inté - ressant plus particulièrement les flottes de S; Majesté". Le télégraphe vous a fait connaîtra . que les deux inculpés ont subi le premier in terrogatoire d'identité et que la suite de l'en quête a été renvoyée à demain. On prévoit qu-l'instruction ne s'ouvrira réellemenl que li mercredi 4 mars, lorsque les officiers et agent du service de contre-espionnage au ministèr de la guerre — "Intelligence department" — auront compulsé les pièces saisies. Présentement la femme liould nie toute cul pabilité: elle n'a rempli qu'un office de com missionnaire en transportant de la part de soi mari des plis qu'elle remettait à Ostende o'i à Bruxelles à des personnes désignées nomi nativemênt sur les enveloppes. Cela peut ètri : vrai car le marchand de cigares s'est borné i , dire au juge: — Seul je suis coupable. Ma femme ne savait pas ce qu'elle portait sur le continent. Nous verrons bien. Le major William Adam sort vainqueur dt procès en diffamation qu'il avait intenté devan la cour du Banc du Roi au colonel Sir Edwarc Ward, ancien spus-secrétaire d'Etat permanen au déparlement de la guerre. Je vous ai expose sa plainte dans votre numéro du 19 courant , il s'agit de ce que nous avons appelé l'affaire ' des fiches. La haute administration ne s'étai ' pas contentée de prononcer contre le major lj mise à la retraite d'office sur des rapports émanés de ses chefs et qui ne lui avaient poin : été communiqués; le colonel Sir Edward Warc > avait communiqué la décision du ministre au? journaux sous une forme ambiguë d'où pouvait résulter un préjudice pour la réputatior ' du plaignant. Le jury a sévèrement condamné la pratique des rapports clandestins et il a alloué ai major cinquante mille francs de dommages-intérêts, en s"exCusant pour ainsi dire de ne pas lui accorder une indemnité plus élevée. — Nous savonfe, a proclamé le chef des jurés, qu'avec cinquante mille francs nous ne réparons pas tout le dommage qui lui a été causé. Le déiendeur n'était pas seul coupable ou responsable; d'autres-personnes encore on1 nui au major et nous regrettons de ne pouvoii les atteindre. " C'est bien ainsi que le plaignant avait à l'origine compris les poursuites. Il s'était proposé d'amener-devant la justice non seulement le colonel Sir Edward Ward, personnellement resportsajblc de .la communication aux journaux, mais aussi le ministre de la guerre, signataire de la décision dont il se plaignait, et les généraux qui avaient inspiré cette décision. Il lui eut fallu pour cela intenter deux procès au lieu d'un, le ministre de la guerre responsable, M. Haldane, étant devenu le vicomte Ha(ldane, occupant les fonctions de lord haut-chancelier, et n'étant plus judiciairement responsable que devant la pairie. Par économie et pour gagner du temps il a dû se contenter de la cour du Banc du Roi, si bien que Sir Edward Ward semble devenu le bouc émissaire des péchés du département de la guerre. Quant aux rapports dirigés contre le major Adam, ils concernaient, parait-il, des infirmités qui lui rendaient l'équitation difficile. Il n'en subsiste absolument rien et le magistrat, en rendant sa sentence, a prononcé l'éloge du plaignant. Tout est bien qui finit à peu près bien et, quand on s'adresse à la justice des hommes, c'est déjà quelque chose d'en obtenir des satisfactions relatives. * * * On raconte qu'après Waterloo le feld-maré-chal BlOcher se trouva tristement désœuvré. La chute de Napoléon rétablissait définitivement la paix en Europe et rien n'est plus insipide que la paix à un homme de guerre. Malgré qu'il eut alors quatre-vingt-deux ans, il se maria pour se distraire. Auparavant il n'en avait pas trouvé le loisir, estimant la vie militaire inconciliable avec les joies de la famille et l'impossibilité d.e mener de front la guerre et l'amour. Sir Edward Carson est moins exclusif: les lourdes responsabilités qu'il assume par l'organisation de la guerre civile dans l'Ulster ne l'empêchent point de songer à son bonheur. 