Le matin

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s.n. 1918, 27 Novembre. Le matin. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gt5fb4xq8s/
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^ Mercredi 27 Novembre 1918 ~ DIX CEMTMME8 25m* Année — N° 1L, — ~-r- . , . ■ - ■■ > - - ~~ iit et Tr : RÉDACTION 39, VIEILLE BOURSE ANVERS LE MATIN ajiw -n • ■ jotr« l iise* ADMlNiSTRATIO^u/fre ' '•'"3/7''' '"S?.'"':TJ1 * ' how- VIEILLE BOURSE, L| • "■iÇ'.'i' ANVERS "&• * A'u.1 JOURNAL QUOTIDIEN IWMna«-«-■/>II I «■ —a—i.!■ — I BBK ADMIS PAR LA CENSURE L'AVENIR C'est donc demain jeudi que le nouveau gouvernement belge se présentera devant les Chambres. Comme iteus. l'avons dit déjà, le nouveau^ouvernement y déposera son programme. A côté des réformes diverses dont il proposera le vote aux Chambres, figurera la revision constitutjgffeeile, dans le sens notamment de rmsl aura tion du suffrage universel pur et simple à 21 ans. C'est donc sur cette base que se feront les nouvelles élections. A ce propos, il est à remarquer que dans presque tous les pays, les Parlements qui ont assisté à la guerre, chez les Alliés comme chez nos ennemis, disparaissent l'un après l'autre. Aux Etats-Unis les élections ont déjà eu lieu au début de ce mois, et c'est seulement par une fiction constitutionnelle que les anciennes assemblées conservent leur mandat jusqu'au 4 mars 1919. L'Autriche-Hongrie, déchirée, n'a plus de parlement, alors qu'en Allemagne le Reichs-tag a été dissous sans façons. En Angleterre la campagne électorale est ouverte depuis une dizaine de jours. M. Llovc George l'a inaugurée au nom du « cabinet de coalition » qu'il préside; après lui. M. Bonar Law a parlé comme chef di parti unioniste, et si les chefs du part ouvrier dénoncent l'union sacrée, M Barnes ne les a pas suivis et est rest< clans le gouvernement. Devant les graves problèmes de h paix et de l'après-guerre, le cabinet bri tannique a fait preuve d'une solidarité e d'une discipline volontaire qui consti tuent un exemple pouf le pays. M. Lloyd George a dit pourquoi il fal lait des élections immédiates. « Il fau lira, a-l-il déclaré, que quelqu'un aille i la Conférence de la paix, en tenant di peuple de ce pays le pouvoir de parle; en son nom. Les élections ont donc pou objet cie conférer plus d'autorité au: plénipotentiaires britanniques. Il fau avoir le pouvoir de commencer immé iliatement l'œuvre de reconstruction. Ei cette matière, des retards seraient dan gereux. » Les élections doivent donc hâter la ré organisation nationale, et permettre pai là-même qu'elle s'accomplisse san: heurts. Assurer les profits de la victoire écarter les risques de bouleversement voilà les buts essentiels que les ministre: anglais se proposent en faisant les élec lions. « La \ie entière du pays, a dit M. Bo nar Law, repose sur des bases artificiel les en raison de la situation créée par 1; guerre. Il faut que cela change. » En procédant comme il le fait, le gou vornement anglais cherche l'équilibri dans le mouvement. Le procédé est san: doute hardi : il n'est pas sans précédent En effet, dès le mois de janvier 1871 Bismarck décida de faire les élection: dans toute l'Allemagne. Le premier par lement de l'empire allemand fut nomm le 3 mars, si bien que la période électo raie s'était écoulée presque tout entièr quand on signa, le 26 février, les préli m inaires de la paix. Le jour même oi , les préliminaires furent signés à Ver sailles, une ordonnance impériale fix; au 21 mars l'ouverture de la session par lementaire à Berlin. Avant de conclur le traité de Francfort, qui est daté du 1 mai, Bismarck eut le temps de pronon cer d'importantes paroles devant le: nouveaux élus du peuple allemand. Si sûr qu'il fût d'exploiter à fond 1: \ictoire et de maintenir l'ordre san, l'ombre d'une difficulté, le chancelier d< fer avait soin de discuter au jour le joui les grands problèmes