Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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s.n. 1914, 29 Mars. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9s1kh0g84r/
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21) MARS 1914. TRENTE-ET-UNIEME ANNEE. — N° 13, "~ — ' '~ ===-—- ^-: ^------ .<-:aiig ~ -_ - "Ê-- t.v-.:-- -::.SSÉ&ÏS^ - - - _ -:.: v, = \ — ^ ^ ^ ABONNEMENTS | Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — j • On s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE DU CONGO POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue IJréderode, à Uruxclles. Adresse télégraphique : « Congo • T* if t if nu a\t rr MO SOMMAIItE : Décentralisons. — La route la plus rapide pour se rendre aux mines d'or de Kilo. ■—- L'arrivée du pétrole combustible au Congo. — La question de l'Uls-ter. — Nouvelles et informations. — Chronique géographique. — Colonisation. Décentralisons. f.s crises financières ont souvent été l'occasion de progrès politiques et administratifs. Dans notre vieux monde, ce sont les embarras d'argent des gouvernements qui ont amené les convulsions dont sont issues les libertés modernes. Le code civil n'aurait jamais été promulgué et le croissant régnerait encore en Macédoine, si Louis XVI et Abdul-Hamid avaient eu de bonnes finances. Le même phénomène semble, — toutes proportions gardées, — devoir se reproduire dans les colonies. Dès que les ressources viennent à manquer, soit à la suite de dépenses inconsidérées, soit à cause de l'avilissement des prix de certains produits, soit pour toute autre motif, les yeux se dessillent et l'on se rend compte, tout à coup, de la nécessité, non pas de faire des économies, mais d'opérer quelque vaste réorganisation administrative. Sans doute, celle-ci n'aura pas toujours pour effet de remplir les caisses et contribuera même parfois à les vider plus complètement. Mais elle apparaîtra comme un progrès, — tout changement est un progrès pour ceux qui le préconisent et le réalisent, — et viendra confirmer la règle suivant laquelle les grands besoins financiers des Etats doivent s'accompagner d'un perfectionnement de la machine gouvernementale. Le phénomène se manifeste, non sans éclat, au Congo belge. On a connu, cette année, que les finances de la colonie ne sont pas bonnes; que les dépenses ne cessent de croître, tandis que les recettes se raréfient ; que les dettes consolidée et flottante, directe et indirecte, ont pris des proportions imposantes ; que, par malheur, il va falloir, dans ce moment même, les développer encore pour exécuter de gigantesques travaux publics, qu'on avait pu différer aussi longtemps que la colonie jouissait d'un certain crédit, mais qu'on déclare urgents, aujourd'hui que le déficit est apparent. Personne, il faut le dire, ne s'en est le moins du monde étonné; depuis 1906, la mésaventure était certaine et on se le chuchotait à l'oreille. Dans ces pénibles conjonctures, on n'a guère songé à alléger les charges gouvernementales. Mais, avec un ensembh impressionnant, on a, de toutes parts, réclamé des réformes administratives, qui se résument en cet impératif : « Décentralisons ! » Il est donc manifeste que l'heure de la décentralisa lion a sonné. Tout le monde la désire plus ou moins vivement et avec une ardeur qui, naturellement, comporte des degrés. En effet, tandis que les uns se bornen à souhaiter que le centre de gravité de l'administratioi soit transporté de Bruxelles en Afrique, d'autres envi sageui, sans s arreier a ue mesquines consiuerauons d'intérêt, un bouleversement total, qui aboutirait à rendre au Congo son indépendance de jadis, que nous proposons de qualifier d'autonomie, pour rappeler que l'annexion fut votée en 1908. ■* * * Le point de vue des partisans d'une décentralisation complète a été développé cette semaine, au cours d'une réunion de société savante, par M. De Lannoy, professeur à l'Université de Gand, récemment élu membre du Conseil colonial. Tous les éléments du problème sont énoncés dans sa conférence, qui ne tardera sans doute pas à être publiée et dont le Mouvement géographique ne manquera pas de reproduire des extraits. Contentons-nous, en attendant, d'appeler l'attention sur quelques idées qui ont été jetées dans le débat. On dit qu'actuellement toute la responsabilité pèse sur le ministre des colonies et que, dans un régime décentralisé, elle pèsera dans une certaine mesure sur les fonctionnaires coloniaux. Les esprits généreux seront tout d'abord tentés d'applaudir à une réforme qui réduirait ou partagerait une responsabilité excessive. Mais encore convient-il de se demander si celle-ci est, en fait, aussi écrasante qu'on veut bien le dire. 11 ne faut pas de longues méditations pour constater que, jusqu'à ce jour, le Parlement belge n'a pas fait une consommation exagérée de chefs du département des colonies. D'autre part, on n'imagine guère le ministre s'abritant derrière des fonctionnaires qu'il a nommés, ni les Chambres discutant les actes des dits fonctionnaires, hors de leur présence et par dessus la tête du ministre. On dit encore qu'il faut que les Chambres n'interviennent dans les affaires coloniales que lorsque les circonstances graves leur en font un devoir. Qu'entend-on par circonstances graves ? 