11 va se remarier. Agé de soixante ans, veuf depuis moins d'un an, il épousera dans quelques jours Miss Flo-. ronce Prewen, âgée de vingt-quatre ans, et ce sera là, au moins au point de vue politique, une alliance vraiment extraordinaire. En effet, Miss l'rewen, fille rl'un riche industriel du comté de Somerset, est la nièce de M. Moreton Frewen, représentant à la Chambre des Communes pour une division du district irlandais de Cork et l'un des chefs du parti nationaliste irlandais! Emigré aux Etats-Unis il y ;■ une vingtaine d'années pour échapper à des poursuites politiques, M. Moreton Frewen s'est toujours signalé, dans -la presse et dans les assemblées populaires, comme un partisan ardemment déterminé de cette loi de "Home Rule" que liait d'une haine sans merci réminent politicien qui sera son neveu par alliance la semaine prochaine 1 11 appartient au petit groupe des nationalistes indépendants qui acceptent l'influence de M. William OÎB-rien. L'intérêt de cette alliance inattendue s'augmente de cette circonstance que le député de Cork organise, lui aussi, la guerre civile à sa façon : il -croit à la possibilité d'amener d'Amérique en Irlande un corps de quatre mille Irlandais émigrés pour tenir tête aux révoltés de l'Ulster. Qui sait si l'oncle et le neveu ne se rencontreront pas quelque jour entre deux barricades?.,....Harry LES FASTS DU JOUR LA SERBIE ET LA TURQUIE l ' Dans les milieux autorisés, à Belgrade, on déclare qu'il suffit de connaître les points en litige entre ,1a Serbie et la Turquie pour se rendre t compte de leur peu d'importance, et comme on t reste convaincu que toutes les difficultés ] ~ viennent de la part du gouvernement otton l on voit, dans son communiqué, une nouv i preuve de la mauvaise volonté turque de c - dure un traité de paix. | Voici d'ailleurs les points sur lesquels p-le désaccord: La Turquie refuse d'accorder le droit d'op 1 aux inelividus originaires des provinces anne: * habitant la Turquie. La Serbie réclame ce di 3 au moins pour les chrétiens. La Turquie refuse également d'admettre l'enseignement soit donné dans la langue pays dans les écoles musulmans, alors qu . Serbie le demande, même en admettant que 1 i seignement de la langue turque soit obligate ~ La Turquie se refuse à admettre l'exten { du privilège des vaboufs aux fondations piei serbes se trouvant en Turquie, sous le préti • qu'aucune fondation de ce genre n'existe c l'empire ottoman. La Serbie maintient éne [ quement cette demande, étant donné que t fondations pieuses 'serbes" existent en db 1 points-de la Turquie, notamment à Smyrne. ; La Turquie exige la reconnaissance de la q . lité de biens vakoufs aux cimetières turcs ! trouvant en territoire serbe. La Serbie se rei ; à admettre cette prétention, étant donné e ! même en Turquie, les cimetières ne sont jan ; assimilés à des biens vakoufs. i La Turquie se refuse à admettre l'existe ■ d'écoles serbes chez elle, alors que la Serbie | peut pas accepter, sans contre-partie, la sit tion exceptionnelle consentie aux écoles turq en Serbie. Le gouvernement serbe ne peut pas adrne non plus la juridiction du cheik-ul-islam en f bie, la Constitution serbe ne l'aivtorisant pas Enfin la Turquie exige que le tombeau du s tan Mourad à Kossovo, soit entretenu à ses f et desservi par ses fonctionnaires religieux. Serbie ne fait aucune opposition à cette dern demande. Gomme on le voit, les dispositions de la Sei sont extrêmement conciliantes, et si la Turc en montrait de semblables, l'accord pourrai! faire du jour au lendemain. Fo lEtranger L'attentat de Debreczin DES DETAILS QUELQUES PRECISION BUDAPEST, 24. — L'évêque de Debreczii déclaré à un journaliste qu'il s'agissait ap remment d'un attentat roumain contre sa p sonne. Le "Pester Lloyd" dit que l'explos de Debreczin est comme une "réponse dial lique" aux récents pourparlers entre le cor Tisza et les nationalistes roumains de Hon^ et exprime l'opinion qu'elle aura de graves ci