qui préoccupaien le pays. Et le Reichstag qui venait d'ê tre élu, loin de paralyser le gouverne ment, lui servait d'appui. M. Lloyd George a-t-il été inspiré pai ce précédent ? C'est peu probable ; il n'a vait pas besoin de chercher ailleurs : le.: traditions des deux/ grands ministres Disraéli et Gladstone suffisaient poui montrer le chemin à une démocratie Mars l'Histoire remarquera sans doule que 1 art du gouvernement a des règles immuables, quelles que soient les époques où il s'exerce et quels que soient les buts vers lesquels il conduit les nations. Môme victorieux, il faut que le pouvoir plonge ses racines dans la conscience populaire. Le mythe d'Anté c^t toujours H .".fy ru** tvTr muixim vrai : on ne reprend des forces qu'en r< prenant contact avec le sol d'où l'on e sorti. Une ère nouvelle est ouverte. Noi marchons vers un avenir qui s'annoni brillant, mais pour que le résultat r ponde aux promesses, il faut que cei qui tiennent les rênes aient la consciem bien nette de leur responsabilité et i se laissent pas détourner par des que lions d'ordre secondaire. Il s'agit ava tout de reconstruire la Belgique sur d bases solides: notre avenir est à ce pri V. Oépêcîiës Comédie... disent les Américains On mande de Washington au «Times»: «Le «New-York Sun» publie uin extrait c lettres d'officiers et soldats faits prisounii an Allemagne, montrant clairement que , nouvelles disant que l'Allemagne est ruinée affamée doivent être prises comme fais» partie du programme soigneusement élab< par la propagande allemande pour exciter pitié et la sympathie.» Le journal ajoute : «Pour une majorité écrasante de l'opinii américaine, les supplications que les femn allemandes ont adressées aux Etats-Unis n' s,piranit que des dég~oûts. Chacun se dem.; de pourquoi ceis femmes n'osèreint pas.au coi d'e la guerre, intercéder auprès de leur gi veirnement ein faveur des femmes et des < fants réduits à la famine, en Belgique et : France.» Un feSdwebei ntinisire de la guern On télégraphie de Berlin: Le sergent-major Ulrich Fischer a été no [ mé ministre de la guerre de Wurtemberg. i Suiilaume li et l'ASsace-Lorraine «Je me laisserai pas toucher à ma provii ; de 1'. 3>t: celui qui essaiera de le faire ve que ma force et ma puissance soinlt des roc! de bronze.» (Discours du 17 mai 1892). t «Alsaciens-Lorrains, vous êtes allemands, ■ vous le resterez par la grâce de Dieu et a' 1 l'aide du glaive allemand». (Discours du septembre 1892). «Que nous importé le choix des moyens pi abattre l'ennemi ! L'essentiel eslt qu'il s' . combe devant uous avec tous ses drapeau: (Discours du 17 février 1907). «Me considérant comme un instrument 1 Seigneur, et indifférent aux manières de v 1 des hommes, je poursuis ma voie...» (Disco-i du 8 août 1910). (L'ex-kaiser n'a pas jugé nécessaire de p 1 noncer un autre discours Tors de son entrée l Hollande.) t One d'égards! Les journaux hollandais annoncent que 1 gouvernement a décidé de laisser ouvert r et jour le bureau des postes d'Amerougetn est interné l'ex-kaiser, afin que ce dernier à sa disposition le téléphone et le télégrap Les feuilles germanophobes protestent à j , te titre contre une telle faveur; il faut rem quer que si l'ex-e pereur est traité comme > simple particulier, il est vraiment étrau qu'on mette ainsi à sa disposition nuit et j< tin bureau de poste. ; Le magst de Guilfaume II Le correspondant d>u «Daily Chronicl?» Amsterdam télégraphie: Un important envoi d'argent vient de v venir en Hollande à destination de l'ex-t - ser. Il se compose d'environ 200 sacs cor 1 nant chacun un peu plus de 50 kilogramr de v -es d'or et d'argent allemand. On ig; re de quel point exactement de l'Allemagne - envoi a été fait e tl'on garde le plus grand ) rr.t sur l'endroit où se trésor sera mis en -, pôt. On croit cependant qu'il sera déposé d« 3 une bantiue d'une ville du Sud de la Hol'l • de. , Les sacs d'or et