11 s'agit, vraisemblablement, du droit qu'on laisserait aux Chambres d'allouer à la colonie des aides pécuniaires ou d'accorder h ses emprunts la garantie de la métropole. Mais où voit-on que le Parlement ait, dans le passé, abusé des droits que lui accorde la Constitution et qu'il s'est réservés par la loi coloniale ? Quelles ont été ses interventions maladroites ou intempestives? On peut ne pas aimer le contrôle parlementaire et il est même élégant de lui préférer le pouvoir personnel, mais il y a quelque i injustice à ne pas reconnaître que, jusqu'à ce jour, nos ; Chambres n'ont guère querellé le ministre des colonies. Le vote des budgets fut même, cette année, un saisissant ; exemple de vélocité législative. Les magistrats congolais sont, paraît-il,' trop indépendants du pouvoir exécutif. Ils l'étaient déjà sous l'ancien régime, ce qui leur valut de sortir la tête haute ; des attaques sous lesquelles celui-ci succomba. Leur indépendance est, croyons-nous, une précieuse garantie t pour les colons, plus précieuse encore pour les Belges i que pour les étrangers, qui, dans des circonstances - critiques, ont toujours la ressource de faire appel à leurs consuls. Pourquoi faut-il que la décentralisation soit l'occasion d'une limitation quelconque de l'indépendance des magistrats? N'habituons pas à obtempérer des hommes qui ont pour devoir de n'obéir qu'à leur conscienceetà la loi. A la vérité, on peut concevoir bien des manières de décentraliser l'administration coloniale. On peut désirer une bousculade-générale, ou seulement un déplacement des initiatives, par le renforcement des pouvoirs de quelques agents locaux. On peut aussi, sous couleur de décentralisation, supprimer pas mal de garanties individuelles et autres, et soustraire la colonie au contrôle du Parlement. On peut, enfin, et c'est ce que nous appréhendons le plus, traduire la grande réforme par une vigoureuse floraison du fonctionnarisme africain, à peine contrebalancée par la suppression de quelques emplois dans la métropole. En tout cas, la décentralisation est, pour les discussions coloniales, un excellent aliment, au moment où surgissent des difficultés financières sérieuses. Elle en détourne les esprits, empêche d'y trop penser et même d'en souffrir, car on ne souffre pas des maux qu'on oublie. Mais il ne faut pas se dissimuler qu'en fin de compte et si l'on n'y prend garde, elle pourrait avoir pour conséquence de gonfler démesurément plus d'un article du budget des dépenses. G. Touchard. LA ROUTE LA PLUS RAPIDE pour se rendre aux mines d'or de Kilo. (Avec une carte.) T=~ 1 ^J^es Renseignements de l'O/fice colonial (l), publiés par le ministère des colonies, annoncent, en dix lignes, que les Anglais ont ouvert une route nouvelle pour Kilo et l'Uele, à travers l'Uganda. Dix lignes, c'est bien sommaire, surtout lorsqu'aucun croquis ne les accompagne. Voici des renseignements complémentaires accompagnés d'un croquis. Le voyage de Mombasa à Kilo peut se faire en vingt-deux jôurs par le chemin de fer de l'Uganda, le lac Victoria, le Nil-Victoria et le lac Albert. Tous les modes de locomotion : raihvay, steamer, automobile, marche pédestre y sont mis en œuvre. Le rail qui réunit Mombasa à Port-Florence sur le lac Victoria mesure 940 kilomètres, que la locomotive met 43 heures à franchir, soit deux jours de voyage. Ticket de lre classe : 105.49 roupies, 2e classe : 52.36. Un vapeur part toutes les semaines de Port-Elorence pour Entebbe, capitale administrative du protectorat de l'Uganda, où la Belgique possède un consul — actuellement M. Ernst. Durée du voyage environ : trente heures. Prix du ticket de Mombasa à Entebbe (rail et steamer), 136.62 roupies en 1™ classe, 68.31 en 2e. Entebbe est relié à Kampala, capitale politique du royaume, par un (!) Numéro de février 1914, p. 93. — 1 7 o — — 176 — — 177 —

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