séquences politiques. L'évêque, Mgr Milonv, qui paraissait prin paiement visé dans la circonstance, venait ji tement de sortir et est resté indemne. On ne connaît pas encore bien la genèse crime. Au premier moment, on soupçonna i protestants. Maintenant on soupçonne des Rc mains ou des Grecs orthodoxes, ou encore i Ruthènes pansîavistës. Voici pourquoi: L'évêchè de Debreczin, créé l'automne d nier, est uniate, c'est-à-dire de rite orieni mais rattaché à l'Eglise catholique romaii Il comprend quarante-quatre paroisses rc maines et soixante-huit ruthènes dont les fie les se sentent attirés, non pas vers l'Eglise Rome, mais vers l'Eglise orientale. De là vif mécontentement dans les milieux ruthèi et roumains. L'officieux "Pester Lloyd", dans un arti fulminant contre la culpabilité des agitatei nationalistes, écrit que l'idée nationale hongr se est de force à résister à de pareils attenta mais que les autorités autrichiennes doivi faire leur devoir et que les nids des men> nationalistes, comme Czernovftz, où germa 1'; faire Marmorosziget, doivent être détruits. L'IMPRESSION A VIENNE VIENNE, 24. — Le "Fremdenblatt" cons te, à l'occasion de l'attentat de Debreczin, nécessité de renforcer les mesures et la lég latipn internationales contre les attentats. L'empereur s'est fait lire le rapport sur 1'; tentât. L'inspecteur Duliszkovicz, qui déposa ccn le comte Bobrinsky, est d'avis que la lettre ' annonçait l'envoi à l'évêque trahit la facti d'un séminariste russe ou d'un ecclésiastiqi UNE PISTE? CZERNOVITZ, 24. -— On dit que la police établi que deux étrangers,arrivés jeudi de R« manie, ont remis vendredi' au bureau princi] des postes de la ville une somme de 100 eu |ronnes ainsi qu'un lourd paquet d'objets de v leur pour être expédiés à Debreczin à l'adres de -l'évêque Milonv. Ils ont indiqué comme ni d'expéditeur Anna Kovacs. Ces deux étrangers sont repartis vendre par un train de nuit pour la Roumanie. Ils s taient. inscrits à l'hôtel sous les noms de SvP Mandorescu, artiste, et Tudor Avrem,négocia Tous deux venaient de Jassy. Ils étaient pc teurs de passeports parfaitement en règle. La politique française A LA CHAMBRE PARIS, 25. — La Chambre discute ce .ir tin le projet qu'elle a déjà adopté et qui a i modifié par le Sériai, tendant à créer une ca se autonome de retraite pour les ouvriei s r neurs. i MM. Barthe et Briquet, socialistes, dem; dent que le gouvernement assure un minirrn de retraite de 730 francs, afin que les minei reprennent partout le travail. >ro- LA GREVE DES MINEURS lan, PARIS, 25. — La situation dans les mines elle est stationnaire. Le chômage est complet dans on- les bassins de la Loire. ,rte La politique anglaise M. ASQUITH ET LE "HOME RULE" l'on LONDRES, 24. — Chambre des Communes. :ées — m. Asquith déclare qu'il n'a aucunement 'Oit. changé d'opinion. Le bill est une mesure exceptionnelle et sauvegarde les intérêts de la minorité de l'Ulster. Aucune des récentes con-1ue sultations électorales n'a été défavorable an du bill. Il n'y a donc aucune raison de demander 3 la une trêve, encore moins d'arborer le drapeau >en_ de la capitulation. Le gouvernement maintient . _ toutes ses propositions. Il ne cédera pas à la '"'e- menace ni à la violence. Le gouvernement re-sion présentera le bill à la fin de l'année financière, lSes avant Pâques, et il exposera alors ses propo-sitions.' M. Asquith ajoute qu'il ne se laissera pas ans imposer une ligne de conduite, -laquelle, - loin rgi- d'améiorer l'espérance de baser l'autonomie des irlandaise sur les bonnes dispositions et le con-cours de tous, constituerait un obstacle à cette ' mesure. M. Bonar Law réplique. M. Asquith suit une ua- politique de" laisser aller sans se rendre compte Sp de la gravité de la responSsabilité. Les unionis-tes emploieront tous les moyens pour empêcher le gouvernement de commettre ce grand [ue, crime. lais La Chambre des Communes repousse l'ordre du jour de M. Falls par 311 voix contre 238. nce