d'argent ont passé la fr< 5 tière dans des wagons scellés, et de très gr des précautions omit été prises pour les tra ~ porter à destination. Double jeu a «Paris-Midi» écrit: Tandis que tous ces Boches astucieux < - ment qu'on les fait mourir de faim, ils re 1 sent du blé russe, expédient des céréales _ Autridhe .augmentent la ration quotidienne pain et de viande à Berlin. * Tandis qu'ils affirment qu'on leur prf - leurs wagons, ils nous renvoient e,n mauv j était le bon matériel roulant qu'ils ont vol» -, lia Belgique et à la France, dont le marée Foch a strictement réclamé la restitution. La grande facétie berlinoise continue. ; ront dupes ceux-là qui le voudront bfen. Les sscâalssfes et 1 la Csnféi'ence de la Ps s Une délégation du groupe socialiste pai mentaire français (MM. Cachin, Longi Mistral, Remaudel, Albert Thomas et Hub R/uger) et de la Confédération générale ■ travail (MM. BLckgarray, Jouhaux et M( heim ) s'est rendue auprès de M. Clémenc< pour lui soumettre les deux questions suiv; tes: 1. Le gouvernement ehtend-il assurer 1'; mission d'une représentation ouvrière à conférence générale de la paix? 2. Le gouvernement auttorisera-t-il la réuni d'un congrès international ouvrier et socia" ta qui se tiendrait pendant les pourparlers paix ? Le président du Conseil a répondu qu'il s< mettrait les dieux questions au / Conseil < ministres et gouvernements alliés. A cet effet, d'un commun accord, il a ■ convenu que les délégués formuleraient i écrit leur doubla demande, avec les obser lions qu'elle comporte. A 9'Atiadéttiâe fsvusçaâse Ce sera M. Poincarc qui recevra, à J'Ai demie française, M Clemenceau et le ma ch .1 - jch. Ils parlent de revanche?! 5t Les Allemands n'admettent pas le succès ol tei. Ji ; ar lies troupes françaises en Alsace-Lo; naine; nombre de journaux parlent déjà de ri ls vanche. le Ils ne sonit pas encore entièremenit battus B- déjà ils rêvent die nouvelles défaites ! tx La démobilisation "e On mande de source officielle allemande <ji le tous les militaires actuellement en permisse S- dans leurs foyers sont licenciés jusqu'au i nt novembre, àl'exception des classes nées < 111 1896 à 1899. es X. La situation de la grande^duchesse de Luxsmiîeui La Chambre <^es. députés du Luxemboui vient de voter une résolution invitant la gra, de-duchesse à abdiquer. Une consultation pop laire fixerait ensuite la forme de gouvern ment. Les libéraux et les socialistes^ onit vo l'abdication pure et simple. Les cléricaux le «parti populaire indépendant» veutent q-'®s le peuple se prononce lui-même à ce sujel tas Les conditions de l'armistiee Interviewé au sujet de l'appel, atrtibué : ,rg prince 1Licbno'wskyJ_ afin d'obtenir^ des mot ia fications aux conditions dis l'armistice, M. A quiith a dit: «Si j'avais à répondiFe à la letl du prince Lichnowsky ou à 'tout autre apj 0I1 analogue, je dirais qu'à mon avis leis con< tiers d'armistice ne dépassent absolument ' ;,n_ rien nos justes exigences. L'Allemagne n' un. eslt redevable qu'à elle-même. lr5 La démocratisation allemande )U- ;n- Les journauw de l'Entente n'y croient pa en lord Robert Oecil non pluis ; il considère q le mouvement démocratique est une manœuv » employée pour s'attirer les sympathies die ce qui doivent maintenant punir l'Allemagne. ] mentalité des républicains -est lia même q> m- celle des pangermanistes. Nous avonis eu, en tout cas_, l'occasion -voir qiue las soldats de 1918 étaient bien ] mêmes que ceux de 1914. Une conférence pour la je,s restauration de la Russ + Les journaux de Kief annoncent que le e novembre a lieu à Jassy une grande con1 rence politique qui pourra décider du sort i tur d: la Russie. Cette conférence a été pro\ qr ' - pour amener une entente entre les d'ivt ,,jr E'tats- qui composaient la Russie. _ Les repi u,r" sentants dies dinars partis •ukrainiens d'El terinodar, dont l'ex-ministre Sazonoff,sont c , jà : .rtis pour Jassy. Le