UNE MOBILISATION REMPLACERA LES ne MANŒUVRES NAVALES ANGLAISES ua~ LONDRES, 24, — Le bruit avait couru ré-ues cemment que, dans un but d'économie, l'Afni-rauté britannique avait supprimé purement et [jre simplement les grandes manœuvres navales de la flotte, et cette nouvelle avait causé une sur-er" prise générale. ;. Des questions, à ce sujet ont été posées cet ;U1_ après-midi à la Chambre des Communes au „ j premier lord de l'Amirauté; M. Winston Churchill, dans sa réponse, a ''a déclaré qu'en fait il avait été décidé de suppri-ère mer cette année les grandes manœuvres, mais _ d'e les remplacer par un essai de mobilisationJB •bie de la troisième escadre. jfl Cependant les manœuvres ordinaires auro^ iuie lieu comme de coutume. i ; se Cet essai de mobilisation est plus nécessai^B que des grandes manœuvres, et, de plus, iH permet de réaliser une économie considérable}® a ajouté le ministre. V L'agitation en Suède 0 LA DISSOLUTION DU PARLEMENT STOCKHOLM, 24. — La dissolution du Riks-i dag aura lieu le 3 mars. 3 La campagne électorale bat déjà son plein. Les principaux léae'.ers parlementaires pronon-* _ cent journellement des discourr électoraux 1 ~ dans toute la Suède. Un député -de Stockholm. ^" le professeur Kobb, déclare que la lutte se on jiVrera .surtout sur le conflit constitutionnel, 'j" Une ligue pour la défense du pays, fo/îdéè hier parmi les étudiants de Stockholm et de ' J Lund, compte déjà un grand nombre de membres.. Chaque jour, de nombreuses adresses d'hom-c _ mage sont envoyées au roi, à la reine et au nouveau président du conseil. L'ancien cabinet reçoit aussi un grand aom-au bre de télégrammes le remerciant de son atti-'fs tude à l'égard du roi. lU- les La situation en Orient 'r- LES OFFICIERS HOLLANDAIS EN ALBANIE al, ie. VALONA, 24. — Dix officiers hollandais lU_ sont arrivés aujourd'hui pour prendre eiu ser-vice dans la gendarmerie albanaise. (le LES ELECTIONS EN ROUMANIE BUCAREST, 24. — Ce soir se sont terminées les élections à Chambre des députés. eje' Les résultats en sont les suivants: Sont,élus lr^ libéraux, 169; conservateurs-démocrates, 10; 0j_ conservateurs, 9; nationalistes, 2; indépen-dant, 1. La situation au Mexique if- LES TERRAINS PETROLIFERES NEW-YORK, 24. — Suivant une dépêche ele Mexico, le gouvernement va proposer au con-;a_ grès de faire déclarer tous les terrains pétro-ja lifères propriété nationale, puis dê les concé-jS_ dér au syndicat anglais, de Lord Cawdray pour la somme de 50 millions de dollars en or. it- L'AFFAIRE BENTON Te WASHINGTON, 25. — Le consul américain à " . Chihuahua annonce que le général Villa refuse *re de rendre le corps de M. Benton, mais qu'il per-mettra à la veuve et aux parents de M. Benton de visiter le cimetière avec le représentant américain. Le général a ordonné l'exhumation du corps, qui sera ensuite réenseveli. La visite aura probablement lieu à minuit. , M. Bryan, secrétaire d'Etat, a envoyé une dépêche à M. Garranza pour lui demander de ~ donner plus de détails sur l'affaire Benton. a" Le correspondant à Juarez du journal "El ' Paso Tiifies'V. annonce que le général Villa a '' déclaré que c'est par respect pour les morts (,. qu'il ne rendra pas le corps de M. Benton et que ce serait un sacrilège de le faire enlever. ?t° Dépêches diverses ,r" LE MARDI GRAS A PARIS PARIS, 24.— La soirée du mardi gras, favorisée par le beau temps, a été particulièrement gaie sur les grands boulevards, au Quartier latin et sur les boulevards extérieurs. Trois cents arrestations ont été opérées pour violences légères, ports d'armes prohibées et ■te autres délits. Çjl LA TEMPETE EN ESPAGNE MADRID, 24. — Les tempêtes continuent n- dans presque toute l'Espagne. Néanmoins le ■tm temps s'est amélioré légèrement à Madrid, où îr?. le soleil a fait son apparition cet après-midi, » A Valence, le vent a arraché la toiture d'un

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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