représentant du gc vernement provisoire d'Oufa y est arrive. ,irs Le président Wilson recevrait le prix ?Jefc en Le journal norvégien «Narske Intellegar Sedter», dans un article de fond,^dit que commission du prix Nobel a la tâche facil il est clair que la candidature du préside Wilson sera suggérée. ul„ Le présidant Wilson estV vrai créateur °.u la paix du monde. ait . he. Les biens ennemis sous séquestre us- Le montant total des biens ennemis plac ar" sous séquestre aux Etats-Unis s'élève à pl UB de 500.000.000 dollars. Et lorsque tout l'arge 'S® eit toutes les propriétés seront mises sous : mr qU,eSitre, le demi milliard de dollars sera L gement dépasisé. Plus de 50 pouir cent, en. effet, des biens n sous séquestre appartenaient à des sociétés pc à sédées ou dirigées par des ennemis. Les biens liquidés sont généralement con: aT crés à l'adhat de bons die l'emprunt de la 1 ai" benté. Sinon, l'ensemble des biens ennen 'te_ constituant le séquestre eslt converti, dans ies mesure du possible, en argent, et le prodi placé en bons de la défense nationale. Le gc cet v^i^ernsnt am'jicain ; poursuivant la dispa Sl?" tion du contrôle ennemi des- sociétés, conv< d'ê- tdt simplement en argenlt les participations e 111S nemias dans les sociétés et en fait le plac ment en bons d'emprunts de la Liberté,dès qu est prouvé qui 51 pour cent du capital soc )n" appartiennent à des sujets ennemis. En ce ç ^n" concerne l©s biens appartenant à des -pai ns" culiers, ils sont gardés par le séquestre géi rai pour être restitués après la gn©rre à let propriétaires. Ce n'est que lorsqu'il s'agit choses périssables ou susceptibles de moia value que ces biens seront convertis an ; :{!a- gent. (,n Bis veulent nous »©!ep siots*e drajsea de L« «Hamburger Fremdenblatt» annonce q le gouvernement républicain de Berlin a ade té pour son drapeau les couleurs noir, rou aïs et jaune de l'ancien étendard du Saint E ! à pire germanique. hal Nous devons évidemment protester de te te nos forces contre cette nouvelle violatic S€- Il ne faut pas qu'on puisse confondre .le drape belge, emblème de vaillance «4 d'hor.neuir.av la loque d'une association de criminels qui di iïx l'lonoren!' l'humami'é. , Le suicide de 5V3. Batlin ■lésât, Le «Daily Express» apprend d'Amsterdt ert que le suicide dio M. Ballin, le directeur de du Ham'burg-Amerika liiniie, aurait été la com rr- quence directe d'une discussion orageuse qu :au eut, en octobre, au quartier général, avec in- Kaiser et la liai serine. M. Ballim eut d'abord une altercation av id- Ludendorff, qui l'avait fait appeler parce qu la était oppose à ses vues au sujet de la recc stitutio'n nationale après la -guerre. L'enti on vue avec le Kaiser et la Kaisierime suivit, is- Kaiser soutint Ludendorff et intima à M. B; de lin i ordlre de se soumettre ou de se retirer la vie politique. >u- M. Ballin, dans sa réponse, a supplié le K. les ser de ne pas rendre impossible la reprise d relations avec l'Angleterre ; il aurait aussi pi 5té dii't la révolution, mais lie Kaiser haussa s lar épaules at manifesta des senti,ments de méfia ra- ce envers les «négociants israélites» qui vo Laient retirer des mains du iprai maitie la < rection des affaires de l'Empire. M. Bail sortit sans avoir reçu La réponse et donna,apir ja- l'entrevue, l'impressiioin d'uin homme dont té- moral est brisé. Lorsque les névolutionnair die Hogj.bourg établirent leur, quartier génér au palais de la Hambourg - America Line, ( se tua d'une balle au cœuir. " LE "NETTOYAGE ie L'enquête commence aujourd'hui — y a soixante affaires à examiner L'6 )n Reinconitré M. Weyler, l'échevin diu conte [0 tieux qui s'occupe „ 'as spécialement du «ni le toyage» do t nous avons toudhé quelques m( dans «Le Maitiin» d'hier. Uine petite interview s'impoisast. —- Pouvez-vous nous dire, fut notre p: >g mière question, quelles sont les ^mesures p sas à légaird d®s employés convaincus d'av< ® participé au mouvement activiste pendant l'< a" cuip .tion. — Jusqu'ici nous nous sommes bornés à u f', simple suspension. îîous me voulons punir qt bon escient. et — Puis-je vous demander comment l'adt ■ie nistration communale compte procéder? — En ma qualité d'échevin du contantie j'ai été appelé à mener les enquêtes. Quai il s'agit des membres du personnel die l'E lu tel de Ville je serai assisté ûes chefs de l li- reau respectifs Pouir les instituteurs je fa: s- appel aux deux inspecteur MM. Colin et G< re va^rts. el - aaque emiployé ou instituteur sera enten li- à tour de rôle. Il pourra se défendre an ton în liberté. Nous ne voulons pas condamner sa »n être tout à fait sûr de ne pas frapper un noceint. No;,s avons reçu des monceaux lettres anonymes, 'vous comprenez que cela suffit pas: il nous faut d'autres preuves. Pi . il faut ternir compte dies hai .es personwelli mè des jalousies qui peuvent se donner libre coi re dans les é rits anonymes. jx — L'enquête durera-t-elle longtemps ? a — Non. Il n'v a pas à craindre la légf daire lenteur administrative. Dès mercri nous nous mettons à l'oeuvre et je compte av ,je terminé jeudi ou vendredi. es Quant aux coupables ils seront sévèremf punis. — Une dernière question, M. l'échevin. Combien d'.-.ffaires aurez-vous à examiner? ïe — Unis soixantaine. Sur ce nous pfGSons congé de M. Wey apr" s l'avoir remercié de son obligeance à ne répondre. E. V, u-o-f Le communiqué officiel t de réîaf-maji IU- Dans la journée du 25, l'armée bel^ ei continuant sa progression vers l'Est, atteint la frontière hollandaise et bor la Meuse jusqu'au Nord de Maestricl: e'I plus au Sud ses éléments avancés se nt arrivas à mifilmifis kilomètres de Liéî x j. *- de La és Le Collège échevinal us On est en pleine crise échevinale ^ l'hôtel de ville. Par suite du départ u- M. Franck, nommé ministre, et la c mission de M. Albrecht, deux sièges d 5^ chevin sont devenus vacants. Jusqu' les candidats n'ont pas été désignés.L' a- des sièges reviendrait, paraît-il, à M. j.J" Baelde. QS * la * * lit Le nouveau consul-général de u- l'Angleterre 5; Mardi, M. Maxse, le nouveau con? in- général d'Angleterre à Anvers, est ve ■e- présenter ses hommages à M. le boui mestreDe Vos. u,; M. Maxse vient de Rotterdam; où u- était consul général d'Angleterre et re: place à Anvers Sir Cecil Hertslet, qu: ^ été chargé d'un poste diplomatique lis- Espagne. i-r- * * * Patriotique initiative u 11 nous a été donné de connaître avî ue sa complète éclosion, un projet si te gC" chant que nous n'hésitons pas à le r m- blier, certains qu'il rencontrera la pl sympathique approbation. En effet, un groupe loyaliste de pi au fesseurs de l'Athénée royal a'Anvei ec d'accord avec M. Loos, préfet des éi ;s_ des, a eu la noble inspiration de peq tuer le souvenir des anciens élèves, to bés au champ d'honneur, en grave ™ leurs noms sur une plaque de marbre , ? de bronze placée en évidence dans l'é i'u blissement et que les élèves actuels, r< le pectueux du désir exprimé par lei professeurs, salueraient toujours au ps Ml sage. n- Dès que la Ville — de qui dépend local de l'Athénée royal, tandis que j! nomination du corps professoral reviei de on le sait, à l'Etat — dès que la Vi aura donné son assentiment, les prom u" teurs loyalistes de l'idée s'adressero par la voix de la presse, aux parents d es soldats tués en d'héroïques combats, ai n" fins de savoir leur nom, le 'grade et U" lieu de la* sépulture de ces braves, moi in pour une cause sacrée. ■js L'exécution matérielle du projet, re terait, c'est entendu, à la charge des pr Il fesseurs loyalistes qui l'ont conçu, èl . °r imj il détail rendra plus précieux encore i^vire fait par eux à la mémoire de cette jt .ot» floraison tombée sous le drapeau "i^lIla " nal. S- * * * La Le rappel des classeBa- II Nous sommes en mesure d'annor^ cjue le rappel des six classes de 18 n- 1899 se fera dès la semaine prochain0,1^ «- Les hommes devont comparaîtra^^ lts vant une commission présidée par u fu-vil et deux adjoints militaires, ass)Pr^-?e- de plusieurs médecins. ri; Cette commission jugera en pr< ^ et dernière instance et sans app> [(-ever Les travaux de rappel des six clr^ep-n? devront être terminés en six jours fÇ l'a hommes seront immédiatement inco ' îee ai- rés. Ceux qui ont un travail urgent'«Jt ront cinq ou six jours avant d'être ve?a°" ^ à l'armée. V,:â- Eô. Les miliciens seront divisés en t . v <u; catégories : ceux aptes à toutes c. ,ai ceux aptes à certaines armes et ceuxiu- i3 ,y" tinés au* service sédentaire. Dans oïonv du dernière catégorie seront classés Jes^1 te stituteurs et les prêtres. ® re^ "i® Les autres classes seront appelées, fut de arrêté royal. ne * * * Le " Général Léman irï C'est le nom du second navire b qui est entré, hier soir, vers 4 h. "i Le bateau nous apporte, ainsi ^ ïdî l'Adour, un plein chargement de et * Dir bon destiné à être distribué à la popù^ tion belge. ,èg^ III Détail piquant : le Général Lemcf»™g — appartenu jadis à la marine marchaç 'jf allemande et s'appelait le Mina. [ i| Ur Le Général Léman est amarré au h fop. « 1S. . M * * Au Coliège maritinre belg'bo Hier soir, le Collège Royal marit-,^ belge a eu l'heureuse idée 'le fêler'iju, quipage de Y Adour, le premier najjtègo belge qui, depuis le mois d'août 1911^^ rg entré dans notre port. .^;s, ' a M.Adriaenssens préside la cérémoBi cle II rappelle qu'à côté des troupes sur ; ' l' . re, combattait aussi, et non moins v^1 in£ lamment, la marine, parmi laquelle ^ ie petite flotte marchande belge sut se d ' ' tinguer si brillamment. L'orateur rc-f^1, hommage au capitaine Lemmens, e,! commande Y Adour et à la firme Depp M. Adriaenssens a quelques mots ém pour les victimes de la guerre sous-^fe-à rine. En terminant, le président émett de vœu de voir à l'avenir les navires belg/ [é- commandés par des officiers belges, e- Le lieutenant de marine Delan^ ici prend la parole au nom du commanda-Lin Hennebique, président de la Ligue Mar P. lime. En des paroles pleines d'à-propo. le jeune et distingué marin rend un hoir mage mérité au capitaine Lemmens < à tout l'équipage de Y Adour. L'oratei dit les immenses services qu'a rendus» iul l'armée notre marine marchande qi^ nu bravant les sous-marins, les avions ( g- les multiples dangers qui la guettaier est parvenue à ravitailler toute notre e • il ' niée et a été ainsi l'un des principal m- facteurs de la victoire. ( ^ ■ a M. Wahl, capitaine d'armement de en firme Deppe, remercie et félicite à sj tour l'équipage de Y Adour et son va-lant capitaine. * * * mt Un télégramme iu- Le Conseil des Prud'hommes a envo^ * iu- le télégramme suivant au Roi : us A Sa Majesté le Roi. Sire. •o- Lè Conseil de Prud'hommes de 1> ■s, rondissement d'Anvers estime accon» ,u- un devoir sacré en Vous expriman >é- l'occasion de Votre entrée triomptr m- sa profonde admiration et sa vive re<a mt naissance. v ou A Sa Majesté notre Reine vénérée e ;a- lement il adresse cet hommage ret^, îs- naissant. " i, i rs Le Conseil de Prud'hommes reir" is- velle l'assurance de sa fidélité m^braii» ble à Votre Majesté et à la Dyfikstv le son ferme attachement aux instif^"' la nationales. ^ ît, Pour le Conseil : [le Le président : L. CrauvJ5 O- » * * s:l il^- = nt Aimez-vous la viande de es Posez cette question à vos amitl ix vous les verrez immédiatement sali % le de convoitise gourmande. 'ts Ah ! les belles et franches lippées l'on avait là, devant soi, une iopiei s- assiettée du démocratique ragoût,' o- mouton, ayant mijoté paisiblement"' ce ques heures, sur la coin du (eu et r 1

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Cet article est une édition du titre Le matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Anvers du 1894 au 1974.

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